Si veut le Moi-Soleil, veut la statistique épidémiologique

OPINION : il est temps de revenir à la raison — ce que par définition le Moi-Soleil ne fera pas, préférant se consumer dans la mélopée du Saint-Préjugé.

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Si veut le Moi-Soleil, veut la statistique épidémiologique

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 20 septembre 2021
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Par Drieu Godefridi.

Le 18 août dernier, Sciensano, l’organisme qui centralise en Belgique les données médicales et hospitalières relatives au covid, publiait un rapport agrégeant les données hospitalières — non contestées — pour la période du 1er janvier 2021 au 8 août 2021, correspondant très exactement à la campagne belge de vaccination (d’ailleurs remarquablement efficace, le fait mérite d’être souligné, tant la gestion de la première partie de la pandémie par les pouvoirs publics belges fut calamiteuse).

Citons le rapport Sciensano pour éviter tout malentendu : « Since the 1st of January 2021, only 2 % (n=416) of all registered Covid-19 hospitalized cases were among fully immunized patients. » (lien)

En réponse à ce rapport purement statistique, des militants antivax rétorquent partout sur les réseaux que ces 98 % portent sur une période durant laquelle peu de gens étaient vaccinés et produisent les statistiques d’une semaine d’hospitalisations en septembre qui attestent du fait que, si les hospitalisés covid non vaccinés sont toujours nettement majoritaires, ils le sont moins que dans le rapport Sciensano. Conclusions « Sciensano ment », « Sciensano travestit la réalité », et autres allégations sur ce mode furieux qui caractérise si bien le Moi-Soleil troublé par des chiffres dans la perfection de sa Sainte-Opinion.

Moi-Soleil troublé par des chiffres

Alors, reprenons :

 

  1. Le rapport Sciensano, publié le 18 août 2021, agrège les données hospitalières — non contestées — du 1er janvier 2021 au 8 août 2021. S’il est exact de souligner qu’au 1er janvier peu de gens étaient vaccinés, il est faux de soutenir que c’était encore le cas en août 2021. Le rapport Sciensano porte donc partiellement sur une période durant laquelle peu de gens étaient vaccinés — tout est dans le mot partiellement, comme on va le voir.

 

  1. En réaction à ce rapport, des militants antivax produisent les statistiques d’une semaine d’hospitalisations covid en septembre. Ces statistiques sont correctes — leur source est la même que celle du rapport cité : Sciensano ! Donc Sciensano ne ment plus ? — et montrent que si la majorité des hospitalisés covid sont toujours non vaccinés, la proportion d’hospitalisés vaccinés est plus importante en septembre. Ces militants brandissent ces statistiques hebdomadaires comme la preuve que « Sciensano ment ».

 

  1. Mais la preuve de quoi ? L’écrasante majorité de la population belge est à présent vaccinée. Il est donc bien évident que la proportion d’hospitalisés-vaccinés est nécessairement plus importante que dans le passé — et scoop : elle ne fera que croître avec la progression de la vaccination, ce qui est un truisme statistique.

 

  1. Par conséquent le rapport Sciensano, qui porte sur une période de huit mois, correspondant très exactement à la campagne de vaccination, doit d’un point de vue statistique être considéré comme nettement plus représentatif — en français : exact, correct, fiable : vrai — que les statistiques d’une seule semaine. CQFD. (En vérité, les statiques hebdomadaires attestant de ce que même dans une population vaccinée à 85 %, l’écrasante majorité des hospitalisés covid sont toujours non vaccinés, confirment et corroborent parfaitement les chiffres publiés le 18 août par Sciensano, cqfd bis).

 

Je vois de beaux esprits s’abimer depuis des mois sur cette question des vaccins, et réagir de manière haineuse et irraisonnée dès qu’on leur soumet des chiffres.

Il est temps de revenir à la raison — ce que par définition le Moi-Soleil ne fera pas, préférant se consumer dans la mélopée du Saint-Préjugé.

