La désinformation : analyse d’un concept

Durant la pandémie, la notion de désinformation est l’expression d’un rapport de force et non le résultat de la passion de la presse pour la vérité.

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La désinformation : analyse d’un concept

Publié le 2 août 2021
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Par Gabriel Lacoste, depuis le Canada.

Durant la pandémie actuelle, les médias traditionnels ont fait régulièrement usage du concept de désinformation. Celle-ci désigne la propagation de fausses informations minimisant la dangerosité du virus ainsi que l’efficacité des méthodes pharmaceutiques ou non, mises en avant pour le contenir ou en mesurer la prévalence.

Ce sont les groupes opposés aux recommandations des autorités qui désinforment le public. Les autorités, quant à elles, ne peuvent pas nous désinformer car elles sont considérées comme les seuls jugées compétentes dans le domaine de l’information. D’ailleurs, les conspirationnistes eux-mêmes préfèrent des termes comme celui de propagande.

Voilà qui mérite une réflexion.

La notion de vérité : pragmatisme ou correspondance

Voici quelques exemples de désinformation :

  • le Covid-19 est comparable à la grippe,
  • les cas officiels sont largement des faux positifs induits par les tests PCR,
  • la stratégie des autorités a été planifiée à Davos afin de réinitialiser la population mondiale,
  • seule une petite proportion des morts du virus l’a été vraiment à cause de lui,
  • le Covid-19 est moins dangereux que les vaccins.

Ces affirmations sont fausses, nous dit-on. Voilà qu’un autre concept, plus fondamental, intervient : la vérité. Qu’est-ce que la vérité ?

En philosophie, nous avons appris à opposer deux définitions adverses.

La première, traditionnelle, énonce la correspondance entre une affirmation et une réalité. L’affirmation « le Covid-19 est comparable à la grippe » est consécutive à la réalité observable. Elle n’y correspond pas. Elle est fausse.

La seconde définition est pragmatique : la vérité n’est pas réductible à une affirmation binaire correspondant ou non à une réalité, mais elle doit être comprise comme le résultat d’un acte posé dans un contexte avec des intentions et plus ou moins d’efficacité.

Reprenons, par exemple, l’énoncé « le Covid-19 est comparable à la grippe ». Un Youtubeur X amateur l’affirme. Ensuite, un épidémiologue calcule que le taux de mortalité de la grippe est de 0,10 %, alors que celui du Covid-19 est de 0,27 %. Finalement, un journaliste s’en sert pour diffuser la nouvelle : « X affirme une erreur. Le Covid-19 n’est pas comme la grippe ! » Le journaliste dit-il la vérité ?

Selon une conception pragmatique, pas forcément.

Voyez-vous, le Youtubeur X posait un acte. Son intention était de contester la gravité prétendue du Covid-19. Il n’a jamais prétendu aussi précisément que le taux de mortalité du Covid-19 est égal au taux de mortalité de la grippe. Et même si c’était le cas, ce n’était peut-être pas une composante essentielle de son propos. Peut-être qu’il voulait dire : « Si le taux de mortalité du Covid-19 se situe entre 0,05 % et 0,50 %, il est comparable à la grippe. » Et s’il donne un chiffre, c’est peut-juste une vague approximation pour le besoin de la discussion, tout comme quelqu’un qui dirait « 10 dollars, 20 dollars, je m’en fous, ça ne me coûtera pas 100 dollars. »

Dans ce cas, 0,27 % de mortalité peut tout aussi bien valider qu’invalider la comparaison avec la grippe. Le journaliste qui en conclut que c’est faux ne saisit pas ces nuances.

Pour le savoir, il est impossible de comparer naïvement une phrase avec un fait, puis de la déclarer fausse. Il faut saisir le contexte et les objectifs d’une affirmation pour le locuteur, en prenant en compte toutes les zones de gris et les dimensions de la question.

Au-delà des faits : les stratégies de communication

Au-delà des faits, durant cette crise nos sociétés se sont divisées en deux acteurs principaux : les autorités et leurs sympathisants, puis les opposants. Chacun a déployé ses stratégies.

