Par Olivier Maurice.
Alors que l’Europe tout entière semble bien être en train de rejouer un cinquième acte d’escalade de mesures toutes plus liberticides et incantatoires les unes que les autres dans ce que les politiciens ont appelé « la lutte contre la pandémie », une nouvelle menace de fin du monde pointe son nez : le variant omicron.
Variant, donc pire. Dans l’overdose de principe de précaution qui frappe depuis deux ans, différent signifie obligatoirement pire. On reconnait bien ici un des sophismes préférés de tous ces donneurs de leçons de morale au manque total de discernement et d’amour propre : différent veut forcément dire mauvais.
Il va falloir donc lutter contre ce fameux variant omicron, puisqu’il s’agit d’un nouveau variant, qu’il est différent des autres versions du virus zombie et qu’il est donc forcément pire.
Principe de précaution
Rappelons quand même quelle est cette bêtise incommensurable, fruit à la fois d’une surcharge de fantasmes anxiogènes et d’une dépendance aiguë à l’arrogance à haute dose. Elle se résume dans cette déclaration :
Malgré l’absence de certitudes, à un moment donné, dues à un manque de connaissances techniques, scientifiques ou économiques, il convient de prendre des mesures anticipatives de gestion de risques eu égard aux dommages potentiels immédiats et futurs sur l’environnement et la santé.
En clair : dès qu’un olibrius a la trouille ET que cette trouille est à la fois infondée, irrationnelle et sans aucune preuve, le monde entier doit s’arrêter et s’agiter dans tous les sens pour lui prouver qu’il est bien le centre du monde.
Ce principe entérine au passage le fait que le gouvernement ne soit désormais plus comptable des résultats mais de la simple mise en œuvre dans le seul but de brosser dans le sens du poil des prophètes apocalyptiques faiseurs d’opinion.
Mais tout cela est bien beau sur le papier et quand tout va bien… Malheureusement (ou heureusement) cela ne tient pas la route dès que les choses deviennent un tant soit peu sérieuses, surtout quand elles commencent à coûter extrêmement cher, à la fois en vies humaines et en monnaie sonnante et trébuchante.
Tout cela pour quoi ?
Lorsque l’on met côte à côte les coûts à la fois économiques et en vie humaines, on se rend très vite compte de l’ineptie du « quoi qu’il en coûte ». Les pays ayant cru qu’il fallait faire un choix entre économie et santé sont très loin derrière les pays qui ont tout mis en œuvre pour ne pas sacrifier leur économie.
Pour répondre aux arguments du type « oui, mais si on n’avait rien fait, ce serait pire », posons cela différemment : au vu des chiffres, il est indéniable que l’on peut à la fois contenir le bilan humain et soutenir l’économie. De nombreux pays (Corée, Finlande, Danemark, Norvège, …) l’ont fait. Il est également totalement indéniable que les pays qui ont le mieux réussi, ont fait les deux.
La santé et l’économie vont de pair. (C’est d’ailleurs ce que les libéraux répètent depuis mars 2020 ici, ici ou ici)
La stratégie qui consiste à sacrifier l’économie, soi-disant pour un motif sanitaire, est totalement fausse. Quand le bilan se compte en euro ou en dollar, c’est limite admissible. Quand il se compte en vies humaines, ça l’est beaucoup moins.
Manque de résultat et manque de recul
À ce constat macro-économique s’ajoute un constat politique. Cela fait maintenant deux ans que les gouvernements les plus interventionnistes continuent à tenter de justifier leurs décisions par l’inédit de la situation.
Mais l’impréparation qui était admissible au début ne l’est clairement plus maintenant. De moins en moins de personnes comprennent que les gouvernements aient toujours recours à des solutions d’urgence dans la plus grande panique après deux ans de pandémie quotidienne.
Même Joe Biden, que l’on peut difficilement qualifier de covid-sceptique a senti le besoin de reprendre les rênes devant l’emballement principalement médiatique sur le nouveau venu. « Nous n’avons pas besoin de paniquer ».
Aussitôt les « experts » sont monté au créneau pour réclamer toute une série de mesures « de précaution », toutes sorties du même moule à fantasme. Ce jeu ne semble pas prêt de s’arrêter.
Faire avec ce qui est
Factuellement, on en sait encore peu sur ce nouveau variant omicron, mais le peu que l’on en sait devrait tout de même interpeller.
