Électricité : attention à ne pas ajouter des œufs pourris dans le panier

Au motif de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, remplacer des productions pilotables d’électricité par des sources d’énergies aux productions fatales, aléatoires et/ou intermittentes (EnRI), est une idiotie.

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Électricité : attention à ne pas ajouter des œufs pourris dans le panier

Publié le 1 octobre 2022
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Au motif de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, remplacer des productions pilotables d’électricité, comme le nucléaire, par des sources d’énergies aux productions fatales, aléatoires et/ou intermittentes (EnRI), dépendant du vent et du soleil, est une idiotie.

 

Des œufs pourris…

Cela revient à enlever du panier des œufs sains (le nucléaire décarboné pilotable) pour les remplacer par des œufs pourris achetés chers (des productions intermittentes et non pilotables), ou pire encore, à les ajouter en doublons inutiles dans d’autres paniers !

Ainsi, à côté d’un panier suffisant d’œufs sains (centrales nucléaire, gaz et charbon pilotables), l’Allemagne a aussi ajouté en doublon un autre panier d’œufs pourris (éolien et photovoltaïque fatals) sur lesquels elle ne peut pas compter en permanence.

Pour assurer sa sécurité électrique, sa puissance installée a donc aussi doublé, de même que le prix de vente de l’électricité aux particuliers.

 

Dépendance au nucléaire

Le Président Macron a déclaré au Creusot le 8 décembre 2020 :

« Je n’ai jamais été partisan du tout nucléaire parce qu’il est nécessaire de ne pas dépendre d’une seule source. »

« Il est nécessaire ? » Mais c’est une affirmation fausse, monsieur le Président ! Le nucléaire adossé à l’hydraulique avec un peu de gaz pour s’adapter aux variations rapides de la demande est le système le plus performant et le plus sûr !

Mieux vaut dépendre d’une source principale sûre et fiable que de plusieurs autres sources fatales, voire intermittentes, sur lesquelles les Français ne pourront pas compter !

De plus, le Président commet une autre erreur de raisonnement car son affirmation découle de l’adage populaire plein de bon sens paysan « il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. »

Or, ce dicton ne s’applique pas à l’électricité dont la production doit toujours être égale à la consommation ! Maintenir en permanence l’équilibre du réseau d’électricité français et européen nécessite des moyens de productions pilotables, et non des productions erratiques et fatales comme l’éolien et le solaire.

Par exemple, en supposant que les sources de production d’électricité soient réparties dans quatre paniers, alors dans tous les cas, même avec le nucléaire réduit à 50 % ou 25 %, si un seul panier tombe, il entrainera automatiquement dans sa chute les trois autres paniers, car ils sont liés par la nécessité d’équilibrer instantanément le réseau d’électricité !

Diversifier les sources d’approvisionnement avec des sources « pourries » d’énergies renouvelables intermittentes (EnRI) n’apporte aucune sécurité. Et c’est même le contraire. Ces dernières ne pourront certainement pas assurer le complément de production, surtout un soir sans vent…

En cas de défaillance du nucléaire, ce sera dans tous les cas la panne totale, le black-out !

Il semble que nos gouvernants et nos élus ne prendront la mesure du danger que le jour où, malheureusement, ce scénario se produira.

 

Électricité et émissions de CO2

En France, les EnRI contribuent pour une faible part à faire baisser les émissions de CO2.

En effet, il faudrait qu’elles produisent intensément pendant les pointes de consommation d’électricité pour éviter la mise en route des quelques centrales à gaz ou à charbon encore existantes émettant du CO2.

Or, ce n’est jamais le cas du solaire les soirs froids d’hiver.

Quant aux productions éoliennes, rares sont les heureux hasards de productions à des moments opportuns.

Comment, et au nom de quoi ou de qui, justifier le besoin de produire encore plus d’électricité de manière aléatoire et de ruiner la France avec des EnRI ?

Ce n’est certainement pas au nom du climat ni de la sécurité d’approvisionnement !

Les émissions de CO2 de la production d’électricité en France sont là pour en témoigner : 42 gCO2/kWh en 2019, grâce principalement au nucléaire (6 gCO2/kWh en France). L’ADEME précise même que l’éolien et le solaire PV émettent davantage de CO2 que le nucléaire avec respectivement 9 gCO2/kWh et… 32 gCO2/kWh.

