Pour un marché libre du cannabis en France

GenerationLibre propose un modèle de marché libre du cannabis en France capable de mettre un terme au marché noir et de protéger le consommateur.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Photo by Matthew Brodeur on Unsplash - https://unsplash.com/photos/qcCPIhhdgTw

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Pour un marché libre du cannabis en France

Publié le 29 janvier 2021
- A +

Par Edouard Hesse et Kevin Brookes
Un article de GénérationLibre

La lutte contre le cannabis en France est un échec sanitaire et sécuritaire. Si la répression ne détourne personne de son usage, elle met les consommateurs aux prises avec un système criminel.

À l’inverse, la légalisation permet de réduire le crime, ne provoque pas d’augmentation significative de la consommation et favorise la protection des plus vulnérables.

Un tour d’horizon des différentes expériences menées à l’étranger (Uruguay, États-Unis, Canada) fait apparaître la supériorité des modèles fondés sur un libre marché régulé du cannabis pour assécher le marché noir.

Nous prônons une libéralisation de la production, de la distribution et de la consommation du cannabis en France.

Nous proposons une production par le secteur privé via un système de licence soumise à une règlementation pour assurer le respect de certaines normes sanitaires.

La distribution est librement assurée par tous les détenteurs d’une licence, aussi accessible à certains anciens dealers afin de faciliter leur reconversion.

Enfin, la vente est interdite aux mineurs, la consommation restreinte dans certains lieux recevant du public comme pour le tabac, et la publicité réglementée comme pour l’alcool.

Les recettes fiscales issues de la légalisation du cannabis financent des programmes de prévention et d’accompagnement pour les personnes vulnérables et souffrant d’addiction.


Découvrez ICI le volume I – Légaliser le cannabis ; Arguments légaux et médicaux en faveur d’un changement de modèle. (mai 2018)

Sur le web

Voir les commentaires (10)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (10)
  • En France on n’aura jamais mieux (plus libre, j’entends) que ce qui est décrit ici. Et pourtant je pense que ces licenses sont assez dangereuses. Le diable est dans les détail. Si les licenses n’autorisent pas à produire ce que veut le marché (exemple trop de THC dans certaines plantes), alors le marché noir perdurera. Si on taxe trop idem. Si on impose des contrôles administratifs genre s’enregistrer dans un fichier national des gens qui ont bien prouvé qu’ils étaient majeurs, idem: marché noir…
    Donc voila, les licenses pourquoi pas? Et bien parce que c’est le cheval de Troie du retour en arrière. Un simple devoir de contrôle de la pièce d’identité et une TVA plein pot, devraient être les seuls « obstacles » au commerce de cette plante.

    • il n’empêche ….un petit sick de temps en temps je dirai pas non ….

      • Oui, mais si vous voulez le faire légalement il faudra attendre, car comme dit le proverbe:
        « Il ne faut pas mettre la chicha avant la beuh. » Mais qui sait, peut être un ami vous offre il le « shit et couvert ».

  • Et après le cannabis ern vente libre où s’arrete-t-on.,?

    • Donc là on ne parle déja pas de vente libre. On parle de vente contrôlée. Il ne s’agit pas de forcer les enfants de maternelle à fumer des pétards au réveil. On parle d’autoriser la consommation aux seuls mineurs. Donc c’est une vente contrôlée. De même que les buralistes ne peuvent plus vendre aussi facilement qu’avant aux mineurs, de même que les enfants sont refoulés à l’entrée des sex shops, si la France venait à légaliser, à l’évidence, ca se ferait dans le strict respect de cette règle.

      « Jusqu’où s’arrêteront ils? » me dites vous. Je ne sais pas: Je ne lis pas le mars de café. Néanmoins on pourrait se poser la même question avec la prohibition: Ils ont interdit le cannabis, les opiacés, la cocaïne, certains champignons qui poussent naturellement en Europe (amanite tue mouche par exemple), de nombreuses molecules de synthèse, la prostitution, pendant longtemps on a interdit le « red bull » (moi je trouve ça degueu, mais il ’empêche que c’est pas normal) etc… Aujourd’hui on interdit de se déplacer, de rencontrer des amis, de travailler dans certains cas etc…
      Et toujours la même excuse: LA SANTE PUBLIQUE!
      Agenouille toi Michel P!!! La santé publique te l’ordonne! Jamais te liberté individuelle n’aura de légitimité devant ton dieu tout puissant!!! Incante avec moi et fonds toi dans la haute magnificence du comportement moutonnier issu de la peur! Oui mes frères! Prosternez vous! Le dieu SANTE PUBLIQUE nous guide et nous protège de sa main pas invisible qu’il vous mettra dans la face si jamais vous vous osez un jour demander à ce qu’on vous laisse crever en paix! La communauté vous laisse libre comme l’air! Libre à chacun de choisir entre la soumission aux prêches d’Olivier Véran ou la taule! Libre comme sous Mao! Libres mes frères! Libre de la fermer, de payer, et de vous faire faire la morale!

      • qui va contrôler les ventes ? des fonctionnaires ? c’est une plaisanterie !

        • Les buralistes, ils savent bien reverser la manne à l’état.

        • Cher Monsieur Zelectron,
          Si on fait une loi, celle ci est toujours appliquée par les fonctionnaires, quelle qu’elle soit. La prohibition est appliquée par des fonctionnaires aussi. Simplement je pense que faire un testing de 1 coffeeshop sur 5 par an (ou en gros tester chaque coffeshom aléatoirement tous les 5 ans en moyenne) avec des menaces énormes pour ceux qui échouent, est beaucoup moins cher que de payer les stup, la bac, la gendarmerie la douane, la repression anti gang et que sais-je encore, a prohiber la drogue.
          Un testing, qu’est ce que c’est?: Un mineur complice de la police (un stagiaire de 3eme par exemple) se pointe devant un cofeeshop et tente de négocier pour rentrer/acheter si on l’empêche. Il propose de payer plus, il, fait tout ce qu’il faut pour tenter ces messieurs, et s’il réussit, le magasin est fermé et on entame la procédure judiciaire avec prison ferme à la clé.
          Vous en faites tomber 3 ou 4, et vous appelez les journALS (de ma part, on n’a un pluriel correct que quand on n’est pas subventionné dans la presse) pour qu’ils publient bien en gros ce qui arrive aux contrevenants. Vous envoyez une lettre a tous les coffeshops de France pour leur expliquer ce qui se passe avec les indélicats, s’ils transigent sur la règle: pas de vente aux mineurs. Croyez moi, les tenanciers vont faire du zèle sur la vérification d’identité. Ca coutera 1000 fois moins cher (je ne ne pense meme pas exagérer avec ce facteur 1000) que la répression.
          Je comprends que c’est pas sexy le cannabis. Je comprends que les dreadeux glandeurs punk à chien vous saoulent. Je comprends que les petites racailles vous saoulent. Je comprends que les coco altermondialistes vous saoulent et c’est vrai qu’ils ont souvent le pétard en commun. Mais pour les quelques rares cas où les consommateurs sont respectueux, ne font pas d’ambrouilles, payent pour leur drogue avec leur argent et n’en font pas un plat, continuent à bosser, a respecter la loi, disent bonjour à la dame et cèdent leur place aux vieux dans le bus; rien que pour ces gadjis/gadjios sympathiques et sans histoire, ne pourrait on pas instaurer la paix plutôt que la guerre à la drogue. S’il vous plait ayez aussi de la considération pour laisser vivre et mourir ceux qui ne demandent rien. Je vous demande humblement de les intégrer dans votre réflexion sur la chose: A quel point peut on sacrifier ceux qui ne causent pas de problème sur l’autel du mépris des racailles et des punks à chien?

    • Et après l’interdiction de la vente de cannabis, où s’arrête-t-on ?

    • Mais il n’y a pas de raison que l’état interdise tel ou tel produit. Donc tous les produits pharmaceutiques en vente libre, morphine, et autres benzodiazépine, sans ordonnance.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Un article de Michael J. Armstrong

Avant que le Canada ne légalise le cannabis récréatif en octobre 2018, ses effets potentiels faisaient, comme cela est toujours le cas ailleurs dans le monde, l’objet de nombreux débats.

Aux États-Unis, le gouverneur du Nebraska, Pete Ricketts, a déclaré que le cannabis était une « drogue dangereuse » qui tuerait les enfants. L’homme politique allemand Markus Söder a exprimé des préoccupations similaires alors que le gouvernement s’est accordé au mois d’août autour d’un projet de loi qui ferait... Poursuivre la lecture

Par Antti Takala.

Lorsque l'idée d'un marché totalement libre est évoquée à l'occasion d'un débat économique, une critique largement admise est souvent liée à la question de savoir comment les biens et les services pourraient être garantis sûrs pour la consommation. Après tout, sans un gouvernement envoyant des inspecteurs et décrétant des normes de sécurité pour les produits, on suppose souvent que dans leur quête perpétuelle de profits sans pitié, les entreprises n'auraient aucune raison de ne pas vendre ce qui rapporte le plus d'arg... Poursuivre la lecture

La semaine dernière, la coalition au pouvoir en Allemagne a adopté son projet de loi légalisant le cannabis récréatif en Conseil des ministres. Initié par le ministre de la Justice du parti libéral allemand Marco Buschmann, et repris par le ministre socialiste de la Santé Karl Lauterbach, il sera présenté au Parlement à l’automne et malgré l’opposition des conservateurs, il y a peu de doutes sur son adoption.

La coalition a insisté sur ses deux objectifs prioritaires : la santé publique et la lutte contre la criminalité organisée. Une ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles