La SNCF pèse (beaucoup) plus que la justice en France

Le chemin de fer est « prioritaire », la justice et la sécurité ne le sont pas. Collectivement, nous préférons les trains qui roulent aux magistrats qui jugent.

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SNCF TGV (Crédits : Renaud Chodkowski, licence Creative Commons)

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La SNCF pèse (beaucoup) plus que la justice en France

Publié le 13 juin 2021
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Par Christian Gerondeau et Rémy Prud’homme.  

La justice, et pour partie le chemin de fer, sont des services publics. Comme tels ils sont totalement ou largement financés par l’impôt. Les comptes publics nous donnent donc des chiffres qui permettent d’apprécier – et de comparer – l’importance que la société française attache au fonctionnement de ces deux services : collectivement nous préférons, et de beaucoup, le transport ferroviaire à la justice.

En 2021, la France consacre environ 8 milliards d’euros à sa justice. Ce chiffre s’entend hors pensions de retraite. Il comprend principalement et à parts à peu près égales, l’administration pénitentiaire et ce que la langue administrative appelle bizarrement la justice judiciaire (le citoyen qui ne parle que le français se demande ce que peut bien être la justice non judiciaire).

Des comparaisons internationales effectuées par la Cour des comptes (sur la seule justice judiciaire) montrent que la France dépense pour ce service public beaucoup moins que la plupart des autres pays européens : 0,18 % du PIB, contre 0,29 % en médiane pour les autres pays de l’Union européenne.

Beaucoup d’autres données comparatives (sur le nombre de magistrats, la lenteur des décisions judiciaires, le surpeuplement des prisons, l’opinion des administrés, etc.) racontent exactement la même histoire. Ces chiffres ne semblent pas refléter une conflictualité moindre qu’ailleurs. Ils expriment un choix sociétal et politique.

Un effort budgétaire sans précédent ?

Les efforts des communicants du ministère de la Justice pour occulter cette pitoyable réalité méritent le détour. Le projet de Loi de Finance pour 2021 fait apparaître une certaine augmentation : c’est tout ce qu’en retient la présentation du ministère. Le tract de propagande baptisé « dossier de présentation » est ainsi libellé :

Un effort budgétaire sans précédent. Augmentation du budget de la justice en %. Que la justice ait les moyens d’agir. Le plus grand plan de recrutement lancé au ministère de la justice [avec un j minuscule].

Bref, tout va pour le mieux, dites merci, et applaudissez-nous.

Le cas du rail et donc de la SNCF est un tout petit peu plus complexe. Ce service coûte annuellement à la nation un peu plus de 22 milliards (hors pensions de retraite). Il est financé à hauteur d’un peu moins de 9 milliards par les paiements des usagers.

La différence, 13 milliards, est comblée par un ensemble de subventions et par une augmentation de la dette de la SNCF, qui sera un jour épongée par une grosse subvention déguisée. Les chiffres ci-dessus se rapportent à 2019. Ils recoupent les estimations du rapport Spinetta de 2018, qui s’appuyait sur les données des années précédentes.

Les chiffres du soutien public pour 2020 et 2021 sont certainement plus élevés, mais cette augmentation reflète l’effet des confinements, et elle a un caractère conjoncturel qui la rend peu significative. On peut donc raisonnablement affirmer que la contribution des finances publiques au service de transport ferroviaire est actuellement en France d’environ 13 milliards par an.

Le train est partout subventionné, surtout en Europe, mais sans doute nulle part à un niveau aussi élevé. Comme les 8 milliards alloués à la Justice, ces 13 milliards alloués au transport ferroviaire expriment un choix sociétal et politique.

Une grande réforme sur les salariés de la SNCF qui ne change quasiment rien

Ce choix a-t-il été modifié par la soi-disant grande « Réforrrme » du rail de 2018 ? Nullement. Ladite réforme s’est focalisée sur les salariés de la SNCF, présentés (largement à tort) comme les responsables de ce gros trou. Les économies décidées sur leur dos rapporteront fort peu (peut-être un milliard) et seulement dans dix ans.

Mais la réforme a en même temps décidé beaucoup d’investissements lourds dans des activités comme le fret ou les TER, sous prétexte de décarbonisation ou de ruralisation. Hélas, ces activités sont lourdement déficitaires. Elles vont inéluctablement augmenter, et non pas réduire, la contribution des finances publiques au transport ferroviaire. Celle-ci atteindra bientôt 14 ou 15 milliards par an.

L’examen des effectifs (80 000 emplois pour le ministère de la Justice, 150 000 pour la SNCF), ou celui des investissements (un milliard pour le ministère de la Justice, 9 milliards pour la SNCF), disent la même chose que la comparaison des dépenses budgétaires par euro de PIB : la France dote mieux, à la louche presque deux fois mieux le rail que les tribunaux et les prisons.

