Le confinement a détruit des millions d’emplois sans réduire la mortalité

Nous devrions plutôt considérer les confinements comme l’archétype de l’échec de l’autoritarisme en matière de lutte contre un virus hautement contagieux.

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Le confinement a détruit des millions d’emplois sans réduire la mortalité

Publié le 21 novembre 2020
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Par Mitch Nemeth.
Un article de Mises Institute

Lorsque l’épidémie de Covid-19 a éclaté au printemps, les fonctionnaires de tous bords ont largement admis que l’intervention de l’État et la fermeture administrative de nombreuses entreprises étaient nécessaires pour protéger la santé publique.

Cette approche a clairement échoué aux États-Unis où elle a conduit à d’immenses dégâts économiques, y compris des millions d’emplois perdus, des faillites et des pertes nettes extrêmement sévères.

Et pourtant les États où le confinement a été strict n’ont pas réussi à réduire le nombre de morts Covid par million d’habitants par rapport aux États ayant été moins stricts.

En conséquence, après quelques mois de pandémie, certains gouverneurs ont évalué les coûts économiques induits par le confinement Covid-19 et ont doucement rouvert leurs économies. Bien entendu, ils n’ont pas ordonné aux entreprises de rouvrir, mais ils leur ont donné la possibilité de le faire.

Cela a engendré des réactions hystériques, de nombreuses personnes ont assimilé les allègements de restrictions à des meurtres de masse. The Atlantic s’est rendu célèbre en qualifiant les allègements de restrictions du gouverneur de Géorgie Brian Kempf de « sacrifices humains » et en décrivant les Géorgiens comme « l’archétype de ceux qui se croient plus forts que la pandémie ».

Le confinement est un échec

Nous devrions plutôt considérer les confinements comme l’archétype de l’échec de l’autoritarisme en matière de lutte contre un virus hautement contagieux.

Maintenant que nous en sommes à neuf mois de pandémie, on voit mieux que les approches adoptées par les administrations des États ont considérablement varié. Il est clair que les économies qui ont rouvert se portent dans l’ensemble beaucoup mieux que celles qui le sont moins.

Selon Carrie Sheffield  :

« Stimulés par des réouvertures plus larges et plus rapides suite aux premières mesures coronavirus prises dans l’urgence, les États rouges  plutôt conservateurs distancent très largement les États bleus plutôt démocrates en termes de retour au travail. »

C’est logique, en particulier si on considère que les êtres humains apprennent très rapidement à s’adapter. Aujourd’hui nous avons beaucoup appris sur la manière de traiter ce virus et sur les personnes les plus à risques en cas d’infection.

Tout le monde ne peut pas #resteralamaison

Malgré cela, beaucoup de partisans du confinement continuent à affirmer que chaque infection Covid est un échec de politique publique. Cette posture est principalement un luxe de cols blancs qui peuvent se permettre travailler chez eux.

Le confinement a été décrit comme « la pire attaque contre les prolétaires en un demi-siècle ».

Le biostatisticien Martin Kulldorff a déclaré « les cols bleus sont au boulot, y compris des personnes à risque de plus de 60 ans ». Jay Bhattacharya, un collègue de Kulldorff, remarque que l’une des raisons pour lesquelles « aux États-Unis les minorités ont connu une mortalité épidémique plus élevée, c’est qu’elles n’ont souvent pas le choix […] de rester à la maison ».

De fait, selon le Dr Bhattacharya les politiques de confinement sont « réactionnaires » et révèlent une « monomanie ».  Sachant cela, on comprend facilement pourquoi les Américains aisés tendent à considérer les mesures restrictives comme appropriées.

Pour beaucoup d’Américains, des périodes prolongées sans emploi rémunéré, sans revenu et sans interaction sociale sont non seulement impossibles, mais peuvent même se révéler mortelles. Martin Kulldorff note que les restrictions Covid-19 ne prennent pas en compte les questions de santé dans leur ensemble et produisent des dégâts collatéraux.

Parmi ces dégâts collatéraux on déplore « une aggravation de l’incidence des maladies cardiovasculaires et du cancer, ainsi qu’une baisse inquiétante de l’immunisation ». Le Dr Bhattacharya fait justement remarquer que la société va « constater les dégâts de santé causés par ces confinements pendant très longtemps ».

Dissonances cognitives

Bhattacharya a mis en évidence l’influence de la politique sur ces restrictions :

« Lorsque les manifestations Black Lives Matter ont éclaté au printemps, 1300 épidémiologistes ont signé une lettre déclarant que ces rassemblements étaient cohérents avec les bonnes pratiques de santé publique », alors que les mêmes épidémiologistes soutenaient que « nous devrions surtout nous isoler chez nous ». 

Une telle contradiction fait fi de toute logique et coupe court à toute discussion concernant la létalité de ce virus. Si ce nouveau virus était aussi dramatique pour la population que ce qui était clamé, alors les politiciens ayant soutenu les manifestations de masse et les émeutes pendant une pandémie semblent bien mal avisés. Cette contradiction a été citée dans d’innombrables actions en justice intentées contre la validité et la constitutionnalité des restrictions Covid-19.

Par ailleurs, ces restrictions souvent autoritaires ont visé des droits protégés par la Constitution, tels que la liberté religieuse.

Le juge à la Cour suprême Samuel Alito a critiqué les restrictions du gouverneur du Nevada :

« Le fait que le Nevada exerce une discrimination en faveur de la puissante industrie des jeux de hasard et de ses employés n’est pas une surprise […] Nous avons le devoir de défendre la Constitution, et même une urgence de santé publique ne nous exonère pas de cette responsabilité ».

Cette sévère critique n’a toutefois pas emporté l’adhésion de la Cour suprême car une majorité de 5 contre 4 a reconnu que le gouverneur avait « la responsabilité de protéger le public en situation de pandémie ».

Les pires États et collectivités locales

Cette reconnaissance est peut-être politiquement bénéfique pour la Cour suprême mais elle pose un problème beaucoup plus important pour les libertés fondamentales.

Pour commencer, beaucoup de ces restrictions ont été décidées par des gouverneurs d’États ou des agences administratives plutôt que par des moyens démocratiques. Gretchen Whitmer, gouverneur du Michigan, a été pointée du doigt pour son contournement systématique des voies démocratiques et son approche autoritaire.

Ces restrictions Covid sont d’une certaine manière sans effet si elles ne sont pas accompagnées de contrôles et de moyens. Beaucoup de grandes villes américaines ont donc créé des équipes pour les faire appliquer.

Par exemple, le maire de Los Angeles Eric Garcetti a menacé de couper l’eau et l’électricité à ceux qui hébergent de grandes fêtes. Il veut traiter les rassemblements privés comme les bars et night-clubs dont il a obligé la fermeture.

C’est non seulement ridicule, mais c’est aussi autoritaire ; il y a eu peu de vérifications de sa capacité à instrumentaliser ainsi les services publics.

Le bureau du sheriff de la ville de New-York a récemment « mis fin à une fête de plus de 200 personnes qui contrevenaient aux restrictions coronavirus. » Leur crime ? Des adjoints ont découvert environ 200 individus non masqués en train de « danser, boire et fumer le narguilé à l’intérieur ».

Dans le style typique de l’administration, le propriétaire des lieux a été « verbalisé avec cinq convocations […] pour violation de l’état d’urgence, vente illicite d’alcool et stockage illicite d’alcool ». Que ferions-nous sans l’administration ?

Le gouverneur de Californie Gavin Newsom est impliqué depuis longtemps dans ces efforts de restriction des libertés sous prétexte de santé publique. Le gouverneur Newsom et le ministère de la Santé publique de Californie ont publié de nouvelles recommandations de sécurité pour tous les rassemblements privés pendant la période des fêtes de Thanksgiving.

Selon Newsweek, « les rassemblements ne doivent pas réunir plus de trois foyers en comptant les hôtes et les invités, doivent se dérouler en extérieur et ne pas durer plus de deux heures. »

Connaissant les tendances interventionnistes de Newsom, il est probable que ces restrictions seront appliquées. Comment l’administration va-t-elle déterminer le nombre de foyers présents à un repas de Thanksgiving et qui va appliquer la limite des deux heures ? Voilà des questions que les journalistes devraient poser.