Les premiers ont systématiquement improvisé toutes sortes de prédictions et de conseils sans base scientifique solide, puis ils ont systématiquement interprété toutes les données reçues comme preuves de leur légitimité et une raison d’aller plus loin. L’essentiel était de maintenir la vigilance et les contrôles au sein de la population. Dans un tel contexte, chercher à jouer les avocats du diable est perçu comme un manque de civisme. Jamais les inexactitudes de cette stratégie ne doivent faire l’objet d’un correctif en gros caractères déclaré solennellement au bulletin de nouvelles du soir.

La télé aurait pu titrer en gros : « Rectification. Le taux de mortalité n’est pas de 3,5 %, comme l’a prétendu Neil Ferguson. Il est 7 fois moindre. » Elle ne l’a pas fait… intentionnellement, pour ne pas encourager la dissidence.

Une composante de cette stratégie consiste à n’émettre de tels avertissements que pour les dissidents.

La stratégie de ces derniers a consisté à adopter une posture sensationnaliste, puis à faire circuler n’importe quel contenu, crédible ou pas, semant le doute dans l’esprit du public. Une présentation scandaleuse du scoop, sous forme de procès d’intention, était préférée comme moyen de marquer les esprits puis d’attirer l’attention. Des termes binaires, simplistes et vulgaires étaient préférés à la nuance, le but étant de créer l’outrage, de stimuler une colère poussant à l’action.

Dans ce contexte, la vérité sera forcément galvaudée excessivement des deux côtés, comme un tambour sur un champ de bataille.

Maintenant, vous pouvez observer un de ces deux camps en conflit, prendre position, puis y voir le signe de la malhonnêteté du camp adverse. La réalité est que des deux côtés, la vérité et les faits ont été instrumentalisés dans une stratégie de communication visant une cible différente. La faute est partagée. Personne n’est complètement objectif. Le prétendre est en soi une stratégie.

Le sage est difficilement entendu et facilement assimilé à celui ayant choisi son camp.

La dynamique de pouvoir

Pendant la crise, l’utilisation de la vérité s’est faite dans le cadre d’un rapport de force largement inégal. Les autorités ont bénéficié d’alliés puissants : centres de recherche, entreprises pharmaceutiques, médias traditionnels, haute direction des hôpitaux, tribunaux, géants du Web.

Il est facile d’expliquer ces alliances par un intérêt commun au bien de la société face à deux vérités évidentes : le virus est dangereux et les moyens pour le contrôler fonctionnent.

Il n’y a pourtant rien ici de nouveau sous le soleil. Les autorités ont presque toujours dominé en s’appuyant sur une caste d’experts en communication qui les placent dans une posture altruiste et sage, détentrices des plus hautes vérités, face à l’opposition égoïste et ignorante d’une marge de la société civile responsable des problèmes sociaux. C’est le schéma narratif de l’histoire humaine au grand complet.

Penser faire partie de la génération qui s’en est soustraite, voilà le plus grand mythe de notre époque et de toutes celles qui se prétendent héritières des Lumières. Les autorités n’ont pas besoin de conspirer pour y parvenir. Elles ont simplement à être humaines plutôt que surhumaines, c’est-à-dire biaisées et limitées.

Une fois que vous avez compris cela, vous en tirerez la conclusion que durant cette crise, la grande différence entre les autorités et leurs opposants est l’inégalité du rapport de force lorsqu’il s’agit de discerner le vrai du faux devant un public. La monopolisation du terme désinformation, ainsi que l’orientation univoque de son usage n’est que l’expression de ce rapport de force.

Cela nous renvoie à un autre concept philosophique encore plus fondamental que celui de la vérité : l’injustice.

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  • Je pense que la vérité n’existe pas, ou plutôt ce n’est pas le même monde. La vérité est de l’ordre du discours, qui peut être ou ne pas être cohérent, discours sur la réalité, les faits, dont la connaissance est toujours partielle et imparfaite.
    La bonne manière d’éviter de se tromper est de se limiter aux faits et de ne pas tirer de conclusions définitives.
    Combien de morts, comment sont-ils calculer, combien de malades, Etc..
    Cela demande du travail. C’est moins facile que de soutenir une opinion reprise dans les médias, ou son inverse.
    Surtout, la réalité est complexe et le cerveau humain aime les mécanismes monofactoriels.

    • Tout à fait.

