Grèves : cette énorme facture humaine qu’on ne veut pas voir

La vrai facture des grèves récurrentes en France ne se compte pas seulement en euros, mais en faillites, vies brisées et morts humaines.
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La grève sur le RER A ou les joies de la vie parisienne By: Jean-Pierre Dalbéra - CC BY 2.0

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Grèves : cette énorme facture humaine qu’on ne veut pas voir

Publié le 16 décembre 2019
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Par h16

Conséquence inattendue du réchauffement climatique : la récolte de mouvements sociaux issus de la gréviculture française célèbre dans le monde entier et qui s’étend normalement de mi-septembre à fin novembre se déplace progressivement vers les mois d’hiver. C’est ainsi que l’habituelle grève d’automne à la SNCF, la RATP et aux autres sévices publics en décrépitude va probablement s’étendre jusqu’aux fêtes.

Et bien que les habitudes de ces mouvements de grève intempestifs soient maintenant ancrées dans la population, l’extension-surprise de ce mouvement-ci provoque son lot de petites adaptations intéressantes dans la façon dont les uns et les autres gèrent ces ♩ périodes amusantes ♪ où l’entraide ♫, la débrouille ♬ et la bonne humeur ♪♪ permettent de surmonter les petits tracas ♩ du quotidien youpi youpi ❥❥.

C’est ainsi qu’on voit apparaître des rames de train réservées aux personnes vulnérables, c’est-à-dire les handicapés, les personnes âgées et les femmes. Dans la France de 2020 (pour ainsi dire), voilà qui laisse quelque peu songeur à plusieurs titres, au-delà de la légitime interrogation sur le fait de considérer d’emblée que les femmes seraient vulnérables (tout le monde sait que, depuis #metoo et le féminisme de combat, oser penser qu’elles le seraient est coupable d’un tribunal, au moins médiatique).

En effet, l’apparition de cette nouvelle ségrégation à la suite des grèves permet surtout de mettre en exergue que les grèves ne provoquent pas seulement des petits désagréments pour ceux qui voudraient se déplacer. À ces derniers, les grévistes et leurs sympathisants s’empressent généralement de répondre qu’après tout, ce mouvement permet de défendre aussi les acquis de ceux qui ne peuvent pas faire grève (mais bien sûr !) et qu’après tout, il existe plein d’alternatives viables pour se passer du train, m’voyez. Circulez (ou essayez), il n’y a rien à voir.

Malheureusement, c’est un peu court : si des voitures de train sont maintenant réservées aux « personnes vulnérables », c’est précisément parce que la grève aggrave la situation de ces personnes. Et elles ne sont pas les seules à supporter un coût très important de ces mouvements sociaux de plus en plus arbitraires et de moins en moins justifiables.

Surtout si l’on tient compte de la vraie facture de ces grèves, cette facture que les médias, les syndicats et les politiciens s’empressent de nous cacher et que pourtant tous les Français devront payer, parfois d’un coût exorbitant.

Il m’est difficile de trouver les mots assez durs pour exprimer le mépris que je peux avoir de ces grévistes. Attention, je dis ça non parce qu’ils font la grève : confortablement installés dans leur petit nid douillet d’acquis sociaux et de privilèges moelleux payés par les autres, je comprends fort bien qu’ils se battent pour les conserver en l’état le plus longtemps possible. C’est humain…

En revanche, qu’il leur soit permis de paralyser tout le pays est parfaitement odieux : c’est une insulte à ceux qui doivent travailler et n’ont justement pas ces privilèges ou la sûreté de l’emploi. C’est un camouflet à tous ceux qui payent leur abonnement, qui se comportent comme des citoyens modèles et n’ont jamais fraudé. C’est une injure crachée à la figure de ceux qui n’ont pas d’autres moyens de se déplacer que le train, généralement les plus pauvres, ceux qui par leur travail, leurs impôts, leurs taxes et surtout leurs cotisations, payent les largesses accordées à ces grévistes qui leur nuisent directement. C’est aussi un scandale jeté dans les bras du législateur qui avait, jadis, voté un service minimum que l’État, dans son incompétence, est infoutu de faire appliquer. C’est enfin un échec lamentable de plus à porter au débit des institutions républicaines françaises qui, encore une fois, s’aplatissent devant les forts, les collectivistes syndiqués, pour ensuite écraser les faibles de taxes, d’impôts et (le cas échéant) de coups de LBD.

Et au-delà de ces éléments, il y a bien sûr le coût économique évident : ces grèves paralysent l’activité économique d’une partie du pays. Comme en témoigne cette restauratrice (une chef d’entreprise parmi des milliers, en réalité), ces incessantes périodes de caprices interruptifs pour un tout petit pourcentage minoritaire de grévistes entraînent des pertes, des déficits et des dettes pour un nombre considérable d’entreprises, qui se traduiront inévitablement par des faillites et la mise au chômage de centaines, de milliers de salariés.

Merci aux grévistes.

Si c’était le seul coût, peut-être pourrait-il être ignoré (encore que ce pays ne puisse pas trop fanfaronner sur son taux de chômage). Mais cette grève entraîne d’autres problèmes, bien plus graves encore.

Qui remboursera les énormes dégâts causés par ces grévistes qui ont jugé bon de couper le courant à Béziers il y a quelques jours ?

Combien de blessés dans les rues des grandes villes parmi ceux qui, forcés par la grève de recourir à des moyens de déplacement alternatifs, se retrouvent à voyager à trottinette ou en vélo et se fracturent un membre… ou subissent un traumatisme grave ?

Là encore, difficile de ne pas dire merci à ces grévistes pour tous ces blessés et tous ces arrêts de travail qui, sécurité sociale obligatoire oblige, seront plus ou moins couverts et qui ne viendront pas gréver (!) à leur tour les comptes sociaux.

Ces grèves, c’est aussi l’occasion de générer une masse considérable de petits tracas qui se traduiront directement, en plus de ces faillites, de ces destructions de matériel, de ces blessés multiples et de ces déficits sociaux, par rien moins que des morts.

Eh oui : la grève, c’est une façon ludique, corporatiste, collectiviste, amusante et parfaitement décontractée de tuer des gens qui n’avaient rien demandé à personne.

J’exagère ? J’aimerais bien, mais non.

Les dons du sang ont nettement diminué pendant cette période de grève d’une certaine catégorie de privilégiés. Comme l’explique le docteur François Charpentier, porte-parole de l’Établissement Français du Sang, « Un don c’est potentiellement trois vies sauvées ». Cette grève, avec ses 5000 dons de retard, c’est potentiellement 15 000 morts.

Merci aux grévistes.

Et s’en tenir aux dons serait un peu court.

Il ne faudrait pas oublier tous ces conducteurs qui ont été forcés de prendre leur voiture ou leur moto dans des conditions de route de plus en plus défavorables, pour se rendre au travail et, pour certains, ne jamais l’atteindre : ce sont ces pères ou ces mères de famille qui se tueront sur la route, après avoir été forcés de prendre un véhicule pas toujours vaillant, dans des conditions de route qu’ils ne maîtrisent plus (pour avoir trop longtemps compté sur les trains qui, maintenant, ne passent plus).

Ces grèves, ce sont combien de motards du dimanche qui passeront sous les roues d’un camion parce que eh oui pas de train ma brave dame ? Combien de personnes mourront dans une ambulance coincée dans un bouchon routier record ?

Statistiquement, ce mois de décembre verra le nombre de blessés et de morts sur la route augmenter : la fatigue et le stress accumulés par l’occurrence inévitable de ces déplacements imprévus (et non désirés) à la suite de ces mouvements d’enfants gâtés provoqueront inévitablement davantage d’accidents, dont certains fatals. Les chiffres seront timidement relayés, mais déjà, l’augmentation de la location de voitures et de motos n’est pas à mettre en doute : lorsqu’on augmente le nombre de personnes qui voyagent, lorsqu’on augmente le nombre de kilomètres parcourus, lorsqu’on augmente les temps de trajets, on augmente statistiquement le nombre de morts.

Le chiffre sera probablement camouflé et minimisé, mais il y aura bel et bien des morts et des accidentés à cause de ces grèves.

Merci aux grévistes.

Enfin et quasiment comme une cerise sur le gâteau global de ces protestations capricieuses, qui viendra faire le calcul des montagnes d’énergies fossiles cramées en pure perte dans ces bouchons que ces grèves ont provoqués ? Ah, qu’elle est belle, l’écologie de façade qui ne tient pas devant la ô combien terrible menace d’une égalité de traitement (des pensions, en plus, horreur des horreurs) !

Tant au gouvernement qui n’aura jamais le courage d’en finir avec le monopole, les privilèges et les passe-droits de ces professions gâtées, que dans les médias qui sont tous acquis à la cause des grévistes, qu’au sein même de toute la société qui s’empressera de mettre un mouchoir sur toutes les dérives qu’on a dû subir, on se gardera bien de faire le bilan carbone de ces exactions et de leurs conséquences. Peu importe les dégradations provoquées par une bande d’hystériques en choisissant d’accélérer nettement l’obsolescence de trottinettes parisiennes. Cette facture écologique-là ne sera mentionnée par personne.

Ces grèves à répétition sont une facture énorme que tout le pays se doit, ensuite, de payer péniblement, écologiquement, financièrement, socialement, politiquement, et surtout humainement : certains paient littéralement de leur vie l’incurie de ces services publics lamentables.

Ce pays est foutu.


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  • IL faut pas exagerer et voir le bon cote des choses.
    1) les greves SNCF , RATP creusent le cercueil de ces entreprises et un jour ils vont simplement s effondrer

    2) les greves paralysent paris. Si vous habitez hors d ile de frnace, c est pas un probleme ou presque. Si ca peut inciter a decentraliser et a ne pas tout concentrer a paris, (autrement dit a faire comme les allemands), ca serait un bien

    • 1) Quand on s’effondre depuis 50 ans, il n’y a aucune raison que cela cesse: le gouffre est sans fond,
      2) Béziers n’est pas à Paris.

      3) Ces voyous ferroviaires vivent dans une opulence dorée extorquée à tout le reste de la population qui va encore longtemps leur offrir ce cadeau que nul ne propose de leur confisquer, mais non c’est trop jouissif de mordre les mains qui les nourrissent et de se venger de ceux à qui ils doivent tout. Il serait peut-être temps de casser enfin cette néoaristocratie des nuisibles preneurs d’otages. Cela devrait être facile, nous sommes dix contre un.

      4) Sortie de crise: on privatise (vraiment) tout ça, les repreneurs choisiront le personnel fiable, les prix baisseront, les retraites injustifiées fondront, les trains arriveront à l’heure, la CGT sans subventions disparaîtra … Reboot 2.0, enfin!

    • je te trouve un peu optimiste.. l’état sans couilles ne laissera jamais tomber la sncf ou la ratp.. même avec 50 milliard de dettes (tiens, c’est déja le cas..), même si leur pouvoir de nuisance était élevé ( tiens, c’est le cas), même si leurs personnels dévoyaient les arrêts de travail pour faire grève (tiens, mais ou est notre inspection du travail?).
      En vérité nous avons déjà tous les prétextes nécessaire pour les débiter, sans parler de l’ouverture à la concurrence européenne..
      Ben en fait, c’est qu’on est des pleutres

      • c’est la concurrence qui fera le travail

        • Vous croyez au père Noël ?

        • Je suis aussi très dubitatif, et complètement en accord avec Ragnarok: l’état achètera toujours à grand frais la paix sociale à cette poudrière permanente qu’est la SNCF; concurrence ou pas, l’état continue toujours de cajoler ces anciens copains et prend largement ses aises avec les directives supra-nationales. De plus, les libéralisations à la française, on ne les connait que trop bien; certes, on libéralise mais à nos conditions, nous avons un modèle social à préserver, et rappelez-vous qu’en France, l’Economie ne s’applique pas, comme dirait Jean-Marc Daniel. Vous n’avez qu’à voir le résultat de ces expériences bien significatives: électricité, gambling, distribution du courrier, etc.

          Sinon, très beau plaidoyer de la part de H16. On sent bien que cela vient du fond du cœur.