Ceux qui sont trop bien élevés pour parler d’argent à table préféreront peut-être la comparaison suivante : le taux d’utilisation des prisons est d’environ 120 %, celui des trains [transports] express régionaux de 25 %. Les prisons sont trop pleines, et les trains sont trop vides.

Le chemin de fer est « prioritaire », la justice et la sécurité ne le sont pas. Collectivement, nous préférons les trains qui roulent aux magistrats qui jugent. Pourquoi pas ? On voudrait cependant être sûr que ces choix des décideurs et des influenceurs sont bien ceux de la majorité des Français.

 

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  • Il ne s’agit pas de priorité budgetaire mais electorale. En l’absence de courage politique, nos elus preferent rincer des syndicalistes que protéger le citoyen de la violence. C’est plus rentable politiquement.

  • Mettre les prisonniers dans des trains.

    • un sévice publique comme tant d’autres monopoles d’état qui se renforce au gré de nouvelles lignes tégévesques et embauches en tant que fonctionnaires ad-vitam !

      • Le système ferroviaire intègre aucune fonction publique, si oui laquelle, la Fonction Publique d’État, la Fonction Publique Hospitalière ou la Fonction Publique Territoriale ?
        Le marché « tégévesque » est déjà ouvert à la concurrence conformément à la règlementation UE pour rappel.

        • Oui, avec des conditions du genre « interdiction d’embaucher ses propres salariés », ou « interdiction de changer les règles de rémunérations, primes et licenciement ».
          En gros, ils ont droit de faire concurrence à la SNCF, mais en étant forcés de faire exactement la même chose que la SNCF. On appelle ça en France de « la concurrence non biaisée », les concurrents sont empêchés d’avoir un quelconque avantage concurrentiel…

          • Faux, l’obligation de reprendre le personnel est uniquement lié aux transports conventionnés (TER, RER, … mais aussi bus de ville, tramways, métros, …) mais en aucun cas cela s’applique sur un marché commercial en Open Access comme la GV, un opérateur a l’obligation d’acheter son matériel roulant homologué et disposer de son personnel et le former. Il semblerait que vous n’ayez pas tout compris.

  • Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons V.Hugo
    C’est volontaire de la part des socialistes.

  • Certainement que la justice non judiciaire est la justice administrative.

    • « ce que la langue administrative appelle bizarrement la justice judiciaire »
      Ce doit être l’Administration qui dans un éclair de lucidité se rend compte de son caractère profondément injuste.

    • Cela concerne les Cours (de Cassation, d’Appel, …) et les Tribunaux (je dois me remettre à jour pour ce qui est de la liste…) de l’ordre dit « judiciaire », par opposition à l’ordre administratif. Le premier s’occupe des affaires de Droit civil, commercial, pénal,…, le second des conflits entre particuliers et État ou collectivités locales, ou entre État et ces dernières.
      Les professions des gens qui travaillent dans l’ordre judiciaire (magistrats, greffiers,…) sont dites professions judiciaires, à différencier des professions juridiques (avocats, huissiers, …). Les premiers sont fonctionnaires, les seconds libéraux.

  • À mon sens, la question est mal posée. Que le justice émarge au budget de l’État, rien de plus normal : la justice est l’une de
    ses missions régaliennes. La question qui devrait être posée est : pourquoi un moyen de transport (le rail en l’occurence) devrait-il être subventionné ? Pourquoi le rail l’est-il, et pas la route, au contraire sur-taxée ?
    En somme, en France, on n’a pas de politique des transports, on a une politique des subventions – en somme, une politique clientéliste.

    • La route est presque intégralement subventionnée !
      Qui paye l’entretien d’un des plus grands réseaux routiers d’Europe ? Vous pensez que ce ne sont pas les français comme Ségolène Royal ?

      • Vous n’ignorez probablement pas que l’usage de la voiture est taxée à tous les étages (achat, assurance, carburant…) et que l’ensemble de ces recettes dépassent allègrement le coût des investissements et de l’entretien du réseau.

      • Les routes sont utilisées par tout le monde. Il ne vous aura peut-être pas échappé que sur les rails ne roulent que des trains.

        • Le rôle principal d’un système ferroviaire consiste essentiellement à désengorger les axes routiers des centres urbains, économiques et industriels. Toutes les grandes villes du monde subissent des embouteillages générant pollution sonore, problème de santé, … sans parler du coût économique que cela implique estimé à 17 milliards d’€ à la France sur une année. Sans politique de transport urbain et interurbain une ville peut économiquement mourir, ce ne sera pas des embouteillages mais une paralysie totale du trafic.

