Le progrès existe, je l’ai rencontré

La notion de progrès est aujourd’hui remise en cause par des idéologues ou par le fondamentalisme religieux. Mais le progrès existe. Il suffit d’observer certaines tendances fondamentales pour s’en convaincre.

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Le progrès existe, je l’ai rencontré

Publié le 1 juin 2021
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Par Patrick Aulnas.

L’idéologie écologiste a beaucoup contribué à la morosité ambiante. En remettant en cause les bienfaits du progrès technique, elle parvient à promouvoir une conception quasi-religieuse du devenir historique. Les extrémistes de la décroissance et de la collapsologie (effondrement brutal de notre civilisation) nous prédisent même un retour prochain à la barbarie.

La peur de l’avenir est un des leviers les plus puissants des idéologies et des religions. « Si vous ne croyez pas et n’agissez pas selon mes préceptes, vous irez en enfer. » Cela fonctionne très bien avec les enfants mais aussi avec de nombreux adultes.

C’est tellement confortable ! Il n’est plus nécessaire de chercher, de réfléchir, de tenter difficilement de se former une opinion, bref d’être dans l’incertitude permanente. Il suffit de croire à un corpus idéologique simple pour éviter l’enfer. Selon la doxa écologiste, l’enfer peut désormais apparaître ici-bas, sur notre petite planète, par un effondrement civilisationnel.

Vers une baisse de la population humaine

Pourtant, rien dans l’observation du réel ne permet de corroborer ces prédictions catastrophistes. Certes, nous avons un peu trop bousculé la nature en y puisant énergie et matières premières et en réduisant la biodiversité. Notre croissance démographique incontrôlée depuis trois siècles y est pour beaucoup. En passant de un à environ 10 milliards d’êtres humains entre 1800 et 2100, avec une puissance technologique fortement croissante, il ne pouvait pas en être autrement.

Mais les évolutions observées depuis quelques décennies conduisent à la décroissance démographique et à la croissance économique immatérielle. En ce qui concerne la démographie, le taux de fertilité mondial (ou indice de fécondité) fourni par la Banque mondiale est passé de 5 enfants par femme en 1960 à 2,4 en 2019. Il doit être supérieur à 2,1 pour que la population croisse. Ce sont les pays les plus pauvres, en particulier africains, qui tirent l’indice vers le haut, comme le montre cette carte :

Taux de fertilité (naissances par femme) en 2019. (Source : Banque mondiale)

Le taux reste très élevé (supérieur à 4) dans certains pays mais chute rapidement. Dans tous les pays développés, il est inférieur à 2,1. Dans ces pays, sans l’apport de l’immigration, la population baisserait déjà. Il n’existe aucun pays où ce taux de fertilité a augmenté depuis 1960. Une transition démographique majeure est donc à l’œuvre, ce qui n’est pas vraiment une surprise. Il n’est même pas concevable que la population humaine puisse continuer à croître comme au cours des deux derniers siècles.

Croissance immatérielle

Le second élément qui permet d’espérer est la croissance économique. Fondamentalement, l’être humain est fait pour créer puisqu’il se caractérise par son intelligence. Il n’a jamais rien fait d’autre et cela avant même l’apparition d’Homo sapiens.

Il serait vraiment surprenant qu’il s’arrête en si bon chemin. Évidemment, créer ne se résume pas à construire des autoroutes, d’immenses bâtiments ou des produits de consommation à caractère matériel. Il en faudra encore à l’avenir, mais le retraitement des matières utilisées et l’inépuisable ingéniosité de l’être humain permettront de faire face. Une économie dite circulaire se met déjà en place.

Le plus important dans les évolutions constatées est le développement de l’immatériel. La part des services dans le PIB des pays développés ne cesse de croître. Elle représente environ 70 % du PIB français actuel contre seulement 17 % pour l’industrie. Cette évolution n’est pas spécifique à la France puisque pour l’ensemble de l’OCDE, les services se situent autour de 70 % du PIB.