Pour mémoire, ces émissions sont 8 fois plus élevées en Allemagne qu’en France avec 362 gCO2/kWh en 2019 !

En réalité, depuis le début, les EnRI sont des machines de guerre anti-nucléaires dont l’objectif n’est pas la baisse des émissions de gaz à effet de serre.

 

Complémentarité

Ce concept de complémentarité n’a jamais été défini avec précision : c’est un attrape-nigaud.

Pourquoi parler de complémentarité puisque, au mieux, les EnRI sont superfétatoires et donc inutiles et, au pire, elles sont nuisibles ?

Même le solaire en milieu de journée en été dans le sud du pays ne sert à rien. Certes, il pourrait alimenter la climatisation, mais à cette période de l’année la demande en électricité est plus faible (arrêt des industries et du chauffage), et le nucléaire (encore plus décarboné que le solaire) est sous-utilisé. Il est en capacité de fournir presque « gratuitement » cette électricité sans émissions de CO2.

Les productions d’électricité du nucléaire et des renouvelables ne sont donc pas complémentaires. C’est une bonne blague !

Pourquoi ne pas réagir pour arrêter cette gabegie due aux EnRI inutiles et ruineuses dont nous n’avons pas besoin ?

Si l’objectif du gouvernement vise à diminuer la consommation d’énergies fossiles et les émissions de gaz à effet de serre (GES) au moindre coût, il doit cesser de les subventionner en faisant croire qu’elles sont complémentaires… sans plus de précision.

Le schéma allemand de remplacement du nucléaire décarboné par des EnRI est trop souvent porté aux nues en France malgré son inefficacité aussi bien pour le climat que pour diminuer la consommation d’énergies fossiles nationale.

À contre-courant de l’Allemagne, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a signé un accord le 30 novembre 2020 avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) afin de dynamiser le nucléaire dans la transition énergétique vers des énergies propres. Le Directeur général de l’IAEA avait déjà déclaré en 2019 qu’un plus grand recours au nucléaire était nécessaire pour assurer une transition vers les énergies propres, c’est-à-dire non fossiles.

Vouloir ancrer dans la tête des citoyens que les EnRI sont incontournables n’est que du bourrage de crâne politiquement correct qui n’a aucune justification technique, écologique et financière.

Cette « complémentarité » des énergies intermittentes avec le nucléaire, parfois cautionnée par le milieu nucléaire, pourrait bien être celle qui existe entre le bourreau et sa victime.

Il est ainsi étrange qu’EDF entre dans ce jeu de la complémentarité au point de s’en faire complice.

Est-ce la théorie du judoka qui utilise la force de l’adversaire pour mieux le mettre à terre ? Attention, cette théorie est valable dans les deux sens… Et dans ce jeu de dupes, qui va l’emporter ?

La Société française d’énergie nucléaire (SFEN) indique sur son site :

« Les énergies bas carbone, nucléaire et renouvelables, sont complémentaires ».

Non. Cette phrase cautionne les EnRI qui, exceptée l’hydroélectricité, sont nuisibles au nucléaire et inutiles pour les Français.

En quoi sont-elles complémentaires puisque le nucléaire n’a pas besoin des EnRI (au contraire) et qu’elles perturbent le réseau ?

Au nom de quoi le nucléaire devrait-il encourager leur développement ?

La SFEN indique aussi :

« Le parc nucléaire français est un socle qui permettra aux énergies renouvelables intermittentes de se développer dans toute l’Europe de l’Ouest ».

Non. Le parc nucléaire français n’a pas à contribuer à ce développement contraire aux intérêts de la France, et même de l’Europe, en imitant le fiasco de l’EnergieWende en Allemagne qui a ajouté les œufs pourris des EnRI dans son panier.

 

Un article publié initialement le 23 décembre 2020.

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  •  » Si qu’on aurait plus de l’uranium alors qu’on pourrait compter sur le vent et le soleil .. ». ce doit être l’idée générale de justification de la mixité..
    sauf que un watt pilotable ne peut pas être remplacé en cas de défaillance par un watt non pilotable…

    Par ailleurs…certains imaginent des scenarri 100% renouvelables et devraient donc s’opposer aussi à l’idée de l’interet de la mixité..
    SI la mixité a un interet..vous devez fournir un calcul qui détermine un « optimum »..

    Non…on va le répéter 1000 fois..