Pendant ce temps, les écarts de reprise économique entre les États rouges et bleus démontrent à quel point les politiques autoritaires peuvent être des échecs. Les confinements stricts ont ravagé les revenus de millions de familles tout en échouant à réduire la mortalité Covid. Il faut mettre fin à cette expérience ratée.

Traduction Contrepoints.

Sur le web

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  • Il est presque rassurant de voir que la France n’a pas le monopole des mesures imbéciles et totalitaires prises par des politiciens qui prétendent sauver les gens malgré eux.
    Je partage le constat que les mesures d’enfermement sont soutenues principalement par des gens socialement d’un niveau élevé (qui peuvent télétravailler) et les retraités (dont les revenus ne sont pas impactés par les restrictions). C’est d’ailleurs sans doute pourquoi la France est si docile face à ce sabordage de sa liberté et de son économie.

    • Je ne suis pas sûre que ce sont les personnes que vous mentionnez qui soutiennent les mesures liberticides du gouvernement. J’ai été stupéfaite de voir dans le métro de nombreux jeunes semblant paniqués à l’idee de pousser le bouton pour ouvrir la porte, geste finalement accompli par des personnes âgées. Le gouvernement aidé par les médias a hélas réussi à instiller un niveau de peur hallucinant entraînant la non réaction de trop de personnes à des mesures absurdes.

      • Je suis d’accord avec vous sur les jeunes.
        Le problème c’est que comme ça a toujours été le cas je pense, ils sont plus influençables et surtout ils n’ont pas encore appris à accéder a des sources d’informations autres que les plus visibles médiatiquement.
        C’est particulièrement le cas avant 25 ans, l’entrée dans la vie active entrainant souvent une remise en question

      • Tout à fait d’accord avec vous, les retraités ne sont pas les plus effrayés par la maladie (comme le prétend Laurent). Quand il dit que leurs revenus ne sont pas impactés par les restrictions, c’est vrai -pour le moment- et peut-être moins dans l’avenir, quand l’argent des autres et la fausse monnaie auront disparu! Un retraité dépend entièrement ( souvent pour les petites retraites) de sa pension versée par l’Etat, et on peut s’interroger à juste titre de l’avenir de ce système même à très court terme, quand la crise sanitaire sera passée et qu’il faudra faire face à la crise économique et financière. Les jeunes qui semblent affolés par la maladie parce qu’on leur en a dressé un tableau apocalyptique, ont toute la vie devant eux et peuvent voter avec leurs pieds et quitter cette Europe complètement sclérosée pour aller poser leurs valises ailleurs.

      • Assez d’accord. La crise de panique, alimentée par les discours officiels, et chez nous, par le croque-mort de la DGS tous les soirs à 19h15, a engendré des phénomènes curieux, qui dépassent largement les critères d’âge ou de fortune.
        A titre personnel, j’ai constaté chez mes proches un peu de tout… Certains d’ordinaire un peu j’menfoustiste, se sont pourtant mis à s’enfermer chez eux. D’autres, qui avaient, avant, peur de tout, se sont mis à prendre pas mal de risques. Seuls quelques uns ont réussi à adopter le comportement idoine à leurs facteurs de risque personnels.
        Je précise que ces comportements n’étaient liés ni au niveau social ou d’étude, ni au type de travail, ni à l’âge. Etonnant…

    • Pourquoi voulez vous que les socialistes étrangers soient mieux que les nôtres, puisque ce qui caractérise ces gens là c’est la bêtise, l’égoïsme et l’hypocrisie. Que les pauvres se retrouvent sans boulot et sans revenu ils s’en foutent complètement, ce sont des déplorables comme le dit Hillary Clinton!

