Se débarrasser des 3 % : le vrai projet européen de Macron

Macron semble abandonner toute idée de redresser une France qui n’en finit plus de sombrer dans la combinaison délétère déficits-médiocrité.

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Se débarrasser des 3 % : le vrai projet européen de Macron

Publié le 15 avril 2021
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Par Nathalie MP Meyer.

Quand j’écrivais mon article consacré à la folle dérive des comptes publics 2020 il y a une semaine de cela, j’étais loin de me douter que je me lançais en fait dans une trilogie.

En revanche, tout indiquait déjà que les beaux discours complaisamment ressassés par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire sur l’impérieuse nécessité de réduire notre dépense publique pour revenir dans les clous d’un déficit de 3 % n’étaient que babillage énarchique de façade (second article) dressé devant le véritable objectif européen d’Emmanuel Macron : se débarrasser définitivement des 3 % (article du jour).

Résumé des épisodes précédents

En 2020, les dépenses publiques de la France ont caracolé à 62,1 % du PIB contre seulement 56% en 2019, ce qui était pourtant déjà un record mondial. De ce fait, le déficit public s’est creusé à 9,2 % du PIB après 3,1 % en 2019 et la dette s’est envolée de 98,1 % à 115,7 % du PIB.

Un résultat très médiocre comparativement aux performances des pays européens moins enclins à laisser l’État s’occuper de tout et n’importe quoi n’importe comment.

Conséquence attendue du « quoi qu’il en coûte » ? Oui, mais pas seulement.

Dans son rapport sur le budget de l’État en 2020 publié hier, la Cour des comptes pointe notamment la croissance des effectifs de la fonction publique d’État (+ 2801 emplois en lieu et place des microscopiques 47 postes en moins prévus dans le projet de loi de finances initial) ainsi que la hausse « massive » des dépenses d’intervention pour l’écologie, l’égalité ou le culturel hors crise sanitaire. Le problème de ces dépenses nouvelles étant qu’elles sont vouées à se répéter d’année en année.

Autrement dit, même sans parler de la conjoncture covidienne, cette nouvelle exécution budgétaire vient nous confirmer s’il en était besoin qu’il n’a jamais été question de s’attaquer sérieusement à l’accumulation des dépenses publiques de la France, qu’il n’a jamais été question de repenser sérieusement son modèle économique et social et qu’il n’a jamais été question de chercher à rendre efficient un service public largement doté financièrement et pourtant complètement décrépi.

Le comble de l’hypocrisie étant que face à une dette qui atteint maintenant 115,7 % du PIB et qui fait couler beaucoup d’encre, le gouvernement a immédiatement « installé » une nouvelle Commission pour l’avenir des finances publiques chargée de réfléchir à la meilleure façon de rembourser.

Conclusion de ces cogitations, la même qui revient assez régulièrement sous la plume ou dans la bouche de ministres et de hauts fonctionnaires qui ne l’appliquent jamais : il faudrait parvenir à mieux maîtriser la dépense publique !

Comme disait Pierre Moscovici en mai 2017, alors qu’il était commissaire européen à l’économie : « Si le déficit public signifiait croissance et emploi, ça se saurait ». Une judicieuse remarque qui ne lui est néanmoins jamais venue à l’esprit lorsqu’il était ministre de l’Économie de François Hollande et qu’il se charge de rappeler à Bruno Le Maire maintenant qu’il officie comme Premier président de la Cour des comptes.

Lequel Bruno Le Maire n’a jamais lésiné sur les déclarations du style : « Pour réduire la dette, nous devons réduire notre dépense publique » – pour n’en surtout rien faire ensuite.

Les dirigeants français sont-ils complètement schizophrènes ? Emmanuel Macron et Bruno Le Maire sont-ils complètement écartelés entre leur prétendu désir d’assainir les comptes publics de la France et leur soumission quasi religieuse au modèle français qui prétend depuis 1945 que la prospérité se trouve uniquement dans les monopoles d’État, la dépense publique débridée et la redistribution massive de la richesse créée par le secteur marchand ?

Pas du tout.

Macron et les 3% de déficit public

Le modèle français de l’État providence, stratège et nounou reste plus que jamais d’actualité en France, y compris chez Emmanuel Macron que d’aucuns voudraient faire passer contre toute réalité pour un ultra-libéral forcené.

Il n’a pourtant pas hésité à se référer aux Jours Heureux, titre initial du programme collectiviste du Conseil national de la résistance, pour redonner espoir à des Français brutalement entravés dans leurs libertés de vivre et travailler par le premier confinement.

Tout le discours sur le retour indispensable et imminent aux normes du pacte de stabilité de l’Union européenne – la limite des 3 % pour le déficit public et celle des 60 % pour la dette publique par rapport au PIB – n’a d’autre but que de montrer patte blanche à Angela Merkel et faire patienter une Commission européenne qui s’est montrée de fait très patiente vis-à-vis de la France : son déficit public était encore de 3,1 % du PIB en 2019 pour une moyenne de 0,6 % dans la zone euro avec 16 pays en excédent.

Mais l’objectif véritable est ailleurs et il fut mis en branle dès l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée.

En déplacement à Berlin quelques jours après son élection, il plaidait déjà pour une « refondation historique » de l’Europe et tentait notamment de faire prévaloir l’idée d’un budget de la zone euro et la mise en place d’investissements d’avenir pour relancer la croissance avec des « injections d’argent neuf ». En filigrane, se profilaient les surplus budgétaires allemands que les pays déficitaires comme la France n’ont aucun scrupule à vouloir mettre à contribution plutôt que de chercher à baisser leurs propres dépenses.

Au fil du temps, force fut de constater que chaque nouvelle intervention d’Emmanuel Macron pour « refonder » l’Union européenne ressemblait à s’y méprendre à une tentative de lui appliquer les vieilles recettes dirigistes et dépensières de la France plutôt que d’en faire un espace de liberté dans lequel inscrire une France enfin débarrassée de ses tabous économiques sclérosants.

Jusqu’à estimer en novembre 2019 dans un entretien au magazine britannique The Economist que la règle d’un déficit limité à 3 % du PIB relevait d’un « débat d’un autre siècle ». Nous avons besoin de plus d’expansionnisme, de plus d’investissement, a-t-il expliqué, fidèle à ses déclarations de début de mandat.

Avec la crise sanitaire, l’Union européenne a suspendu le pacte de stabilité jusqu’en 2022, ce qui arrange bien les petites affaires de la France et donne à Emmanuel Macron une formidable opportunité de remettre cette épineuse question sur le tapis. Et ce d’autant plus que la France va prendre la présidence tournante de l’Union au premier semestre 2022, période qui s’ajuste à merveille avec la campagne pour l’élection présidentielle.

C’est ainsi que « dans le même temps » où la Commission pour l’avenir des finances publiques dont je parlais plus haut privilégiait un chemin de maîtrise des dépenses pour réduire le poids insoutenable du déficit et de la dette, le Conseil d’analyse économique très officiellement rattaché au Premier ministre planchait de son côté sur la suppression pure et simple des 3 % et des 60 % et nous livrait hier le fruit de ses profondes réflexions.

En substance : privilégier l’idée de soutenabilité du déficit et de la dette pays par pays plutôt que sur un critère numérique unique applicable à tous les pays quelle que soit leur situation budgétaire effective. Chaque gouvernement fixerait sa propre trajectoire et la soumettrait à une autorité nationale indépendante telle que la Cour des Comptes en France. Que va dire M. Moscovici à présent ?

Nul doute qu’il y ait une forme d’arbitraire dans les limites du pacte de stabilité. Pourquoi pas 3,2 %, pourquoi pas 62 % ou 65 % ? Notons cependant à la décharge de l’Union européenne qu’elle a toujours fait preuve de pas mal de compréhension vis-à-vis des dépassements et que les pays ont toujours eu du temps devant eux pour mener à bien leurs réformes structurelles. Au final, les mauvais élèves ne sont pas si nombreux, mais la France en fait hélas partie depuis trop longtemps sans avoir fait le moins du monde la preuve de la supériorité de son modèle particulier.

Plus qu’une limite précise et immédiatement impérative, l’existence des 3 et 60 % a surtout l’immense avantage de rappeler qu’un pays ne peut dépenser indéfiniment sans se retrouver à la fois en situation de déficit grave et affligé d’une taxe-mania aigüe tout en n’apportant pas la prospérité promise à ses citoyens. À ce titre, j’ai déjà eu l’occasion de citer les exemples particulièrement gratinés du Royaume-Uni dans les années 1970 et de la Grèce en 2015.

La volonté d’Emmanuel Macron de ramener l’évaluation des comptes publics à des considérations adaptées à chaque pays pourrait facilement passer pour un regain de souveraineté nationale, mais je crains pour ma part que ce ne soit in fine que le prétexte parfaitement populiste et en l’occurrence opportunément électoraliste d’un abandon complet de toute idée de redresser une France qui n’en finit plus de sombrer dans la combinaison délétère déficits-médiocrité.

Quand je pense qu’il se trouve quand même des politiciens et des économistes pour dénoncer les politiques d’austérité d’Emmanuel Macron… Ça promet.

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  • mort à crédit ou la malhonnêteté légale !

  • Sous Sarkozy on nous bassinait avec la dette… et sous Macron on accepterait les dérives énormes de cette même dette… Que se passe t-il ? Macron se sert de la dette, mais après que se passera t-il ?

  • Macron se fiche de la France.
    Seule sa réélection pour satisfaire son égo démesuré et extraordinaire lui importe.
    Tout est bon pour y arriver, de la ruine programmée aux manipulations électorales!

  • j’adore quand je parle autour de moi. j’entends . »de l’argent il y en a  » ..pour justifier tout..

    •  » j’adore  » ?

      Vous êtes un grand malade…

      😉

    • En effet de l’argent il y en a plein, et des investisseurs qui cherchent des débouchés rentables il y en a plein à travers le monde, ou l’argent n’a jamais autant coulé a flot. Le problème, c’est qu’ils fuient la france comme la peste, et à juste titre. Déjà pour un français patriote c’est une folie d’investir ici, alors imaginez un chinois, un indien, un sudaf ou un américain… ils ne le font qu’en échange de solides garanties de l’état français

    • Les français sont tellement stupides qu’ils ne comprennent pas que c’est dans leurs poches que l’état ponctionne l’argent. Les entreprises répercutant toute hausse des prélèvements de l’état dans leur prix de vente! Cela aux dépens de l’économie et donc de l’emploi, ils sabotent l’avenir de leurs enfants qui ne trouveront pas de travail ou seulement des dévalorisés. 7 millions de chômeurs ce n’est pas assez pour eux, ni inquiétant! Comment peut on être cons à ce point?

  • Il est temps de passer à autre chose.
    La génération du « il est interdit d’interdire » nous conduit aujourd’hui au « quoi qu’il en coute », puis au « passeport sanitaire pour tous », et au « venez tous profiter des allocs ». Les nouvelles générations vont tirer la chasse après eux.
    J’attend que la fin de la récré arrive, que cette bureaucratie soviétique disparaisse, et je sais que mon monde (celui de l’économie libérale) est prêt à rebondir et à enfin remettre la France sur les rails du succès. « La France a tout pour réussir ».

  • Le taux de dépenses publiques est un thermomètre qui mesure surtout la place qu’occupe l’Etat dans l’administration et la gestion des activités d’un pays à partir de son prélèvement sur les richesses du pays. En France c’est 62 % des richesses qui passent entre les mains de l’Etat et c’est le record du monde en la matière, un pays où l’Etat s’occupe de tout bien plus qu’ailleurs !
    Il n’y aurait rien à dire si la performance, l’efficacité, l’efficience (le coût rapporté au résultat), de l’action de l’Etat était au rendez-vous ainsi qu’à celui du bonheur des français qui serait supérieur à celui de nos voisins où l’Etat est moins présent.
    Mais comme l’article le précise bien, « il n’a jamais été question de chercher à rendre efficient un service public largement doté financièrement et pourtant complètement décrépi ». La gestion de la crise sanitaire, la gestion des retraites, celle des logements, celle de l’enseignement public, de l’hôpital, des transports.., auquel il convient d’ajouter le surcout de la bureaucratisation des services, le fatras de normes et règlementations, la fiscalité opaque … traduisent au contraire le plus mauvais emploi possible des fonds ponctionnés par l’Etat – régulièrement et sans le moindre effet dénoncé par la Cour des Comptes – conduisant inexorablement le pays au déclassement et les français à l’appauvrissement et au pessimisme.
    Mais le comprennent-ils et identifient-ils bien la cause de leur malheur ?
    A l’instar des gilets jaunes réclamant moins d’impôts mais plus de services publics si possible financés par les « riches » catégorie désignant les autres sauf moi, le personnel politique a parfaitement compris qu’il était nécessaire de dresser en campagne un bilan réel de la situation (nous sommes dans un pays en faillite), mais surtout de n’en rien changer une fois élu, voire abonder dans le système qui cause notre perte.

    • Non ! Voici ce que déclaraient les Gilets Jaunes :
      « … nous ne voulons pas vivre de vos aides. Nous ne voulons pas vivre au crochet d’un état boulimique qui nous prend toujours plus et nous redonne toujours moins.

      Nous voulons vivre Libre. Libre de nos droits, de pouvoir réellement jouir du produit de notre travail. Libre de pouvoir créer et inventer, sans voir fondre sur nous la patte terrible de l’administration et des impôts.

      Libre de pouvoir payer des impôts raisonnables afin d’aider nos compatriotes dans la difficulté.

      Libre de se loger et de vivre dignement.  »

      https://sites.google.com/site/breizh06/home/gilets-jaunes

      • Vous avez raison, mais l’attitude des Français vis-à-vis de l’Etat et de la dépense publique est tout de même très ambivalente, quand ce n’est pas franchement schizophrène. L’Etat a tellement valeur de nounou bienveillante! Et surtout, les gens se foutent complètement de la comptabilité (à part la leur, bien sûr).

      • Non !! https://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/2018/12/06/29001-20181206ARTFIG00009-peut-on-baisser-les-impots-sans-reduire-les-services-publics.php Les GJ ont par ailleurs réclamé rapidement le rétablissement de l’ISF alors que leur mouvement est en effet né d’une revendication fiscale.

        • Entre un article de la presse du Capitalimse-de-connivence et le texte original des Gilets Jaunes, je préfère l’original :
           » Les prélèvements obligatoires représentent désormais 46% du PIB, et les aides sociales 1/3 du PIB annuel. Pourtant, malgré cela vous n’arrivez même pas à payer décemment les infirmières, les personnes handicapées, les militaires, les professeurs et nous en oublions tant la liste est longue.
          Nous n’avons donc qu’une question : ou diable va cet argent ? Notre instinct, et nos yeux impertinents de simples français les voient bien : cet argent part dans des privilèges indus. Des commissions, des copinages, des retraites éternelles, des serviteurs à gogo, etc ..
          « 

          • du détournement, de la fraude (voir celle aux prestations sociales : 50 milliards tout de même), des emplois fictifs (beaucoup dans la fonction publique)…

        • L’impôt oui,mais pour les autres!Les GJ
          estiment ne pas devoir en payer.

        • Les gauchistes ont infiltré les GJ pour justement remplacer ces revendications par les leurs espérant ainsi forcer Macron à abandonner sa timide politique de réduction des dépenses! Ce qu’il s’est empressé de faire!

  • Cette limite rituelle de 3% de déficit n’a strictement aucun sens tant qu’elle ne distingue pas la nature des dépenses engagées entre les investissements censés rapporter à terme des économies et les gaspillages dont nous sommes les champions du monde.
    L’essentiel de la dette française non seulement n’est même pas comptabilisé et a fortiori insolvable (retraites) mais en plus correspond à des subventions inutiles voire nuisibles dont le but unique est d’entretenir le cheptel d’électeurs favorables.

    • @mc2
      Il n’y a aucune dépense de l’État qui puisse être considérée comme un investissement. Toutes ses dépenses sont destinées à la consommation de ceux qui en bénéficient. Les seuls vrais investissements sont les investissements privés dans lesquels les investisseurs risquent leur propre épargne durement acquise, pas celle des autres. Les seuls vrais investissements sont ceux qui se remboursent et se rentabilisent par la vente de biens et de services à des clients volontaires.
      Quant à la règle des 3% de déficit et de 60% de dette publics par rapport au « PIB », elle n’a d’autre objet que d’établir une limite. En toute logique, cette limite aurait du être de 0% avec interdiction du moindre écart sous peine d’exclusion immédiate. Car une fois qu’un État a atteint l’une de ces limites, il se retrouve (en théorie) exactement au même point que si elle avait été fixée à 0.

      • Vous investissez, au besoin en empruntant, dans votre toiture pourrie avant qu’elle ne s’effondre pour éviter un désastre futur. L’État régalien devrait faire de même en réparant d’urgence de qui cloche (police, justice, défense, sécurité …) parce que ça coûtera plus cher au contribuable de ne pas le faire. C’est ce que j’appelle un investissement, éventuellement confié au secteur privé sur appel d’offre pour une meilleure efficacité.
        C’est une dette vertueuse contrairement à cette montagne de redistribution (le pognon de dingue) qui n’est que spoliation maffieuse convergeant vers la ruine générale.

        • @mc2
          Désolé mais votre comparaison ne tient pas la route. Lorsque vous empruntez pour réparer votre toiture pourrie parce que vous n’avez rien prévu avant (ou, justement, parce que les gens de l’État vous ont empêché d’épargner avant pour ce faire), vous devez rembourser ceux qui ont réussi à épargner avant à votre place, c’est à dire épargner après. Les gens de l’État n’épargnent jamais, ni avant, ni après. Et même s’ils le faisaient, ce ne serait jamais qu’avec l’épargne des autres, prise par la force. Comme ils n’épargnent jamais, la question ne se posent pas. Quant au fait que leur inaction puisse coûter plus cher au contribuable par la suite, ils s’en tapent, tant que ce contribuable continue à payer. Ce que vous appelez « investissement » ne sert qu’à financer la consommation des policiers, des magistrats, des militaires et, dans une moindre mesure, de leurs fournisseurs, aucun d’eux n’ayant le moindre intérêt à vous fournir un service valable, puisque vous continuez à être obligé de payer quoi qu’il en soit.

  • « Le modèle français de l’État providence, stratège et nounou reste plus que jamais d’actualité en France, y compris chez Emmanuel Macron que d’aucuns voudraient faire passer contre toute réalité pour un ultra-libéral forcené. »
    En réalité, Macron n’est ni libéral ni socialiste, il est creux.
    Son aisance orale nous a abusés, il n’a aucune conviction et, plus grave, est incapable de trancher.
    Il nous enfume tout en s’enivrant de ses propres paroles.
    Malheureusement pour lui, son discours ne fait pas illusion en dehors de nos frontières, où la presse lui est nettement moins favorable.

  • Oui, mais vu que les français pensent que c’est un suppôt de Satan, c’est pas près d’arriver. Le lavage de cerveau médiatique et de l’Ed Nat fonctionne parfaitement.

    • Quand je repense au « miss maggie » de Renaud à l’époque.. comment peut on oser se moquer à ce point d’un officiel étranger.. qui a eu le courage que nous n’avons jamais eu!!

      • La grossièreté et la méchanceté des paroles de cette stupide « chanson » sont révoltantes. Cela n’a jamais eu l’air de déranger des radios françaises et belges, qui diffusent encore ce vomi de nos jours, quoique rarement désormais.

      • Cela en dit long sur la mentalité de la gauche. La haine et la bêtise suinte de tout ce qu’ils disent, sans jamais une solution décente en perspective!

  • Merci pour cette superbe référence que je ne connaissais pas: un régal qui m’a mis de bonne humeur pour la journée.

  • Pour baisser les dépenses publiques, seule chose qui serait utile pour la France et les français, il faut du courage, beaucoup de courage, car on est devant un mur: celui de l’énarchie et de tous ces hauts fonctionnaires qui savent que, eux, demeurent, et que les politiques passent….
    Il faut donc avoir le courage de mettre en disponibilité (au fond d’un placard) tous les plus dépensiers qu’on ne peut encore mettre à la retraite anticipée et y mettre tous ceux qu’on peut. Enfin obtenir les pleins pouvoirs de l’assemblée (pas trop difficile juste après l’élection) pour faire voter la loi de base: ne peut se présenter à l’élection législative que les non-fonctionnaires et réserver le statut aux seuls domaines régaliens.
    Pour exécuter ce programme, il en faut d’énormes.
    Ce n’est pas le cas des actuels acteurs, aux grandes gueules mais tout petits…objets.

    • Du courage et surtout pas d’élections pendant au moins 30 ans pour mener à bien les réformes!Electoralisme et clientélisme obérant tout embryon de réforme.

    • Le courage n’est que la peur exacerbée des autres possibilités, il est facile à trouver si les chemins catastrophiques deviennent évidents.

    • après la guerre d’Algérie, le gouvernement n’a pas hésité à faire une loi de dégagement des cadres pour réduire le volume des armées. Il suffit de faire pareil pour les hauts-fonctionnaires.

  • Le but de Macron et de toute son équipe est de tuer l’homme blanc et la France. Cette action commencée par l’EN s’est poursuivie avec l’industrie, la santé et les infrastructures (électricité, routes, …). Ecoutez Pompili elle veut TOUT détruire avec le plein accord de Macron. Il n’y a rien à espérer de cette bande de politicien et des autres (Bertrand, Pécresse, Hidalgo, Mélenchon, Hamon …).

  • Bon alors oui ca tient pas mais attention la peur n’est elle pas ailleurs.
    La crypto prend une ampleur tellement sur les jeunes que les milliards s’envolent chaque jours . Alors oui le déficit est important mais j’y crois plus la révolution economique viendra d’ailleurs nos jeunes l’ont bien compris, les banques centrale aussi, c’est tous juste la panique.
    Alors le bras armés de ces banques les Gvt sont en panique pour résoudre le problème insoluble. La solution est sous nos yeux la blockchain ….

  • L’objectif de Macron est de collectiviser les dettes des états membres de l’UE, et in fine, d’attribuer à l’UE un pouvoir fiscal centralisé.
    Quand je vois ce que Merkel est en train de faire du fédéralisme allemand, on peut craindre qu’ils aient la même volonté de centralisation accrue pour l’UE.

  • Le mignon est en déjà en campagne électorale et commence à distribuer du pognon de dingue comme on a pu le voir il y a quelques jours avec les agriculteurs.

  • La dette….. On s’en fout ce n’est pas l’état qui la paie mais tous les français actifs, faudra bosser plus et voilà… Ou moins redistribuer.

  • L’État français et son armée de fonctionnaires parasites ont besoin d’une population médiocre pour pouvoir la traiter comme de la volaille élevée en batterie. Cet État s’emploie en permanence à créer les conditions de la médiocrité pour que la population ne puisse pas s’en relever. Complice ou résistant chacun choisit son camp dans ce qui est devenu une guerre froide civile.

  • Quand je pense qu’il se trouve quand même des politiciens et des économistes pour dénoncer les politiques d’austérité d’Emmanuel Macron…

    Mais ils dénoncent ce qui n’existe pas : Macon ne mène aucune politique d’austérité, mais une politique de gâchis inédite.

  • ah ? parce qu’il a eu l’idée de redresser la France? vraiment? c’est la blague de l’année.

  • J’ai bien peur que le trône de France ne soit plus qu’un lieu d’aisance où personne ne sait réellement comment « faire » autrement…

  • Toujours le laxisme, le refus de la rigueur…. c’est la France.

  • Oui merci pour cette référence, un texte délectable !
    Mais si effectivement cette norme fait opportunément oublier au citoyen lambda que tout déficit est mathématiquement une augmentation de la dette, et que l’alignement année après année de déficits (fussent-ils inférieurs à 3% du PIB) fait immanquablement gonfler la dette à des niveaux astronomiques, on n’évoque pas l’autre norme, celle de la limitation de la dette à 60% du PIB, qui devrait servir de garde-fous. C’est donc le couple des 2 normes qu’il faudrait respecter. Je ne sais d’où vient la 2e. norme, sans doute des allemands (ou de Jacques Delors) ?

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