Le pass sanitaire : une opposition de valeurs

Le positionnement vis-à-vis du pass sanitaire n’est pas tant une question de faits qu’une question de valeur.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le pass sanitaire : une opposition de valeurs

Publié le 3 septembre 2021
- A +

Par Albert Scott.

 

Les partisans du pass sanitaire tendent à réduire la position de leurs opposants à une opposition pseudo-scientifique aux vaccins et à une méfiance irrationnelle, complotiste, envers les institutions. Si de nombreuses opinions très différentes se croisent en effet au sein du mouvement anti-pass, notamment celles de ces effroyables épouvantails, c’est autre chose qui le fédère : l’attachement à la liberté.

Il s’agit là non pas d’une question de faits mais d’une question de valeur relevant d’un domaine où la blouse blanche ne donne aucune autorité. Je comprends tout à fait que les pro-pass préfèrent souvent laisser cette considération de côté, après tout, il est beaucoup plus rassurant de n’accorder de l’intérêt qu’aux sujets sur lesquels d’autres peuvent penser à notre place. Toutefois, je m’inquiète pour eux, il serait regrettable qu’ils s’infligent à eux-mêmes (et à nous autres, au passage) un sacrifice auquel ils n’auraient pas consenti s’ils en avaient vraiment compris les enjeux. 

Je pense donc qu’il est important de revenir sur quelques principes, sans doute évidents pour la plupart des lecteurs, mais sur lesquels un peu d’insistance ne fera pas de mal ces temps-ci. Pour ce faire, il nous faudra par moment nous hisser à un niveau de généralité légèrement au-dessus de celui de cette pandémie, car il y a bien plus qu’elle qui est en jeu. Et pour que ce soit clair : tout aussi farouchement opposé au pass sanitaire que je sois, je ne suis en aucun cas hostile aux vaccins, ni en général, ni en particulier.

Mais sans être antivax, je ne peux m’empêcher de constater qu’une vaccination, et même, en fait, à peu près tous les actes médicaux, seraient en d’autres circonstances des agressions abjectes. Le médecin touche, transperce, pénètre, découpe, ouvre et mutile le corps de son patient et y injecte des substances affectant sa physiologie d’une façon qui échappe à la compréhension de ce dernier. Il s’agirait là assurément de torture et d’empoisonnement si… Si quoi, au juste ?

L’expertise légitime-t-elle la coercition ?

Une première réponse à cette question pourrait nous sembler évidente : si ces actes n’étaient pas accomplis par un médecin, dans son champ d’expertise. Ce à quoi nous pourrions à la limite ajouter une exigence minimale de non-malveillance de sa part. Ce serait donc essentiellement la compétence du médecin, sa connaissance de notre santé et donc de notre bien, qui lui permettraient d’outrepasser certaines limites.

Malheureusement, cette vieille idée qui nous promet le confort de l’enfance, où d’autres sont responsables pour nous de notre bien-être, doit être rejetée pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le caractère toujours incomplet et imparfait de la science fait que l’expert médical ou autre est toujours vis-à-vis du profane non pas comme un adulte face à un enfant, mais seulement comme un enfant face à un autre, le premier ne se distinguant du second que par des idées approximativement plus conformes à ce que savent les adultes. Si cette plus grande richesse intellectuelle du premier enfant mérite du respect, voire de l’admiration, elle ne lui donne aucunement un droit de commander au second – et il en va de même pour le savant face au profane.

Ensuite, le profane n’ayant pas les connaissances du savant, il ne peut pas lui-même savoir avec certitude que c’est bien à ce savant-ci auquel il doit faire confiance, et non à tel charlatan cherchant à la tromper. L’obéissance à l’expert est donc toujours en partie aveugle, et donc jamais véritablement fondée sur la connaissance. Comment pourrions-nous avoir un devoir d’obéir, si nous ne pouvons pas savoir à quoi obéir ? Comment l’expert pourrait-il avoir le pouvoir de commander, si le profane n’a pas le devoir d’obéir ? 

De fait, aujourd’hui, si je suis tout à fait prêt à croire que la plupart des vaccinés ont une meilleure compréhension des vaccins que la plupart des antivax, je doute qu’il n’y ait pas au moins un pro-vaccin qui ne soit pas moins renseigné que le plus renseigné des antivax, voire même moins renseigné que l’antivax moyen. Qu’il se trouve être en accord avec la communauté des experts n’empêche pas ce pro-vaccin d’avoir une attitude intellectuelle ni plus ni moins rationnelle que celle de ses opposants. Au fond, n’en va-t-il pas de même pour tous les pro-vaccins qui ne sont pas eux-mêmes médecins ?

Et ce n’est pas tout. Songeons aussi que ce n’est pas l’expertise elle-même qui permet matériellement d’exercer une contrainte, mais toujours la force. Ce n’est donc jamais l’expert qui contraint, mais un commissaire, au nom de l’expert. Pour que la violence de la contrainte soit légitime, il faudrait postuler la compétence et la bienveillance du commissaire en plus de celle de l’expert. Or, ces qualités n’ont aucune raison d’être attachées au fait d’être le plus fort, ou même d’être du côté des plus nombreux. Et enfin, invoquer la science pour justifier une coercition promet de corrompre la science elle-même, puisque tous les tyrans en puissance s’efforceront de la falsifier et de la détourner à leur profit.

La connaissance ne pouvant donc justifier la violence et la contrainte, l’expertise du médecin ne saurait en aucun cas légitimer les traitements qu’il nous inflige, ni distinguer ceux-ci de la torture et de l’empoisonnement. Est-ce à dire que la médecine est toujours une agression ? Ce serait ridicule. Simplement, tout comme pour un combat de boxe ou un rapport sexuel, la seule chose qui autorise un tel traitement de son corps est le consentement du principal concerné. La compétence et la bienveillance du médecin n’entrent en compte qu’en tant que motifs pour lesquels le patient donne librement son consentement. Toute acte médical contraint, vaccination incluse, est une aberration morale qui devrait tous nous choquer.

La pandémie ne nous contraint-elle pas à nous vacciner, par devoir envers les autres ?

À ceci, il serait facile d’objecter que la vaccination n’étant pas seulement utile à l’individu vacciné, mais aussi à tous les autres, elle est un devoir envers eux, celui de ne pas les mettre en danger, qui contraint à accepter la vaccination et qui justifie d’user de coercition pour que ce devoir soit respecté.

Commençons par dissiper une confusion fréquente : les deux positions qui s’opposent à ce sujet ne se superposent aucunement à une opposition entre égoïsme et altruisme. En effet, celui qui prône le devoir de se vacciner pour les autres par altruisme exige en même temps des autres qu’ils se vaccinent pour sa propre santé. N’est-ce pas égoïste ? Et celui qui revendique pour lui-même, égoïstement, le droit de se vacciner ou non, reconnaît à la fois à l’autre, par altruisme donc, le droit de ne pas se vacciner, quand bien même il en pâtirait lui-même.

Plus qu’une opposition entre égoïsme et altruisme, il s’agit en fait d’une opposition entre deux façons de concevoir le devoir que nous avons envers les autres, que l’on pourrait grossièrement qualifier d’individualiste et de collectiviste. L’individualisme ici consiste à considérer que c’est en tant qu’individu, et envers chaque autre personne individuellement que nous avons un devoir, alors que le collectiviste ne se conçoit comme responsable qu’en tant que membre d’un groupe, et qu’envers le groupe dans son ensemble.

Si le collectiviste fait lui aussi preuve d’une certaine forme d’abnégation, et de respect pour autre chose que sa personne à lui, on peut tout de même remarquer qu’il y a une plus grande authenticité dans l’altruisme de l’individualiste. En effet, lui seul reconnaît sa responsabilité dans la reconnaissance de l’altérité de l’autre, individuellement. Le collectiviste se contente d’aligner ses intérêts sur ceux d’un « moi » élargi, d’une masse où lui même se dissout, et où l’autre ne compte que parce qu’il est indistinguable de lui. 