          Je ne connais pas un pays industrialisé ou en voie de développement au monde qui ne subventionne pas l’exploitation et l’infrastructure ferroviaire de son territoire, du Japon jusqu’au USA en passant par l’Europe. Avez-vous une idée de ce que dépense l’Etat Chinois pour son système ferroviaire ?

          Le blé est majoritairement transporté par rail, le minerai est majoritairement transporté par rail, les barres d’Uranium alimentant la totalité des centrales nucléaires sont transportés par rail, les voitures sortant d’usines sont majoritairement transportées par rail, … d’une manière ou d’une autre vous êtes tributaire du système ferroviaire mais vous n’arrivez pas à visualiser le marché ciblé.

          • @jackSparow Après avoir énoncé un certain nombre d’approximations ou d’inexactitudes, vous en arrivez à dire ce qui relève du bon sens : « Le blé est majoritairement transporté par rail, le minerai est majoritairement transporté par rail, les barres d’Uranium alimentant la totalité des centrales nucléaires sont transportés par rail, les voitures sortant d’usines sont majoritairement transportées par rail. » Le transport ferroviaire est dédié par son principe fonctionnel au transport en lourd, et c’est de cette manière qu’il est efficace. Par idéologie et électoralisme, on a choisi en France de privilégier le transport de personnes (avec le TGV). Le choix des modes de transport a été biaisé.

            • J’aimerai vraiment savoir de quelles approximations ou inexactitudes il s’agit et que vous soyez en mesure de les contredire, je travail pour le compte d’une Autorité Organisatrice de Transport (AOT), je serai curieux de savoir ce que vous comptez m’apprendre…
              Il n’y a pas eu une préférence concernant le transport de voyageurs au regard du FRET, depuis les années 50 la demande émanant des voyageurs n’a fait qu’évoluer tandis que celle du transport de marchandise n’a fait que régresser, la démocratisation des poids lourd en est essentiellement la cause concernant le FRET.

          • Et quel ratio productivité par rapport aux autres pays ?
            Ds la Sté ou je travaille, on a eu il y a quelques années un technicien, pas brillant ni très productif… Il nous a quitté pour rentrer à la SNCF. Il nous a rapporté un peu plus tard que ses collègues lui ont demandé de se calmer sur le travail !

            • J’ignore ce qu’il en est factuellement, n’étant pas salarié de SNCF je ne peux communiquer davantage sur ce sujet, en attendant elle semble suffisamment productive pour remporter l’ensemble des appels d’offres des TET et TER récemment mis en concurrence, sans parler du marché GV qui l’est entièrement conformément à la réglementation UE, votre théorie s’appuie peut-être un peu trop sur un élément anecdotique avant de constater les faits concrets sur plusieurs marchés et plusieurs lignes, non ?

              • @JackSparow
                Bonjour
                « elle semble suffisamment productive pour remporter l’ensemble des appels d’offres des TET et TER récemment mis en concurrence, »
                Vous plaisantez ?
                Le chiffre d’affaires est en retrait de -14% par rapport à 2019 pour atteindre 30 Mds€, impacté par les conséquences de la crise sanitaire à hauteur de -6,8 Mds€.
                La marge opérationnelle-EBITDA s’élève à 2,0 Mds€ avec un impact Covid de -5,4 Mds€ et le résultat net est négatif à -3,0 Mds€.
                « La dette nette du Groupe s’établit à -38,1 Mds€ (après reprise de 25 Mds€ par l’État au 1er janvier 2020). » (ici https://www.sncf.com/fr/groupe/newsroom/resultats-financiers-2020-240221)
                Sans l’Etat et l’agent gratuit des nous autres dont il dispose, la SNCF aurait mis la clé sous la porte.
                Non seulement quand on veut prendre le train, il faut payer un billet, mais en plus il faut éponger les dettes pour que la SNCF survive en mode zombie.

                Les appels d’offre ne seraient-ils pas faits et accordés par l’Etat, celui-là même qui reverse 25Mds d’euro à la SNCF et qui détient 100% des la dite société ? (« L’État détient intégralement SNCF, dont le capital est incessible. » https://www.sncf.com/fr/groupe/profil-et-chiffres-cles/portrait-entreprise/sncf-2020-nouveau-groupe)

              • @JackSparow
                Bonjour,
                « elle semble suffisamment productive pour remporter l’ensemble des appels d’offres des TET et TER récemment mis en concurrence, »
                Vous plaisantez ?
                « Le chiffre d’affaires est en retrait de -14% par rapport à 2019 pour atteindre 30 Mds€, impacté par les conséquences de la crise sanitaire à hauteur de -6,8 Mds€.
                La marge opérationnelle-EBITDA s’élève à 2,0 Mds€ avec un impact Covid de ‑5,4 Mds€ et le résultat net est négatif à -3,0 Mds€.
                La dette nette du Groupe s’établit à -38,1 Mds€ (après reprise de 25 Mds€ par l’État au 1er janvier 2020). » [Donc au départ, cette dette est de 63,1 Mds d’euro.]