      En fait, qu’est-ce que la vérité ? I

      ll y a des vérités réelles (êtes-vous allé à tel endroit ? oui ou non. Une quantité, …), et des vérités relatives ou subjectives (on l’a vu sur internet avec des robes de deux couleurs que certaines personnes voient d’une manière et d’autre d’une autre manière). Dans ce cas, qui dit la vérité ? Tout le monde ……. ou personne.

    • Comme dit l’autre, à toute question complexe, il y a une réponse claire, simple et… fausse !

  • C’est étonnant que parmi les dizaines et les dizaines de ministères de ce gouvernement, aucun ne soit dédié à la gestion de la bonne information.
    Ce qu’il nous manque, c’est un ministère de la Vérité qui régulerait les informations grâce à quelques bonnes taxes.

  • « le Covid-19 est comparable à la grippe »

    Cette affirmation est intéressante. Elle a été utilisée au début par les autorités, politiques et médicales. On parlait même de gripette.
    Je me souviens ainsi de tous les officiels qui défilaient sur les plateaux : – ne paniquez pas, c’est une infection qui n’aura aucune conséquence pour 98 % des malades !
    Avant que tout ce petit monde ne change de discours quand il a compris que le 2 % restant allait saturer les hôpitaux…

    On ne va pas reparler des masques… Ni de Veran affirmant en août 2020 qu’on pouvait mobiliser 12000 lits de réa, mais poussant au confinement en octobre avec 5000 personnes en réa. Ni de Macron affirmant que « jamais le pass sanitaire… »…

    Au final, je crains que le match dans le mensonge, la mauvaise foi, les délires politico-sanitaires entre conspirationnistes et politiciens soit quasi nul…

  • La désinformation n’est plus un concept : elle est devenue une industrie.

    Le plus drôle est qu’on tire à boulet rouge sur les amateurs en la matière. en dénonçant les « fake » des amateurs.

  • Article de relativisation cognitive bien mené mais ne résistant pas à l’analyse sur ses ressorts manipulateurs.

    NON les politiques/journalistes conventionnels/scientifiques du domaine visé ne mentent pas plus que le « sacro-peuple-éclairé-et-pur » injustement privé de tribune. Ils sont INFINIMENT plus responsables que les journalistes du dimanche/pseudo-experts/blogueurs/influenceurs (plaintes, commisions, vote, …)
    NON la démocratie ce n’est pas le peuple qui a « en moyenne » raison sur tous les sujets (référendums populaires…)
    NON l’offre cognitive n’est pas injuste comme vous le dites (une représentativité réelle de la frange dissidente sur le vaccin/pass les ferait disparaitre (enfin) de nos écrans)

    Et surtout : avez vous vu un RECTIFICATIF en gras de tous les blogueurs ET commentateurs de Contrepoints qui ont nié depuis 1 an l’efficacité vaccinale alors que les 1ères études montrent clairement que plus de 80% des personnes positives PCR et hospitalisées sont NON-VACCINNEES.

    Si il existe une asymétrie et une injustice dans la communication, elle ne penche pas du côté que l’on crois.

    • Contrepoints n’a jamais publié d’articles qui niait l’efficacité vaccinale.

    • « plus de 80% des personnes positives PCR et hospitalisées sont NON-VACCINNEES. » :parmi les personnes qui se font tester, quelle est la part de vaccinés ?
      Je suis déjà vacciné, il ne me viendrait pas à l’esprit d’aller me faire tester. Il me semble plutôt bizarre qu’il y ait des vaccinés parmi les gens qui se font tester.

      • Raphaël : Vous avez raison pour les articles, j’ai utilisé un raccourci non approprié. J’ai associé contributeurs et commentateurs à tort.
        Cremone : Oui il y a un biais sur l’étude j’en conviens (à modérer car l’étude a eu lieu bien avant l’instauration du pass sanitaire). Mais les résultats restent quand même évidents de mon point de vue.

        • Vous avez réussi à ce que le doute s’insinue en moi – non, j’exagère, je laisse toujours une petite place au doute. Je tenais surtout à vous remercier de m’avoir répondu posément, c’est tellement rare en cas de désaccord !

      • Je suis vacciné, il ne me viendrait pas à l’esprit de me faire tester, mais ce test me sera demandé, par exemple, pour une intervention en ambulatoire à l’hôpital.

        • Cela concerne combien de personnes ? En face, vous avez combien de non-vaccinés qui se font tester depuis le 21/7 pour aller en vacances (certains campings : test tous les 2 jours !).
          Donc on peut maintenir qu’il y a une évidente disproportion.