  •  » je vois le covid comme un objet qui permet le contrôle social  » ( Michel Rosenzweig ); confinement , dérogation , couvre feu ….le docteur Roger Hodkinson , spécialiste en pathologie et en virologie , à propos du covid :  » c’est le plus grand canular jamais perpétré sur un public sans méfiance  » ….il serait temps d’écouter les professionnels au lieu d’écouter les politiciens qui ne savent qu’insuffler la peur et la menace et ce pour notre plus grand malheur ;

    • Il serait temps de démonter tous les canulars que l’on nous sert depuis des années…
      Un indice: l’unanimisme des médias mainsteam et la censure des opposants à la pensée dominante…

  • Ce qui est intérssant aux Etats-Unis, c’est la comparaison entre les Etats républicains et démocrates.
    C’est pourtant la même épidémie.
    Dans le premier cas, les dégâts économiques sont limités, dans le second la population apeurée constate son appauvrissement et le chômage.
    Au point que certains déménagent…

  • dommage que Contrepoints se fasse l’écho d’un texte contenant tant de contre vérités.

  • Zut me suis encore fais avoir par un titre racoleur. Juste un article politisé, avec seules les actions bien marquées en citation pour bien trancher le bidule. Les preuves on y croit. En outre comme souvent maintenant, toutes les situations intermédiaires et nuancées, pourtant les plus nombreuses sont passées sous silence.
    Les incitatifs nous imposent une vision simpliste et binaire du monde. Non je m’y opposerai de toutes mes forces !!

  • Et comme toujours chez les socialauds, si le confinement ne marche pas, c’est qu’on n’a pas assez confiné…

    • Ici : https://www.fundswatch.fr/lazard/epidemie-de-linteret-danalyser-des-donnees-corrigees/ un point de départ intéressant sur la relation mesures politiques/courbe de contaminations. A vérifier sur d’autres sites en France pour écarter toute coïncidence. On a cette fois ci plus de situations variées (décisions et sites) pour faire sortir quelque chose d’un peu sérieux.

        • Sa voix est rassurante et bienveillante. Son constat d’effondrement des cas n’a pas d’explication claire d’autant que dans la vidéo suivante (Arrêtons d’avoir peur) datant du 17/11, Raoult indique que l’évolution est imprévisible car le virus est ainsi.

          Dans la première étude citée les axes représentent quoi ? Horizontal = mortalité et ?

          • le papier est en lien sous la vidéo.
            Je vous copie les notes du graph en question :
            Figure 2. PCA first factorial plane: axis 1 is horizontal; axis 2 is vertical. The more distant a variable is from the center, the more it is correlated with the first or the second factorial axis. The studied parameters regrouped the countries associated with Covid-19 highest death rates on the right of the horizontal axis. These are the high income countries with a high LE but a low progression of it, high sedentarity, obesity, high deviation from latitude 0 and low longitude (Asian countries have a high longitude, while it is negative in the Americas). Countries associated with low Covid-19 death rates have a low GDP, a low LE but a great margin of progression for it, a high prevalence of infectious diseases, a greater deviation from optimum temperature and UV index; they occupy the left part of the axis. Lockdown stringency, containment index and ambiant humidity are not correlated with Covid-19 mortality, as they are linked to the second axis. The cloud of individuals on the first factorial plane is presented in the Supplementary Figure 5.

            • En gros ils ont essayé de « factoriser » les variables explicatives de la mortalité et ont trouvé 2 facteurs (qu’on pourrait qualifier de variables cachées). Les valeurs qu’on voit sur le graph c’est le « loading », ou contribution à ces deux facteurs de mortalité, de chaque variable individuelle : un truc qui est négatif partout a un effet de réduction de la mortalité sur les deux facteurs, un truc qui est positif deux fois est « très mauvais », un truc positif et négatif joue en « protection » d’un coté et en mal de l’autre. On voit que les mesures de confinement, contrairement à ce qu’en dit Raoult, sont TRES mauvaises sur l’axe 2 (moins important au total) et un peu mauvaises (mais pas trop) sur l’axe 1. Le niveau de sédentarité étant LE truc le plus malsain dans cette analyse, on voit la logique qui préside à ce résultat. Au contraire un pays avec une espérance de vie en hausse nette et une mortalité générale liée aux maladies infectieuses s’en tirera avec une faible mortalité COVID…

              • Merci pour les précisions.
                Je trouve étrange (de ce que j’ai compris) qu’il y est corrélation entre les mesures de soutien économiques et la mortalité, mais dans le sens comme l’indique la conclusion plus de mortalité égale plus de soutien, et qu’on ne retrouve pas cette même tendance pour les mesures politiques. Ce dernier paramètre est totalement déconnecté.

          • L’outil statistique :
            https://fr.wikipedia.org/wiki/Analyse_en_composantes_principales

            Pour comprendre le principe d’une ACP, imaginez que vous puissiez voir notre galaxie selon deux points de vue différents, un par le dessus (vous voyez les bras en spirale), un par la tranche (on ne voit plus la spirale mais on constate qu’elle est plus épaisse au centre). Deux points de vue = deux informations dissimulées dans les mêmes données. L’ACP permet de mettre en évidence les points de vue les plus significatifs sur les données qu’on veut étudier, inconnus au début de l’analyse (vous ne savez pas au départ sous quel angle il faut regarder la galaxie mais l’ACP va vous permettre de le découvrir).

            Dans une ACP, les axes calculés doivent être interprétés en fonction du positionnement des variables. Par exemple sur ce graphique, le premier axe met plutôt en évidence les écarts de développement entre pays, le deuxième axe semble dépendre du niveau de réaction de chaque pays à l’épidémie. Un troisième axe présenté dans l’étude dépend plus de certains paramètres géographiques des pays étudiés.

            • A noter que l’Analyse en Composante Principale a été utilisée en paléoclimatologie par Michaël Mann & al. (MBH) pour leurs deux articles reconstitution des températures de l’Hémisphère Nord pour les 60 dernières années dans Nature (MBH98) en 1998 et les 1000 dernières dans Geophysical Research Letters (MBH99) en 1999 pour produire la célèbre Courbe en Crosse de Hockey, point de départ en 2001 de l’hystérie climatique lorsqu’elle a été reprise par le GIEC dans son rapport AR3.
              Les deux canadiens, Steve McIntyre et Ross McKitrick, ont démontré en 2003 et 2005 que cette courbe était fausse du fait de la sélection orientée d’échantillons de cernes d’arbres d’une part, et d’une application mathématiquement falsifiée de l’ACP (décentrage, avec centrage sur le 20ème siècle au lieu de sur l’ensemble des dates) : cette invalidation a été confirmée par les rapports Wegman et North en 2006.
              Pourtant, 20 ans plus tard, les auteurs (MBH) n’ont toujours pas accepté de reconnaître leurs erreurs (sauf par un corrigendum dans Nature) et Nature et GRL, deux revues scientifiques de premier plan, n’ont toujours pas rétracté les deux articles en question !!
              Cela a été un peu plus rapide avec l’article Mehra & al. du Lancet…

              Une remise en mémoire pour rappeler l’évidente analogie qui existe entre « l’hystérie climatique » et « l’hystérie épidémique » : mêmes ressorts de la peur, même dévoiement des politiques et de médias, même absence de consensus scientifique, même déstabilisation des revues scientifiques (avec idéologisation, peer-review par les copains, pression sur les éditeurs, accès impossible aux données sources – Nature avec MBH98 et Lancet avec Mehra – cf. Climategate 2009 puis 2010), disqualification des voix discordantes (« deniers », négationnistes, complotistes, populistes, anti-consensus, …), etc…

  • Oui c’est comme le communisme si cela n’a pas marché c’est qu’il a été mal appliqué!

  • Les confinements sévères n’ont eu, bien évidemment, aucun effet sur la hauteur de la vague (cad le nombre de tués) et encore moins sur sa durée (celle-ci est naturelle et liée au virus et à son écosystème).
    Un peu de benchmarking le démontre amplement.
    Il est seulement le signe de politiciens paniquards qui craignent pour leurs fesses et qui, de fait, préfèrent en faire trop que pas assez. Manque de bol, quand l’hystérie sanitaire sera retombée, à l’heure des comptes, quand on comparera les approches des différents pays, quand on decouvrira que le confinement n’a eu aucun effet sanitaire, ceux qui auront été ultra-stricts devront s’expliquer…

    • Peut-être mais pas que…
      On remarque aussi que les confinement les plus stricts ont eu lieu dans les pays ou états les plus socialistes. Là où les politiciens sont le plus « détendus du slip » quand il s’agit de s’immiscer dans les vies et libertés des citoyens, là aussi où les systèmes de santé sont publics et donc mal organisés et sous la responsabilité des politiciens. Ils ont donc fait ce qu’ils pensaient le mieux pour préserver le système de santé public défaillant (et leurs électeurs massivement présent comme fonctionnaires de ce systèmes) et ils l’ont fait sans hésiter, habitués qu’ils sont à nous sucrer nos libertés au nom du « progrès », du « bien de l’humanité » (en fait, de leur pouvoir).

      • Pas nécessairement. Le pays le plus social-démocrate du monde, et piloté aujourd’hui par un parti socialiste est aussi celui qui s’est montré le plus libéral dans la gestion de la crise du Covid.
        Il est très probable, comme vous le soulignez, que les mesures les plus strictes aient été prises dans les pays où les services hospitaliers étaient les plus fragiles ou les plus tendus mais, en revanche, je ne ferais aucun lien avec le caractère public ou non des dits services, ou socialiste ou non des dits pays. L’Allemagne s’est montrée plutôt « cool » car elle disposait, pour des raisons historiques, de nombreux lits de réa. Cuba, de son côté, a particulièrement bien géré la crise, en raison notamment d’un excellent système de santé ; pourtant plus socialiste que ça, tu meurs !
        Un autre élément a du peser également dans l’affaire… la rapidité avec laquelle les bonnes décisions ont été prises ! Selon les cas : fermeture des frontières, usage du « tester-isoler-traiter », communication politique cohérente, recherche de l’origine des clusters, etc.

        • L’age moyen et le niveau d’exposition aux UV de la population comptent beaucoup. Cuba, bien que socialiste est, comme beaucoup de pays d’Afrique, très aidé de ce point de vue. La Suède n’est plus socialiste que dans l’imaginaire des médias. La preuve est clairement visible dans le traitement de l’épidémie. Et l’Allemagne a un système de santé public… mais pas socialiste.
          Regardez les Etats américains et leur réponse, l’illustration est parlante (pourtant ils ont tous plus ou moins des capacité dans les hôpitaux publics similaires et qui n’ont jamais été même près de la surcharge -cf les licenciements d’infirmières et de médecins pendant la « crise » et les hôpitaux de campagne désespérément vides) : les plus socialistes ont tout fermé et pas encore rouvert grand chose… les plus libéraux/conservateurs ont moins agi et de ce fait beaucoup moins souffert économiquement, sans différence notable au niveau mortalité.

  • La France est prompte à nous rapporter les chiffres* « très mauvais » de tous les pays. Regardons les résultats de certains pays rapportés à la population française, la seule méthode équitable de comparaison. (Valeurs du 21/11 au matin).

    Nombre de malades (en millions)
    France = 2,109
    USA = 2,501
    Allemagne = 0,728
    UK = 1,489
    Suède =1,370
    Espagne = 2,264
    Italie =1,498
    Japon = 0,067
    Corée du Sud = 0,039

    Le nombre de morts ces quatorze derniers jours
    France = 9976
    USA = 4410
    Allemagne = 2577
    UK = 7110
    Suède = 2876
    Espagne = 8724
    Italie = 10190
    Japon = 87
    Corée du Sud = 1

    La France se trouve bien dans le peloton de tête. Mais elle essaye de nous faire croire que son confinement est ce qu’il y a de mieux. On va voir les résultats économiques dans 6 mois.

    * « Chiffres », tout le monde utilise chiffre, ce qui est une aberration, un chiffre étant un caractère et non une valeur numérique. C’est comme si en parlant de certains mots utilisés pour un rapport quelconque, on disait « ces lettres ne sont pas convenables ».

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