    La transition energetique » c’est on va faire des éoliennes et du solaire pour faire plaisir à leurs partisans idéologiques. »..
    Et cela se fait d’ailleurs au détriment d’un questionnement véritable sur un éventuel interet d’integrer une part de renouvelable …

    l’electrcité est un besoin..la satisfaction des besoins est faite de la façon la plus juste par le marché libre concurrentiel.

    il reste quoi comme argument « politique  » pour justifier l’intervention politique? l’independance énergétique?
    parce que si demain on a pas de fuel..électricité peut faire le job? donc illusoire..plus de camion pour livrer de fuel pour travailler..bon les frigos tournent mais combien de temps?
    Le CO2..? pure hypocrisie..
    alors quoi?

    • « certains imaginent des scenarri 100% renouvelables »
      Faut beaucoup d’imagination !
      Si dépendre exclusivement de l’hydraulique est possible dans de rares cas, à ma connaissance personne n’envisage sérieusement de ne dépendre que du vent ou du soleil.

      • Compliqué, en effet, de passer aux 100 % renouvelables. Déjà pour le secteur électrique, on en est loin, alors, pour le reste …. https://www.linfodurable.fr/conso/un-mix-electrique-100-renouvelable-cest-possible-20983

      • L’hydraulique est parmi les filières renouvelables celle qui est sans doute la plus pilotable: elle peut donc potentiellement assurer à elle seule la production électrique nécessaire à un pays si la nature et la géographie s’y prêtent et si les besoins ne sont pas trop importants.
        Peu de pays peuvent répondre à cette équation.
        Il faut donc faire très attention quand certain assure que le 100% renouvelable est possible en citant par exemple le Guatemala pour conforter leurs dires

      • 100% renouvelable c’est possible… mais pratiquement infaisable ou hors de prix et en obliganet les gens à gens demode de consommation énergetique! ..mais c’est faisableil s’agit en gros des rapports ademe et Cie..ça relève de la propagande afin de convaincre d’une forme de rationalité à introduire des renouvelables; ce sont les associations d’idées qu’on fourre dans la tête des gens, car il s’agit de politique et ce sont les gens qu’il faut convaincre, .puisque 100% renouvelable c’ets possible.. le renouvelable est associé à réaliste et fiable.. quand on dit le vent c’est gratuit, c’est parfaitement ça laisse à penser aux gens que c’ets bon pour les tarifs, faux mais peu importe.. tout est l’avenant, c’etat le rôle de l’ademe..promouvoir la transition énergétique soit faire la promotion des intermittents..

  • Ne pas dépendre d’une seule source: franche rigolade, en fermant les centrales nucléaires, en multipliant éolien et solaire, on va bientôt dépendre vraiment d’une seule source: le gaz russe, avec Poutine la main sur la vanne de fermeture au cas ou. Ca c’est de la stratégie. De là à penser que les russes alimentent les lobbies écolos, il n’y a qu’un pas, en tous cas ce serait leur intérêt, avoir toute l’ Europe à leur botte energetique

  • bon ben en attendant , augmentation de 2% de l’électricité prévue en janvier 2021…..l’année va bien commencer……

  • L’Europe contrôle tout, l’Allemagne bien sur, par conséquent il est inutile de perdre notre temps à râler, de plus le frexit n’est plus possible tant qu’on n’aura pas remboursé nos dettes, jamais.

  • L’Europe nous gouverne. L’allemagne étant le maillon fort, a tout intérêt à nous laminer économiquement. Son influence est prédatrice, puisque par l’intermédiaire de l’OFATE qui siège au Ministère de L’Ecologie, elle peut nous imposer son idéologie en même temps que sa production de produits manufacturés à fort rendement : les éoliennes ! Nous sommes comme l’oisillon entre les pattes du matou ! De plus face aux moyens de communication de ces sociétés richissimes, que vaut le bon sens ? Elles parviennent à faire pénétrer dans les écoles de la République des lobbyistes pour bourrer le crâne de nos enfants = propagande.
    Tout ceci n’est que mensonges, fumées, illusions que nous payons cher, sur le plan économique, mais pire encore sur le plan écologique. Revoir le film : la face cachée de la Transition énergétique de Guillaume Pitron = pollution déplacée, cachée aux yeux des crédules, c’est dramatique. Et les écolos (Jadot en tête) refusent de voir ! Or d’un côté ils prétendent : nous vivons dans un monde fini, mais de l’autre occultent que la pollution produite ici ou là impacte TOUTE la planète. Aberration, aveuglement, bêtise, malhonnêteté.

