La destitution de Trump ne doit pas devenir un procès politique

Si la droite n’accepte pas la défaite dans les mêmes termes politiques et constitutionnels que la gauche, la guerre civile dans les têtes n’est pas près de s’éteindre.

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Donald Trump by Gage Skidmore(CC BY-SA 2.0)

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La destitution de Trump ne doit pas devenir un procès politique

Publié le 14 janvier 2021
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Par Frédéric Mas.

Pour la seconde fois de son mandat de président des États-Unis, Donald Trump fait face à une procédure de destitution (impeachment) portée par la majorité de la chambre des représentants réunie ce mercredi 13 janvier.

Les démocrates ont été rejoints par une partie de la droite républicaine pour condamner les messages ambigus du président en exercice après l’assaut contre le Capitole et demander sa condamnation, et cela à moins d’une semaine de la prise de poste de son successeur Joe Biden.

Si la faute de Donald Trump est très réelle, l’organisation d’un procès postérieur à son mandat risque fort de se transformer en procès moral de l’héritage politique de Trump en général.

Plutôt que d’apaiser les tensions idéologiques et culturelles qui traversent le pays, il risque de charrier son lot de purges idéologiques au nom de la « détrumpification » et de facto mettre en péril l’esprit de la démocratie américaine. Il se pourrait cependant que le premier amendement sur la liberté d’expression lui sauve la mise, au grand dam de ceux qui veulent faire de sa punition un exemple politique.

Le fait accuse, le résultat n’excuse rien

Donald Trump a fait face en 2019 à une première tentative de destitution, qui n’avait pas abouti, pour abus de pouvoir et obstruction du Congrès. Accusé de collusion avec une puissance étrangère afin d’interférer dans le bon déroulement de l’élection présidentielle, le Sénat l’avait acquitté en février 2020.

Trump avait été accusé de chercher à impliquer l’Ukraine dans la campagne afin de salir la réputation de son adversaire démocrate d’alors, devenu entretemps le 46e président des États-Unis.

La seconde procédure de destitution initiée mercredi se fait cette fois-ci pour « incitation à l’insurrection ». Alors qu’aucun représentant républicain n’avait voté en faveur de la destitution de Trump la première fois, 10 membres du parti de droite ont rejoint le camp démocrate, unanime pour initier la procédure judiciaire. La remise en cause de la régularité de l’élection présidentielle par Donald Trump s’est vite transformée en un procès violent adressé à la légitimité des institutions.

Les positions publiques de l’ancien président au moment de l’émeute de Washington ont motivé la décision des élus. Dans une réunion publique, Donald Trump a ainsi déclaré : « Je sais que tout le monde ici va bientôt marcher vers le bâtiment du Capitole pour faire entendre vos voix pacifiquement et patriotiquement ». Il a ensuite ajouté : « Si vous ne vous battez pas comme un diable, vous n’aurez plus de pays. »

À plusieurs reprises, il a encouragé ses supporters à ne pas laisser faire les choses et à s’opposer à une élection « volée ». Au moment de la prise d’assaut du Capitole, Trump a même twitté : « Ce sont les choses et les événements qui se produisent lorsqu’une victoire électorale sacrée est dépouillée de façon si peu cérémonieuse et si vicieuse. »

Ce sera maintenant aux membres du Congrès de déterminer si ces propos plus qu’ambigus ont joué un rôle dans la désacralisation du temple de la démocratie qu’est le Capitole.

Une procédure inédite

Donald Trump n’est pas le premier président à faire face à deux tentatives de destitution. Si la seconde procédure aboutit, alors elle pourrait se dérouler après son mandat, ce qui serait du jamais vu. Les spécialistes débattent encore sur la possibilité d’un tel scénario.

Le risque d’un procès post-mandature est de voir le nouveau pouvoir politique s’instituer en procureur de tout le bilan politique de Trump, et par extension d’une droite américaine qu’ils ont intérêt à voir divisée et surtout loin des affaires publiques, et cela pour longtemps.