De plus, le collectivisme est porteur de grands dangers sur le plan politique, puisqu’en confondant ses propres actes avec le mouvement du groupe, l’individu ne se sent plus responsable de ce qu’il fait. En se mettant au service d’une mission au-delà de l’individu, il peut en venir à oublier ses devoirs humains les plus élémentaires envers les personnes en face de lui. Cela s’est déjà vu historiquement, nous le savons tous.

Vous l’aurez compris, ma préférence va clairement pour l’altruisme individualiste. Cependant, je n’ignore pas que des situations extrêmes, des crises, peuvent justifier une suspension provisoire de certains de nos principes, ou au moins de leurs conséquences les plus fréquentes. Ainsi, on fera preuve d’une certaine clémence envers le naufragé qui aura été contraint au cannibalisme pour survivre. De même, le caractère exceptionnel, urgent, et bel et bien collectif de la présente pandémie ne justifierait-il pas un recours exceptionnel à un « collectivisme » sanitaire ?

C’est concevable, mais rendons nous bien compte que de telles exceptions à la morale habituelle ne peuvent être justifiées que par une extrême nécessité. Ainsi, si notre naufragé dévore son camarade de malheur, non pas parce qu’il est à court de vivres, mais simplement par prévoyance et par peur d’épuiser ses réserves trop vite et sans certitude que ça ne lui soit indispensable, nous serons effrayés par son cynisme. Nous aurons même du mal à ne pas imaginer un peu de malveillance ou de cruauté de sa part.

S’il est donc tout à fait possible d’imaginer une situation épidémique extrême dans laquelle le recours à la contrainte serait exceptionnellement justifié (et encore, il est douteux que dans de telles circonstances, les gens aient besoin de se faire prier pour être vaccinés), il n’est pas évident qu’il en soit de même actuellement.

En effet, d’une part le vaccin n’est que modérément efficace pour réduire les contaminations, et d’autre part il est très efficace contre les formes graves y compris face aux variants. Il semble donc qu’une vaccination très large de la population n’offre qu’un avantage relativement faible comparativement à une vaccination des seules personnes vulnérables ou se sentant vulnérables. Que le vaccin soit plus utile comme protection individuelle que comme contribution à la protection collective le fait bel et bien rester dans la catégorie de ces actes devant catégoriquement rester subordonnés au consentement, quel que soit leur bien-fondé.

Le pass sanitaire est-il vraiment coercitif ?

On trouvera peut-être que j’en fais trop en évoquant d’abord la torture, et maintenant le cannibalisme. Le pass n’est après tout pas si cruel, et n’est pas non plus une véritable obligation vaccinale. Soulignons une évidence : cruel ou non, il est bel et bien coercitif, il contraint le responsable de certains lieux à en interdire l’accès à ceux qu’il aurait autrement volontiers accueillis, il contraint à faire le choix nécessaire pour obtenir un pass, pour ne pas être privé de l’accès à certains lieux, y compris à l’hôpital public. 

Le pass s’apparente à une forme de chantage : vaccine toi, ou bien…

S’il n’est pas légitime de faire passer la menace à exécution, la faire planer ne saurait l’être non plus. Ce faux dilemme face auquel on nous met lorsque l’on présente le pass comme seule alternative à un énième confinement ne nous bernera pas non plus : les confinements ne sont pas des phénomènes naturels, provoqués spontanément par les épidémies, ils sont des décisions politiques contingentes (et d’ailleurs, à cette échelle, tout à fait nouvelles historiquement parlant), fruits d’un calcul coût-bénéfice faillible (et susceptible d’être biaisé de différentes façons), et jamais des fatalités. En l’occurrence, si le pass sanitaire n’est pas acceptable, un confinement inopportun l’est encore moins.

Dernière remarque : on pourrait être tenté de se réjouir que le pass sanitaire est moins coercitif que ne le serait une véritable obligation vaccinale. Après tout, il ne fait que laisser un choix de plus : celui de se priver de restaurant, de bibliothèque, d’hôpital… J’ai bien peur que même cette maigre consolation soit malvenue. En effet, une simple ligne ajoutée à la liste des onze vaccins obligatoires en France aurait mérité notre indignation et nos dissertations agressives mais pas particulièrement notre inquiétude.

En étant plus doux, le pass n’en est que plus insidieux. Il contraint des agents privés à se faire les relais du contrôle étatique, il s’insère dans nos vies quotidiennes et pourrait très facilement permettre de surveiller et d’autoriser ou d’interdire le moindre de nos gestes. Il s’agit d’un nouvel outil extrêmement dangereux qui s’ajoute à l’arsenal de l’appareil répressif de l’État. La plus grande méfiance concernant ses usages futurs s’impose.

Si nous ne nous en débarrassons pas aussi vite que possible en le désignant clairement comme au-delà des limites du politiquement acceptable, nous risquons d’avoir beaucoup plus de mal à nous en libérer la prochaine fois, quelle que sera la raison de son usage à ce moment là.

Voir les commentaires (104)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (104)
  • l’argument si tu ne vaccines pas tu causes « des morts » ne tient simplement pas », car on « cause des morts de mille et une autres façons  » sans obliger à rien..l’obligation vaccinale est une « règle  » arbitraire par ailleurs banale dans les sociétés..

    c’est l’argument du passage de la vitesse limite à 80km/h..

    sauf qu’on « cause » des morts;…

    et la logique de l’argument exigerait qu’on arrête de rouler tout à fait…

    hors voila…
    il est d’autresmorts que les morts de la route et il est d’autres morts que les morts du covid…

    demain matin on pourrait avec cet argument interdire aux gens de sortir de chez eux voire TOUT contact avec un autre être humain… ben oui..on cause des morts…sinon…

    l’argument ne tient pas…car il n’est pas absolu.

    le problème de la vaccination obligatoire est de prétendre qu’elle est indiscutable, qu’elle s’impose comme dirait macron… ce n’est pas le cas c’est un choix.. comme le confinement..

    « nous allons être obligé de reconfiner »… non bonhomme..tu prends la décision de reconfiner..

    et on aura le droit de te le reprocher, on ne peut pas te condamner pour ça car c’est une prérogative du chef de l’état en france..la sanction ou la récompense sera le vote..

    mais si l’argument de la « crise sanitaire exceptionnelle » est jugé recevable… alors qu’on le définisse.. parce que je n’ai pas envie d’etre confiné pour une épidémie de gastro..qui tue elle aussi..les plus faibles.

    parce que en arrière plan, l’érosion des libertés individuelles par des mesures diverses et variées qui « s’imposent » devient étouffante.

    mais cessez de « mentir ».. non le pass vaccinal ne s’impose pas..tu l’imposes..

  • Les pro pass sanitaire, eux aussi, sont attachés à la liberté. Toutefois leur approche diffère de celle des antipass dans la mesure où ils partent du principe que leur liberté est entachée par le fait qu’ils courent un risque au contact de ceux qui ne veulent pas dévoiler leurs positions, ce qui est le cas quand vous les croisez dans la rue où rien ne vous permet de le savoir. On peut noter qu’une minorité (les antipass) veut imposer ses vues, ce en déniant le droit des majoritaires. C’est une forme de dictature de leur part dans la mesure où ils limite la liberté des autres.

    • Non car les antipass ne retreignent pas les mouvements des autres ce qui est le cas des propass.