  • Tous les pays, pas seulement en Europe, mais aussi les States, la Chine, la Russie développent l’éolien.
    Si c’était si mauvais que ça, on se demande bien pourquoi tout le monde s’y met…
    Par contre, la France est le seul pays à avoir une quasi monoculture du nucléaire. Si c’était si bon que ça, on se demande bien aussi pourquoi personne ne nous a copié…

    -3
    • Tous ces pays ont des centrales fossiles qui se marrient bien avec l’éolien. En france, développer l’éolien au dela de qq% conduira necessairement à augmenter les capacitées fossiles. On peut le faire mais il faut commencer par le début: construire Nordstream 3 entre la russie et la France puis les centrales au gaz Siemens ou GE (on a liquidé notre industrie dans ce domaine)…

    • Il y a un début de réponse à l’interrogation de Jerémy Lapurée: développer de l’éolien est à la portée de tout le monde et ne demande pas des compétences techniques extraordinaires: un bon entrepreneur peu regardant sur les méthodes et prêt à profiter des largesses des états et/ou de la niaiserie de certains idéologues pour faire fortune suffit à lancer les affaires: les exemples ne manquent pas! Je suppose que ce schéma qui repose beaucoup sur la nature humaine peut-être généralisé dans tous les pays.
      Le nucléaire demande à l’inverse beaucoup de compétences au niveau de la physique de base, de l’installation des centrales et au niveau de leur fonctionnement. Peu de pays dispose actuellement de ce savoir faire ainsi que de l’organisation et de la volonté politique qui doit aller avec. Voilà pourquoi le nucléaire ne peut actuellement être facilement développé tout azimut dans le monde.

      La France qui avait réuni tous les ingrédients est en train de perdre ses avantages par un ensemble de décisions inopportunes, de lâchetés électorales et de pressions idéologiques.

      • et une capacité financière importante… 60 ans…avec le risque politique..

        • Bien sûr.
          Le risque politique qui peut d’ailleurs prendre plusieurs formes (en France, il s’agit d’abord d’un véritable sabotage politique!) est sans doute le point le plus critique pour le nucléaire.

    • parce que dans la majeure partie des pays ce sont des politiques qui décident controlent ou encadrent la production électrique..

      les raisons sont donc politiques et idéologiques….

      l’éolien est populaire chez les politiques… et c’est TOUT.

      on a subventionné des années les mines de charbon.. on subventionne le ferroviaire..on subventionne la production agricole..parce que c’est populaire..

      tiens je présume que des sines de masques vont s’ouvrir en france..sinon dans beaucoup de pays… la raison? interventionnisme économique argument politique indépendance toussa..

    • en fait…vous utilisez le terme « mauvais » au lieu de dire « économiquement rationnel »..
      Il ne faut pas chercher de rationalité économique quand le politique intervient..ce genre de secteur est pourri…DU JOUR au lendemain d’un trait de plume d’un élu , un investissement qui paraissait rentable le lundi devient un gouffre..
      qui oserait investir dans le nucleaire quand en plus de la vision sur le marché de l’énergie à 50ans il faut ajouter les lubies démocratique..
      en france par exemple , les lignes sont collectivisées. le président décide de fermer fessenheim..obligation d’achat…

      pourquoi. donc .. c’est politique….

    • si vous regardez ce qui se passe en chine..pour l’energie
      progression de la production d’energie renouvelable 1990 2018 de 211 à 300 soit 42% d’augmentation.. et c’est l’hydraulique….qui contribue à l’augmentation..
      pour le charbon de 518 à 1860… +260% ( tonne equiv petrole)

      éolien + solaire 3,2 % de la production d’energie primaire.. si on regarde pour l’electricité c’est 7,5% ..

      et en plus c’est un pays en pénurie chronique et vaste …donc un acteur nouveau risque moins de faire baisser les prix, en clair on peut vendre car la demande suit..