          • L’étude a été réalisée fin juin début juillet… Donc avant le pass…
            Mais j’ai compris qu’aucune preuve ne saura vous convaincre, la médecine n’admet malheureusement aucune preuve définitive, comme toute science du vivant.
            Quand vous sortirez de la caverne de Platon, vous vous demanderez pourquoi avoir refusé des évidences si longtemps…

            • Combien de vaccinés complet fin juin ? Un peu moins de 30%… Si on veut un « schéma vaccinal complet » (donc 15 jours après la seconde dose), à peine 20%…

          • Il y a combien de situations où il faut se faire tester et où le fait d’être vacciné n’en exonère jusqu’à présent pas ?

      • Tous ceux qui doivent voyager ont besoin d’un test PCR, vaccinés ou non.

        • Ben non. Pas tous. Pas en France. Pas dans tous les pays. Ça restreint sacrément le nombre de vaccinés qui se font tester.

    • ils sont rares ceux qui osent contredire les publications de CP et à ce titre méritent mon respect !!!!

      • Merci 🙂
        Cependant, mon intention n’est absolument pas de troller CP en me posant en réactionnaire.
        Je déplore simplement une partie (croissante) des articles et commentaires représentant le courant égoïste et démagogique de la pensée libérale, en plus d’un simplisme évident. Le libéralisme du « je fais et dit ce que je veux, je suis un libéral ».
        Un libéralisme éthique ne peut s’affranchir du devoir de responsabilité, de ses actes mais aussi de ses propos.

        • Relisez vos classiques 🙂
          « Ce n’est pas par la bienveillance du boucher, du marchand de bière et du boulanger, que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu’ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme ; et ce n’est jamais de leurs besoins que nous leur parlons, c’est toujours de leur avantage. »

          • Libre a vous de faire un amalgame entre liberalisme économique et liberalisme moral et politique.
            Mais je suis en desaccord avec vous sur l’association entre liberalisme moral et égoïsme, je parlerais plutôt d’individualisme

          • Si vous parlez de libéralisme économique, vous avez possiblement raison, mais ce n’était pas mon propos.

            Quoi de mieux que notre suffrage universel pour laisser s’exprimer les égoïsmes de chacun au moment du vote. Lorsque je parle de libéralisme politique ou moral, je préfère le terme individualisme à votre égoïsme.

          • Peut-être, mais autant le libéralisme conduit à accepter une part d’égoïsme, autant l’égoïsme ne conduit pas le moins du monde au libéralisme. Or à lire certains commentaires, on croirait que si !

            • Je n’aurais pas mieux dit, merci

            • Effectivement.
              Je suis vacciné… Et c’est par égoïsme, je le reconnais sans soucis. C’est néfaste pour la société, (vacciner pendant une épidémie conduit à des tas de problèmes) et l’immense majorité des vaccinés l’est aussi par égoïsme (éviter la maladie grave, pouvoir voyager, aller en boite, etc. et tant pis pour les autres)…
              Prétendre se faire vacciner pendant une épidémie « pour le bien commun » est soit d’une hypocrisie sans non, soit d’une ignorance crasse… soit une combinaison des deux. Mais on a déjà vu pire, ici ou ailleurs.

        • En gros, vous êtes pour un libéralisme communiste…Le Politburo sait ce qui est bon pour tous et donc il n’y a plus qu’à se taire et exécuter.

  • « Durant la pandémie, la notion de désinformation est l’expression d’un rapport de force et non le résultat de la passion de la presse pour la vérité. »
    C’est parfaitement vrai. C’est exactement l’impression que ça donne. Chacune des parties a accusé l’autre de fausses informations.
    La solution la plus simple était donc d’organiser un vrai débat. Pas un Grand Débat, orchestré, animé et conclu à l’unanimité par M. Macron, mais un vrai débat sur une chaîne nationale, réunissant les spécialistes les plus informés des parties en présence. C’est de la compétence du gouvernement. Cela n’a jamais été fait.
    Pourquoi ?
    Les mesures. Décidées, annulées en même temps que re-décidées, souvent inappropriées ou sujettes à questions, inexpliquées, souvent contredites à quelques heures d’intervalle. Cela était de la compétence du gouvernement. Par exemple le port du masque, son efficacité ou non. Demandez à quelqu’un aujourd’hui qui est protégé par le masque : le masqué ou la personne en face ? J’entends de mon côté toutes les réponses possibles. Cela devrait être expliqué clairement et le masque le cas échéant devrait être obligatoire, ou suspendu, C’est de la compétence du gouvernement. Cela n’a jamais été fait.
    Pourquoi ?
    L’information officielle – chiffres réels ou non – était que la situation était très grave, et les médias nous donnait des résultats effrayants – 4000 à 5000 morts – et nous était présentée chaque jour. On meurt de trouille pour moins que ça. La panique s’en est suivie. Les moins paniqués ont cependant commencé à se poser des questions. Est sorti alors le mot magique de complotiste, qui permet d’éliminer sans souci toute argumentation gênante de la partie adverse. Le vaccin est arrivé de tous côtés, peu importe le labo, la providence – celle des hommes bien sûr – agissait enfin. La plupart des gens s’y sont précipités. Le coup de grâce « absolument pas obligatoire mais si toi pas vacciné – fini pour toi ciné, resto, voyage, boulot etc.  » a suivi. Peu importe que tous les vaccins produits, que je sache, soient avérés officiellement par les labos comme étant encore en phase expérimentale. Même s’ils n’ont que peu d’effets indésirables, ceux-ci devaient être clairement mentionnés. C’est de la compétence du gouvernement. Cela n’a jamais été fait.
    Pourquoi ?
    Les conseils de prévention médicale – médicaments ou compléments alimentaires apportant des vitamines essentielles – n’ont jamais été proposés. On a même été jusqu’à interdire certains médicaments, qui existent depuis longtemps sur le marché. Sans autre explication. Cela était de la la compétence du gouvernement. Cela n’a jamais été fait.
    Pourquoi ?
    Le côté éthique quant à lui de l’élaboration de certains vaccins impliquant l’utilisation de cellules d’embryons vivants – lesquels ? on ne le sait pas clairement … – a provoqué une très grave division dans l’Église Catholique, le pape François ayant pris un point de vue très contesté, alors que le sujet n’est pas de la compétence magistérielle du pape, ni de celle de Jorge Bergoglio, qui n’est que je sache ni médecin ni scientifique, allant même jusqu’à accuser les opposants au vaccin de « négationnisme suicidaire » et imposer la vaccination à chaque employé de l’État du Vatican
    etc.
    Il y a encore bien d’autres questions, mais pour moi ça en fait déjà beaucoup trop.
    Je ne suis pas inquiet, sachant que comme tout le monde je mourrai un jour, Covid ou non, vacciné ou non. Mais je suis en droit de me les poser, ces questions, légitimes, et leur non-réponse ou les réponses pour le moins évasives de la part des autorités ou spécialistes à la plupart d’entre elles me laisse songeur.
    Arrêtant de me poser les questions médicales et scientifiques immédiates, je me suis intéressé à d’autres facteurs, j’ai vou^lu aller plus en amont.
    J’ai vu sur le site du Forum Économique Mondial en juin 2020 le Covid était une « occasion en or » pour les options philanthropiques du FEM à l’horiton 2030 pour l’établissement d’un monde meilleur à l’échelon mondial – https://fr.weforum.org/agenda/2020/06/une-occasion-en-or-le-prince-de-galles-et-dautres-dirigeants-a-propos-de-la-grande-reinitialisation-du-forum/
    J’ai lu le livre ‘La grande réinitialisation’ de Klaus Schwab, manager du FEM, et Thierry Malleret. La situation actuelle (juin 2020) géopolitique, économique et sociale y étaient remarquablement exposées. Ce livre est très bien écrit (téléchargeable gratuitement : http://reparti.free.fr/schwab2020.pdf )
    Il démontre magistralement les bienfaits pour l’humanité que les mesures prises jusque-là on pu apporter, expliquant entre autres le progrès extraordinaire que le télétravail avait apporté pour l’économique, ceux qu’apporterait le vaccin etc. Les mesures de confinement ayant été décidées le 16 mars 2020, appliquées du moins en France à partir, et le livre paraissant début juillet 2020, soit 3 mois et demi après (!) , cela laisse songeur quant à la rapidité de raisonnement et d’élaboration de ce livre. Je vous laisse savourer les conditions proposées pour l’amélioration (surveillance accrue, télétravail etc. essayez de trouver le mot bonheur, il n’apparaît que 2 fois (« au petit bonheur » et « Si […] le bonheur dépend davantage de facteurs immatériels[…]. Joie, amour : « Il est essentiel de se rappeler que la colère, la joie, l’ennui et l’amour sont des phénomènes biologiques tout comme la fièvre et la toux » .
    Etc. pour ce qui est de La grande réinitialisation.

