Covid-19 : déconfinons le marché !

Il est temps de tirer un trait sur le modèle économique du capitalisme de connivence que nous connaissons. Pour la prospérité des citoyens et des entreprises, déconfinons les initiatives privées ! 

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Covid-19 : déconfinons le marché !

Publié le 30 mai 2020
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Par Alexis Grabinsky.
Une tribune du Parti libertarien de Belgique

Depuis plusieurs jours, suite aux conséquences du confinement, les États ont réalisé qu’ils nous ont mené à une situation économique des plus catastrophiques. Pour faire passer la pilule en Belgique comme ailleurs dans le monde, ils ont adopté plusieurs mesures de soutien à l’économie dont le droit passerelle pour les indépendants, des subventions pour les entreprises et pour certains secteurs dont celui de la culture

Cette omniprésence du gouvernement dans la gestion de cette pandémie a été catastrophique à plus d’un titre. 

Tout d’abord, la gestion de la pandémie par le gouvernement a provoqué une atteinte à la liberté, qu’elle soit économique ou individuelle avec des conséquences désastreuses sur l’emploi

Sur ce constat des plus regrettables, que faire alors pour relancer l’économie ? 

Il convient au préalable de solliciter le marché afin de mettre à disposition des citoyens des moyens de protection et de test afin de les rendre autonomes et responsables. 

Revaloriser la création de valeur et le travail

Le travail et la création de valeur sont les bases de notre modèle économique et de nos interactions en société, il faut leur rendre leurs lettres de noblesse. 

Le Parti Libertarien préconise une diminution drastique de la fiscalité et de la législation sur le travail, le capital, les successions, l’immobilier, les combustibles et sur les véhicules. 

Seule la TVA, qui est un impôt anonyme, sera la base de taxation de notre modèle de société. Ce mécanisme permet en outre de ne pas grever nos exportations. 

L’intérêt de la TVA est qu’elle est moins un frein à l’activité économique que l’impôt sur les sociétés et le travail. 

Il est nécessaire de revenir à des notions fondamentales, celle de l’utilisateur-payeur comme celle du pollueur-payeur. Celui qui souscrit à un contrat de prêt, un service ou achète un bien doit le faire selon les règles du marché et non dépendre des conditions fixés par le gouvernement ou les institutions monétaires qui pervertissent nos interactions économiques et qui donnent le sentiment d’être à juste titre dans une économie casino. 

L’État n’est pas une assurance

Il faut casser les processus qui freinent le plein-emploi : supprimer le salaire minimum, donner une chance à ceux qui sont les moins productifs de pouvoir entrer sur le marché, de lutter contre le chômage de masse et de lutter contre la pauvreté. 

Revenir à une situation où les gains sont privatisés ainsi que les pertes. 

Le rôle d’un système assurantiel est de pallier certains risques. Ce rôle n’incombe pas à l’État !

Il faut revenir à un système de valeurs où les fourmis sont récompensées et les cigales pénalisées pour leurs mauvais choix économiques. 

Depuis des années, la croissance économique diminue sous le poids d’un endettement public ou privé décorrélé des réels besoins des entreprises et des particuliers. 

Notre force en tant qu’êtres humains est la remise en question. Il urgent de faire confiance aux personnes, aux entreprises et aux associations pour apporter une croissance solide et durable. 

Étant donné les chiffres alarmants concernant l’efficacité de notre système scolaire, les chiffres PISA, nous préconisons la mise en place d’un chèque-éducation. 

Il est temps de tirer un trait sur le modèle économique du capitalisme de connivence que nous connaissons. Pour la prospérité des citoyens et des entreprises, déconfinons les initiatives privées ! 

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  • Bel et pieux article
    Les Suisses ont un minimum d’état et cela fonctionne
    Mais ceux qui dirigent dictatorialement aujourd’hui sont ils prêts à céder leurs places d’incompétence ?

  • A quoi bon changer les règles du jeu si l’arbitre n’en tient pas compte.
    Virer l’impôt pour privilégie la tva, sur le papier semble un bon choix mais le résultat est que tout le monde demandera une augmentation de salaire pour compenser. Ça change quoi au final, rien.
    Des chèques éducation… Pourquoi faire des chèques ,, pourquoi une école obligatoire ? Internet est une source éducative gratuite et tout le monde connaît un cancre ayant réussi. Le primaire gratuit, OK , un chèque, non, sans intérêt, aucun choix possible en primaire autre que la proximite.

    • Je vous adore. Non sequitur, pétition de principe, etc..,Je vous ai assez nourri hier, aujourd’hui vous n’aurez pas ce plaisir.
      Bisou l’avorton ( ça vous va très bien )

  • D’accord pour tout. Il manque quand même les minimums sociaux à donner à tous ceux qui se glissent difficilement dans ce merveilleux système ( du moins sur le papier).
    Je vous soutiens Avec cette mesure supplémentaire.

    • Ce sont les interventions publiques désordonnées et irréfléchies qui empêchent certains de se glisser dans le système, par exemple les jeunes au chômage à cause du smic ou le chômage à cause des taxes dilapidant les capitaux. Si vous supprimez la cause de l’exclusion de masse, à savoir l’Etat obèse, il n’y a plus de raison de subventionner qui que ce soit. Il ne reste que le handicap pour justifier des aides sociales généreuses.

  • Article bas de gamme, totalement dépourvu d’intérêt. « Il faut… Ya qu’à…
    Bien sûr, il s’agit d’un libertarien, donc d’un idéologue complètement perdu dans ses croyances naîves. Mais on aimerait quand même lire des propos plus nuancés, plus réalistes, plus en phase avec les sociétés du 21e siècle.
    Bref des propos comportant une problématique au lieu d’affirmations sans aucune portée pratique.

    • Revel, La Grande Parade. Essai sur la survie de l’utopie socialiste (2001) :

      « Le libéralisme n’a jamais été une idéologie, j’entends n’est pas une théorie se fondant sur des concepts antérieurs à toute expérience, ni un dogme invariable et indépendant du cours des choses ou des résultats de l’action. Ce n’est qu’un ensemble d’observations, portant sur des faits qui se sont déjà produits. Les idées générales qui en découlent constituent non pas une doctrine globale et définitive, aspirant à devenir le moule de la totalité du réel, mais une série d’hypothèses interprétatives concernant des événements qui se sont effectivement déroulés. »

      « Les socialistes, élevés dans l’idéologie, ne peuvent concevoir qu’il existe d’autres formes d’activité intellectuelle. Ils débusquent partout cette systématisation abstraite et moralisatrice qui les habite et les soutient. Ils croient que toutes les doctrines qui les critiquent copient la leur en se bornant à l’inverser et qu’elles promettent, comme la leur, la perfection absolue, mais simplement par des voies différentes. »

  • donner une chance à ceux qui sont les moins productifs de pouvoir entrer sur le marché = exploiter la misère.

    « de lutter contre le chômage de masse », comme tous les autres partis.

    « Lutter contre la pauvreté », ah ben non mon gars, tu luttes pour ta survie; personne ne va lutter contre la pauvreté dans ton système.

    • Des remarques typiques d’un vrai socialiste. Si le socialisme avait jamais pu lutter contre la pauvreté au lieu de s’en délecter pour se justifier, ça se saurait.

      • Quel manichéisme ! Vous datez. Socialisme contre libéralisme, voilà un thème début 20e siècle qui n’est plus ancré dans la réalité. Les États riches ont tous développé la socialisation. Dépenses publiques USA : 38% du PIB.
        Socialisme ou libéralisme économique ? Simple question de degré d’interventionnisme désormais et non question de nature de société.
        Mais il reste le libéralisme politique, tout à fait essentiel. Toujours menacé, toujours à défendre.

        • Vous avez au moins raison sur un point.

          Tous pays développés subissent effectivement des Etats socialistes et des collectivisations suicidaires. Ces Etats sont tous obèses à divers degrés. Certains ont même atteint le stade de l’obésité morbide (la France notamment qui se signale comme la plus malade de la troupe, certains médecins perdant tout espoir de la sauver un jour).

          Cette tendance amorcée au début du XXe siècle doit désormais être corrigée pour revenir aux niveaux antérieurs. C’est ainsi que les pays développés sortiront du surendettement public, de l’atrophie progressive de la croissance, du chômage de masse plus ou moins bien dissimulé, des monopoles monétaires destructeurs et du capitalisme de connivence.

          Ce que vous semblez croire être un acquis n’est qu’une situation temporaire héritée du XXe siècle collectiviste, situation intenable, dépassée et forcément appelée à disparaître sous l’effet de ses contradictions, de ses incompétences et de sa faillite prochaine, pour bientôt revenir à la norme de l’Etat régalien, à savoir des secteurs publics strictement et fermement limités à 10 ou 15% des PIB.