    • Vous avez une définition de la liberté qui est franchement à l’opposé de celle prônée par les libéraux. Le risque n’entrave pas la liberté. Vous utilisez la liberté comme les socialistes quand ils disent qu’un pauvre n’est pas libre au motif qu’il n’est pas « libre » d’acheter telle ou telle chose.
      Non, les pro pass sanitaire ne sont pas attachés à la liberté. Le pass sanitaire est par définition une entrave à la liberté. Au moins que les pro pass assument qu’ils préfèrent une certaine limitation des libertés au nom d’un intérêt supérieur (ici supposément la santé), mais qu’ils ne viennent pas nous expliquer que c’est par souci de liberté qu’on doit montrer ses papiers à tous les coins de rue et qu’on soit contraint à une vaccination qu’on ne souhaiterait pas pour simplement vivre sa vie normalement.

      • Le risque entrave la liberté. Le risque n’est pas une contrainte naturelle et immuable, du moins pas tous les risques. Que le pass sanitaire ne soit pas la meilleure réponse, peut-être, mais affirmer qu’il n’y a pas de restriction de la liberté par les risques créés par certains, ce serait défendre ce que j’appelle « la liberté du délinquant » et la mettre sur le même plan que la liberté de la victime. Encore une fois, le pass sanitaire n’est peut-être pas la meilleure réponse, mais la liberté de nuire à autrui ne peut pas être défendue par l’incertitude qu’on met sur la concrétisation effective de la nuisance en traitant de risques plutôt que d’agressions délibérées.

        • « Le risque n’est pas une contrainte naturelle »…pouvez-vous préciser le fond de votre pensée ? Qu’appellez-vous risque ? Qu’appellez-vous « contrainte naturelle » ?

          En raisonnant par l’absurde – puisque nous sommes en absurdistant – si une femme prends le risque de tomber enceinte et prends le risque de donner la vie, s’agit-il d’une contrainte naturelle ou d’une contrainte extra-naturelle ? En suivant votre mode de pensée, donner la vie n’est pas un phénomène naturel, en dépit de ce que notre espèces peut observer depluis plusieurs millénaires, alors qu’un « certificat de pureté » duement délivré par une administration zélée ne devant son existance qu’à la volonté de certains individus serait une contrainte naturelle…

          Ensuite, en quoi quelqu’un ne disposant pas d’un « certificat de pureté sanitaire » vous agresserait par ce simple fait ? Etes-vous l’un des défenseurs des théories fumeuses de l’Ecole de Frankfort très en vogue parmis nos élites pseudo-lettrées en ce moment ?

          Vire implique une prise de risque de tous les instants. Refuser ce fait revient de fait à refuser de vivre. Merci donc de ne pas projeter vos psychoses sur les autres qui ont le droit naturel de refuser d’y être exposés.

          • Le risque est la probabilité de subir un désagrément majeur, c’est un chiffrage de l’aléatoire. Si vous vous promenez et que vous traversez un couloir d’éboulis, vous vous exposez à un certain risque, naturel, disons 1 sur un million, qu’une chute de pierres se déclenche pendant votre passage et que vous n’ayez pas le temps de rejoindre la sécurité. C’est ce niveau de risque latent qui constitue la contrainte naturelle dont chaque individu a la responsabilité de se protéger, et il n’appartient pas à l’Etat ou à la loi de s’en mêler. Si invisible sur une passerelle 300m plus haut, un gamin jette des pierres dans ce couloir (ce que mes parents à moi m’ont bien expliqué qu’il ne fallait pas faire), il fait passer votre risque de 1 sur 1 million à disons 1 sur 1000. En quoi peut-il invoquer sa liberté de jeter des pierres, une fois qu’il a été informé de l’augmentation du risque qu’il vous impose ?
            Le pass sanitaire, c’est comme fouiller au corps ceux qui montent sur la passerelle pour vérifier qu’ils n’ont rien sur eux qu’ils pourraient jeter dans le couloir et créer un éboulement. Ca n’est pas la bonne réponse. La bonne réponse est d’éduquer les gamins afin qu’aucun n’aie la velléité de jeter des pierres depuis la passerelle. Et se contenter d’affirmer que la fouille au corps est une pratique infâme ou que celui qui traverse un couloir et se plaint de ne plus avoir le risque limité à 1 sur 1 million est un froussard suppôt des fouilleurs n’est pas la bonne réponse non plus.

        • Le pass sanitaire n’est pas une réponse du tout. Il ne devrait même pas y avoir besoin de discuter de détails le concernant : il est parfaitement inutile et ne devrait donc pas exister.

        • La « liberté de nuire à autrui » suppose qu’on a l’intention ou au moins qu’on a conscience de nuire à autrui. Avec un virus invisible qui peut être contracté par n’importe qui à son insu, sans qu’on en ait conscience (en somme comme toute maladie), cette notion ne veut rien dire.

          Sans compter que, on le répète encore, les vaccinés sont aussi contagieux que les non-vaccinés avec le variant delta. Ce qui fait « 100% de nuisibles » dans la population française.

        • En effet, vous avez raison, la restriction de la liberté par le risque n’est qu’un effet secondaire de la modification que font subir certains au niveau de risque.

        • Je pense au contraire que la certitude de la nuisance est importante. Prenons ces deux crimes:
          – Voler aux hôpitaux 6 M€
          – Tuer qqn de sang froid dans la rue.
          Le 2ieme est considéré comme pire universellement. Pourtant statistiquement, 6M€ coûteront une vie humaine (complète en bonne santé !). La différence est que la personne n’est pas choisie, et son sort n’est pas scellé par le vol. L’aléa de cette conséquence morbide,
          la distance dans le temps, ainsi que sa non intentionnalité diminue la gravité du crime.

          • Bonjour titi,
            Sans doute, en effet, dans l’appréciation qui est communément faite de la délinquance. Toutefois, établir une hiérarchie des actes délictueux, sur des critères d’aléa, reste un abandon du monde où prédominerait la loyauté honnête. On reste toujours à discuter des libertés des délinquants…

    • Les « pro pass » ont le droit d’avoir peur de ceux qui « ne veulent pas dévoiler leur position » lorsqu’ils les croisent dans la rue. Il n’empêche que cette peur est irrationnelle. Elle ne repose sur aucun élément scientifique ou médical. De même que le port du masque dans la rue n’a jamais protégé de quoi que ce soit.
      Imposer ses peurs aux autres, voilà la tyrannie.
      L’Etat a parfaitement compris cette tournure d’esprit de la partie peureuse de la population (qu’il a puissamment contribué à terroriser), et il l’exploite habilement pour mettre en place un système totalitaire.

    • vous avez mis le doigt malgré tout sur ce qui joue ici…la force du nombre.. minorité contre majorité …des opinions..

      • vous n’avez pas d’argument absolu à donner…

        depuis le départ c’est ainsi..le débat t c’est pas grave c’est pas grave moi je m’en fous…

        si on doit accepter la gravité ..qu’elle soit définie;;CLAIREMENT;
        ce que vous dites est vrai pour une gastro..

    • Il faudrait peut-être arrêter de faire constamment l’amalgame entre anti pass et antivax. Je suis anti pass parce que c’est une mesure administrative contraignante qui n’a aucune justification médicale, mais je suis convaincu de l’utilité des vaccins qui ont été un réel progrès médical pour combattre certaines maladies contagieuses ( le vaccin apprenant préventivement à l’organisme à se défendre contre un futur agent infectieux ou une infection potentielle).
      Les anti pass n’imposent rien à la majorité des pro dans la mesure où les pro étant vaccinés, ils ne risquent rien à croiser un individu quel qu’il soit et quel que soit son état sanitaire! Le pass est simplement un moyen à peine détourné, et hypocrite d’imposer sans le dire la vaccination à tout le monde!
      Mais de grâce, cessez ces amalgames idiots qui n’abusent personne!