 

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  • Merci de ce bon article qui remet l’église au milieu du village. Les préoccupations, légitimes, qui sont les nôtres pour protéger au mieux les libertés dans le contexte actuel, ne doivent pas nous rendre aveugles à la réalité des chiffres. Nos arguments n’en seront que plus forts et audibles s’ils sont inattaquables.

  • Pour « revenir à la raison », au lieu d’un article qui crache à nouveau sur les « antivax », j’aimerais plutôt un article qui répondent rationnellement aux arguments qui affirment chiffres à l’appui que le bénéfice-risque du vaccin est favorable pour les plus de 50 ans, mais défavorable aux moins de 50 ans.

    Car là, on dirait que l’auteur de l’article ne fait même pas l’effort de lire les autres articles sur ce sujet publiés par contrepoints…

    • La question est légitime, surtout que la donnée source peut sembler correcte à première vue. Pourtant il s’agit, je cite, d’une erreur d’interprétation de débutant selon le journal international de médecine répondant à une analyse très similaire : confondre ce qui se passe post vaccination avec ce qui est causé par la vaccination. Il est logique que des décès aient lieu dans les 28 jours suivant une vaccination par exemple, il faut savoir distinguer ce qui est causé probablement par le vaccin. Et à cet égard la pharmacovigilance est très claire : « Aucun signal de [pharmacovigilance] concernant la mortalité n’est identifié à ce jour à partir des données françaises de notification spontanée. » Ou encore « Concernant les cas de décès déclarés, les éléments transmis n’indiquent pas un rôle potentiel du vaccin. »

      Vous pourrez voir une réponse plus détaillée ici aussi.

      Ou encore là : « En effet, la soi-disant démonstration, appuyée sur une série de tableaux statistiques, confond les décès intervenus durant une période consécutive à une vaccination avec ceux causés par la vaccination – une causalité qui, bien sûr, n’a été nullement avérée, et dont la probabilité est infinitésimale. C’est là un exemple de la confusion classique entre concomitance et causalité. Une faute de raisonnement qui ferait sourire de la part d’étudiants en première année mais qui, commise par un chercheur au CNRS, constitue une démonstration d’incompétence professionnelle ». (là encore sur une analyse identique, pas stricto sensu celle dont vous parlez.

      Contrepoints en a déjà parlé ici, et un autre article sur les bases de pharmacovigilance française devrait sortir cette semaine (lien ici, en ligne probablement demain)

      • Merci pour cette réponse, j’avais loupé votre article.

        Je suis d’accord qu’il est difficile de savoir si les effets indésirables viennent des vaccins ou s’il s’agit d’un tragique concours de circonstance. Mais la problématique se pose aussi sur un grand nombre des décès attribués au covid qui sont de la comorbidité, en particulier chez les personnes de moins de 60 ans ou c’était systématiquement le cas en Suisse…

        Selon les chiffres officiels de la Confédération Helvétique, les suspicions d’effets indésirables graves suite au vaccin continuent d’augmenter et semblent toucher toutes les classes d’âges:

        https://www.covid19.admin.ch/fr/vaccination/symptoms

        Si je me base sur les statistiques suisses, 2000 personnes ont eu des suspicions d’effets graves depuis mars, vraisemblablement de tous les âges, alors que par exemple pour la tranche d’âge des 40-49 ans et sur la même période, seules 11 personnes sont décédées du covid (en réalité d’une comorbidité).

        Je ne trouve donc pas du tout évident que le rapport bénéfice / risque penche en faveur du vaccin pour les 41-49 ans…

  • Dans le rapport sciensano on a les courbes d’incidences dans le temps. On voit que en fev 21 il y a peu d’incidence (avec peu de vacciné), mais que celle ci reste stable jusqu’en aout malgré l’augmentation des vaccinés. « Over time, the incidence remains lower among fully immunized persons in comparison to unvaccinated persons for both age groups. »
    Il est dommage que l’on ne trouve pas le pourcentage d’hospitalisation chez les vaccinés vs ceux qui ne sont pas vaccinés.