    L’hypothèse d’un vaccin à puce sous-cutanée a été balayée très vite comme invraisemblable – https://www.estrepublicain.fr/sante/2020/05/15/non-bill-gates-ne-veut-pas-implanter-une-puce-a-toute-l-humanite par exemple. Je découvre alors sur le site du journal Le Monde cet article de décembre 2019: https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/19/le-kenya-et-le-malawi-zones-test-pour-un-carnet-de-vaccination-injecte-sous-la-peau_6023461_3212.html
    dont je cite ce passage assez glaçant : « La Fondation Gates, qui finance le projet, a aussi lancé des enquêtes d’opinion au Kenya, au Malawi et au Bangladesh pour déterminer si les populations seront prêtes à adopter ces microscopiques boîtes quantiques, ou préféreront en rester aux vieilles (sic) cartes de vaccination  » …
    Explorant un peu plus avant les intentions philanthropiques des grandes organisations non gouvernementales, je découvre la semaine dernière seulement ce projet en 2019 du projet de changement alimentaire de la commission EAT-Lancet à l’horizon 2050 (« La transformation vers une alimentation saine d’ici 2050 nécessitera d’importants changements en régimes alimentaire ») : rien que ça ! https://eatforum.org/content/uploads/2019/01/Report_Summary_French.pdf

    Ce document ci n’est que le « summary », même s’il contient de 32 pages, du projet.

    Bref, pour ce qui est de l’hypothèse que le Covid ne se soit pas trouvé par hasard au milieu de toutes ces aspirations mondialiste des élites fortunées au merveilleux Monde d’Après, les Italiens ont une excellente expression pour en parler : « Si non è vero è ben trovato ».

    Et leur ‘horizon’ 2030 ou 2050, je ne pense pas être le seul à le refuser. La mégalomanie de certains les aveuglent totalement sur l’aspiration des hommes au (petit) bonheur qu’ils leur proposent. Que MM. Malleret, Schwab, Gates et tous leurs amis bienfaiteurs lisent donc Jean de La Fontaine et ce qui arrive aux chétives pécores qui cherchent à s’enfler

  • Complotiste, je ne sais pas si je le suis, mais entourloupequelquepartiste certainement

  • 1) « Durant la pandémie, la notion de désinformation est l’expression d’un rapport de force et non le résultat de la passion de la presse pour la vérité. »
    C’est parfaitement vrai. C’est exactement l’impression que ça donne. Chacune des parties a accusé l’autre de fausses informations.
    La solution la plus simple était donc d’organiser un vrai débat. Pas un Grand Débat, orchestré, animé et conclu à l’unanimité par M. Macron, mais un vrai débat sur une chaîne nationale, réunissant les spécialistes les plus informés des parties en présence. C’est de la compétence du gouvernement. Cela n’a jamais été fait.
    Pourquoi ?
    Les mesures. Décidées, annulées en même temps que re-décidées, souvent inappropriées ou sujettes à questions, inexpliquées, souvent contredites à quelques heures d’intervalle. Cela était de la compétence du gouvernement. Par exemple le port du masque, son efficacité ou non. Demandez à quelqu’un aujourd’hui qui est protégé par le masque : le masqué ou la personne en face ? J’entends de mon côté toutes les réponses possibles. Cela devrait être expliqué clairement et le masque le cas échéant devrait être obligatoire, ou suspendu, C’est de la compétence du gouvernement. Cela n’a jamais été fait.
    Pourquoi ? —>> 2

