Coronavirus : améliorer le « monde d’avant » oui, le rejeter, certainement pas

Réformons ce qu’il faut réformer, faisons en sorte que l’État, globalement, et l’organisation de la Santé, en ce moment dramatiquement en cause, soient plus mobiles et plus réactifs, mais ne changeons pas de système.

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Coronavirus : améliorer le « monde d’avant » oui, le rejeter, certainement pas

Publié le 8 avril 2020
- A +

Par Nicolas Lecaussin.
Un article de l’Iref-Europe

Le nombre de cas et de morts à cause du coronavirus est comptabilisé inlassablement dans les médias et sur les réseaux sociaux. Même si les perspectives, surtout économiques, ne sont pas optimistes, il faut se rappeler que notre monde, à quelques exceptions près, n’était pas vraiment à plaindre avant le déclenchement de l’épidémie. Une épidémie qui, ne l’oublions jamais, a pris ces proportions à cause de l’incurie, des mensonges et des tromperies d’une dictature marxiste.

Il y a eu un avant le virus, comme les 275 000 emplois nets créés aux États-Unis en février, avec de nouvelles hausses de salaires et 54 % des petites entreprises déclarant vouloir toujours embaucher. Fin février, le taux de chômage était à 3,5 %. Il faudrait aussi tenir compte des progrès accomplis à l’échelle du monde. Selon le rapport sur le développement des Nations Unies, la décennie qui vient de s’écouler a connu la plus importante baisse de la pauvreté. Selon les données de la Banque mondiale, le taux d’extrême pauvreté a chuté de plus de moitié, passant de 18,2 % à 8,6 %, entre 2008 et 2018. Selon le World Data Lab, pour la première fois, plus de la moitié de la population de la planète pourrait être considérée comme faisant partie de la classe moyenne.

Des bonnes nouvelles partout

Toujours à l’échelle mondiale, l’espérance de vie a augmenté de plus de trois ans au cours des 10 dernières années, principalement grâce à la prévention de la mortalité infantile. Selon l’ONU, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est passé de 5,6 % en 2008 à 3,9 % en 2018. Même les écologistes peuvent être contents. Les taux de mortalité par pollution atmosphérique ont diminué de près d’un cinquième dans le monde et d’un quart en Chine entre 2007 et 2017, selon la publication en ligne Our World in Data. La mortalité annuelle due aux catastrophes climatiques a diminué d’un tiers entre 2000-2009 et 2010-2015, pour atteindre 0,35 pour 100 000 habitants, soit une réduction de 95 % depuis les années 1960.

Ces données ne sont qu’une partie des bonnes nouvelles que nous avons eues avant le coronavirus. Il n’y a pas de raison que cela change après la fin de l’épidémie à condition de ne pas « changer de modèle ». Pour beaucoup, cela signifie renoncer au capitalisme, or, c’est bien lui qui nous permettra de nous en sortir. C’est l’innovation, c’est la concurrence et la recherche privée et publique. Même contre le coronavirus, on note déjà des progrès. L’innovation, la recherche et la concurrence vont se débarrasser du virus !

Il y a quelques semaines, la petite entreprise Cepheid a annoncé l’approbation, par les autorités de santé, d’un test qui pourrait donner un diagnostic en 45 minutes.

Il y a à peine cinq jours, les laboratoires d’Abbott ont reçu le feu vert pour un test qui, selon eux, peut donner des résultats en seulement cinq minutes. La société espère produire jusqu’à 50 000 tests par jour et commencer à livrer des kits cette semaine.

Des chercheurs de l’université Purdue ont créé un appareil similaire aux tests de grossesse à domicile, qui peut détecter la présence de certaines variétés de virus et fournir des résultats en 40 minutes.

La société de diagnostic Biomerica a lancé une procédure (résultats en 10 minutes) capable de détecter une infection, même en l’absence de symptômes. Cela permettrait aux hôpitaux d’identifier les personnes qui pourraient donc avoir déjà développé une résistance aux virus.

La société Batelle, quant à elle, a mis au point un nouveau procédé de désinfection, plus efficace que tout ce qui existe actuellement.

Réformons ce qu’il faut réformer, faisons en sorte que l’État, globalement, et l’organisation de la Santé, en ce moment dramatiquement en cause, soient plus mobiles et plus réactifs, mais ne changeons pas de système. C’est le seul qui fasse confiance à l’innovation, qui croie en l’individu et en ses capacités créatrices.

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  • un truc quand meme , la quasi disparition des publicités a la télé ..
    çà fait un bien fou

    • J’ai une fille qui dirige une agence de pub, elle n’est pas tout à fait de cet avis…

    • vous êtes pour le financement de la téloche par quel moyen?

      • On pourrait faire comme pour CP et quelques autres : des dons des téléspectateurs. Il y a aussi une idée de business que j’aimerais bien tester, l’enregistrement continu : vous acceptez de ne voir le programme qu’avec un certain retard, mettons 1 heure quand vous allumez la télé, et en échange vous pouvez accélérer pour sauter les pubs.

        • voui mais ce que je voulais dire que on ne peut pas se plaindre de la pub si par ailleurs on ne veut pas payer d’une façon ou d’une autre ..

      • je paye la téloche et je bouffe de la pub « en plus »

    • Quand on écoute nos journalistes, on en vient à préférer les tunnels de publicité…

  • Alors le fait est qu’une majorité de personnes est convaincue ou se plait à croire que pour l’humanité tout va de mal en pis..pourquoi? en gros CO2 d’origine, plastiques dans l’océan, et biodiversité…
    ils ne se rendent m^me pas compte que ce ne sont des problèmes que parce que leur survie est devenue une évidence que met à peine en question ce virus..

    le discours en vogue AVANT cette crise était notre liberté est notre oppression..

  • Il y aura très probablement un après-coronavirus, auquel les générations futures pourront peut-être d’ailleurs rendre gré de permettre de sauver l’humanité grâce à cet avertissement, sérieux mais sans trop de conséquences, constitué à la fois par sa forte contagiosité et son faible taux de létalité.

    Pour envisager cet après-coronavirus, il ne faut pas se soucier d’une disparition éventuelle du capitalisme et du libre-échange, ce ne sont pas quelques avatars isolés dans l’espace, mais aussi dans le temps parce qu’auto-destructeurs, qui pourront remettre en question ces créations spontanées de la nature humaine.

    On entend peu les partisans du libéralisme, mais il s’impose dans les faits.

    • ils peuvent très bien réussir à convaincre que c’est la liberté qui est la CAUSE de l’épidémie…les écologistes ont déjà convaincus les gens de tas de trucs d’un hiérarchie des problèmes aberrante.

      jusque l’incohérence et l’ironie la plus totale, vous trouverez les mêmes qui se plaisaient à rêver d’une épidémie pour enfin mater l’humanité..à prouver leur » point »…grace à une épidémie…

      • ce sont des gens qui parfois vous coupent le sifflet car vous ne savez m^me pas par quoi commencer pour leur répondre.

  • Le gouvernelent par la peur est à l’opposé de l’état d’esprit de cet article.
    Or, c’est cette façon de gouverner qui est à l’oeuvre depuis longtemps en France. Notre pays est victime de l’incurie du gouvernement et aussi de ce démon intérieur, la peur, qui fait que se terrer chez soi apparaît comme une solution…

  • Aucune raison que ça change en effet. Et l’oubli sera notre meilleure arme. Chaque année, la grippe fait 10000 morts en France. Les épidémies sérieuses (1957, 1969) en ont fait 30000 dans une relative indifférence.
    La seule différence est que la Covid engorge les services de réanimation.
    Mais dès qu’on aura le vaccin, tout redeviendra comme avant.
    Si ce n’est une capacité accrue pour les pays occidentaux de lutter contre des pandémies contre lesquelles on a depuis longtemps baissé la garde.

  • Il n’y a qu’un seul moyen pour « améliorer » le monde, c’est de laisser un maximum de liberté au gens afin qu’ils procèdent eux même aux améliorations qu’ils désirent.

    • Pourquoi est-ce si difficile à faire comprendre?

      • Le problème est que la liberté des uns doit s’arrêter là où celle des autres commence.
        Du coup le concept devient moins simple.

        • au contraire, il devient très simple. Vous causer du tord à quelqu’un, vous êtes condamné. Vous ne cause de tord à personne, on vous laisse vivre votre vie. Pas de livre de lois de 30 cm d’épaisseur, pas de lois complexe de micro management de la société, pas de « taxe soda », d’obligations de faire ceci, de ne pas faire cela chacun prend ses responsabilité et chacun assume les conséquences de ses actes. le bonus c’est qu’il n’y a plus besoin de dépenser des millions en avocats et que d’un coup la justice redevient accessibles et « juste », tout le monde la comprend et ceux qui ont les moyens ne peuvent plus utiliser ses failles puisqu’il n’y en plus!

          • est ce que si je vous refile mon rhume je suis responsable?
            est ce que la fumée de mon barbecue le bruit quotidien de ma maison vous nuit.?
            il ya ce qui est simple et ce qui n’est pas si simple..il ya des règles de vie en société elles sont assez arbitraires..

  • Les commentaires sont fermés.

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