  • Attendez une personne antivaccin n’ apas besoin de vous donner une raison .

    Donc « antivax » qui relève d’une position dogmatique sur le concept de vaccination en général.. ne convient pas…

    On ne parle pas des antivax mais des gens qui contestent cette vaccination.. et ceux ci le font essentiellement en raison du bénéfice risque. rarement de l’efficacité du vaccin à éviter des morts et des hospitalisations..
    et le bénéfice risque à terme.. par exemple faut il vacciner les enfants..

    vous voulez répondre à des gens auxquels vous attribuez un ensemble de convictions ..pas des arguments..

    je suis pro vaccin, vacciné, (sans avoir ete jusqu’u bout d’ailleurs des recherches sur le sujet.. qui impliquerait surtout pour évaluer des risques possibles une connaissance de la biologie que je n’ai pas) .. et contre la vaccination obligatoire…

    et contre la caricature des « opposants »

    pas besoin de sous entendus..

    la vaccination semble éviter MAINTENANT des complications graves.. notez que la preuve par la statistique est de toutes façons sujette à caution ( des biais ) dan s un sens ou dans un autre… la seule façon qui tienne debout est de comparer des groupes témoins similaires..

    (sinon vous pouvez tre convaincu par par exmple https://joannenova.com.au/2021/09/uttar-pradesh-india-wipes-out-covid-with-ivermectin/ non groupes témoins…)

  • Bonjour,

    Je n’ai pas du tout suivi ce qu’il s’est passé en Belgique, et votre article n’explique pas tout. Il m’est donc compliqué de réagir la dessus puisque je ne connais pas la conclusion du rapport, même si on peut s’en douter

    Je parlerai de ce qu’il s’est passé en France avec la Dress et de l’étude qui a servi à instaurer le pass sanitaire.
    Avant toute chose je précise que je ne suis pas antivax, mais que beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses me dérangent dans la gestion de cette crise. Et à tellement de niveaux.

    Pour en revenir à l’étude. La Drees avait publié une étude s’établissant sur 3 sources/bases de données différentes, aboutissant à la conclusion qu’il y avait 80% de non vaxx hospitalisés sur la période Mai à Juillet 2021. Problème : des lecteurs attentifs avaient remarqué qu’il manquait 50% des deces dans l’histoire. C’est d’ailleurs tellement vrai que la Dress s’est fendu d’un addendum la semaine dernière confirmant cela. Mais en indiquant qu’un tiers des décès n’était pas inclus à cause des chiffres rapportés tardivement (3 semaines de décalage entre la déclaration des décès et leur insertion en base). Les 2/3 restants n’ont pas été inclus pour des raisons méthodologiques non spécifiées.

    Bref, tout cela pour dire qu’en France nous avons raison de nous méfier de ces chiffres, quand même les organismes officiels admettent des erreurs d’une si grande ampleur. Ne sachant pas ce qu’il se passe en Belgique, mais ayant compris que la gestion est aussi bien menée qu’en France, je vous encourage à challenger les chiffres. Notre ministre de la Propagande sanitaire a déclaré un jour : « on peut débattre de tout, sauf des chiffres ». Par chance nous avons débattu des chiffres, mais ces derniers restent toujours opaques.

    • Depuis la nuit des temps, tous les progrès ont été faits avec (ou malgré) des chiffres imparfaits. Il n’y a que depuis l’avènement des réseaux sociaux que cette imperfection des chiffres est devenue le principal argument de ceux qui refusent d’accepter les conclusions qui ne leur plaisent pas ou qui ne vont pas de le sens de leurs croyances à priori. CPEF, et son voisin belge aussi…

      • Modération : commentaire modéré pour insultes

      • Je n’ai aucune idée de ce qui a été dit dans le commentaire précédent, mais même face à des idées contraires à celles que je défends je demande du respect. Surtout que celles de MichelO sont formulées poliment

        « Depuis la nuit des temps, tous les progrès ont été faits avec (ou malgré) des chiffres imparfaits »
        Certes. Mais les chiffres dont nous parlons sont :
        – de 50% amputés
        – pouvant potentiellement inverser la conclusion d’une étude qui a servi de base aux mesures les plus liberticides et discriminantes depuis la Seconde GM.

        On peut des lors se poser la question du « progrès » dont vous parlez.

        Quant à l’exactitude des chiffres conditionnée aux réseaux sociaux vous êtes à côté de la plaque. On n’a pas attendu Facebook ou Twitter pour cela et je doute que la Science (la vraie, pas le scientisme d’aujourd’hui) se soit érigée à la place qu’est la sienne si elle avait été aussi légère que les études du gouvernement ou celle de Lancet.

        Deux exemples :
        – Le dosage d’un médicament peut entraîner un rétablissement ou un aggravement de la condition un patient
        – La théorie de la relativité (restreinte de mémoire) à été en partie validée parce qu’elle décrivait mieux l’orbite de Mercure que la théorie de la gravitation de Newton. C’était aux alentours de 1919 ou de 1920

        Comme quoi, numbers matter

        • Merci de votre commentaire, et on ne peut plus d’accord avec sa conclusion sur l’importance d’avoir des chiffres. Cela dit, la grandeur des artisans du progrès scientifique a été de parvenir à pallier la mauvaise qualité et l’insuffisance de ces chiffres et de parvenir à d’extraordinaires résultats quand même, notamment en matière de longévité humaine et de sécurité. Les scientifiques savent (ou savaient) recevoir des chiffres imparfaits et en tirer malgré tout des résultats magnifiques.
          Depuis l’avènement des réseaux sociaux, savoir contester les chiffres et mettre en avant leur mauvaise qualité est devenu plus payant en popularité que savoir en tirer quelque chose malgré leurs défauts, et que chercher à les améliorer. En pointant les défauts des chiffres, les réseaux sociaux discréditent le travail de tous ceux qui cherchent, et le plus souvent parviennent, à en tirer des résultats malgré tout, et contestent ces résultats. Ils sèment le doute avant tout sur les études qui conduiraient à des progrès sans mesures liberticides. Et comme, nous sommes d’accord je crois, il n’y a pas non plus de progrès avec les mesures liberticides…

        • Et surtout, qu’on n’imagine pas que je soutiendrais les données biaisées et imparfaites. Il est impératif de ne négliger aucun effort pour les améliorer. C’est juste que leurs imperfections ne doivent pas être avancées pour dénigrer ce que les scientifiques, qui en sont parfaitement conscients, parviennent quand même à en tirer.

      • Ce qui est surtout nouveau, c’est que l’Etat gère maintenant directement la santé des gens et dicte la bonne médecine qu’il faut prendre et la mauvaise qu’il faut rejeter. C’est cela qui pousse à la crispation de part et d’autre, d’autant plus que la médecine est une science bien trop expérimentale pour agir de la sorte.

        Le combat des libéraux ne devrait pas être pour ou contre le vaccin, mais totalement contre cette mainmise de l’Etat qui une fois de plus amène le chaos.

        Cette pandémie était plutôt bénigne, comparée aux pandémies de pestes et autres que l’Homme a déjà traversées, les Etats ont réussi à la transformer en une catastrophe planétaire et une crise économique majeure, qui ont peut-être même été autant meurtrières que le covid en lui-même.

        La défiance face au vaccin est surtout une défiance face à cette immixtion de l’Etat. On sait que tout est faussé depuis le début, car l’Etat a un intérêt économique et politique au vaccin. D’ailleurs, cette politique est l’œuvre de Donald Trump, c’est lui qui le premier a proclamé que le vaccin serait la solution au covid et il est assez amusant de voir qu’aujourd’hui, ceux qui défendent le plus le vaccin étaient plutôt des opposants à Trump, alors que ceux qui s’opposent le plus au vaccin étaient plutôt parmi ses partisans. Cela explique aussi à mon sens sa non-réélection…

        • ce n’est pas de la compétence de l’Etat de s’occuper de la santé, mais il s’en est emparé, comme il cherche à s’emparer de tout, avec les mêmes mauvais résultats qu’ailleurs. D’où la méfiance de plus en plus grande. Sans compter les mensonges (masques) ou les insultes et menaces pour ceux qui émettent des avis divergents.

          Le danger n’est pas tant le virus que l’état catastrophique de notre système de santé, massacré par l’étatisation continue depuis des années.

          La crainte de ceux qui nous gouvernent : que le peuple s’en rende compte avec cette « pandémie », d’où le recours à une vaccination quasi forcée, l’impossibilité d’en débattre (« conseil de défense »), l’interdiction aux médecins de soigner, de prescrire librement, les menaces du conseil de l’ordre (qui rappelle ainsi qu’il vient de Vichy)…
          Il est impressionnant de constater que cette vaccination quasi forcée s’assoie sur toute une série de textes internationaux interdisant une telle pratique. Une fois de plus, la France n’est pas un état de droit.

          Je ne pense pas tant à Donald Trump, qu’à Faucy (pour faire oublier son rôle dans les recherches du labo de Wuhan (gain de fonction)) et Bill Gates (pour des raisons financières et d’orgueil de sauveur du monde) dans cette course au vaccin : https://leglaivedelacolombe.fr/2021/09/16/une-tenebreuse-affaire/

          Enfin, la situation des pays très vaccinés (Israël, Islande, Gibraltar) qui ne connaissent pas de calme sur le front COVID à la différence de l’Inde (par exemple) ne peut que faire réfléchir les honnêtes gens.

          Au final, tout ceci laissera des traces et je doute que cela soit sans conséquence pour ceux qui nous gouvernent, même si en France, les politiques répondent rarement de leurs actes et n’en assument quasiment jamais les conséquences.

  • Ah, les effets mirifiques des thérapies géniques. A ce stade ceux qui souhaitent bénéficier de ces promesses fabuleuses sont déjà injectés – ils le seront du reste à nouveau très très bientôt, n’est-ce pas? Ad vitam, disent les mal-pensants – mais c’est peu payer pour se protéger d’une « peste » à 99.6% de chances de survie.

    Injectez-vous donc ce qu’il vous plaît – mais qu’on ne me marche pas dessus.

    • Bien que de technologie innovante, les vaccins tels que Pfizer et analogues ne font rien d’autre que stimuler les défenses de l’organisme contre les agents infectieux, en vue de prévenir la survenue de la maladie, ou, du moins, en atténuer les formes graves, comme le font tous les vaccins mis au point depuis la variolisation, leur « ancêtre » . Ce sont donc bien des vaccins.
      Les thérapies, géniques ou pas, sont destinées à traiter les pathologies déclarées.

      A tout prendre, il vaut mieux des vaccins nécessitant des rappels réguliers, plutôt qu’une immunité naturelle conférée par la maladie. Des fois, on ne s’en remet pas…

      • Disons traitement génique préventif. Le terme vaccin occulte la principale fonction du bidule, qui est d’utiliser vos cellules pour vous faire fabriquer le « vaccin » (une protéine potentiellement pathogène.)

        Concernant votre conclusion:
        1- On a par définition 0 idée des effets à long terme; quant aux effets immédiats ils font l’objet de débats pas vraiment sereins.
        2- On sait en revanche que le covid est statistiquement peu dangereux hors grands malades et personnes âgées.
        3- L’immunité acquise vs une protéine unique, ne tient pas la route en cas de mutation, ce qui rend l’abonnement « vaccinal » inévitable.

        On peut conclure qu’hors populations vulnérables l’immunité naturelle + traitement curatif est préférable. Ce que d’ailleurs la population avait fort bien compris, d’où l’acharnement techno-ploutocratique à nous tordre le bras « pour notre bien. »
        J’espère sincèrement que ces traitements n’auront pas d’effets désastreux – beaucoup de personnes chères ayant choisi cette option.

        • vous avez oublié le
          3B- la protéine unique force le virus à muter plus vite ! pression selective trop spécifique

          • A ma connaissance, la pression sélective, comme le nom l’indique, favorise les mutations résistantes à la contrainte dans la compétition par rapport aux autres, mais n’accélère en rien le rythme des mutations.

            • D’ailleurs, sinon, ça signifierait que protéger les vulnérables accélérerait les mutations s’attaquant à d’autres vulnérabilités…

            • En effet. Ce qui multiplie les chances de mutation c’est le rythme des « générations », très largement augmenté pendant une épidémie. C’est pour ça que « normalement » on apprend qu’il ne faut pas vacciner PENDANT l’épidémie. Entre autre.
              Mais ça c’est la science d’avant.

        • 1. Ce dont on a zéro idée n’a pas à intervenir dans les décisions et les choix.
          2. On sait que le danger majeur est de voir le système sanitaire submergé, danger qui n’est en rien l’extrapolation des statistiques de décès de personnes vulnérables et âgées. C’est bien plus proche de l’extrapolation de la statistique des entrées en réa, ou même des hospitalisations, et avec un effet de seuil. Il y a une analogie avec le tsunami de 2011 : 18299 morts et disparus suite à l’insuffisance des murs anti-tsunami, 1 mort dans la centrale de Fukushima, où l’exagération est exactement inverse puisque seul le mort dans la centrale influence les choix et que les 18299 autres sont largement oubliés.
          3. L’abonnement vaccinal n’a rien d’inenvisageable en soi. Il reste à montrer que la vaccination ne réduirait pas les probabilités de variants.
          Ensuite, ça n’est pas à l’état d’imposer ses vues, mais c’est tout.

          • Paramètres inconnus ne signifie pas zéro risque, mais que le risque inconnu affecte équitablement tous les choix possibles, y-compris celui de ne rien faire ou de ne rien choisir. Donc qu’il n’y a pas à le prendre en considération.

            • Le risque de ne rien faire est assez bien quantifié: c’est le risque de choper un covid grave/ d’en mourir. On compare donc un risque modéré à un risque inconnu.
              D’où l’utilité probable pour les personnes âgées de choisir le risque inconnu. Par contre plus les personnes sont jeunes/robustes, moins cela paraît pertinent.

              • Le risque de ne rien faire serait aussi de voir apparaître une mutation qui rendrait d’autres tranches d’âge vulnérables, ou augmenterait de manière considérable le nombre et la nature des vulnérabilités. Vous ne pourriez donc plus distinguer entre jeunes et âgés dans le sens où vous le faites. Le risque inconnu non chiffré non identifié ne doit pas entrer en ligne de compte, ni dans un sens ni dans l’autre.

                • Vacciner n’empêche pas les mutations. Et le « vaccin » n’empêche pas la transmission. Au mieux, on oriente la pression sélective dans le sens d’une sélection par la protéine de pointe, ce qui ne garantit rien (à part l’abonnement.) Non?
                  La sélection naturelle, s’il y en a une, va plutôt dans le sens d’une dangerosité moindre. Le bug est déjà moins dangereux qu’avant et ce n’est pas grâce à Pfizer.

                  • L’apparition de la mutation ne serait pas, dans ce que je tente d’exprimer, la conséquence de ne rien faire, mais un risque indépendant qui demeure inconnu. Donc si on prend en considération les risques inconnus, pourquoi pas celui-là aussi ?

                  • Eh. Ce risque inconnu est si l’on veut être taquin, équilibré par le risque (négatif) inconnu que le virus devienne bénin.
                    Au final l’appréciation risque/bénéfice doit être individuelle et non socialisée.

    • Petite précision : cette soit-disant « thérapie génique » ne modifie pas le génome .

  • Donc en fait, pour résumer, l’auteur reconnaît à demi-mot un biais dans l’utilisation des données pour aboutir à la conclusion officielle que le vaccin est LA solution irréfutable à tout ce ramdam. Circulez il n’y a rien à voir. Et si vous contestez attention ou ce sera le goulag (médiatique pour l’instant). Comme certains disent « on peut débattre de tout sauf des chiffres » bien pratique quand ces chiffres sont biaisés dans le bon sens si on peut dire. Sinon avec un biais dans le mauvais sens, ces chiffres auraient probablement sombré dans les méandres administratives comme d’habitude.

  • C’est marrant d’écrire un article à la seconde personne du pluriel sans jamais utiliser le pronom personnel « vous ».

  • Votre raisonnement est indiscutable !
    Mais comment demander au simple citoyen d’être rationnel alors que, depuis 18 mois, le pouvoir prend des mesures sur la base d’un taux d’incidence dont le calcul est une insulte au bon sens ?
    Comme disait Coluche « ils voudraient qu’on soit intelligent et ils nous prennent pour des cons ! »

    • J’ai quand même l’impression que certains se complaisent dans une attitude infantile du type: puisque le gouvernement n’est pas à la hauteur, je n’ai aucune raison d’y mettre du mien.
      C’est dans notre intérêt de lutter contre la maladie et cela, indépendamment de ce que dit ou fait le gouvernement.

  • Il est normal qu’il y ait des cas de Covid vaccinés à l’hôpital pour la bonne raison que les vaccins ne sont efficaces qu’à 85% en moyenne. Ce qui signifie que plus il y a de vaccinés, plus il y aura de personnes vaccinés ayant le Covid à l’hôpital. Mais cela signifie aussi que le nombre d’hospitalisation diminue.
    Les personnes refusant de se faire vacciner n’ont aucune raisons rationnelles pour expliquer leur posture. On voit bien dans leurs interviews que leurs arguments ne sont que politique (anti système, anti gouvernement, anti n’importe quoi) ou égoïstes (on attend de vacciner les africains/indiens et s’ils ne leur arrive rien dans les 10 prochaines années, alors le vaccin sera sûr et ils se feront vacciner).

    • ben si : aucune connaissance des effets à long terme et balance bénéfice risque à évaluer pour chaque individu (comme n’importe quel traitement médical).
      Libre à vous d’être un mouton ou un cobaye.
      Libres à d’autres de ne pas l’être.

      • Aucune connaissance des effets à long terme de l’absence de vaccin non plus. Ce dont on n’a aucune connaissance n’a pas à entrer en ligne de compte. Point.
        Et on ne doit pas choisir d’être un mouton, un cobaye, une huître (pour le QI 🙂 ), un aigle (pour l’aptitude à planer), un éléphant (pour la mémoire), ou quoi que ce soit, en fonction de la réputation injustement faite à cet animal. On doit faire ses choix en fonction d’éléments objectifs chiffrés.

    • « Les personnes refusant de se faire vacciner n’ont aucune raisons rationnelles pour expliquer leur posture.  »

      C’est leur droit, leur santé.
      Elles n’ont même pas à justifier ça.
      La question, c’est pourquoi leur contestez-vous ce droit ? Vu l’efficacité du vaccin, rien ne le justifie.

      Les goulags n’étaient remplis que « d’égoïstes », cher kamaradeuh

  • Je ne vois pas trop ce qu’il cherche à démontrer.
    L’essentiel des hospitalisations depuis les vaccinations s’étant faites durant les premiers mois, alors que le taux de vaccination était faible.