Certes, services ne signifie pas immatériel. Le transport, le commerce utilisent des biens matériels. Mais la tendance globale est au développement du capital immatériel. Cette expression recouvre les droits de propriété intellectuelle sur les brevets, marques, dessins, modèles, etc. Selon un rapport de l’OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle) de 2017, le capital immatériel représentait 5900 milliards de dollars aux États-Unis et contribuait deux fois plus que le capital matériel à la valeur des biens manufacturés.

La numérisation générale de l’information et l’intelligence artificielle, qui n’en sont qu’à leurs débuts, feront croître encore considérablement l’importance de l’immatériel. Le télétravail, les vidéoconférences ont connu un développement important pendant la pandémie de Covid-19.

Selon les prévisionnistes, après la pandémie les grandes entreprises renonceront à de nombreux déplacements physiques de certains personnels comme les cadres et les dirigeants et introduiront un part variable de télétravail dans tous les cas où ce sera possible. Le transport aérien sera affecté et revoit déjà à la baisse ses prévisions de croissance. Les GAFAM, au contraire, peuvent regarder l’avenir avec optimisme. Toutes les activités tournant autour du Big Data également.

Une première étape a donc été franchie vers l’économie de l’immatériel. Et dans ce domaine, le potentiel de croissance est infini, avec une très faible consommation de matières premières et d’énergie par rapport aux activités industrielles.

Le destin des Hommes

La croissance économique se poursuivra donc, contrairement aux prévisions de nombreux écologistes. Conceptuellement d’ailleurs, cette poursuite de la croissance économique de façon de plus en plus dématérialisée est inéluctable. Il faudrait revenir à une conception antique de l’univers pour qu’il en soit autrement.

Dans l’Antiquité, sciences et techniques étaient considérées comme des arts réservés à l’aristocratie, la production étant une malédiction accablant le bas-peuple et les esclaves. Mais l’une des évolutions majeures de notre Histoire est justement la prise de conscience de notre capacité de changer le monde grâce à notre intelligence, d’agir sur lui en utilisant les ressources que la nature nous offre.

Sciences et techniques sont le vecteur principal du devenir historique. Elles le resteront sur le long terme, quels que soient les épisodes idéologiques ou religieux qui pourraient survenir. Ce ne sont pas les philosophes et les prêtres qui définissent notre avenir mais les scientifiques et les techniciens.

Nous ne nous plierons pas à nouveau au fatalisme de nos ancêtres. Nous resterons des hommes libres face à l’univers infini, avec notre solitude et toute sa grandeur, car tel est le destin des hommes.

Mise à jour : 07/06/2021

 

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  • les prédictions concernant le futur, sans date, et par dessus le marché celui de l’humanité entière vous savez..
    alors il se passera quoi ici dans 5 ans?

    la science EST corrompue d’or et déjà. et certaines sciences , se contentent d’observer , il ne faut pas confondre science et innovation technologique. on peut innover sans l’appui de la « recherche scientifique  » on peut faire de la science sans progresser technologiquement, écologie, histoire etc etc..

    nous voyons déjà certains scientifiques approuver des idées anti technologiques.

    quant à l’économie immatérielle.. à l’economie circulaire…
    voyons la premiere definition qui tombe avec google
    L’économie circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production des déchets. Il s’agit de passer d’une société du tout jetable à un modèle économique plus circulaire.

    en limitant…. parece que si on produit « pas circulairement  » ce n’est sans limite? tiens donc..
    ou donc limiter ne ssignifierait p ac i e erestreindre durable?
    voyons..
    L’économie durable prend en compte les aspects sociaux et environnementaux de manière à répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. Chacun, consommateur, entreprise ou institution publique, peut y contribuer !

    j’adore l’idée que les PUISSENT ne pas « tenir compte » de l’environnement et les aspects sociaux .. quant à répo,ndre x besoins des générations futures.
    durable signifie en fait ..je FIXE les ressources des générations futures.et je sais ce que doit être l’environnement et les rapports sociaux!!!!

    et sinon , eh bien expliquez moi tiens! chiche..

    n’utilisez pas leur termes…ils dissimulent.

    recycler demande AUSSI des ressources ça n’a rien de circulaire.

    zut..