  • 2) —>> L’information officielle – chiffres réels ou non – était que la situation était très grave, et les médias nous donnait des résultats effrayants – 4000 à 5000 morts – et nous était présentée chaque jour. On meurt de trouille pour moins que ça. La panique s’en est suivie. Les moins paniqués ont cependant commencé à se poser des questions. Est sorti alors le mot magique de complotiste, qui permet d’éliminer sans souci toute argumentation gênante de la partie adverse. Le vaccin est arrivé de tous côtés, peu importe le labo, la providence – celle des hommes bien sûr – agissait enfin. La plupart des gens s’y sont précipités. Le coup de grâce « absolument pas obligatoire mais si toi pas vacciné – fini pour toi ciné, resto, voyage, boulot etc.  » a suivi. Peu importe que tous les vaccins produits, que je sache, soient avérés officiellement par les labos comme étant encore en phase expérimentale. Même s’ils n’ont que peu d’effets indésirables, ceux-ci devaient être clairement mentionnés. C’est de la compétence du gouvernement. Cela n’a jamais été fait.
    Pourquoi ?
    Les conseils de prévention médicale – médicaments ou compléments alimentaires apportant des vitamines essentielles – n’ont jamais été proposés. On a même été jusqu’à interdire certains médicaments, qui existent depuis longtemps sur le marché. Sans autre explication. Cela était de la la compétence du gouvernement. Cela n’a jamais été fait.
    Pourquoi ? — >> 3

  • 3) —>> Le côté éthique quant à lui de l’élaboration de certains vaccins impliquant l’utilisation de cellules d’embryons vivants – lesquels ? on ne le sait pas clairement … – a provoqué une très grave division dans l’Église Catholique, le pape François ayant pris un point de vue très contesté, alors que le sujet n’est pas de la compétence magistérielle du pape, ni de celle de Jorge Bergoglio, qui n’est que je sache ni médecin ni scientifique, allant même jusqu’à accuser les opposants au vaccin de « négationnisme suicidaire » et imposer la vaccination à chaque employé de l’État du Vatican
    etc.
    Il y a encore bien d’autres questions, mais pour moi ça en fait déjà beaucoup trop.
    Je ne suis pas inquiet, sachant que comme tout le monde je mourrai un jour, Covid ou non, vacciné ou non. Mais je suis en droit de me les poser, ces questions, légitimes, et leur non-réponse ou les réponses pour le moins évasives de la part des autorités ou spécialistes à la plupart d’entre elles me laisse songeur.
    Arrêtant de me poser les questions médicales et scientifiques immédiates, je me suis intéressé à d’autres facteurs, j’ai vou^lu aller plus en amont. — >> 4

  • 5) —> Il démontre magistralement les bienfaits pour l’humanité que les mesures prises jusque-là on pu apporter, expliquant entre autres le progrès extraordinaire que le télétravail avait apporté pour l’économique, ceux qu’apporterait le vaccin etc. Les mesures de confinement ayant été décidées le 16 mars 2020, appliquées du moins en France à partir, et le livre paraissant début juillet 2020, soit 3 mois et demi après (!) , cela laisse songeur quant à la rapidité de raisonnement et d’élaboration de ce livre. Je vous laisse savourer les conditions proposées pour l’amélioration (surveillance accrue, télétravail etc. essayez de trouver le mot bonheur, il n’apparaît que 2 fois (« au petit bonheur » et « Si […] le bonheur dépend davantage de facteurs immatériels[…]. Joie, amour : « Il est essentiel de se rappeler que la colère, la joie, l’ennui et l’amour sont des phénomènes biologiques tout comme la fièvre et la toux » .
    Etc. pour ce qui est de La grande réinitialisation.— >> 6

  • 6) —>> L’hypothèse d’un vaccin à puce sous-cutanée a été balayée très vite comme invraisemblable – estrepublicain.fr/sante/2020/05/15/non-bill-gates-ne-veut-pas-implanter-une-puce-a-toute-l-humanite par exemple. Je découvre alors sur le site du journal Le Monde cet article de décembre 2019: lemonde.fr/afrique/article/2019/12/19/le-kenya-et-le-malawi-zones-test-pour-un-carnet-de-vaccination-injecte-sous-la-peau_6023461_3212.html
    dont je cite ce passage assez glaçant : « La Fondation Gates, qui finance le projet, a aussi lancé des enquêtes d’opinion au Kenya, au Malawi et au Bangladesh pour déterminer si les populations seront prêtes à adopter ces microscopiques boîtes quantiques, ou préféreront en rester aux vieilles (sic) cartes de vaccination  » … —>>

  • Il semble que mes commentaires 4 et 7 ne passent pas. Question de syntaxe ? j’y donne des liens url … 🙁

  • 4) —>> J’ai vu sur le site du Forum Économique Mondial en juin 2020 le Covid était une « occasion en or » pour les options philanthropiques du FEM à l’horizon 2030 pour l’établissement d’un monde meilleur à l’échelon mondial

    • Je dois bien dire que le terme de « grande réinitialisation », lui tout seul, avant même de lire les finalités, me fait peur.