      Pourquoi?? en europe .. refus du nucleaire+ contrainte CO2.+ taxes + connivence . tant que les gens acceptent de payer…

    • @ Lapurée
      L’éolien ne se développe que grâce aux subventions. Aucun développement éolien ne se fait sans subvention étatique.
      Cela signe une absence de rentabilité économique. Ce développement est donc uniquement la conséquence d’objectifs politiques électoralistes essayant de s’approprier l’écoconscientisation d’une partie de la population.
      On en reparlera au premier black out électrique conséquent ou quand la tonte fiscale de la population commencera à mettre la chair à vif.

    • La chine construit surtout des centrales nucleaires à tour de bras. Il en sort presque une par an….

  • Tout est dit dans ce billet… Tout ou presque tout. Il faut, pour compléter cet article, évoquer la malhonnêteté et l’incompétence des dirigeants, qui par électoralisme verdâtre font le malheur de leurs populations.

    • typiquement tout n’est pas dit..
      il ya des choses qui semblent claires pour la france…
      arrêter Fessenheim est idiot.
      et si on a un choix à faire pour renouveler les moyens de production le nucleaire est moins cher que le renouvelable qui d’aillerus DOIT être adossé à des moyens de substitution ou de stockage..

      sauf que ..il semble que gaz ou charbon sont inenvisageables.. donc tout n’est pas dit.

  • La petite phrase sur « l’arrêt des industries » en période estivale dans le sud de la France me laisse quelque peu ébahi. J’ignorais que les usines de Provence fermaient de mi-mai à mi-septembre.

  • L’idiotie c’est d’appeler pilotable les réacteurs nucléaires alors que le suivi de charge en wfrance est assuré uniquement par l’hydraulique et le gaz.

    -1
    • Heureusement les réacteurs nucléaires nucléaire sont pilotables mais avec une inertie un peu plus grande que le gaz.
      Avec des filières de production comme l’éolien qui peuvent s’écrouler en moins d’une heure il est clair que seul le gaz et l’hydraulique peuvent apporter une solution viable.
      Le problème ne vient pas du nucléaire mais avant tout de l’intermittence de l’éolien.

    • en fait les réacteurs sont désormais presque aussi pilotables que les fossiles. d’apès ce que j’ai entendu dire…mais si tu as des barrages il faut clairement les dédier à cela!!! tandis qu’il faut dédier le nu à la charge de base..

      on peut dire pilotable désormais..

  • Le 100% renouvelable en France est parfaitement possible mais pas le 100% nucléaire.
    Le foisonnement de l’éolien et du solaire est assuré 11 mois sur 12. L’hydraulique et le biogaz peuvent sans problème assurer la jonction.
    Soyez plus attentigs aux cartes météo des vents et de la couverture nuageuse au lieu de vous repaire des âneries de Gay.
    Même l’Allemagne avec sa seule façade maritime et son ciel encombr|é va y arriver alors que nous avons trois façades Maritimes pour l’éolien offshore et un midi méditerranéen qu’il n’auront jamais pour le Solaire, alors pour nous ce sera trois fois plus facile !! ! !

    -5
    • Je vous conseille d’aller voir la réalité du foisonnement sur le site Ecomix de RTE qui vous donne heure par heure la production française des différentes filières et en particulier éoliennes et solaires.
      Cela vous évitera de répéter les bêtises des promoteurs éoliens. qui n’en sont plus à une contre-vérité près.
      Pendant que vous y êtes expliquez-nous comment vous rendez le 100% renouvelable possible sans mesure hautement coercitive!

    • Le foisonnement de l’éolien et du solaire est assuré 11 mois sur 12 que voulez vous dire par là?

      l’allemagne va arriver à quoi? se passer de fossiles?

      que ce soit « possible » on s’en fout…

      l’ademe a dit ça…on parle trop du prix et par exemple 60% de la conso est « effaçable ».. autrement dit il est possible de manger des amanites phalloides.

      • quant à la possibilité du 100% nucléaire… pour ce que ça vaut pensez juste au charles de gaulle ou aux sous marin nuc..

        assurer la fourniture d’une quantité d’energie variable dune petite société humaine par le nuc est CLAIREMENT possible…

        la seule « possibilité » pour éolien + vent est en effet un effet de foisonnement ..qui n’existe même pas à l’échelle de l’europe!!!

        et on se retrouve avec des gens qui peuvent voir dans les exportations d’électricité eolienne allemande ( à perte parfois ) une « preuve » que ça « marche. »..

      • Le foisonnement éolien solaire en Allemagne est exposé en temps réel ici:
        https://energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=DE&interval=month&source=sw

        C’est sans appel: minable!

        On peut aussi voir sur le même site l’apport quasi constant de la biomasse: L’allemagne n’a aucunement l’intention de sortir des énergies fossiles. Juste les baisser un peu en basculant du charbon vers le gaz. D’ou la construction de Nordstream qui permettra la sortie du charbon.

        Le reste c’est du pipeau.

    • C’est l’actionnaire dans le solaire et le biométhane qui s’exprime avec des arguments foireux impossible à démontrer. Aucun pays n’y est encore arrivé, et en sont même très loin. Les 30 à 50 % ne prouvent pas la possibilité des 100 %, et cela seulement pour le secteur électrique qui ne représente que 20 à 25 % de l’énergie nette totale consommée.

    • Les immenses éoliennes en mer représentent des coûts astronomiques, et vous parlez façade maritime comme s’il suffisait d’avoir de l’eau… faut un fond pas trop profond pour mettre le socle, les oiseaux marins ne sont pas forcément fans.
      Le solaire doit être mis sur les toits et ne pas prendre des espaces précieux (en terme de place, de nature, de biodiversité, etc). Si c’est pour artificialiser des km2 de nature, autant rester au gaz.
      Biogaz : si vous plantez des trucs pour faire des biogaz, vous vous retrouvez en concurrence avec la nourriture, avec risque de hausse de prix.
      Je suis pour les Enr et le nucléaire, mais sans radicalisme. Les deux peuvent se compléter, pas se substituer entièrement… du moins tant que la fusion nucléaire n’est pas maitrisée suffisamment.

    • La France ne doit pas compter sur les éoliennes d’autres pays européens quand les nôtres ne tournent pas faute de vent, et réciproquement.

    • les données sont en général disponibles.. mais du grand n’importe quoi sur les renouvelables est aussi trouvable sur des sites militants..

      l’allemagne a réduit ses émissions de CO2..pasplus que les autres pays similaires en fait et a dépensé plein d’argent que les consommateurs et les contribuables doivent payer..
      l’allemange n’est pas dans la situation économique de la france… vous savez ça fait 1000 articles…
      la seul changement avec le temps est qu’on savait ce qui allait se passer on ne sait pas dire combien.. foisonnement toussa..
      les antinucs viennent dire leur deux ou trois trucs.. et s’en vont..

  • Et pendant qu’on se masturbe le cerveau sur les questions existentielles de l’électricité verte, pendant qu’on pert un savoir faire précieux qui lui, ne sera pas renouvelable,
    les chinois et autres fabriquent et vendent leurs centrales nucléaires en serie à des pays émergents qui ne sont pas fous, et qui cherchent avant tout l’EFFICACITÉ.

    Les français oublient que l’Europe n’est pas le centre du monde, le nucléaire marche tres bien en dehors de nos frontières !

  • Les soirées avec Michel Gay doivent être monotones. Un seul sujet de conversation. Nucléaire, glop. Éolien, pas glop.

    -3
    • Il a beaucoup écrit sur les mêmes thèmes ici. On n’attend plus rien d’original de lui.
      Il a raison, mais il prêche à des convertis. Il devrait essayer de se produire ailleurs.

      -1
      • Et les non-convertis comme moi, qui suis fan de nucléaire, d’hydro et d’ENR (si, si, ça existe) :
        – n’ont RAB de ses âneries
        – ne changeront pas plus d’avis que lui…
        Koikilensoi, alea jacta est et les jactances sont inutiles.

  • L’adage « ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier » reste malgré tout pertinent, à condition que les paniers ne soient pas percés.
    Tant qu’on n’est pas capable de faire la différence entre puissance et énergie, il est impossible de raisonner correctement.
    Le meilleur cycliste du monde, qui est maintenant capable de flirter avec les 500W, n’ira pas bien loin s’il a décidé de ne pas pédaler. C’est la même chose avec les éoliennes ou le solaire, Madame Panier !

  • S’il nous reste un jour ( par miracle?) un peu d’électricité en rab, il faudra refuser absolument de la vendre aux allemands qui nous ont mis dans la mouise.
    On peut par exemple quand c’est possible, turbiner en inverse ( comme à Vouglans) pour recharger les barrages en eau. çà se fait aussi en montagne pour créer des réserves d’irrigation..

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