      • L’antipass n’est qu’un cache sexe de l’antivaxx, parce que ca fait désordre de s’afficher antivaxx. Alors on s’affiche antipass au nom de la liberté…

        • En l’absence de toute preuve appuyant votre amalgame douteux, ce que vous avancez ne restera qu’un sophisme. Je connais de nombreux vaccinés anti-pass. Alors, que dit votre logique ?

    • Yann a marre, la légalité et la majorité des Français durant les années 1940-41 et même 42 étaient du côté de Pétain et non des gaullistes. Et les arguments que vous employés étaient ceux là même employés par le Régime de Vichy contre les Français « libres »…

      • Ceux qui ont vécu ces époques troublées portent généralement des jugements moins à l’emporte-pièce. S’opposer à la légalité et à la position majoritaire ne suffit pas pour faire des héros, il faut un peu plus argumenter pour convaincre justement suffisamment de gens pour que la majorité change de camp.

        • Vous avez raison, pour faire de vous un héro il faut que votre camp gagne à la fin…
          Mais ici, à la fin tous les camps perdent puisque la division que le pass impose dans la société nuit tant aux « pro » qu’aux « anti », qu’ils le réalisent ou pas. Donc pas de héros, juste des gens qui essaient de vivre libres et d’autres qui voudraient imposer leur conception aux autres via le bras armé de la coercition étatique.

          • Surtout des gens qui voudraient discuter avec les autres pour faire triompher la raison indépendamment des préconisations étatiques, et qui se retrouvent accusés et conspués pour ne pas préférer la facilité d’une opposition aveugle et systématique.

            • certes mais il faut prôner la raison ET refuser la main de l’etat..

              grosso modo aller dans les manifestation contre la vaccination obligatoire avec une pancarte…on manifeste contre l’obligation par l’état et non contre le vaccin..

    • Les antipass ne veulent pas imposer leurs vues justement, et c’est là la différence fondamentale.
      Que des établissements souhaitent imposer un pass sanitaire à leurs clients, je n’ai rien contre. Que des gens veulent avoir sur eux un pass je n’ai rien contre.
      La seule chose contre je suis, est qu’un pro pass m’impose ses vues, et bien évidemment en utilisant la contrainte de l’état pour tenter de me faire plier, car son éloquence ne suffit pas.
      Remarque: ces manifestations ne sont pas là pour imposer les vues des anti pass, est ce que leur service d’ordre passe pour distribuer des amendes aux autres? Le service d’ordre des pro pass le fait par contre…

    • « ils partent du principe que leur liberté est entachée par le fait qu’ils courent un risque au contact de ceux qui ne veulent pas dévoiler leurs positions, ce qui est le cas quand vous les croisez dans la rue où rien ne vous permet de le savoir. »
      Cette « définition » de la liberté est du grand n’importe quoi. Votre commentaire cumule tous les poncifs et sophismes du genre avec un niveau de novlangue rarement atteint.

      Vous faites l’apologie d’un système de flicage et de surveillance généralisés, puisque « dévoiler systématiquement ses positions » revient à abandonner toute idée de vie privée et de secret médical. A partir de là, pourquoi ne pas se faire tatouer son carnet de vaccination, un extrait de casier judiciaire, le nombre de points sur le permis, etc. ?

      En plus de ça, vous régurgitez la doxa gouvernementale avec tout ce qu’elle comporte de bases médicales fausses : des études prouvent que les vaccinés sont aussi contagieux que les non-vaccinés avec le variant delta. Tout le monde fait donc « courir un risque » à tout le monde.

      • Tandis que vous, vous êtes l’arbitre suprême des définitions, des poncifs, des sophismes, du langage, des vérités médicales, etc.
        Comment pouvez-vous seulement rêver de convaincre les masses avec de tels arguments ?

        • Je n’essaye de convaincre personne, et manifestement vous ne convainquez pas non plus qui que ce soit avec vos litanies alambiquées à n’en plus finir sur le supposé « risque » que font courir les non-vaccinés aux autres. Pourquoi ignorez-vous délibérément les récentes études montrant que les vaccinés ne sont pas forcément moins contagieux avec le variant delta ? La vaccination, c’est pour soi, son propre risque et rien de plus.

          Comment pouvez-vous défendre le commentaire auquel je répondais quand il affirme que prôner la liberté contre le pass sanitaire, c’est la dictature ? Que la majorité a forcément raison contre une minorité ? Oui, c’est la définition du sophisme.

        • Manifestement, vos verbiages alambiqués sur les supposés « risques » que font courir les non-vaccinés aux autres ne convainquent pas plus. Et pour cause, les études prouvent que se faire vacciner ne rend pas forcément moins contagieux. On se vaccine pour soi, et basta.

          Quant au commentaire auquel je répondais, c’est bien une accumulation de sophismes justement véhiculés par lesdites « masses ».

          • Que je peine à transmettre mes connaissances scientifiques en dehors des cercles scientifiques ne fait en rien de VOUS un arbitre suprême.

            • Non, vous ne cherchez pas à transmettre des connaissances scientifiques, ici, plutôt des opinions philosophiques. Et que vous ne fassiez pas la différence est proprement effrayant.

              • Et que sachiez mieux que moi ce que je cherche à faire et qu’on ne pourrait pas m’y aider mais seulement me condamner est salement effrayant, en plus sur un site libéral…

                • Quand vous parlez de l’impact du risque sur la liberté c’est des connaissances scientifiques, et alors que vous ne sourcez jamais rien et n’usez jamais de logique formelle ou pas ? Hum… Vous cherchez peut-être à transmettre vos connaissances scientifiques mais quand même des scientifiques ne réalisent pas que c’est de la connaissance, et scientifique en plus, que vous transmettez, ça devrait vous pousser à un sérieux auto-questionnement.
                  Personne ne vous condamne par ailleurs, surtout pas moi, vous avez parfaitement le droit d’avoir des opinions philosophiques différentes des miennes ou de qui que ce soit. Mais que vous pensiez que ce sont des « connaissances » et scientifiques de surcroît explique bien des choses dans votre attitude… et la difficulté qu’ont beaucoup ici à vous suivre !

                  • Les médailles d’associations scientifiques et techniques internationales dans ma vitrine ou la réédition d’un livre de vulgarisation épuisé m’ont en effet conduit à négliger l’auto-questionnement…
                    Mais je vais cesser de vous répondre, je n’ai plus aujourd’hui de crainte que vous empêchiez par vos commentaires la bonne compréhension de ce que j’écris par ceux des lecteurs que j’apprécie, bien que mes opinions ne concordent pas toujours avec les leurs.

  • Merci pour cet article.

  • Une argumentation bien longue alors que la question est simple: la vaccination n’a aucun impact prouvé sur la contagiosité (même charge virale pour les vaccinés infectés que pour les autres). L’efficacité du pass comme outil sanitaire est donc nulle.
    En revanche, à la fin, l’article souligne la véritable efficacité de cet outil: instaurer un flicage de tous par tous. Chaque lieu soumis au pass devient un lieu de contrôle de la conformité aux ordres du pouvoir. On force ainsi l’adhésion au narratif officiel.
    Le masquage généralisé avait été une première étape dans l’instauration de la surveillance permanente de tous par tous. Le pouvoir a bien compris la force d’un tel dispositif. Il ne s’arrêtera pas – pas de lui-même, en tout cas.

    • attention, vous ne devez pas articuler votre rejet du pass sanitaire sur les propriétés du vaccin..
      parce que si le vaccin entrave un tant soi peu la contagion, vous n’avez plus d’arguments..

      • « si le vaccin entrave un tant soi peu la contagion, vous n’avez plus d’arguments »

        C’est cette idée simpliste qui est la base de la rhétorique vaccinale. (Et c’est précisément à la rhétorique vaccinale que l’on s’oppose). Mais il y a 2 erreurs qu’il faut pointer avant de commencer à argumenter.