En d’autres termes, le risque est fort d’étendre la faute de Trump pour en faire une tache morale collective destinée à diaboliser l’ensemble des adversaires du nouveau progressisme dominant, et cela sans nuance aucune, au détriment de la liberté de conscience, d’expression et du pluralisme démocratique. Déjà, les médias, les éditorialistes et les réseaux sociaux appellent à l’invisibilisation de tout ce qui se rapporte de près ou de loin à Trump et à ses idées.

En se transformant en un barnum politique anti-Trump, la procédure judiciaire risque ainsi de fragiliser une démocratie américaine dont le bon fonctionnement repose sur le dialogue et le consensus portés populaires sur ses institutions libérales.

Pour reprendre une distinction inspirée du philosophe John Rawls, s’il peut être rationnel de chercher à destituer Trump, c’est-à-dire ici conforme aux intérêts de l’équipe nouvellement élue, cela pourrait ne pas être raisonnable, c’est-à-dire acceptable publiquement par la droite défaite.

Et si la droite n’accepte pas la défaite dans les mêmes termes politiques et constitutionnels que la gauche, la guerre civile dans les têtes n’est pas près de s’éteindre, et le fonctionnement régulier des institutions entravé. C’est le retour au fameux esprit de factions que les Fondateurs de la République américaine ont cherché à conjurer en adoptant les principes du gouvernement représentatif.

Trump protégé par le premier amendement ?

Le premier amendement de la constitution pourrait toutefois dédouaner Donald Trump et renvoyer l’ensemble du problème à la case départ.

Comme le rappelle Jacob Sullum dans Reason, même le discours incitant à l’action illégale est protégé comme participant de la liberté d’expression depuis un arrêt de la Cour Suprême de 1969 Brandeburg v. Ohio :

« Contrairement à Clarence Brandenburg, le membre du Klan dont la Cour suprême a jugé les poursuites anticonstitutionnelles, Trump ne préconisait pas d’enfreindre la loi, même en termes généraux. À première vue, son discours n’appelait qu’à une protestation pacifique. ».

Sullum ajoute :

« Lorsque Trump a envoyé ses partisans en colère au Capitole dans le cadre d’une mission vouée à l’échec pour empêcher Biden de prendre ses fonctions en exprimant leur mécontentement face à cette perspective, la violence était prévisible. Mais cela ne suffit pas pour satisfaire les standards posés par la juridsprudence Brandeburg ».

Si c’est le cas, l’ouverture de la procédure de destitution du président sortant est vouée à l’échec, et sa disparition du paysage politique tant désirée par le camp démocrate peu probable.

La procédure de destitution de Donald Trump risque fort de se transformer en stress test pour la démocratie américaine. Sera-t-elle assez solide pour éviter que l’exigence démocratique de justice ne dégénère en guerre ouverte contre la liberté d’expression ?

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  • Etrange que tous ces gens n’aient pas de préoccupation plus prégnante par les temps qui courent que de destituer Trump (ou pas). Ne s’agirait-il pas d’un rideau de fumée pour faire oublier qu’ils ne savent pas aborder les questions économiques et sanitaires qui comptent ?

    • voire qu’ils ont besoin de détourner l’attention de choses plus graves ou d’asseoir une légitimité qu’ils sentent fragiles ?

      • le complotisme revient..^!!! vous êtes incorrigible…Les sénateurs exfiltrés dans les bunkers du capitole qu’ils soient démocrates ou républicains n’ont pas trop gouté à ce genre de « mésaventure »…ça ressemble à s’y méprendre à une mauvaise serie .. »designated survivor » avec jack Bauer…!!!! ^^^^

    • le fait que vous pensiez que l’on doit laisser passer une tentative d’insurrection montre que vous n’avez peut être pas compris la dangerosité des évènements.

      • Tentative d’insurrection?
        Vous ne reculez devant aucune exagération. Les démocrates vous remercient.

        Et pourquoi pas « émeutes » ou « guérilla urbaines » trumpistes pendant que vous y êtes? …Ah non, on me signale que ces termes ont été préemptés par les mouvements BLM. 🙂

  • Si l’intelligence est additive, la connerie est multiplicative. On en a un bel exemple ici avec les démocrates. Une attitude intelligence eût été de dire : « le Président peut dire ce qu’il veut, le 20 janvier, il passe la main et on tient les 2 chambres ».

  • Messages ambiguës de trump… Je rêve, il n’a jamais demandé d’envahir le capitole comme dans nos manifs on ne demande jamais de détruire et de vandaliser tout, les démocrates ont organisé tout ca, vous le savez, et toute l’Amérique le sait malgré le black out médiatique. Je doute que les américains ont oublié BLM et les démocrates pousse au crime. Ça va fatalement se passer à la mode stalinienne et en révolution très colorée. Si il y a eu fraude, tous les américains en ont été témoin malgré les médias, forcément la majorite de la population ne pourra pas l’accepter..

    • il n’y avait aucune ambiguïté, il a dit à ses supporteurs de marcher sur le Capitole et de faire preuve de force pour reprendre leur pays.

      • Un mensonge répété mille fois…

        • Pour le texte complet du discours ( je ne l’ai pas trouvé ailleurs ) :
          https://www.aljazeera.com/news/2021/1/11/full-transcript-donald-trump-january-6-incendiary-speech

          Extrait :  » we’re going to walk down and I’ll be there with you. We’re going to walk down. We’re going to walk down any one you want, but I think right here. We’re going walk down to the Capitol, and we’re going to cheer on our brave senators, and congressmen and women. We’re probably not going to be cheering so much for some of them because you’ll never take back our country with weakness. You have to show strength, and you have to be strong. »

          • Et alors???
            Où voyez-vous dans votre extrait un ordre à envahir la Capitole??

            Si on vous dit : »nous allons descendre jusqu’à l’Assemblée Nationale (on dirait plutôt « monter jusqu’à » en français) pour soutenir nos députés », vous comprenez qu’on vous dit de pénétrer et d’envahir l’Assemblée Nationale?

  • dernier avatar de l’anti-trumpisme de l’establishment.

    Charles Gave faisait remarquer que Trump faisait perdre leur sang-froid à ses adversaires : c’est l’impression que donne cette procédure.

    Ceux-ci ne risquent-ils pas d’être décrédibilisés (déjà avec la première procédure) ?

  • test pour les institutions..
    ceci dit en France on entend souvent proposer de juger macron.. pour trahison ou autre..

    le liberté d’expression on la teste dans l’outrance, les institutions on les teste avec des trump.

  • Un président n’aurait pas laisser se dérouler les évènements du Capitole…S’il rechappe à la destitution , il va prendre un 14ième amendement et là la moitié du sénat suffira…Les vidéos le montrant regarder sans bouger le moindre petit doigt lors de l’assaut (prémédité selon le FBI et préparé de surcroît avec l’appui de qqs répubicains et policiers ) lui seront fatales….Il n’a aucune excuse ..Et je n’en rajoute plus car sinon j’y passe mon après-midi…

  • 2 petites choses:
    – Trump n’a commis aucune faute,
    – C’est déjà un procès politique.

    • Non non …Il reprenait la célèbre pharse de Roger Couderc en voyant les Qanons avancer sur le Capitole… « allez les petits »…

      • et quand des manifestants démocrates sont entrés au capitole pour perturber l’audition de Brett Kavanaugh, cela n’avait pas ému grand monde…

        • Ils n’avaient pas tout cassé , piqué des pupitres et ne s’étaient pas assis dans le bureau de Pelosi..!!! Quand même..!!

          • Non ils avaient juste pris quelque personnes en otage…une paille

          • ils n’ont pas cassé grand chose et n’avaient pas d’armes (à la différence des blacks panthers en 1967).

            • Ils n’avaient pas d’arme parce qu’elles sont interdites aux environs du Capitole, sauf autorisation spéciale, et que la police a fait son travail avant la manifestation.
              Même la garde nationale a dû demander cette autorisation pour pouvoir avoir accès, armée, à la zone du Capitole, le 20 janvier

              • C’est beau les putschistes potentiels qui respectent les lois! Si on est prêt à la violer pour faire une insurection violente et renverser le gouvernement, on est aussi prêt à le faire pour avoir des armes (qui augmentent massivement les chances de réussite de l’insurrection en question).
                Vous vivez dans le monde de rêve où les criminels respectent les lois, vous. Passez donc une loi interdisant d’être méchant, et tant qu’à faire, de mourir, ça aidera le monde entier !

              • Ah, oui, le fameux truc des putschistes prêts à risquer leur vie pour renverser par la violence le gouvernement qu’ils estiment illégitime… mais qui reculent devant l’amende possible pour port d’arme.
                Mais bien sûr. Soit ils respectaient la loi et n’avaient pas d’armes, DONC ils n’étaient pas de dangereux émeutiers, soit ils voulaient vraiment la violence et tout ça et ils auraient été armés. Difficile d’imaginer votre scenario farfelu.

          • On rirait de tant de mauvaise foi ! d’esprit partisan, voire sectaire !
            Qui n’a pas admis la victoire de Trump, qui n’a cessé de l’insulter, de le ridiculiser, d’essayer de le destituer ? Qui maintenant veut l’anéantir car trop dangereux pour eux. Craignent-ils qu’il ne sorte ses dossiers ? Père et fils Bidon et leurs magouilles ? Obama traître à son pays ? Les Clinton pas nets non plus ! En effet Trump est un gros danger pour eux, il faut l’exterminer ! (car la marche sur le Capitole, en termes de violence n’a strictement aucune commune mesure avec les manifs BLM ! (immeubles en feu, de nombreux décès), la marche sur le Capitole n’est que symbolique, et ce ne sont pas les électeurs de Trump qui ont été violents. Trump est un énorme rocher sur la route de N.O.M. il faut l’abattre, il leur a fait perdre 4 ans dans la progression de ce projet de Gvt Mondial, heureusement que la Covid va tout remettre dans le bon ordre de marche !

    • aucune faute, MDR. Comme trump disait, il peut tuer quelqu’un sur la Vème avenue et ses supporteurs continueront à le supporter, vous en êtes un parfait exemple

      • Comme les antifascistes et BLM qui exécutent des personnes dans la rue à bout portant? avec l’accord tacite des médias et des progressistes? Combien on en a compté au cours des derniers mois? Une quarantaine je crois…
        Vous avez perdu une occasion de vous taire,,,une fois de plus.

        • Exécuter à bout portant? Ca me fait penser au trumpiste qui a tué deux personnes avec un fusil d’assaut que les flics ont laissé passer.

          Le fait est qu’il n’y a toujours AUCUNE preuve apportée à un juge fédéral, vous aurez beau répéter sans arrêt un mensonge comme trump et ses supporteurs, ça ne le rendra pas plus vrai.

  • Pour paraphraser un article lu ici et qui paraphrasait déjà une citation de BOULAY DE LA MEURTHE (1761-1840), apprenant l’exécution du duc d’Enghien, cette destitution et ce « cancel Trump » général de la gauche médiatique, politique et « big tech » est plus qu’un crime (contre la liberté d’expression, même et surtout outrancière quoi que justifiée en partie) c’est une faute.
    Une vraie faute morale qui divise la population plus encore qu’elle ne l’était (aux US mais aussi dans le reste du monde), une division que la bienpensance essaie de coller sur le dos de Trump mais dont elle porte très largement le poids.
    Le fascisme qui vient est déjà là et ce « procès stalinien » de la destitution 2.0 risque de se retourner contre la gauche qui contrairement à Trump en 2016 n’a pas l’élégance d’oublier les outrances de l’adversaire : Hilary n’est pas en prison, y mettre Trump pour bien moins ouvrirait la porte à une transformation de la démocratie US d’une suite de transitions en douceur à une suite de purges possiblement sanglantes.

  • « La destitution de Trump ne doit pas devenir un procès politique »
    Mais Mr Mas, le procès politique de Mr Trump a commencé dès son élection, n’a pas cessé jusqu’à maintenant, et va se poursuivre jusqu’à son effacement, cancel culture oblige.

    Et par extension, à travers Trump c’est le procès politique de la droite en général qui est fait par la gauche depuis 30 ans, aux US comme en Europe. Cela a commencé de façon diffuse et modeste, puis s’est coordonné, s’est intensifié, est devenu militant, puis agressif, puis totalitaire, s’élevant au rang de fanatisme visant à l’éradication de tout ce qui est de droite.

    Toute ressemblance avec d’autres phénomènes historiques destructeur ne peut pas être ignorée. Il y a un moment où il faut appeler les choses par leur nom.

    • Non ce n’est pas un procès politique mais le procès d’un politique , grosse nuance…Pas le procès de la droite mais d’une droite populiste et extrème..!!!

      • ben la droite populiste est extreme a le droit d’exister..on ne fait pas le procès des communistes ou des le penistes en france que je sache..

        non il n’y a qu’un procès c’est pour juger si trump a « commandé » l’assault..

        et c’est affaire d’interprétation… mais d’une certaine façon c’est déjà un problème que son propos soit ambigu..

        je n’aime pas le bonhomme, mais je pense toujours qu’il est utile , parce que justement on lui avait prédit le pire sur le plan économique ou diplomatique..

        c’ets une grande baffe à tous les politiques qui pensent que c’est un métier..

        et sans le covid…

  • Le procès est effectivement politique, mais dépasse de loin les derniers évènements.

    Il est le résultat de près de cinq années de rejet des institutions par Trump et du renforcement d’un pouvoir personnel, basé sur l’absolue fidélité à lui et à lui seul.

    « drain the swamp », c’était avant les élections de 2016, la contestation des élections s’il perd, idem et juste après son élection ( https://www.bbc.com/news/world-us-canada-38126438 ), les premières « vérités alternatives », juste après son élection ; la presse « ennemie du peuple » à partir de 2017 ( une expression que Staline affectionnait ), la condamnation du FBI et de la NSA suivent

    Les références constantes aux « fake news » et au « deep state » suivent aussi ( c’est la cause de l’éviction de Steve Bannon qui voulair réformer les institutions par les nominations et Trump qui les rejetait ).

    C’est également en 2017 qu’il se renseigne sur la possibilité de s’auto-pardonner ( sans avoir rien fait de mal, bien sûr )

    Mais c’est en 2020 que ce rejet de tout ce qui pourrait sembler se mettre en travers de son pouvoir culmine ( rejet de la CIA, de la FDA, de la CDC, et, après l’élection, du judiciaire, de la cour suprème, du vice-président, des parlementaires ). S’y ajoutent son appel direct au support des « proud boys » ( « stand back and stand-by » ), ses propres discours et ceux de sa famille.

    Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça secoue.

  • La destitution de Trump n’est à l’évidence pas une mesure politique, comme le prouve le soutien de certains républicains. Cet homme malade et autocentré a mené une politique extérieure protectionniste, individualiste à son image, et une politique intérieure de division au lieu de s’attacher à unir son pays. Il serait dangereux que ce clown à la sortie de scène pitoyable, qui a fait de l’Amérique la risée du monde, puisse se représenter !

    • et VOUS faites un mélange des genres.. c’est parce que vous avez une image fausse de ce que doit être un président des usa que vous estimez que trump doit être rendu inéligible..

      les usa ne sont pas la risée du monde faut pas déconner…et le ridicule ne tue pas..

      on a quoi en face poutine, xi ….et nous macron…

      • Bientôt Montebourg voire Hidalgo…!!! Trump ira de procès en procès…Même les golfeurs , gens pourtant on ne peut plus posés disent de lui que c’est un tricheur et un escroc..faut le faire quand même..!!!

        • franchement…vous êtes intelligent, vous êtes sans doute convaincu que un état de droit est important… pourquoi diable incessamment sortir du sujet..

          OUI trump est un drôle de zig…ELU et président des usa… ce n’est pas le sujet…

          moi je défends macron quand les gens veulent le « juger » parce que erreur..

          tout va reposer sur l’interpretation de ses propos…

          • Je vous suis bien sûr , mais Donald je peux pas ..c’est …atavique et fait résonner des petites musiques des temps anciens ..( première génération qui n’a pas connu la guerre mais qui en a beaucoup entendu parler..)

            • Oui bon voilà: Trump est un nazi. Disons un fasciste hein, pour ne pas avoir l’air de distribuer un énième stupide point Godwin. Mais un point Godwin pour vous quand même, et même une bonne centaine.
              Vous n’êtes sûrement pas attaché à la défense des libertés, car vous êtes tellement acharné contre la personnalité Trump, vos propos sont à ce point focalisés sur sa personne plutôt que sur ses actes, que cela trahit une profonde intolérance, une incapacité à laisser s’exprimer des opinions et des traits de personnalité qui vous déplaisent. Vous ne cessez de répéter qu’il est mentalement dérangé, mais vous êtes complètement obsessionnel à son sujet, et c’est vous qu’il faut enfermer. En fait, vous lui ressemblez: vous êtes saoulant, en pire!

              • J’allais plutôt en Italie…!!!! Trump n’est pas fou..Loin de là, il est même intelligent à sa manière :narcissique , autocentré , manipulateur , utilisant les autres alors qu’il n’en a que faire , ses actes ne s’inscrivent que par rapport à ce qu’ils pourront lui rapporter …Point.. ..et oui je ne supporte pas ce genre de fonctionnement…Quant au fait d’être enfermé…je le suis de par mon métier..!! Enfin si je vous saoule ..Et bien ne répondez pas..!!

        • vois illustrez l’article…

    • mais les trumpistes sur contrepoint vous diront que c’est un mensonge, que ce n’était pas une insurrection, juste quelques supporteurs pacifiques qui n’étaient pas contents

    • avec quelle(s) arme(s) ?

      • Demandez-le aux procureurs de l’Etat qui ont sans doute l’information – un empoisonnement aux fake news, peut-être ?

      • « I didn’t want to be the guy who starts shooting, because I knew they had guns – we had been seizing guns all day, » Témoignage d’un des policiers du Capitole.

        • ?? Et alors?
          Traduction: « Je ne voulais pas être celui qui commence à tirer, parce que je savais qu’ils avaient des armes – nous avions saisi des armes toute la journée, »

          Le policier était persuadé qu’il avait des armes parce qu’ils avaient saisi des armes sur d’autres personnes? Mais il n’en a aucune preuve.
          Ce policier ne dit à aucun moment que les personnes entrées dans le capitole avait effectivement des armes sur eux même. Il en était persuadé persuadé certes, mais cela ne fait pas une preuve.
          Par ailleurs, il est en train de dire qu’il a laissé des personnes qu’il pensait armées pénétrer et errer dans le Capitole sans intervenir. Curieux quand même? Il ne cherche pas à se dédouaner simplement?

          • en effet… A quoi sert un policier comme celui là ?
            Le jour où de vrais putschistes voulant vraiment renverser le pouvoir qu’il est supposé défendre viendront, il se cachera encore plus parce que là ça ne sera pas « ils avaient surement peut-être on ne sait jamais, des armes » mais « ils tiraient sur les forces de l’ordre ».
            Il me semblait que « Nemo auditur propriam suam turpitudinem allegans », donc juridiquement ce truc ne tient pas, en plus d’être illogique et pour le moins bizare.

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