    LE « progrès » collectiviste n’est pas nécessairement souhaitable..il repose tout entier sur l’idée de fouler au pied ceux qui s’y oppose ou ne le comprenne pas. il a justifié la colonisation ou autre…
    les progrés… éventuels.. mon progrès.

    • D’accord sur les prédictions, mais ne confondez pas « la science » et « le progrès » avec les clowns médiatisés auto-proclamés « scientifiques », ou les institutions qui les produisent.

      La science dont il est question dans l’article n’est pas selon moi à comprendre dans un sens restreint, mais dans son sens premier et profond, la connaissance. Ce qui comprend donc l’innovation technologique.

      • quand je dis la science est corrompue je commets un abus de langage ..je sais. il vise juste à choquer en esperant que des gens qu’i s’en revendiquent essaie de me démentir autrement que par le mépris..

        les chercheurs , surtout du public..posent un GROS problème…on ne travaille pas pour un état sans risque… le principe de politique reposant sur la science devrait être dénoncé de façon claire par les chercheurs. et ce n’est PAS un détail..

  • Un peu naif comme article. Par ex c est vrai que la part des services dans le PIB en France a nettement augmenté et que l industrie a decliné. Mais doit on s en feliciter ?
    C est pour ca qu on a un chomage de masse, des deficits commerciaux massif et qu en cas d epidemie on est incapable de produire des produits basique comme des masques. Et comme il y a un effet d entrainement entre l industrie et la recherche, on decline aussi en science (c est pas pour rien qu il n y a aucun vacin covid francais)

    Pour la natalité, c est aussi une vision rose de la situation.
    D un coté vous avez des pays avec une natalité exuberante mais qui sont incapable d offrir un avenir a leur population.
    De l autre, des pays dont la population vieillit (mais ne decline pas encore) comme la France mais ou le systeme de santé/retraite est incapable d absorber le choc (au choix : ruiner les jeunes ou mettre a la diete les vieux)

    • Réduire le choix à ruiner les jeunes ou restreindre les vieux n’est pas beaucoup moins naïf. Cette réduction est avant tout le résultat d’un système de santé/retraite inadapté et redistributeur autoritaire, qui empêche les progrès de porter leurs fruits. Le premier principe, bafoué en France, doit être que celui qui a apporté une contribution significative à un progrès doit être le seul à décider de l’attribution des fruits de ce progrès. Qu’on l’applique intégralement, et on verra bien s’il se pose encore des problèmes entre générations, ce dont je doute.

      • @MichelO
        Que vou sle vouliez ou non, si vous avez de nombreux retraité et des actifs moins nombreux, ca va forcement coincer à un moment car le revenus des uns est prélévé sur les autres. Quelque soit le systeme repartition/capitalisation

         » celui qui a apporté une contribution significative à un progrès doit être le seul à décider de l’attribution des fruits de ce progrès »
        Difficile a mettre en place. Qui va decider que vous avez apporté une contribution significative ? Quid de ceux qui vous ont précédé et qui ont pavé le chemin (par ex Amazon n existerait pas si des gens inconnu n avaient pas mit au point un protocole de communication nommé TCP/IP)
        Ensuite votre systeme va generer une société digne de l ancien regime car il faut pas se leurrer, les gens vont favoriser leurs enfants. donc vous aurez des enfants biens nés et un tiers etat. Vous savez comment ca a finit

        • Ben non, le revenu des uns n’est pas prélevé sur les autres, etc’est bien plus clair quand
          1. on se fonde sur la propriété privée et la capitalisation,
          2. on admet que le progrès élargit de manière considérable et prédominante la quantité de richesses produites.
          Quand vous mettez au point un truc comme TCP/IP, c’est votre employeur ou vous même qui vous offre des richesses. Ces richesses, dans un monde sensé, vous en utilisez une partie à acquérir des propriétés qui, d’elles-mêmes, produiront des richesses qui vous sustenteront pendant vos vieux jours. Quand vous achetez quelque chose, ce quelque chose a un apport immédiat et un apport étalé sur une durée plus ou moins longue. A vous de décider !
          Accessoirement, je me souviens d’une « piste » mémorable à laquelle j’ai participé pour les 20 ans du premier président non-américain de l’Internet Architecture Board. Il me semble avoir entendu qu’il est malheureusement aujourd’hui décédé, mais il n’a jamais imaginé être un jour à la charge d’autre chose que de ses choix individuels pour l’emploi de ses rétributions passées…

          • Et il s’est expatrié pour exercer librement ces choix.

          • L argent n est qu un intermediaire qui permet d acheter du travail.
            Le progres ne fait que baisser le prix en reduisant la quantité de travail necessaire (par ex pour faire un vetement).
            Donc au final vous avez toujours un transfert : le travail des actifs finance les retraités
            La propriete privee et la capitalisation ne change rien. Vos retraités vont peser sur les actifs que ca soit sur forme de cotisation sociale (repartition) ou de dividende/loyer (capitalisation). Et s il faut vendre pour payer les pensions, le prix qui sera retiré des actifs dependra de la richesse de la generation suivante (on peut temporairement doper les prix en creant de la fausse monnaie comme maintenant mais c est ne dure jamais bien longtemps)

            Sinon j ai une question a vous soumettre
            Si on admet que les gens doivent etre remunéré par leur contribution. combien doivent toucher des gens qui ont fait gagner beaucoup d argent a leur societe mais ont couté une fortune a leur pays, par ex en vendant un medicament dont on sait qu il va rendre les gens dependant (https://www.psychoactif.org/psychowiki/index.php?title=Oxycodone_(Oxycontin),_effets,_risques,_t%C3%A9moignages )

            Pour etre plus provocateur, si les gens doivent touhcer en fonction de leur merite, ne doit on pas aussi reduire a la famine les gens qui ont planté leur pays ? autrement dit, si on doit faire un pont d or a la generation qui a reconstruit la france (en gros né avant 1935) ne doit on pas mettre a la portion congrue les boomers (1945-1965) qui ont dilapidé l heritage ?

            • L’argent est bien plus qu’un intermédiaire pour acheter du travail. C’est un moyen d’exprimer la valeur des choses, les efforts comme le reste mais sans oublier ce reste. Celui qui a reçu du fait de ses efforts un terrain, y a planté un verger, et en récolte et vend les fruits ne coûte rien à la génération suivante. Génération qui héritera au moins pour partie du verger sans que le propriétaire puisse librement en décider, d’ailleurs.
              Un des trucs admirables aux USA était la pratique du pourboire. Vous exprimez votre satisfaction envers celui qui vous a fait plaisir en lui offrant une rétribution. Vous n’achetez pas du travail, vous choisissez de récompenser un service. Et en principe, sans que l’Etat ne vienne en prendre une part pour l’attribuer à telle ou telle cause « méritante » comme le pass culture (qui ne récompense pas le moindre travail…).
              Votre question considère qu’il serait « normal » d’hériter. Ca n’est pas compatible avec la récompense du mérite. Et elle interroge aussi sur des notions comme l’obligation d’entretenir une génération pendant 20 ans ou plus sans que cette dernière en ressente de dette, ou sur la collectivisation du mérite et des obligations. Je suis pour l’individualisation des responsabilités, comme pour celle des mérites.

              • L’entretien d’une génération pendant ses 20 premières années, ça devrait compter ensuite comme une dette à rembourser, non ?

      • AMHA, ne dites pas empêcher le progrès de porter ses fruits mais que chacun soit payé des conséquences de sa vision personnel du progrès..

        peut importe de vivre a milieu des décroissants si ils n’essaient pas d’nentraver vos innovation et votre liberté.

        l’article aurait pu être une dissertation sur un « necessaire » constructivisme..

        le progrès materiel ne rend pas heureux, il ne fait que diminuer les souffrances matérielles ce n’ets pas rien..mais ce n’est pas tout..

        notre société doit déjà arrêter de forcer les gens au matérialisme.. pour que ceux ci puissent justement réaliser ce que le progrès materiel signifie…

        il faut laisser ce que je juge des ignorants constater que la décroissances et la sobriété ce n’est pas top…. si tu es pauvre tu seras peut être heureux mais tu le paieras par un risque accru par exemple de voir ton enfant mourir…

        en gros, je dois laisser les cons faire leurs choix..au risque un jour de se rendre compte que le con c’est moi..

        et si le pays doit « décliner » collectivement ..soit.