        – le Covid est loin d’être le seul problème de l’humanité ou de la France et son importance relative est parfaitement subjective. On peut à raison y opposer les libertés, la démocratie, l’économie, la cohésion sociale, et j’y ajouterai personnellement l’abrutissement créé par la propagande.

        – la contagion est une vision limitée et simpliste du problème. Elle dépend de multiples facteurs et évolue (et « rebondit ») dans le temps et géographiquement avec (entre beaucoup d’autres) les comportements, les variants et l’immunité acquise envers les précédents variants. Le problème de fond n’est pas la contagion à un instant T en un lieu donné, mais la somme des dégâts que causeront globalement le virus et ses variants.

      • Pas vraiment vu que la mortalité moyenne du covid tourne autour de 0.3% ce qui est minime. Et elle est encore moindre pour la moins de 65 ans…

        • Finalement , nous y voila.
          Le défaut du covid est qu’il n’est pas encore assez mortel, et ne fait donc pas assez peur. Il le serait à peine 3 ou 4 fois plus, et les mêmes pignoufs défileraient pour se disposer de vaccins en urgence, et encore plus vite que ça, même avec un vaccin en phase 2…
          Encore deux ou trois mutations, et on sera bon 🙂

          • Pourquoi faudrait-il vivre dans la psychose d’un maladie très peu mortelle ? Au passage, le variant delta, bien plus contagieux, est moins mortel.

            Quant aux futures mutations, on a de gros doutes sur l’efficacité des vaccins actuels… Donc l’immunité collective tant espérée via la vaccination prend du plomb dans l’aile !

            • Parce qu’il est évident qu’on ne sera pas capable de faire évoluer le vaccin pour l’adapter aux mutations futures …

              • Ce qui passe par de nombreuses revaccinations et un jeu du chat de et la souris entre vaccins et virus : l’immunité collective est donc une chimère.

      • Il ne faut pas retourner le raisonnement : justement, la seule justification du pass est que les vaccinés seraient non-transmetteurs. On sait que c’est faux et pas qu’un peu. Quel argument maintenant pour maintenir ce pass, dès lors que les vaccinés en bénéficient alors qu’ils peuvent transmettre ? Le pass ne serait logique que s’il ne concernait que les testés-négatifs et les anciennement-positifs. Ce n’est pas le cas.
        D’ailleurs si c’était le cas, il y aurait beaucoup plus de monde à le rejeter…
        Mais on est dans le « j’accepte de me plier à une contrainte que si tout le monde est obligé de s’y plier », un peu comme « ceux qui acceptent de réduire leur liberté ne le font que si tout le monde est obligé de faire pareil »…

        • Et encore faut-il que les anciennement-positifs ne puissent plus l’attraper ni être transmetteurs, je ne crois pas que ce soit établi. Et que les testés-négatifs 72h avant le soient encore le dernier soir au resto.
          Et on en revient à un fondamental : dès lors qu’on continue de porter le masque dans les lieux clos, quelle justification à ce pass ? (=ne laisser entrer dans les lieux clos que des gens « sains » ?)
          Ca me paraît tellement évident de débilité que je ne comprends pas comment on peut défendre l’existence de ce pass…

        • Le but du pass n’est pas, n’a jamais été, de protéger qui que ce soit.
          Il est exclusivement d’obtenir un taux de vaccination le plus important possible dans la population.

          Maintenant qu’il est établi que d’avoir un taux de vaccination élevé ne protège pas grand monde, surtout si on obtient ce taux en vaccinant beaucoup de 12-25 ans (qui n’ont quasiment rien à craindre du virus) et en laissant une large portion de plus de 70 ans non vaccinés.
          C’est sûr qu’une approche comme celle de l’Espagne (appeler une a une les personnes à risque et tenter de les convaincre, et si on y arrive trouver avec elle un créneau de vaccination et un moyen d’y aller) c’est plus coûteux et ça n’apporte pas autant de « prestige » dans les compétition de qui pisse le plus loin que « Moi, 76% de mes gens de plus de 12 ans sont vaccinés… je suis plus jupitérien que vous, vieillard ».

          Par contre si les morts du virus ne doivent (c’est naturel et on peut plus ou moins s’en protéger) rien à personne, tous les morts, tous les malades, les handicapés, les… des vaccins sont sur la conscience de deux qui ont généralisé le chantage pour obtenir des points de prestige ou une illusoire sécurité sanitaire.

          • « maintenant qu’il est établi qu’un taux de vaccination élevé…  » si on maintient le pass c’est bien que l’objectif vaccinal n’est pas « la sécurité » mais juste une valeur comptable qui fait bien dans les meetings internationaux, pour se la péter entre deux coupes de champagne et quelques toasts au caviar, payés par les sans dents que le pass prive de liberté (tous, qu’ils soient pour ou contre, payent).

            • Entièrement d’accord avec vous sur vos 2 commentaires.

            • et éviter le syndrome du vaccin bachelot..

            • https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/etats-unis-995-des-personnes-decedees-du-covid-depuis-janvier-netaient-pas-vaccinees-1329228
              Chacun a le droit de ne pas être vacciné, c’est sa liberté absolue.
              Ma liberté est de ne pas payer pour soigner des gens qui continuent à affronter un risque parfaitement identifié et pour lequel on a des éléments de solutions.
              Pour aller faire le con sur un circuit automobile et risquer sa vie, il faut une licence, c’est pas la collectivité qui paie.

              • C’est drôle vos chiffres rapportés par des médias français qui sont construits « bizzarement » sans que ça vous choque. Même en vaccinant nettement plus vite que la France, les US n’ont atteint les 40% de vaccinés qu’en Mai 2021… Et pour les stats ils comptent « vaccinés » que si vous avez eu votre deuxième dose au moins 15 jours avant la date de votre contamination.
                Concommitamment le gros des décès COVID aux US depuis janvier sont arrivés entre janvier et… Mai.
                Mais non, c’est pas biaisé du tout cet article… Mais non, on ne cherche pas à vous manipuler, ou si quelqu’un le fait c’est les vilains anti-vaxx.

                D’ailleurs, si vous avez une problème de santé quelconque, on vous soigne. Sans jamais vous demander si « vous aviez bien respecté les recommandation » (manger moins sucré, faire 1h de sport par jour, dormir 7h au moins par nuit, porter votre ceinture, respecter le code de la route, etc.). Faire le con sur la route (ou en ville) beaucoup de gens le font, et la collectivité paye. Et si vous vous crashez en course sur un circuit, là aussi.

                Perso ça ne me dérange pas que les anti-pass payent pour leurs problèmes de COVID. Mais seulement s’ils n’ont plus à payer pour les autres trucs des pro-pass… Question de logique, mais qui risque de piquer fort au portefeuille les pro-pass (beaucoup de retraités qui reçoivent beaucoup de la sécu mais ne contribuent plus).

                • Et j’ajouterais que les problèmes consécutifs au vaccin (genre pour moi 3 jours d’arrêt de travail) devront être payés de leur poche par la pro-vaccination obligatoire ou pro-chantage vaccinal, pour faire bonne mesure (ainsi que les payement compensatoires pour les morts -certes probablement assez rares, mais… – du vaccin).
                  Attention quand on demande des trucs débiles, il y a souvent des effets de bord qui piquent (les gouvernements devraient le savoir depuis le temps, mais ils continuent : eux s’en foutent, c’est nous qui payons).

                • T’as raison.. attaque les retraités… Avec un peu de chance, tu ne seras jamais concerné 🙂

                  • C’est tout ce que vous retenez de sa réponse ? Elle est pourtant dans la logique de ce que vous dites. Vous souhaitez que les obèses paient les effets médicaux de leur obésité ? Que les accidentés de la route responsables de l’accident paient leurs soins ? Etc.