Le départ pandémique est sans aucune commune mesure avec le départ pandémique de la souche originale en Chine. C’est d’ailleurs ce comportement bien plus bénin qui a interpelé le docteur Angélique Coetzee, le médecin sud-africain à l’origine de la découverte de ce nouveau variant.
Omicron est apparu comme une version « super light ». Aucun des patients ne présentait de symptômes graves : à peine un peu de fièvre pour quelques-uns et quasiment jamais de perte de goût et d’odorat.
Pourquoi ne pas s’engager pour une fois dans une saine réflexion en considérant ce que l’on sait et non pas ce que l’on craint ?
Si le caractère bénin d’omicron est confirmé, cela voudrait tout simplement dire la fin du cauchemar. Cela signifierait qu’après un petit tour, le virus serait retourné rejoindre ses cousins les rhumes.
D’ailleurs, si on réfléchit bien, tous ces virus totalement bénins, voire même totalement inoffensifs qui nous entourent, sont tous des variants des versions précédentes…
Arrêtons la panique et cessons d’avoir peur
Cela signifie surtout que le gouvernement est très loin d’explorer tous les scénarios, comme il aime tant le proclamer. La panique de la cinquième vague et du variant omicron, passée à la moulinette du principe de précaution, a déjà commencé à envahir les médias et la population, et par contagion à ravager l’économie et la santé.
Il est temps d’arrêter cette folie.
Quel exemple montrent tous ces médecins, tous ces politiques, tous ces experts et ces anonymes avec leur attitude suintant de trouille et de catastrophisme ? Le spectacle de la peur a atteint un niveau de pornographie sidérant. Ces gens n’ont-ils plus une seule once de morale, de savoir-vivre et d’amour propre pour étaler ainsi partout leur médiocrité et leur lâcheté ?
Il n’y a absolument aucune raison d’avoir peur du variant omicron. Aucune, à part réagir par mimétisme. Aucune, parce qu’avant tout, la peur ne se combat surtout pas par la peur. La peur s’entretient d’elle-même et des peurs des autres. La peur paralyse. La peur fait toujours prendre les mauvaises décisions. La peur rend faible et vulnérable.
Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale. J’affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu’elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n’y aura plus rien. Rien que moi. – Frank Herbert, Dune, 1965
Cela fait quand même deux ans. Il serait grand temps de réagir.
ce variant Omnicron confirme en fait ce que savent tous les vrais épidémiologistes de la terre à savoir qu’a chaque mutation un virus perd en létalité. on confond a besoin let
suite
On confond à besoin létalité et contamination ce qui n’est absolument pas comparable.
L’hystérie à laquelle nous assistons de la part du gouvernement montre , si il en était besoin , leur totale incompétence mais pose la question du maintien volontaire de cette situation .
En effet pendant que l’on maintient la pression sur une population majoritairement tétanisée , tous les autres problèmes sont totalement mis de côté …
J’ai 71 ans , je suis effarée de voir dans les rues vides de la ville où j’habite des personnes portant le masque ( adultes et enfants !) . La confusion entretenue , à dessein , entre le nombre de cas recensés et le nombre de personnes hospitalisées fait paniquer les gens alors qu’il n’y a pas lieu de le faire .
Je ne suis pas vaccinée parce que en très bonne santé et n’ai aucune crainte concernant ce virus .
Eh bien, dans mon département (71), le préfet vient de prendre un arrêté imposant le port du masque en extérieur dans une vingtaine d’agglomérations, mais pas dans toutes! Cherchez l’erreur! certains commentateurs dans la presse locale en on fait la remarque, mais on n’a toujours pas d’explication quant au choix ( ou au tri) qui a été fait! Donc les décisions purement arbitraires continuent avec la plus grande désinvolture! CPEF
Et surtout il faut vite faire la 3ème dose avant qu’elle ne serve à rien sur un variant que le vaccin ne peut combattre. Ou sinon il faudrait détruire les stocks en tant que déchets chimiques et cela coûte, c’est moins cher de s’en débarrasser dans les bras de la population
idem en Allemagne …16 millions de dose à injecter avant qu’elles ne soient périmées en février 2022 ….
Nos bras ont bon dos!
Mais malheureusement, bien peu d’entre nous ont le bras long!
16 millions de doses à injecter…. à tour de bras!
Les bras m’en tombent!
Il est beaucoup plus facile de faire peur aux gens que de les rassurer.
La peur se vend bien, surtout dans nos sociétés, où l’on ne risque finalement pas grand chose.
La peur permet à nos gouvernants de nous prouver qu’ils font tout ce qu’ils peuvent pour nous sauver. C’est l’instrument le plus efficace pour masquer leur propre incompétence.
La peur permet à des médecins en mal de notoriété d’être en pension complète sur les chaines d’info.
D’ailleurs, peut-on encore appeler médecin des non praticiens qui démoralisent les Français ?
Enfin la peur est un outil formidable pour les médias, dont la plupart ont oublié que le métier de journaliste est d’informer, et non de faire la leçon aux Français.
J’aimerais pouvoir trouver quelque espérance dans la campagne électorale qui commence, mais la plupart des candidats, à l’exception notable de Marine Le Pen, se sont prononcés pour l’enfermement des non vaccinés !
Pas Zemmour. Il a dit vouloir supprimer le passe.
Il l’a dit fort tardivement !
J’aurais été intéressé que vous développiez sur l’Australie comme faisant partie de la liste des pays « ayant contenu le bilan humain et soutenir l’économie ». Le mot « fascisme » est employé à tort et à travers de nos jours mais, je l’emploie à dessein ici, force est de constater que certains états de ce pays sont tombés dans une forme assez pure de fascisme et de totalitarisme… l’exemple ne me parait donc pas pertinent…
Il y a deux types de société: les démocraties dites sociales, où l’on y promulgue un certain nombre de normes et restrictions, où règne le « interdit de ».
Mais il y aussi un autre type de société où s’applique désormais le « obligation de ».
Je vous laisse le choix de qualifier ce genre de société.
M
Plus ça va et plus les variants sont compatibles avec notre système immunitaire, mais comment faire pour abaisser le niveau de peur de la population sans avoir un retour de manivelle, ils ont été très tres mauvais. Ça mérite au minimum des claques et quelques problèmes judiciaires.
D’un côté, Véran, la cinquième vague fulgurante, l’hôpital qui va déborder, la troisième dose absolument vitale, la peur et l’angoisse du lundi au dimanche. De l’autre, l’OMS qui déclare que le variant Omicron, déjà présent dans 38 pays, n’a pour l’instant fait aucun mort.
Rien qu’avec ça, on comprend que le sanitaire a depuis longtemps laissé place à la politique.
bonjour,
un lien qui interpelle :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/4923977?sommaire=4487854
les données sont copiables dans un tableur, donc facilement exploitables.
la surmortalité liée au COVID est de : je laisse faire le calcul…
ces données issues de l’état civil sont fiables, alors où sont les vagues ?
question subsidiaire : comment gouverner avec les chiffres non fiables des ARS ?
Sur ce tableau de l’insee n’est présent que les chiffres de 2019 à 2021… Alors qu’il serait intéressant d’avoir la même chose depuis 1995 ou 2000 par exemple… Histoire d’avoir un plus large spectre.
Dans une société où une part significative de personnes sont pour le « salaire » universel, où une autre part vivote d’allocations diverses, où d’autres encore ont un salaire garanti sans corélation aucune avec le travail effectué , à une époque où l’on trouve l’annonce suivante sur Allovoisin « demande plusieurs enceintes pouvant couvrir des salles de 138 et 230 mètres carrés afin d’effectuer un bal » pour .. 16 euros , où l’on trouve des maisons de plus d un million d’euros sur Boncoin , il est normal que la mort de l’économie ne fasse tiquer personne . Quand les prix vont faire leur grand retour ça va tanguer .
Une variante (sic) du pari de Pascal. Sauf qu’on ne parie pas sur l’existence de Dieu, mais du Diable fait virus !
Pas grand chose à envier à l’obscurantisme moyenâgeux.
On sait pourtant, par experience, sue toute nouvelle vague nous rapproche du temps où ce virus ressemblera au pire à ceux de la grippe au mieux à ceux dzs rhumes.
Tout ce manège uniquement dans le but de pousser les gens à se faire vacciner pour protéger un Hôpital que nos gouvernants ne cessent de bazarder depuis des lustres…
Si ils voulaient protéger l’hôpital, ils n’auraient pas interdit les soins… Donc, ils se foutent de l’hôpital, ce qu’ils veulent est vacciner, pourquoi , une question à des centaines de milliards.
Last news, les grecs ont tellement peur de l’omicron qu’il s donnent une 3 ème dose après 3 mois… Ces vaccins sont offerts par la maison bruxelloise je suppose.. Ils ont plein de morts, il paraît, des dizaines…. Delta sans doute et sûrement qu’ils ne connaissent pas l’ivermectine, 100% efficace sur le delta et sur les poux ?
Protéger l’hôpital…
Quelle incidence du COVID sur les problèmes de fond ?? (En l’occurrence un rythme de travail disons « optimisable », un surdosage massif en personnel administratif, des logiciels de soins , très chronophages, conçus avec peu de retour de la part des utilisateurs etc…)
– J’ai eu à mettre au point, en relation très étroite avec un dirigeant de startup, un logiciel de soin : pour faire comprendre à un informaticien que le facteur temps est primordial pour accéder aux fonctions c’est très dur.
On a des réponses : Oui, mon logiciel le fait ! « Il suffit » de cliquer ici puis sur l’onglet qui s’ouvre ici puis etc…
Total une minute au lieu de 5 à 10 secondes à la main, sans compter la mémorisation des « chemins ». Le problème est que ces 50-55 secondes c’est du temps que l’on ne passe pas à soigner et qu’au bout de la journée cela fait des heures…
– Obstacle supplémentaire qui m’a consterné : les jeunes générations ne savent pas, dans leur grande majorité taper sur un clavier avec les dix doigts et mettent un temps énorme à saisir des données « non clickables ».
Mais que ne leur apprend t’on pas à l’école !!
Or tout le suivi de soins passe par l’outil informatique.
– Ce matin le Dr Blachier a déclaré : « …hopitaux saturés par le COVID : le Dr Véran parle de 10.000 patients hospitalisés du COVID mais sur un total de 400.000 lits »
Le COVID n’est donc pas le problème ! (Un lit sur 40) c’est juste la goutte qui fait déborder le vase (au moins concernant la vague de fin août 2021, très modérée en rapport avec les deux premières)
J’ai utilisé un logiciel de régulation au SAMU et ce logiciel est utile quand il n’y a pas trop d’appels; création de fiche automatique avec téléphone et nom de l’appelant. Mais le logiciel coince si on oublie de cocher une case, case qui est sur une autre fenêtre bien entendu, ce qui bloque le système contrairement aux fiches papiers. Mais quand les appels explosent, on coche plus toutes les cases; le système ne suit plus et c’est la cata.
Au départ c’est une bonne idée, mais en cas d’affluence cela ralentit le process. D’autant plus avec la fusion SDIS-SAMU.
@Jéremy il est tout à fait typique chez les athées de trouver normal de croire au diable , ça fait partie du « bundle » si je puis dire. Pas un hasard.
Tous les matins, je lis les titres de la presse pour prendre le pouls du malade.
Ce matin : un hippopotame a éternué en Belgique, l’économie s’effondre…
Encore un animal sans masque… Comme quoi le masque doit être obligatoire même pour les chats et les chiens….. Le virus se disperse à des centaines de m d’un contamine.. On ne.s’approche pas d’un hyppotame… Pour les canards il suffit d’un vol.. Quelle comédie pseudo scientifique.!
Vous imaginez la taille du masque ?
Et puis que fait un hippo en Belgique sans sa petite laine comme les toutous.
Je voudrais bien voir le modèle pour éléphant qui couvre bien le nez et la bouche sans laisser dépasser les dents.
Hélas, c’est très réaliste comme propos 🙁
Omicron, écologisme politique, dérèglement climatique, rien que de tristes futurs pour mieux dominer et diriger des citoyens qui ont même peur de leur ombre !
L’histoire du berger qui criait « au loup » a du être oubliée de nos dirigeants….à force de fausses alertes, on ne réagit plus quand un VRAI danger est là!
C’est peut-être le but ultime, allez savoir…
Ils sont peut-être bêtes mais pas idiots, nos « dirigeants » qui ont surtout oublié qu’ils étaient serviteurs du peuple, et pas l’inverse !
Ce que je trouve désespérant c’est qu’avec autant de personnes conscientes, nous n’arrivons pas à trouver une issue à ce chaos organisé. Attendre que la peur disparaisse me parait peu envisageable. il y a autre chose qui m’interpelle, quand une boite coule c’est généralement la faute du dirigeant et quand une crise est mal gérée voire pas gérée, c’est la faute de tout le monde sauf des politiques