        • je vais donner un exemple simple il faut supprimer l’idée d’exercice illégal de la médecine, il ne faut pas IMPOSER aux gens la médecine scientifique et sa grille de lecture qui existe bel et bien!!! ..et accepter les conséquences..
          il faut faire confiance à l’intelligence de gens si vous voulez qu’ils en montrent.

    • « C est pour ca qu on a un chomage de masse, des deficits commerciaux massif et qu en cas d epidemie on est incapable de produire des produits basique comme des masques. »

      Non absolument pas, comme mentionné dans l’article ce ratio services/industrie concerne tous les pays développés, dont beaucoup ont des résultats incroyablement supérieurs à la France sur tous les points que vous évoquez.

      • @francois
        Quel pays ?
        Je veux bien que la France soit particulierement mauvaise mais si c est vrai que tous les pays developpes ont vu le ratio industrie/service decliner, ils ont aussi vu le chomage augmenter, les deficit commerciaux flamber : vrai en France comme aux USA

        • L’Allemagne et la Suisse ont perdu très peu d’industries. 32% du PIB de l’Allemagne provient de l’industrie, 30% en Suisse et seulement 17% en France. La part de la France dans l’UE est passée de 18,5% de parts du marché européen à 12%.
          La France s’est désindustrialisée par la politique imposée par l’état.

          • Virgile apporte de l eau a mon moulin: la RFA et la suisse ont encore une industrie forte. Francois C parle de pays qui comme la france ont vu leur % d industrie baisser.
            Lequel de ces pays n a pas vu aussi le chomage et les deficits flamber

            PS: c est un peu facile de tout mettre sur le dos de l etat. Qui a elu des dirigeants qui ont mené ce type de politique ? qui demande toujours plus de protection, d allocation … Qui a choisit de taxer a mort le travail afin de financer des gens qui partent a la retraite a 58 ans (age moyen des departs), touchent des pensions elevees et ont des soins medicaux quasi gratuits ?

            • Peut être ceux là même qui payent le moins d’impôts car pour eux c’est « indolore ». En ne faisant payer l’IR que à moins d’un français sur deux on encourage l’inflation de la « répartition ».

      • en disant cela l’auteur ne se rend pas compte qu’il impose une grille de lecture où la capacité de produire un vaccin est au sommet ou un indice pertinent de quelque chose d’important..

        la nonproduction de vaccin ne signifie RIEN en soi..

        on a crevé des pans d’état visant à poursuivre les chimères du moment..

        si l’auteur parle de progrès il doit commencer à le définir…et expliquer pib, longévité taux de suicide…

        le progrès pour moi est une population « plus » heureuse…et c’est à peut près tout ..

  • « économie circulaire », « croissance immatérielle », « capital immatériel » …

    En fait les économistes sont à la poursuite de la réalité. Ils cherchent désespérément à la modéliser mais avec de mauvais outils et dans un mauvais but :

    – mauvais outils car ceux qui mesurait le fonctionnement de l’activité il y a un siècle ne sont plus adaptés.
    – mauvais but car au lieu de se contenter de chiffrer à des fins comptable et prévisionnelles à court terme, ils le font pour justifier une idéologie précédant et détachée des réalités.

    Ce n’est pas la croissance qui est immatérielle ou l’économie qui est circulaire : c’est leur « science » qui est immatérielle et leur jacasseries qui sont circulaires.

  • Démographie africaine:

    1900: Un peu plus de 100 millions

    2000: Un peu plus de 1 milliards

    2050: un peu plus de 2 milliards

    2100: Un peu plus de 4 milliards.

    Bye bye Europe.

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