  • J’ai lu le livre ‘La grande réinitialisation’ de Klaus Schwab, manager du FEM, et Thierry Malleret. La situation actuelle (juin 2020) géopolitique, économique et sociale y étaient remarquablement exposées. Ce livre est très bien écrit (téléchargeable gratuitement :

  • reparti.free.fr/schwab2020

  • 7) —>>Explorant un peu plus avant les intentions philanthropiques des grandes organisations non gouvernementales, je découvre la semaine dernière seulement ce projet en 2019 du projet de changement alimentaire de la commission EAT-Lancet à l’horizon 2050 (« La transformation vers une alimentation saine d’ici 2050 nécessitera d’importants changements en régimes alimentaire ») – rien que ça ! eatforum org/content/uploads/2019/01/Report_Summary_French
    Ce document ci n’est que le « Summary », même s’il contient de 32 pages, du projet. Bref, pour ce qui est de l’hypothèse que le Covid ne se soit pas trouvé par hasard au milieu de toutes ces aspirations mondialiste des élites fortunées au merveilleux Monde d’Après, les Italiens ont une excellente expression pour en parler : « Si non è vero è ben trovato ».
    Et leur ‘horizon’ 2030 ou 2050, je ne pense pas être le seul à le refuser. La mégalomanie de certains les aveuglent totalement sur l’aspiration des hommes au (petit) bonheur qu’ils leur proposent. Que MM. Malleret, Schwab, Gates et tous leurs amis bienfaiteurs lisent donc Jean de La Fontaine et ce qui arrive aux chétives pécores qui cherchent à s’enfler

  • J’ai compris que les lettres p, d, f à la suite l’une de l’autre empêchent le commentaire d’être enregistré

  • « désinformation » est un terme couramment employé s’agissant du Moyen-Orient. Il désigné la déformation de la réalité opérée par les ennemis d’Israël, qu’il s’agisse de groupe auto-proclamés « pro-palestiniens » ou de journalistes.
    Dans ce domaine, je contredis Tom le Rouge : nombre de journalistes calquent le sujet à l’aune de leur idéologie. Voir par exemple un site comme Info Equitable.

    • Il est plus qu’evident que les journalistes ne sont pas impartiaux :
      – choix des sujets et de leur durée ou positionnement
      – choix des chiffres mentionnes
      – choix des interviewes ou des sources

      Avec le covid et comme de par hasard, on ne parle que d’Israël. Rarement on parle de manifestations anti confinement ailleurs. Pratiquement aucun chiffre n’est donné sur la situation, juste ceux anxiogènes.

  • Depuis l’apparition même du concept de « désinformation », de « fake news », de société « post truth » il a été utilisé pour mentir et manipuler…
    Quand je vois « selon les fact checker » ou « les décodeurs ont dit que » je sais qu’il s’agit d’un mensonge. Ou à tout le moins d’une manipulation.

    La vérité n’a pas besoin de cela, elle éclaire et rend libre. Seul le mensonge et la manipulation ont besoin d’être imposés par la force, la censure, l’intrusion et exigent d’être crus « sur parole ».

    Mais hélas, surtout sur des éléments « scientifiques » notre époque dominée par la science est surtout « scientiste » et manque cruellement de formation scientifique (savoir que c’est une méthode pas des résultats et que le doute et l’intuitiion sont au centre de cette méthode est un truc que pourtant tout gamin du XXIe siècle devrait savoir dès le primaire mais que commentateurs, journalistes, politiciens et même (horreur) certains « scientifiques » semblent ignorer (ou choisir d’ignorer).

    Le COVID et ses avanies n’étant qu’un avatar de cette désolante situations (mais le « climat », l’économie, l’énergie, etc. sont également bien concernés). Les maths restent étrangement assez peu touchées (mais ça viendra, je n’en doute pas…. et ça sera la fin officielle de notre civilisation).

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