                    • Bien sûr ! Si un obèse peut revenir à la normale et choisit délibérément de ne pas le faire, il n’y a pas de raison que la société paie pour son choix. La prime d’assurance doit être modulée en fonction des risques VOLONTAIREMENT courus par l’assuré, une assurance n’est sensée couvrir que la part aléatoire et accidentelle du risque (sauf évidemment dans les systèmes collectivistes).

      • Justement cela a à voir presqu’entièrement avec l’efficacité du vaccin. Même si l’on admet qu’en moyenne un vacciné peut être moins contagieux, il n’en reste pas moins que les nombres de vaccinés potentiellement contagieux est si élevé qu’il rend tout passe sanitaire caduque.
        Le passe n’aurait un sens que si 100% des vaccinés sont:
        1- totalement protégés de l’infection ou
        2- non contagieux si infectés.

        Ce n’est pas le cas pour aucun des deux points. Les données en Israël, UK et en Iceland le montrent clairement. Le principale argument scientifique du passe sanitaire s’effondre donc.

    • Oui et ça rappelle des heures bien sombres de notre histoire!

  • Passe-sanitaire, sanitaire c’est aussi les toilettes. Pas de passe-sanitaire pas d’accès aux sanitaires élémentaires. Atroce pour certains et certaines personnes et de plus honteux pour notre beau pays, euh sale pays.

  • Le problème est que beaucoup pense qu’avec le QR code dans le Smartphone, les gestes barrières ne sont plus nécessaires.
    D’une certaine manière le Pass sanitaire propage le virus.

  • L’avantage, si l’on peut dire, de cette crise et de l’instauration de ce « pass », c’est de découvrir qui sont vraiment les vrais défenseurs de la liberté.
    Et là, surprise, on retrouve des lignes de fracture qui ne correspondent pas forcément aux lignes politiques.
    Ainsi, certains libéraux théoriques montrent ainsi qu’ils ne sont que des libéraux en papier mâché et qui usent et abusent du sophisme du déshonneur par association (X est un charlatan, X cosigne une tribune, donc cette tribune n’est pas valide).

    • Oui.

      Inversement, il y a quelques socialistes, végans, progressistes ou écolos qui défendent la liberté.

      On ne peut supputer sur les motivations profondes de chacun, mais cela montre que le « camp du bien » n’est pas monolithique. Ce qui ne m’étonne guère dans la mesure ou ce « camp du bien » fait généralement l’impasse sur la logique et l’honnêteté intellectuelle en vertu de l’illusoire doctrine de « la fin justifie les moyens ».

  • Outre le côté liberticide de ce passeport intérieur « vaccinal’ et non « sanitaire », c’est qu’il ne sert strictement à rien sur le plan sanitaire puisque les vaccinés transmettent la maladie et l’attrapent avec des formes substantiellement graves aussi! Comme le prouve hélas le contre-exemple israélien où le tout vaccinal Pfizer est un échec quasi total: https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/1630651797-israel-coronavirus-plus-de-10-000-cas-pour-le-quatrieme-jour-consecutif-652-malades-dans-un-etat-grave

    • Il paraît que si Israël connaît une telle hausse, c’est juste parce qu’ils sont arrivés aux 6 mois de « protection » du vaccin. C’est ce qu’on m’a répondu, j’avoue que je n’ai pas cherché plus loin, car pour moi, il n’est pas utile de discuter de détails concernant ce pass dès lors qu’il est prouvé qu’il ne sert à rien et est totalement stupide (dans le TGV mais pas les TER, les terrasses des resto mais pas la resto-collective et surtout routiers etc je ne vais pas reciter toutes les stupidités).
      Vous avez un risque ou vous avez peur : faites-vous vacciner avec rappel tous les 5 mois. Les autres : vivez votre vie.
      Les vaccinés ont quand même peur d’être dans la petite portion de vaccinés qui mourront quand même ? Ben portez un masque dans les situations à risques (et surtout lavez-vous les mains…)
      Vie normale : les gens se croisent tous dans des lieux fermés ? Vous portez un masque. Les gens se croisent tous aux terrasses des resto sans masque. Et alors ? c’est en extérieur. Vous prenez le train ? Vous mettez un masque.
      Bref, quel est l’intérêt de ce machin soi-disant-sanitaire ?!

      • « c’est juste parce qu’ils sont arrivés aux 6 mois de « protection » du vaccin. »

        C’est comme les appareils garantis 1 an : au bout d’un an et un jour, ça tombe en panne.

        • C’est l’obsolescence programmée de l’immunité! C’est ballot, elle est déjà partout et ils n’y avaient même pas pensé! Quels c**s!

  • Bonjour
    Il y a certaines personnes que j’inviterai volontiers au restaurant afin de me reconstituer un groupe d’amis partageant les mêmes valeurs de liberté libéralisme et démocratie

  • Faut arrêter d’appeler cette chose, passe sanitaire, il n’a rien de sanitaire, ce n’est qu’un permis de vivre plus libre que les autres. D’ailleurs il ne suffit pas dans certains lieux de santé, ceux ci exigent un pcr en plus.

    • Vous n’avez aucune leçon à donner sur ce qui vous paraît plus « important » ou pas comme liberté : toute hiérarchie des libertés est l’apanage des régimes autoritaires. Vous pouvez considérer le cinéma et le resto comme « futiles » pour vous, mais ça ne reste que votre appréciation qui ne s’applique pas forcément aux autres.

      Aucune liberté n’est futile.

  • Altruisme individualiste vs altruisme collectiviste… C’est tout à fait ça !

    • A ceci près que l’altruisme collectiviste n’existe pas en dehors de la tête de certains « penseurs assis » isolés de la réalité, comme l’avait très bien démontré Ayn Rand.

      Ensuite, il est facile de confondre altruisme collectiviste et jalousie maladive, comme celle que l’on rencontre en France, puisque la résultante de ces deux traits est identique. Idriss Aberkane racontait à ce sujet une petite histoire d’un homme et d’un marchand d’escargots:

      Un homme veut acheter des escargots pour le dîner, et arrivant chez le marchand, il découvre deux bassines, l’une avec un couvercle et l’autre sans.

      « Pourquoi le couvercle ? demande-t-il. Eh bien parce que, dans cette bassine, répond le marchand, vous avez des escargots anglais, et les escargots anglais, vous aurez beau faire ce que vous voulez, mais ils ont un instinct de conservation très fort et vont essayer d’escalader le rebord pour s’échapper.

      Mais alors pourquoi est-ce qu’il n’y a pas de couvercle sur l’autre bassine ? Ils sont malades ? Demande logiquement le client.

      Pas du tout, il vont très bien, mais dans cette bassine, vous avez des escargots français AOC, et avec eux, vous n’avez pas besoin de couvercle parce que dès que l’un d’eux essaie d’escalader la bassine, tous les autres lui sautent desuss pour le ramener au fond! »

      🙂

    • Sachant que dans l’Histoire, le collectivisme a toujours conduit à la catastrophe. Et pour cause, il fait l’impasse sur la libertés et les responsabilité individuelles. Et il remplace une morale personnelle par un corpus de lois et textes réglementaires dont nous, Français en particulier, voyons bien à quel point ils peuvent être absurdes, régulièrement contradictoires, insuffisants ou extrêmes et au final, contre-productifs.