    Ce ne sont pas les chiffres qui sont contestés, mais l’interprétation fallacieuse

  • L’argument « il y a de plus en plus de vaccinés atteint du Covid parce qu’il y a de plus en plus de vaccinées « est un peu court d’un point de vue mathématique élémentaire.
    Faisons un calcul simple, proche de la situation de fin juin 2021 en Angleterre (rapport HPE du 25 juin).
    – Il y a environ 2/3 de vaccinés (doublement) dans la population générale, donc 66,6%
    – Évidemment, il y a du coup 33,3% de non vaccinés (pas du tout ou une seule dose) !
    – Les vaccinés sont protégés, selon le dogme officiel, à 95% contre les formes graves,
    – Donc leur poids de 66,6% ne devrait représenter que l’équivalent de 66,6% / 20, soit 3,33% dans les personnes atteintes de formes graves
    – Alors que les non vaccinés, non protégés, restent à 33,3%.
    – Donc pour 33,3 non vaccinés, il ne devrait y avoir que 3,33 de vaccinés dans ce formes graves.
    – Ce qui donne donc 1/11 (= (3,33 / ( 3,33 + 33,3)) des formes graves sont vaccinés, c’est-à-dire environ 9%.
    – Or, en fait il y avait courant juin environ… 50 à 55% des formes graves qui étaient vaccinés.
    Il y a donc un problème dans une des hypothèses.
    En fait, ce qui est faux, ce sont les 95%.
    Si on recalcule à l’envers le taux de protection qui donne les 50 à 55%, on trouve un taux de protection contre les formes graves de… 48 à 37% environ.
    Un calcul similaire fait sur les données en Israël, qui fournissent aussi l’état vaccinal dans les statistiques publiées, donne un résultat similaire.
    Pour revenir à la remarque initiale, ce qui compte, c’est de comparer les deux taux :
    1) Taux de vaccinés dans la population générale
    2) Taux de vaccinés dans les cas étudiés, que ce soit les cas positifs, les hospitalisés en état graves ou les décès.
    Si possible par tranche d’âge car le risque et la protection peuvent très variables selon l’âge.
    Si le 2ème taux est nettement inférieur au premier, c’est que le vaccin protège bien, sinon il protège mal.

    • L’erreur de votre raisonnement est dans le 66%. En juin 2021, le pourcentage de la population à risque de formes graves (65 ans et + disons par simplicité) était de 90% environ. Source ici, graph précis ici.

      Cela change évidemment tout. 10% de non vaccinés représentent 55% des formes graves, ce qui est cohérent avec le taux de protection contre les formes graves qui fait consensus.

  • Il y a un argument de raison, qui est pourtant un classique de l’économie, et que je n’entends jamais:

    on ne met pas toutes ses économies dans la même banque, car si celle-ci fait faillite, on perd tout. De même, on ne met pas tous les membres clefs d’une entreprise dans le même avion, car si l’avion s’écrase, l’entreprise est fichue.

    C’est la même chose avec les vaccins: tant qu’on ne connaît pas leurs effets sur le long terme, c’est prendre un risque inconsidéré que de vouloir vacciner tout le monde.

    Imaginons que des effets secondaires graves se produisent au bout de 10 ans. Si tout le monde est vacciné, il sera difficile de savoir que le vaccin en est la cause, et il n’y aura plus grand monde pour prendre en charge les malades et les besoins vitaux des gens, ce serait la fin de toute une nation.

    A l’inverse, si on maintient un bon nombre de gens qui ne sont pas vaccinés et qui ont d’ailleurs peu de chances de mourir du covid, on aura une meilleure base expérimentale pour identifier des effets secondaires tardifs du covid, et on aura suffisamment de gens sains pour permettre à la nation de surmonter une crise de ce genre. Il est donc dans le bénéfice de la collectivité que les gens qui ne sont pas à risque ne se vaccinent pas, au moins jusqu’à ce que l’on sache que ces vaccins ne sont pas nuisibles sur le long terme.

    • On ne met pas tous ses oeufs dans le même panier quand on a une évaluation d’un risque significatif que court le panier. Si on n’en a que des craintes non chiffrées, le raisonnement ne tient plus.

  • « Je vois de beaux esprits s’abimer depuis des mois sur cette question des vaccins ». Pas mieux, et ça vaut pour le moi-soleil de l’auteur lui-même. Perso, pro-vax et anti-vax me font autant chi… les uns que les autres. Vanitas vanitatum…

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