          Il est bien évident que la part de l’Etat dans l’économie change la nature profonde d’un pays, de sa population, de l’âme de la Nation, dynamique, forte, embrassant l’avenir avec confiance, attirée par la vie quand l’Etat est régalien, minimal et en bonne santé, ou bien décadente, sclérosée, peureuse, pleureuse, terrorisée par l’avenir, attirée par la mort quand l’Etat est obèse, omnipotent et impotent.

          • Les nations scandinaves et Singapour vous donnent tort dans la pratique.

            • Singapour : dépenses publiques ~17% du PIB, donc en léger surpoids. Bien au contraire, le cas singapourien illustre parfaitement le propos. Vous avez toujours autant de mal à vous confronter avec la réalité, typique d’un collectiviste.

              • Il est vrai que Singapour est très libre économiquement, mais très peu libre politiquement (votre rêve). L’état singapourien n’est pas minimal, bien au contraire, vu la chape autoritaire qui couvre les citoyens.
                Dites, les qualificatifs mensongers dont vous m’affublez, vu qu’ils ne reposent sur rien, vous les tirez au dé pour savoir lequel mettre ?

          • Comme tous les idéologues, vous siégez sur un nuage, mon petit Cavaignac. « Revenir à la norme de l’Etat régalien » ! Il faut vraiment n’avoir rien compris au monde actuel pour être capable de concevoir une telle phrase.
            Inutile de discuter. Vous ressemblez aux marxistes que vous haïssez. Ils croyaient, eux, que la dictature du prolétariat résoudrait tous les problèmes. Ils n’observaient jamais les réalités. Votre idéal assez grotesque de retour au 19e siècle est tout aussi coupé du réel.
            Alors, faites de beaux rêves.

            • « Les socialistes, élevés dans l’idéologie, ne peuvent concevoir qu’il existe d’autres formes d’activité intellectuelle »

              • Vous auriez l’amabilité de citer l’auteur de cette phrase : Jean-François Revel. Bien sûr, cette simplification de la catégorie « socialiste » permet pour toute personne mettant un contradicteur dedans de se laver les mains en mode « hop, il est socialo, fin de la discussion ».
                Heureusement, cette phrase est très majoritairement fausse. Comment s’en convaincre ? Ben déjà en discutant avec un socialiste.

      • Bonjour Cavaignac. Où ai-je écrit, dans mon commentaire de 6 lignes, que le socialisme avait pu lutter contre la pauvreté ?
        Comme d’habitude, vous mentez à mon sujet, vous affabulez.
        Dites, j’ai une question (je me pose la même au sujet d’autres personnes) : savez-vous être malhonnête ou pensez-vous être honnête en disant ces choses ?
        Comme n’importe quel observateur objectif l’aura remarqué, je ne suis pas socialiste. Et comme je l’ai remarqué, vous non plus (et vous n’êtes pas non plus libéral).

        • Chacune de vos phrases est une déclaration d’amour pour le socialisme.

          Petit malin ! Avec un tel pseudo, qui peut croire que Cavaignac serait libéral ? Au moins, personne n’est pris en traître, contrairement à vos interventions vipérines.

          • Des preuves, cher Cavaignac, des preuves ! Le peuple veut des preuves !
            J’ai lu la page wiki de votre pseudonyme : en effet, vous lui correspondez bien, et pas l’ombre de libéralisme, bien au contraire.
            Au moins j’avais raison à votre sujet :-).

            • Vous êtes décidément un génie, champion du monde au moins.

              • Merci mais vous mentez encore à mon propos : je ne suis pas un génie ni un champion du monde. Juste une personne honnête et libérale.
                (dites, au lieu de vous amusez à dire n’importe quoi, ça vous dérangerait qu’on parle plus des sujets des articles au lieu de vos délires socialoïdes-soviétoïdes-obésoïdes ?)

                • « Juste une personne honnête et libérale. »

                  Ni l’un ni l’autre, vous êtes juste un troll a moitié cinglé.

                  • Bonjour Guillaume P.
                    Toujours pas de preuve que je sois un troll ?
                    Je note : « jour 242, Guillaume P ment encore ».
                    Pour le à « à moitié cinglé », je ne sais plus si c’est Cyde ou un autre qui a dit ya quelques jours un truc du style « quand le socialo n’a plus d’arguments, il traite de fou ». Vous êtes un ancien socialiste, ya des restes.

        • Plus un, j’adore les chats et moins un n’est pas mérité.

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