  • Albert Scott.
    Je reconnais bien le discours d’un philosophe. Toujours à la recherche d’une vérité et en même temps de sa contre vérité.
    Je suis vacciné par nécessité. Je suis contre le pass non pas qu’il me gène mais dans son application qui sous-tend une volonté du gouvernement d’obliger les Français à accepter la vaccination que d’autre par ce même gouvernement ne rend pas obligatoire.
    En supposant que l’on veuille rassurer les vaccinés, il aurait été plus logique de demander aux restaurateurs, cafetiers, et autres de définir eux mêmes ce qu’ils souhaitaient. J’habite à la campagne où les terrasses de cafés et restaurants ne font pas cinq mètres carrés. En deux mots il y a de la place. Pourquoi donc ne pas donner au tenancier le choix de définir une zone pour les vaccinés et un pour les non vaccinés avec un couloir de séparation.
    A lui de choisir le pourcentage de places pour chaque groupe.
    Si l’on prend simplement l’histoire des vaccins on constate que chaque fois qu’un vaccin a été mis au point, il s’est passé de nombreuses années avant que son obligation soit mise en place. Je parle bien entendu de ceux qui sont arrivés à ce stade ultime. Il y a un délai de 10 à 50 ans entre la mise au point du vaccin et son obligation. Délai qui permet en toute logique de cerner les contre indications ou dangers potentiels pour certains types de population.
    Dans le cas des vaccins pour le covid il n’y a pas un an. Donc aucun recul. Personnellement j’ai 67 ans et je ne suis plus en age de procréer, mais imaginons que le vaccin amène une modification chez les plus jeunes , une quelconque modification des défenses immunitaires transmissibles à leur descendance. Quand va-t-on le savoir et qui en endossera la responsabilité, et que pourra la science pour endiguer ce problème.
    J’ai lu hier un article de H16 sur un autre site qui donne des indications entre le risque d’avoir le covid et les risques liées à la vaccination. Les courbes font bien apparaitre que pour une personne jeune moins de cinquante ans les risques liés à la vaccination sont bien plus grands que ce liés au covid. Par contre vers soixante dix ans la il y n’a plus de doute le covid est bien plus dangereux que la vaccination.

    • Les risques… Ce n’est pas une question d’âge mais de présence médicale disponible avec des gens compétents. A la campagne il faut être fou pour ne pas se faire vacciner si vous êtes de santé fragile. A côté de ça vous avez peu de chance d’attraper ce virus , donc cela ne peut être qu’un choix individuel surment pas collectif à l’échelle d’un pays.

    • « En supposant que l’on veuille rassurer les vaccinés »
      En fait, pourquoi voudrait-on rassurer les vaccinés ? Si l’on régurgite mot-pour-mot la doxa gouvernementale, il sont justement protégés…

      « il aurait été plus logique de demander aux restaurateurs, cafetiers, et autres de définir eux mêmes ce qu’ils souhaitaient »
      Sauf que dans ce cas, on continue quand-même à instaurer une potentielle ségrégation médicale et à violer le secret médical pour lequel ni vous, ni moi, ni un cafetier n’avons une quelconque habilitation.

      « Pourquoi donc ne pas donner au tenancier le choix de définir une zone pour les vaccinés et un pour les non vaccinés avec un couloir de séparation. »
      Parce que vaccinés et non-vaccinés peuvent potentiellement manger ensemble…

      • Oui, mais comme il y a le choix, des tenanciers décideront de pratiquer la ségrégation, d’autres d’interdire les non-vaccinés, d’autres de ne rien faire. Le public votera avec ses euros (enfin, les rares euros restant après avoir financé le « quoi qu’il en coûte » présidentiel). Ca c’est libéral, ca respecte les gens et ceux qui veulent préserver le secret sur leur santé (ça devrait être leur droit le plus strict et l’Etat existe justement pour protéger ces droits… sinon il ne sert à rien -OK, il ne sert à rien… 😉 ) pourraient le faire.

  • En attendant que tout le monde se dispute sur le pass-sanitaire, en réalité la vaccination, la gabegie étatique continue avec les taxes, impôts, normes et réglementations, absolument pas temporaires eux, dans une indifférence de plus en plus grande. C’est devenu un sujet secondaire, pourtant c’est par l’économie pillée que l’Etat tire sa force.

    • Macron a certainement posé la question : « combien de français dois-je vacciner pour pouvoir commencer ma campagne électorale ». Et Nostradamus lui a répondu entre 80 et 90%.

      Cela ne règle pas le problème de fond (contrairement à ce que suggère la propagande) et nous dit encore moins comment on va sauver l’économie.

  • Superbe article, qui est parvenu à convaincre un vaccinophile comme moi. Sur l’aspect philosophique et moral des choses, votre raisonnement est implacable.
    La seule question que je me pose est « est-ce que l’on aurait pu parvenir à une couverture vaccinale suffisante des personnes à risque par un autre moyen que le pass? ». Certes le pass sanitaire est intellectuellement choquant, mais quelle autre solution?

    • Vous pouvez essayer de convaincre les personnes butées ou effrayées. (Peut-être en analysant pourquoi ils sont butés et qui les a effrayé…)

      Mais vouloir faire « le bien » des personnes contre leur gré est la source de toutes les dérives.

      Et il y a toujours ce mélange du risque personnel et de « la couverture vaccinale » qu’on nous a vendu par assimilation du Covid à la variole.

    • L’autre solution, moins choquante qu’une obligation déguisée, aurait été d’imposer la vaccination.
      Ensuite, si un « réfractaire » tombe malade, lui demander de régler la facture , un peu comme un non assuré qui crée un accident et qui doit assumer . . .

      • La seule chose qui justifierait d’imposer la vaccination serait que cela permette de stopper l’épidémie et que ce soit la seule façon.

        Vous ne trouverez jamais un médecin ou un biologiste pour soutenir une telle contrevérité.

      • Pas besoin d’imposer la vaccination, juste faire effectivement payer la facture aux réfractaires.

        • A voir ! En Suisse la santé coûte chère même en étant assuré. Pourtant il y a beaucoup de réfractaires et en plus avec un pass sanitaire beaucoup plus souple qu’en France. Enfin plus maintenant je crois que l’Etat fédéral vient d’étendre le pass sanitaire suite aux augmentations d’hospitalisations. A l’inverse en Espagne il y a beaucoup moins de réfractaires et le pass sanitaire est souple et local. Les restrictions dépenderaient du taux de réfractaires ?
          Il y a un aspect culturel non négligeable concernant la vaccination. Et je doute que ce soit l’amour de la liberté l’élément moteur, mais il me semblerait que le nombre de réfractaires est plus important dans les pays avec une industrie pharmaceutique/chime (c’est une simple hypothèse).

        • Ils payent déjà, merci pour eux…
          On pourrait proposer un truc : pas vacciné, alors vous arrêtez de payer vos impôts, taxes et sécu et vous vous débrouillez tout seul.

          Dans ce cas, je demande à ce qu’on me dé-vaccine, tout de suite !

          • La facture collective sert à prémunir des aléa. Quand on a identifié un risque et qu’on dispose d’un morceau de réponse, ce n’est plus un aléa, c’est une action délibérée. La collectivité n’a plus à payer les conséquences de cette action.

            • Ca pourrait s’appliquer à TOUT les problèmes de santé : si vous ne fumez pas, ne buvez pas, faites du sport régulièrement, mangez parfaitement équilibré, évitez les situations à risque, vous brossez les dents 3 fois par jour avec soin, etc. etc. vous n’aurez presque pas de problèmes de santé… Donc en fait on devrait supprimer la sécu.

              D’ailleurs, je suis tout à fait pour, la collectivité n’a pas à payer pour mes risques que je contrôle peu ou prou, et surtout moi pas à payer pour les risques de autres : privatisons la sécu tout de suite, rendons à l’assurance maladie un role d’assurance et rigolons un peu : je pense que si c’était des assureurs privés qui couvraient la santé des français vous auriez à payer une surprime si vous vous faites vacciner COVID à moins de 55 ans, et par contre une surprime si vous n’êtes pas vacciné à plus de 65 ans. Sauf que… tout le monde crierait au scandale qu’on fasse dépendre le prix d’une condition de santé (vous payez plus pour votre mutuelle parce que vous avez souvent des caries, vous ? Ou que vous avez du diabète ? Ou que vous avez une histoire familiale de cancer ou de maladies cardio-vasculaires ? Et si ça arrivait, vous trouveriez ça normal ?)

              Mais le COVID c’est une maladie étrange : bien plus dangereuse pour ceux qui ne l’ont pas que pour ceux qui l’ont, elle détruit les neurones, la logique, et crée des demandes d’asservissement chez des gens habituellement soucieux de liberté.

              Ca fait froid dans le dos, ces symptômes, bien plus que la fièvre, les troubles de circulation, la toux etc. qui tuent certes 0.3% des gens qui l’attrapent, mais comparé aux 70% des gens qui ne l’attrapent pas et qui deviennent de petits tyrans socialistes, c’est assez peu.

              • Tu es tellement malhonnête que tu n’as même pas remarqué les taxes sur le tabac et l’alcool… A ce niveau, je ne peux rien pour toi 🙂

            • Vous penserez à jauger de l’utilité de prendre votre voiture chaque fois que vous sortez de chez vous : sortir à pied ou prendre les transports en commun (ou tout simplement rester chez vous) vous expose à un risque moindre, je ne vois pas pourquoi la collectivité paierait pour vous en cas d’accident de voiture.

        • Dans ce cas, avec la même logique, faire aussi payer la facture de leurs soins aux fumeurs, obèses, chauffards, personnes insuffisamment couvertes qui prennent froid, ceux qui prennent des coups de soleil à la plage, aux deux-roues sans casque, etc.

          Vous avez trouvé la solution pour que la Sécu ne dépense plus un rond !

          • Tu viens juste de découvrir la réalité : les fumeurs paient leur taxe tabac, les chauffard paient un malus assurance, les skieurs hors-pistes ne sont pas couverts, rouler sans casque supprime les garanties de ton assurance, l’obésité t’empêchera d’emprunter (ou pas aux mêmes conditions)… bienvenue dans la vraie vie pauvre petit syndicaliste bisounours 🙂

        • Comme pour tout traitement de santé visant à éviter des conséquences plus lourdes.

      • L’analogie n’a pas franchement de sens : non seulement votre « réfractaire » n’a causé aucun accident à autrui (c’est lui qui est tombé malade), mais en plus il paye déjà son assurance santé : la Sécu.

    • Pour un virus qui mute/varie/recombine rapidement, avec des réservoirs animaux, et dans un contexte de déplacement internationaux important de beaucoup de gens, il est totalement illusoire d’espérer une couverture vaccinale suffisante pour « stopper » le virus.
      Par contre plus la couverture est importante chez les personnes à risque (c’est sans doute à elles, et leur médecins de déterminer si elle le sont) plus la circulation devrait être ralentie (elle se fait sans dommages dans d’autres strates de la population, genre les enfants et les immunise rapidement sans coût social important).

      Par ailleurs, l’efficacité des vaccins étant médiocre (dès le début, par le producteur lui même, le AZ n’affichait que 66%, le Janssen dans les 75% et les deux « ARNm » autour de 90, 95%… mais en lisant entre les lignes des cohortes et des selections de tests, on pouvait déjà compter sur « en population » des taux plus près de 40% ou 60% respectivement). C’est utile pour modifier le profil de risques d’un octogénaire mais ça interdit immédiatement de penser à plus.

      Maintenant, comment obtenir une bonne protection des personnes à risque : certainement pas avec le pass ! En interdisant l’accès aux bars, aux restos, aux concerts et autres rassemblements sportifs, vous avez un effet « chantage » qui va marcher sur les consommateurs principaux de ces choses : les moins de 50 ans ! Ceux dont la mortalité en 2020 d’après l’INSEE n’a pas changé par rapport aux années précédentes, voir a parfois diminué ! Pas top.

      Appeler une à une les personnes de plus de 70 ans (puis peut-être descendre jusqu’à 50 pour celles ayant des « comorbidités » augmentant les risques) et discuter avec elles, des vaccins possibles, de leur fonctionnement, de comment ça peut les aider eux, personnellement et mettre en place avec eux, un rendez vous pour vaccination, peut-être une prise en charge d’un taxi ou autre pour leur faciliter la vaccination… Ca aurait pu en aider beaucoup.

      Les autres, ceux qui ne veulent pas, ne voulaient pas ? Plus vous poussez dans le chantage, plus vous allez dans l’incitation « lourdingue » plus ils vont se braquer. C’est donc contre productif d’user du pass avec eux. Comme avec tout le monde, d’ailleurs.

  • Je suis tout à fait d’accord avec votre comparaison entre individualisme et collectivisme.
    Dans une société libérale qui considère chaque individu comme intelligent et responsable, l’individualisme est une vertu.
    L’individualiste compte sur lui avant de compter sur les autres, ça n’en fait pas pour autant un égoïste.
    Pour ce qui est du vaccin, il est de plus en plus évident qu’il ne constitue pas une protection collective, ça devrait donc être à chacun de décider de se faire vacciner ou pas.
    L’argument des vaccins obligatoires existants est fallacieux.
    Les 11 vaccins obligatoires le sont uniquement pour les nouveaux nés mais pas pour les adultes.
    Malheureusement, les Français ont tellement été abrutis depuis 18 mois qu’il est pratiquement impossible d’avancer ces arguments.

  • Faux. C’est connu de plusieurs vaccins… BCG par exemple…
    « La vaccination par le BCG (bacille de Calmette et Guérin, noms de ses inventeurs) n’est efficace que si elle est réalisée avant l’infection par un bacille tuberculeux. Contrairement à la plupart des autres vaccinations, elle n’empêche pas la transmission de l’agent infectieux de personne à personne. Par contre, la vaccination par le BCG diminue le risque individuel de survenue d’une tuberculose maladie et protège les jeunes enfants contre les formes graves de tuberculose. »

    • En effet, ils l’avaient prévu dites-vous. Alors pourquoi les vaccinés peuvent-ils tomber le masque en présence de non-vaccinés testés négatifs ? Ah oui, les non-vaccinés doivent se faire vacciner sinon ils ont tous les torts….

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
3
Sauvegarder cet article

Pour écouter le passage de Mathilde Berger-Perrin dans le podcast de Contrepoints : cliquer ici.

De la toute fraîche publication de Ayn Rand, l'égoïsme comme héroïsme signé de Mathilde Berger-Perrin (1) dans une collection de vulgarisation exigeante pour grand public « éclairé », on ne peut d'entrée de jeu que se réjouir.

Jusqu'à présent, en France, Ayn Rand devenait de moins en moins inconnue, mais insuffisamment, bien qu'au pays le plus social-étatiste d'Occident les ventes de La Grève (plus de 20 000 exemplaires) se soient ré... Poursuivre la lecture

Le client-side scanning (CSS ou analyse côté client en français) est, si l’on s’en réfère à la définition :

« Un terme générique faisant référence aux systèmes qui analysent les données du message (ex. : texte, images, vidéos, tous types de fichiers) afin de rechercher des correspondances ou des similitudes avec une base de données de contenu répréhensible avant l'envoi du message à son destinataire. Par exemple, votre logiciel antivirus peut y avoir recours pour trouver et désactiver des logiciels malveillants avant qu’ils ne nuisent... Poursuivre la lecture

Pour tenter d'en finir avec leur épouvantail favori, l'« individu souverain » (Vargas Llosa), les forcenés de l'anti-individualisme version triviale ou savante, qui tiennent plus que jamais le haut du pavé, ont le choix entre deux modes opératoires qui peuvent d'ailleurs se compléter : ou bien accuser l'individualisme d'être la cause majeure de tous les maux du monde, ou alors le dénigrer en falsifiant sa définition.

C'est cette seconde option que, dans une récente tribune parue dans Le Monde le 28 août, l'universitaire Pierre Bréchon ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles