Par Elise de La Rochebrochard.
Un article de The Conversation
Le premier « bébé-éprouvette » au monde, Louise Brown, fête ses 42 ans le 25 juillet 2020. La naissance de cette Anglaise signe une véritable révolution dans l’assistance médicale à la procréation (AMP ou procréation médicalement assistée, PMA). Cette technique permet en effet la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde hors du corps de la femme, dans « l’éprouvette » du biologiste, in vitro selon le terme technique.
Jusqu’à cette première fécondation in vitro (FIV), les techniques d’AMP se cantonnaient à des inséminations « artificielles » (IA) qui consistent à déposer les spermatozoïdes du conjoint (IAC) ou d’un donneur (IAD) au niveau du col de l’utérus ou dans la cavité utérine pour qu’ils aillent féconder naturellement un ovocyte dans le corps de la femme.

Ined, sur la base de données tirées de Groupement de l’étude des FIV en France (GEFF) ; ministère de la Santé ; registre FIVNAT ; Agence de la Biomédecine ; Insee — État Civil, Author provided
En France, un enfant sur 30 est conçu par PMA
Premier « bébé éprouvette » français, Amandine est conçue en 1981 et naît le 24 février 1982. Par la suite le nombre de FIV ne va cesser de croître selon un rythme remarquablement linéaire (figure, courbe du bas). La proportion d’enfants conçus par FIV progresse de +0,5 % tous les 7 à 8 ans et ce sont désormais plus de 2,5 % des enfants français qui sont conçus par FIV, soit un enfant sur 40.
En considérant l’ensemble des techniques d’AMP (insémination et fécondation in vitro, voir courbe du haut sur la figure), 3,4 % des enfants français sont conçus grâce à ces techniques (chiffres sur l’activité AMP de 2017 avec des naissances survenant en 2017-2018), soit un enfant sur 30. Pour illustrer ce que cela peut représenter : en moyenne, au sein d’une classe à l’école, on s’attend à avoir un enfant conçu par AMP.
Élise de La Rochebrochard, Directrice de recherche, Santé Publique, Institut National d’Études Démographiques (INED)
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.
Article constat mais quel est le message ??? Banalisation de la pratique justifiant de légiférer ou simple constat d’impuissance à limiter l’usage abusif de la science ???? Il manque à cet état des lieux la proportion de naissances aidées et justifiées par une pathologie réelle de la mère car tenter de réparer les imperfections de la nature est une des missions de la médecine mais satisfaire aux frais de la communauté les caprices de gens en bonne santé ayant choisi un mode de vie affective stérile est inadmissible !!!! Chacun doit assumer les conséquences de ses choix !!!!
A quand les chimères fabriquées par les marchants de fœtus ?
Trois commentaires à la fin de la journée au sujet d’un article sur la PMA. Où on voit à quel point ce qui est urgent et primordial pour ce pouvoir n’a rien à voir avec ce qui est urgent et primordial pour les français en général !
The Conversation est un repère de gauchistes patentés . . .
En même temps (lol) cet article n’a aucun intérêt. Juste un article constat. Il y a une augmentation du nombre d’enfants nés grâce à la PMA, en parallèle on peut rappeler que l’âge du 1er enfant recule très régulièrement, ceci expliquant cela (et s’imbriquant). Un article générique n’appelle pas vraiment de commentaires, le recours à la PMA ayant de multiples origines.
En revanche votre lien vers un article mettant en avant l’incroyable chute des naissances prématurées est, lui, très instructif.
Oui et combien d embryons congelés ? Je n aimerais pas être les “parents” . Les labos lorgnent dessus…
Et… ?
L’article finit sans conclusion, personne ne comprend le message au final. Si le but est de discuter d’un sujet sociétal, il aurait été préférable de séparer les IA/FIV où les donneurs sont les 2 membres du couples (cas classique d’infertilité mais pas de stérilité), des autres cas (utilisation d’un donneur externe).