                Ne serait-ce pas l’Etat qui ferait et accorderait ces appels d’offre ? Ce même Etat qui « détient intégralement SNCF, dont le capital est incessible. » et qui distribue l’argent de nous autres pour éponger la dette conséquente.

                La source est ici : https://www.sncf.com/fr/groupe/profil-et-chiffres-cles/portrait-entreprise/sncf-2020-nouveau-groupe

          • Dans une économie de marché, il n’y aurait pas de subventions pour les transports en communs et il n’y aurait pas mégapoles où la plupart des habitants souffrent. Mais ils n’ont pas le choix.
            Vous êtes comme Marie Antoinette, vous pensez dans la doxa; ils n’ont plus de pains qu’ils prennent de la brioche.
            C’est la situation actuelle qui est toxique.

            • Tout les pays au monde financent leurs transports en commun, regarder comment fonctionne la politique de transport en commun en Suisse ou aux USA, voir le Japon. Ces pays n’intègre pas « une économie de marché » ?!

              • Non. Tous les transports sont financés d’une manière vous une autre. La pire est un financement par subventions ou concession. Laissons les acteurs économiques répondre à un besoin solvable de déplacement et le monde ira mieux. Et surtout on aura une visibilité des coût.
                Et non pas les déclarations d’un acteur de l’OAT qui a tout intérêt de masquer la réalité des coût.
                Vous défendez votre poste, c’est bien, on en n’attend pas moins de vous.

          • « Le rôle principal d’un système ferroviaire consiste essentiellement à désengorger les axes routiers des centres urbains, économiques et industriels »

            Que nenni ! Le rôle principal du rail était d’offrir, jadis, avant la démocratisation de la voiture et du poids lourd, un mode de transport aux citoyens et aux marchandises.
            Puis la voiture est arrivée, et la part du ferroviaire s’est réduit comme peau de chagrin, en tout cas dans les pays développés.
            En France, aujourd’hui, le rail, c’est 10 % des déplacements des gens !
            10 % !
            Et c’est subventionné à mort !
            Le train c’est un archaïsme, un truc des temps anciens que nous prenons parfois pour nous plonger dans la vie de nos grands parents ou, à la rigueur, quand notre permis nous a été sucré à cause des rejetons sécuritaires de Mr Gerondeau…

            • Initialement le transport ferroviaire avait pour but principal de déplacer les gens et les marchandises lorsque le principal concurrent était tout bonnement la charrette, c’était l’ère des compagnies privées, mais cette époque est totalement révolue et le marché a naturellement évolué, il n’est absolument plus rentable, d’où le fait qu’il soit conventionné (donc subventionné) et ce schéma reste mondialement identique, je ne connais pas un pays au monde où le rail est naturellement auto-financé.
              Le Japon, la Corée du Sud, l’Europe de l’ouest et depuis peu la Chine sont les champions du monde du mass transit et vous êtes en droit de croire que tout ces états sont totalement stupides en finançant une politique de mobilité sur leurs territoires, cela semble quelque peu réducteur et souligne votre incompétence sur le sujet.

              • @JackSparow
                Bonjour,
                « le principal concurrent était tout bonnement la charrette, c’était l’ère des compagnies privées, mais cette époque est totalement révolue et le marché a naturellement évolué, il n’est absolument plus rentable, d’où le fait qu’il soit conventionné (donc subventionné) »
                Voilà ! L’Etat s’est emparé du marché et il n’est plus rentable. Du coup, il faut l’arroser copieusement d’argent gratuit pour que demeure le « fleuron français » dans le rouge de 63,1 Mds d’euro. (dette qui ne cesse de s’accroître au fil des ans. La SNCF, sur son propre site, parle de « résilience ».)
                Dites, Monsieur de l’AOT, à quelle date l’Etat français a « nationalisé » les lignes privées de chemin de fer ?

      • « La route est presque intégralement subventionnée ! »
        Faux.
        L’entretien des routes c’est 20 milliards en France, la fiscalité routière rapporte 100 milliards.

      • Si la route ressemblait au rail, l’achat de votre voiture serait financée par l’impôt, votre chauffeur aussi, le litre d’essence coûterait 20 cts et on vous inciterait à rouler vite !

  • La sncf est l’avenir de la France, que fera t on sans elle quand il n’y aura plus de voitures ni d’avions ni de routes pour automobiles…… Pour la justice vu le nombre de gens en prison et en liberté autant supprimer ce fardeau.

  • Très très bon article. Cette vénération française du train a quelque chose de mystérieux. Et le fait que la SNCF garde soigneusement pour elle les chiffres de fréquentation des trains, pas mal, non ?

  • C’est vrai que la justice est le parent pauvre des fonctions régaliennes. Elles le sont toutes (des parents pauvres, cf. état des commissariats et des engins militaires), mais la justice est miséreuse. Une honte (une de plus) pour ce pays.
    N’oubliez quand même pas que 75% des personnes incarcérées sont étrangères ou d’origine étrangère (une statistique que le pouvoir cache soigneusement).

  • pour compléter la proposition de Jacques, la recette a déjà été appliquée méthodiquement entre ~35-45… « on » en est revenu.. mais pas tous…

  • Au fait comment ça marche en Suisse.. ?
    Les trains sont abondants et fréquentés…
    La Justice n’y a l’air miséreuse…
    Serait-ce une simple question de PIB ?

    • L’état y mange 35% du PIB contre 64% pour la France actuellement (la France des « 30 glorieuses » avait aussi un état a 35%)
      .
      L’économie Suisse beaucoup plus libre est bien plus dynamique, la population est beaucoup plus active, par exemple l’industrie suisse a dépassé en valeur absolue l’industrie française alors que le pays ne compte que 8 millions d’habitants. Du coup, la dette est faible (35% du PIB) et les déficits exceptionnels (dernier budget positif pour la France: 1974)
      .
      La Suisse a une vraie démocratie, le peuple a voté 750 fois en 30 ans sur les lois, les aménagements, la fiscalité.
      .
      Les assurances sociales sont majoritairement privées donc bien plus efficaces (les retraites par capitalisation sont dans le vert).
      .
      Le droit y est beaucoup plus stable et beaucoup plus simple alors que la France a 86’521 articles de loi (+30’000 en 20 ans) et 236’781 articles réglementaires, le code du travail fait 3300 pages contre 30 en suisse.
      .
      Le Justice suisse est classée tout en haut par le CEPEJ (commission européenne) la Justice française est 37ème sur 43 pays européen. La misère judiciaire française (0.7% du PIB) est un choix politique. Si elle fonctionnait vraiment 200’000 au moins des 600’000 élus seraient en prison.
      .
      La France est une république bananière socialiste, l’état verse des prestations sociales à 74 millions de citoyens (!) et il y a dix millions de cartes vitale active en trop. La fraude est connue depuis 2004 mais il ne se passe… rien. Les politiques distribuent l’argent comme s’il en pleuvait pour se faire élire ou pour masquer les problèmes et les corporations d’état et les fonctionnaires s’en mettent pleins les fouilles.

      .
      Classement liberté économique:
      ———————-
      Suisse: 4ème
      ..
      Turquie: 58ème
      Jordanie: 62ème
      Mexique: 63ème
      Azerbaïdjan: 67ème
      France: 71ème
      .
      .
      « Le socialisme a un record d’échecs si flagrant que seul un intellectuel pourrait l’ignorer » – Thomas Sowell.

    • La Suisse ferroviaire d’aujourd’hui, c’est le résultat de 30 ans de subventions massives, pratiquement 80 à 90% en général, pour des investissements massifs (grand plan sur les nombreux tunnels ferroviaires alpins, dont la majeure partie sont finis ou presque, renforcement des capacités dans les grands centres, par exemple à Zurich, etc.).
      Et, pire horreur parmi les horreurs pour ce site, ces subventions sont financées directement par des taxes et autres prélèvements sur le libre transport routier !

  • « pour partie le chemin de fer, sont des services publics. »

    non, le chemin de fer n’est pas un service public !!!

    • Pardonnez-moi, mais la Suisse dépense 11.2 Milliards € pour son système ferroviaire contre 10.5 Milliards € pour la France, dois-je vous rappeler que la Suisse dispose seulement de 8 Millions d’habitants ?

      Tout les pays au monde subventionnent leurs transports conventionnés y compris ferroviaire, Japon, Allemagne, Royaume Uni, Suisse, Italie, etc… il s’agit donc bel et bien d’un service public, ce qui n’enlève rien aux DSP.

      • Mais ce n’est pas parce que tous les pays subventionnent la rail que c’est une bonne chose. Mettons tous les transports en concurrence et on verra qui apporte le meilleur service.

        • Attention gillib, Jack Sparrow dit que l’activité ferroviair en général est un service public (ou en tout cas financé sur fond public) il n’émet pas de jugement de valeur dur la chose. Il met en avant que c’est banal d’avoir un secteur ferroviaire étatisé.

          • L’opéra est aussi subventionné et ce n’est pas un service public. C’est plutôt un joujou pour la nomenklatura.

        • Quel pays ne subventionnent pas son infrastructure ferroviaire ou son exploitation ?! Plus haut vous sembliez aduler par le Suisse hors ce pays subventionne en grande pompe son système ferroviaire depuis le projet Rail2000, êtes vous certain d’être en mesure de comprendre les enjeux économiques ?!

          • Je n’adule pas la Suisse, je ne connais pas la situation Suisse.
            C’est vous qui n’avez pas l’air de comprendre la ligne éditoriale de Contrepoints. C’est un site libéral, anarcap, et vos réflexions tombent à plat.
            Vous êtes pour des solutions étatiques, à des problèmes etatiques dans un cadre étatique.
            Contrepoints est pour des villes privées avec des rues privées, et vous vous arrivez avec vos certitudes de nomenklatura condescendant.
            Le Ba a ba de la nétiquette est de lire un peu l’ambiance du site avant de poster compulsivement .

      • Je suis pour ma part un libéral pragmatique et le cas des transports publique et du protectionnisme me pose une colle depuis des décennies. Je regarde donc simplement les différents pays et voit ce qui marche ou pas.
        J’admets que dans certains domaines comme les infrastructures lourdes (typiquement rail/route), l’état peut intervenir mais uniquement avec des contre-pouvoir extrêmement forts et des obligations de résultats.
        On ne peut pas compter sur les corporations du domaine, leur principal objectif est évidemment leur propre avantage comme on le voit en France avec le syndicalisme.
        .
        En Suisse c’est la démocratie directe qui joue un frein à l’étatisation, pour les CFF (Chemin de Fer Fédéraux) je ne connais pas bien le domaine je dois avouer.

        • J’ajoute que j’aime bien les théories sur les systèmes familiaux et politique d’Emmanuel Todd.
          Pour résumer, je ne crois pas que le système suisse fonctionnerait correctement en France, question de mentalité, de croyances, de rapport à l’argent, au pouvoir, au logos. Il est surprenant de constater que les parties francophones de la Belgique, du Canada et de la Suisse partagent les mêmes travers et tendances que la France.
          .
          Il existerait ainsi un « contre-pouvoir » informel au niveau individuel. Un pragmatisme, une rigueur comptable, une culture d’entreprise, une méfiance naturelle contre le corporatisme, l’argent « gratuit » etc.
          Certains disent que c’est typiquement une opposition de culture protestante vs catholique, mais ça remonte peut-être beaucoup plus loin, pourquoi le protestantisme a pris dans certains pays et pas dans d’autres, même chose pour le socialisme et le communisme ?

      • Sur wikipedia, il parle de 30 mds d’€ en 2019.

  • Une fois de plus: quel pays.

  • En tant qu’usager du fret SNCF pendant une vingtaine d’années, j’ai été navré par la faible productivité de cette activité (ce qui explique son coût), et sa non fiabilité (ce qui explique la perte de sa clientèle), dus à la pesanteur des règles gestion du personnel, conséquence du pouvoir syndical
    Le soutien d’une partie de l’opinion, notamment des enseignants géographie, vient de sa réputation de non polluant et de « bijou de famille » de la nation

  • Monsieur Gérondeau, le premier monsieur Sécurité routière, celui qui a tout fait, dans les années 70, pour nous faire aimer le train, au détriment de la bagnole et de la moto, à grands coups de mesures répressives [la dernière, celle de la vignette moto, ayant probablement coûté sa place à Giscard] est assez mal placé pour venir nous faire la leçon sur la SNCF…
    Monsieur Prudhomme est bien plus crédible…

  • Je suis particulièrement intrigué par les chiffres annoncés, il est affirmé que le système ferroviaire coûte 22 Milliards € chaque année, hors impossible de retrouver ce chiffre y compris au sein du rapport Spinetta que vous avez cité.
    Cependant, le rapport Spinetta affirme que l’ensemble du système ferroviaire coûte 10.5 Milliards € (p.24) hors pension de retraite et 13 Milliards € en comptabilisant les pensions allouées au système de retraite, je pense que vous avez fait une erreur.
    Le système ferroviaire comprend, comme stipulé dans le rapport Spinetta :
    – 5.5 Milliards € pour les transports conventionnés (TER, RER, …) et les tarifs subventionnés (abonnement de travail, étudiants, séniors, militaire, etc…) et qui ne vont pas dans la poche de l’opérateur.
    – 1.3 Milliards € de subvention allouées au renouvellement du matériel roulant, une fois encore cela ne va pas dans la poche de l’opérateur SNCF, à la limite aux constructeurs (Alstom, Bombardier, etc…)
    – 1.7 Milliards € de subvention d’investissements dans l’infrastructure, soit la modernisation des rails et des gares.
    – 2 Milliards de redevances d’accès au réseau, en somme les péages pour le Gestionnaire d’Infrastructure.

    Jusqu’à preuve du contraire, et si quelqu’un pouvait « factuellement » éclairer ma lanterne il sera le bienvenu, l’ensemble des subventions ne vont pas dans la poche de l’opérateur SNCF, concernant la politique tarifaire seul le « plein tarif » ou « tarif normal » représente le véritable coût du transport (pour les transports conventionnés uniquement), tout le reste n’est que subvention allouées indirectement aux voyageurs.

    De plus, je me suis rendu compte à quel point il est difficile de comparer les coûts des différents systèmes ferroviaires Européens concernant l’exploitation, en effet la prise en charge par les différentes puissances publiques concernant la tarification diffère totalement sans parler de la densité de l’offre, il y a beaucoup trop de paramètres pour tirer une conclusion. Ce qui en revanche est très différent concernant l’infrastructure ferroviaire, un rail gauche et un rail droit, une alimentation en énergie électrique, des gares, … cela semble à première vue plus simple de faire un comparatif intéressant, et lorsque l’on cherche un peu sur le coût/hab. de l’infrastructure ferroviaire on se rend rapidement compte qu’il est sérieusement sous-financé en France, la Suisse dépense des sommes 10 fois plus élevées, l’Autriche x4.5, le RU x2.5, …

    Êtes-vous cetain qu’il n’y a pas un malaise dans votre raisonnement ? Merci.

    • Et bien c’est très simple, libéralisons le rail, et que le meilleur gagne, sans subventions.
      Mais cela vous le refusez.
      Comme la concurrence.

      • La seule objection que je vois à la libéralisation du rail c’est l’aspect militaire. Une infrastructure ferroviaire efficace est un point clef d’une bonne défense du territoire. Il en est de même pour les autoroutes et d’un grand nombre de ponts ainsi que des réseaux de communication. Pour garantir une bonne défense (prérogative purement régalienne) il est particulièrement crucial que l’Etat puisse garder la main sur ces trucs, et même avoir son mot à dire sur la manière dont on les construit etc… je tiens à rappeler que les voies romaines ont été construites pour tenir l’empire avec moins de légions. Et ça avait du sens. Ce sont des investissements militaires qui permettent de rendre l’armée plus efficace. Vu comme ça, l’aspect public de l’infrastructure (les voies) me semble assez pertinent. En revanche, l’exploitation de ces rails à des fins commerciales par le secteurs public ne me semble pas du tout judicieuse.

        • Je ne sais pas si le rail a aujourd’hui une importance pour l’armée. On fait plutôt des ponts aériens ou maritimes.
          Mais je veux bien admettre que les grandes infrastructures ont un intérêt militaire. Mais pas la RATP ni la ligne secondaire Moulins, Roanne (si elle existe).
          Le transport collectif c’est aussi le car qui est très souple. Et le car n’a pas à être public. Laissons des entrepreneurs faire des taxi-co.

      • Je travaille pour une AOT, depuis quand ces dernières s’opposent à la libéralisation du secteur ferroviaire ?! Expliquez-moi.
        Vos propositions sont irréalisables, l’impact sur les axes de transport routier et socio-économiques seraient indéniablement désastreuses, vous préconisez une politique digne d’un pays du tiers monde, je n’ai rien contre l’amateurisme mais je pense que vous devriez vous pencher sérieusement sur les conséquences d’un tel choix avant d’être aussi affirmatif.
        Je ne vois pas un pays comme le Japon, la Corée du Sud, la Chine et l’Europe de l’ouest, tous leader dans le mass-transit, appliquer une mesure aussi absurde.

        • Ben oui. En France tout va bien, des salariés des AOT nous disent qu’il faut rien reformer.
          D’ailleurs on a vu quels dégâts les structures administratives comme l’ARH peut faire dans l’épidémie du COVID.
          C’est le même fonctionnement, des admistratifs hors sol qui se gave en pondant des rapports.

    • La Suisse dépense aussi énormément plus pour sa justice alors qu’à taille comparable son état dépense 600 milliards d’euros de moins (si la Suisse comptait 67 millions d’habitants).
      .
      Salaire médian Suisse: 6000 euros.
      Salaire médian Français: 1 789 euros.
      .
      Le raisonnement de fond est que l’étato/socialisme flingue les tissus productifs et détourne des sommes pharamineuses qui ne vont plus aux tâches essentielles. Le corporatisme socialiste a d’ailleurs aussi flingué le rail français et l’école qui ne se classent pas bien non plus en terme de services.
      Quant au « meilleur système de santé au monde »…. mhhh.
      .
      PS: pour la justice je ne vois qu’un choix des politiques français (dont la moitié devrait être en prison) qui ont peur des juges, ils claquent sans sourciller des dizaine de milliards et n’auraient pas 2, 3 ou 10 milliards à ajouter à la justice depuis des décennies ?
      .
      .
      Évolution des dépenses des administrations publiques
      2002: 833,77
      2003: 864,31
      2004: 898,56
      2005: 936.99
      2006: 972,84
      2007: 1016,17
      2008: 1057,61
      2009: 1100,61
      2010: 1128,02
      2011: 1151,54
      2012: 1185,38
      2013: 1207,49
      2014: 1226,40
      2015: 1243,30
      2016: 1250,30
      2017: 1257,30
      Après ça devient beaucoup plus opaque dans les PLF…. on doit être à 1400 milliards ou plus…

      • La Suisse, pays totalement libéral, dépense des sommes particulièrement conséquentes pour l’ensemble de ses services publics, et résultats à l’appuie elle a parfaitement raison. CQFD.

        Sans des infrastructures des transports (rail/port/route) de qualité, une distribution d’eau et d’énergie fiable et continue, une justice financée à la hauteur des ses ambitions pour faire face à la fraude et à la corruption, … l’économie devient indéniablement propère, je pense que c’est l’exemple à suivre.

        • Elle est effectivement l’exemple (réel) de l’état de droit libéral qui fonctionne.
          Cela dit la bureaucratie gauchiste pousse aussi comme un cancer, le salaire minimum a été adopté et les initiatives « co2 » et « pesticides » ont été heureusement rejetées, mais de justesse, par les cantons campagnards.
          Les socialistes ont dit que ce n’était que partie remise.

  • Bonjour
    Merci du site et des articles.
    Certains ne méritent-ils pas d’être conservés?
    Mais aussi les commentaires?
    Ceux-ci n’enrichissent-ils pas souvent la réflexion?
    Malheureusement s’il est possible de conserver ceux-là facilement, il n’en est pas de même de ceux-ci.
    L’Équio-pe de Contrepoints.org pourrait-elle, s’il lui plaît, étudier la question pour y apporter une solution le cas échéant?
    Par avance merci…

  • Mais enfin voyons c’est déjà le cas! Les prisonniers travaillent pour la plupart, payés à 1/4 SMIC horaire, et là dessus ils payent une contribution nourriture. Les cellules sont bondées (3 prisonniers au lieu d’un), la surveillance est défaillante.
    La peine de mort? Vous croyez que ça va vider les prisons? A moins de l’appliquer pour les petits délits, non…
    Quand à leur faire « rembourser leurs méfaits », c’est supposer qu’on puisse en tirer un bénéfice. Mais ils sont peu travailleurs, hargneux et essaient de fuir (comme les esclaves autrefois!), cela ne va être facile…

  • attention la justice c est certes juger des criminels mais c est aussi engorgé par les disputes de clochemerle (un voisin qui refuse le droit de passage, un coq bruyant) ou les divorces

    On pourrait la aussi agir pour desengorger le systeme:
    par ex pour les divorces: pension alimentaire systematique pour le geniteur (en hommage a Juppe je propose de taxer 20.6 % du revenu annuel par enfant. comme ca la fabrique a chomeur va s arreter net)
    pour les querelles de voisinages : le jugement de dieu (ca serait quand meme sympa a regarder et ca eviterai les proceduriers)

    • Les disputes « clochemerle » peuvent aussi empoisonner des vies, c’est très important et une justice qui fonctionne ne coûte pas cher. Même en quintuplant le budget de la justice française elle ne coûterait que 3.5% des dépenses.
      Si on abandonne le droit de se servir de revolver à l’état, c’est pour que même une simple baffe soit punie et un droit de passage respecté, c’est la définition même de « l’état de droit ».
      .
      La famille pouvait toucher des aides, avoir deux salaires. Imposer l’Homme arbitrairement à 20% c’est éventuellement le condamner à la misère pendant que la femme « roule sur l’or ». D’autre part, il existe nombre de cas où la femme est inapte à s’occuper de la progéniture.
      Je connais des cas où les enfants ont été remis chez la femme alcoolique par des juges (femmes).

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