          • La SNCF a déjà saboté dans les années 70 le fret ferroviaire à cause de son manque de fiabilité ( grèves, retards, refus d’investir dans ce créneau qui serait super rentable aujourd’hui ). En effet si le ferroutage avait remplacé les milliers de camions étrangers qui traversent gratuitement la France ( sans les taxes car déjà ils font le plein de carburant avant de traverser), qui dégradent notre réseau routier, sans compter la pollution, les accidents et les morts, en bref si la gestion avait été faite intelligemment, on n’en serait pas là. Une ligne de ferroutage nord/sud vers l’Espagne et une ligne Lyon /Turin pour franchir les Alpes, et la SNCF serait bénéficiaire au lieu d’être en déficit permanent financé par nos impôts! Là les cheminots financeraient leur régime spécial sans réclamer toujours l’argent des autres! On peut toujours rêver, mais il est bien trop tard! CPEF

    • 1) SNCF et RATP vont finir par s’effondrer : vous enfreignez les droits d’auteur de mon arrière-arrière-grand-père, là…
      2) Si vous habitez hors d’Ile de France, et que vous ne conduisez pas, combien croyez-vous que vous gâcherez d’heures de sommeil et de recherches pour aller voir, par exemple, votre mère en EHPAD à 150 km de chez vous ?
      Le train reste un moyen moderne de se déplacer, sauf en France…

    • @cdg, votre suggestion est pleine de bon sens à ceci près, nous les françaaaaaaaaaiiiiiiiis ont va pas imiter les Boches !!!voyons c’est nous qui « avons gagné la »guééééérre. Pendant ce même temps, ils, les allemands bossent et applique de puis toujours la théorie que ce qui est bon pour moi est bon pour l’Allemagne et inversement.

  • tout ces grévistes privilégiés , fouteur de merde en puissance , font en plus du chantage ; belle mentalité en vérité ; mais quand on apprend qu’ils ont une cagnotte confortable pour rémunérer les grévistes , on ne peut que s’inquiéter de la longueur de cette grève ;

  • Mais la France, sans grévistes, ce n’est plus … la France ❗

    • En effet, cela serait le Paradis…mais pour certains cela est déjà le Paradis et a nous l’enfer…on a du faire quelque chose de mal , par exemple , mal voté ,pourtant on est bcp plus nombreux qu’eux !

  • Vivement l’automatisation de toutes les lignes.
    Par ailleurs il faudrait se poser la question de la meilleure formule de privatisation du réseau (parisien en l’occurrence): à la station? à la ligne? au réseau entier? …même si ce n’est pas à l’ordre du jour, du mois, de la décennie, voire du siècle.

    • Si les agents de maintenance font grève, bon courage pour faire fonctionner les lignes automatiques au bout de quelques jours…

      • c’est toujours pareil … si on fait partie du service public
        on a pas le droit de faire gréve et basta , 1 jours de gréve 400 licenciements secs! baoum !
        voila la seule methode

        • Ca parraît en effet naturel que lorsque l’emploi est garanti à vie comme c’est la cas là, la grève ne devrait pas être tolérable.

          • Garantie ou pas ,ils sont et seront toujours aussi grévistes ,l’etat a plus peur d’eux que de nous.

            • Ceux qui veulent l’affrontement trouveront toujours le moyen de se soustraire à leurs obligations, même s’ils tombent dans l’illégalité. Si l’emploi n’était pas garanti à vie je pense pas que ça attirerait déjà une population bien différente de l’actuelle.

              Je sais pas si l’Etat a peur des grévistes. Dans le pire des cas, il a les gendarmes mobiles (qui eux ne cessent pas le travail contrairement à leurs alter egos de la police) qui passeront par là. Il craint peut être juste que la grève s’étende. C’est pour ça qu’une réforme proposée est toujours plus « ambitieuse » que ce que l’on veut vraiment réformer. Ça permet de lâcher du lest en faisant croire à une reculade.

        • @claude henry de chasse, parfaitement d’accord avec vous à la condition d’appliquer les mêmes sanctions envers nos corrompus d’ élus, et les uns (les syndicats comme les politiques ) sont issu du même panier de crabes et ne survivent que les uns grâce aux autres. Les blaks blok couvés par tout l’état major de la politique.

      • Pour l’instant heureusement les ligne 1 et 14 fonctionnent sans interruption

      • Entreprise privée pour la maintenance, hop !

      • Si la maintenance est assurée par une société privée, cela ne manque pas, pas de grève insensée. Au pire, résiliation du contrat et nouvel appel d’offre.

      • On doit pouvoir sous-traiter la maintenance au privé.

  • Il faut prendre ca avec philosophie , jadis , avant le réchauffement ,la neige et le froid paralysait déjà la région parisienne ,disons que les grèves sont une calamité naturelle provoquée par ce putain de réchauffement de la planète…et passons a autre chose , je commande quoi au père noël ,un nouveau premier ministre ou un nouveau président ?

  • La seule solution possible serait une grande manifestation réunissant plusieurs millions de français contre ces syndicats primaires afin de montrer que l’on veut une réforme des régimes spéciaux.
    De plus, nous pourrions demander aussi que le prélèvement obligatoire sur nos salaires à destination des syndicats soit arrêté (environ 100 millions d’€) et qu’un chèque syndical soit donné à chaque salarié afin qu’il puisse choisir son syndicat (où en créer un autre).
    Cette manifestation pourrait demander aussi la tête du gouvernement car ce sont eux aussi qui ont joué avec le feu et qui n’ont pas mis de proposition rapidement (2 an pour en arriver là!).
    Donc en résumé:
    – Suppression des régimes spéciaux
    – Suppression du fiannacement des syndicats par nos salaires et nos impôts
    – Nouveau gouvernement

  • Les services dits « publics » employant des personnels privilégiés à statuts particuliers devraient avoir l’obligation de pratiquer des prix de prestations qui seraient payés par les usagers qui sont en fait des clients qui rémunèrent un transport si l’on se réfère par exemple à la SNCF et à la RATP.
    En revenant à l’exemple de la SNCF et de la RATP, il est anormal que le client de ces prestations ne paie qu’une partie de cette prestation puisque l’Etat, avec le produit de nos impôts – ou du montant de prêts jamais remboursés -, soit obligé de verser le complément pour équilibrer les comptes.
    Si le client usager venait à payer le véritable prix – assurant l’équilibre financier de la RATP et de la SNCF – on n’en serait pas arrivés à créer l’urbanisation dans sa structure actuelle et d’être confrontés à des conflits sociaux insolubles….

  • Et une facture de plus! celle de la retraite de ministre de Delevoye qu’il a validé en à peine 3 mois de poste…en plus du cumul de retraites de tous ses mandats de vermine de cumulard d’apparatchik du paysage politique français!

    • Lamentable!
      Nous sommes les ressortissants d’une France de plus en plus déliquescente!…

    • ( les ministres ne touchent ps de retraite de ministre)

      • C’est nouveau ?Pourtant on a toujours gloser sur des ministres éphémères qui auraient quand même une retraite,on nous aurait trompé?

        • Ordonnance 58-1099 du 17 novembre 1958, modifiée en 2013 : « Lors de la cessation de ses fonctions, le membre du gouvernement perçoit une indemnité d’un montant égal au traitement qui lui était alloué pendant une durée de trois mois ».
          Les Hulot and co. n’ont touché que cette indemnité. Delevoye avait de toute façon déjà été ministre de 2002 à 2004. Et il a un travail pénible, il doit porter un lourd carnet d’adresses un peu partout…

          • Une de perdue dix de retrouvés,parmi tous ses mandats il aura entre autres celle du CESE ,comité théodule dont l’inutilité est inversement proportionnelle à son coût et sans aucun équivalent dans les pays comparables!

  • ces grèves augmentent le nombre de morts sur les routes ???

    vite limitons la vitesse à 70 km/h et mettons encore plus de radars !!!

  • Quitte à avoir des grèves dures et longues, que le gouvernement en profite pour réformer véritablement ces 2 entreprises publiques en les passants en statut privé, ça sera plus facile des les vendre alors.
    Et surtout les grèves continuent alors que la réforme proposée épargne ceux qui paralysent le pays.

    • La grève SNCF/RATP n’est qu’un aspect dont la résolution laisserait des dizaines d’autres factures à la discrétion des syndicalistes ou même des élus. Remplacez « grévistes » par « aménageurs urbains », le problème est le même. Le temps, la santé, le calme, le bonheur perdus dans les bouchons et les contrariétés imposées par nos édiles ne sont jamais comptabilisés dans les statistiques et encore moins mentionnés dans les médias « normaux ». Il est vrai que certains trouvent leur satisfaction dans les avanies qu’ils infligent aux autres…

  • Et tout ça pour une réforme foireuse, lancée comme par hasard début décembre, élaborée par un socialiste malhonnête (pléonasme) et qui va se terminer par la perennité des « zaquis » pour un bon moment encore.
    Au lieu de noyer la nécessaire et urgente réforme des statuts et régimes spéciaux dans une « réforme pour tous », il aurait fallu avoir le courage de s’y attaquer directement, éventuellement après un référendum – comme le prévoyait F. Fillon.

  • Effectivement, la « réforme pour tous » concernant un sujet aussi important que celui des retraites devrait, dans un pays démocratique, être soumis à référendum.
    Pour une majorité de français, penser retraite c’est avant tout se projeter dans un avenir plus ou moins proche; un avenir envisagé dans une perspective d’incertitudes quant à son pouvoir d’achat et quant à sa future capacité financière à pouvoir continuer à aider ses proches ou encore, tout simplement, à pouvoir disposer des moyens nécessaires pour se soigner…
    Alors, comment accepter que quelques aventuriers de la politique, inexpérimentés et inconséquents, puissent imposer une réforme, aussi mal calibrée et évaluée financièrement, à toute une population de non privilégiés qui produisent et qui paient – souvent sous la contrainte – des taxes et des impôts à foison…
    La Macronie, qui semble avoir emboité le pas d’un certain Napoléon, en est arrivée à la phase du retour de la campagne de Russie, au moment du passage de la Bérézina!… Attention à l’avenir qui se profile….

  • Le petit c. qui nous gouverne et que des gros c. ont élu commence à me gonfler grave là !! ce n’est pas sa réforme que je critique, c’est la manière de la mener : comme il n’est plus crédible, qu’il s’est entouré de « demi-ministres » inutiles, avides de reconnaissance, ou tout simplement fraudeurs (le dernier vient de démissionner !), dès qu’il la ramène en prétendant qu’il va créer un nouveau « nouveau monde », tout le monde rigole !

  • Les transports en commun sont une réussite et une utilité dans tous les pays du monde, sauf en France.
    On est donc les mieux gouvernés du Monde.

  • e ne sais pas trop…

    Il est un fait que les cheminots, ainsi que d’autres catégories, ont des avantages que d’autres professions ne peuvent espérer; cette forme de privilèges n’a aucune justification a part des références aux ‘ zavantagezacquis ‘ du lointain passé des 30 glorieuses .

    Une chose pourtant me gène dans la dénonciation de cette catégorie de salariés.

    J’ai une image qui me traverse l’esprit:

    ces catégories de ‘privilégiés’ étaient jusqu’à présent des monticules enfouis au fond d’un lac représentant l’ensemble des français, et ils ne gênaient en rien la navigation en surface.

    Au fur et a mesure des errements des gouvernances de ce pays, le niveau du lac a considérablement baissé, et petit a petit ces monticules ont affleuré, puis dépassé la surface, apparaissant aux yeux de tout ce monde échoué par manque d’eau et des poissons haletants par manque d’oxygène.

    Au lieu de manœuvrer pour remettre le lac en eau, augmenter le niveau , on veut raser les monticules pour mettre le lac a plat, 15 mètres plus bas…

    J’ai travaillé dans le monde germanique où l’on disait  » Ein gesunder Betrieb kann auch einen Faulen verkraften…  »

    (Une entreprise en bonne santé peut aussi gérer un fainéant…)

    Au delà des avantages plus ou moins justifiables liés traditionnellement à certaines catégories, c’est avant tout le pompage par les incapables des ressources de cette mer d’Aral qu’est devenue la fRance qui a fait échouer les carcasses de ces vaisseaux de l’ère socialiste que sont la sncf ou autres .

    Sans cela, on n’en parlerait même pas…

  • LA VRAIE FACTURE
    Dans la même réflexion, le Hold Up sur les ports français(…puissance maritime…) par les dockers a coûté entre 500.000 et 1 millions d’emplois détruits ou non créés. Sans aucun doute leurs « luttes » pour défendre l’ensemble des travailleurs français (je me marre) a profité à quelques milliers de personnes ces dernières décennies et largement contribué au déroutement d’activités économiques directes et induites. La SNCF idem, et les exemples ne manquent pas.
    Bonus sur le calcul anticipé de la Pénibilité:SCOOP……!!! Les règles de la PENIBILITE dévoilées:

    2% travail de nuit
    2% travail physique non mécanisable
    1.5% travail avec risques psychiques
    2% travail avec risques d’agression
    2.5% travail en milieu pollué
    35% travail là où quelques milliers de salariés peuvent bloquer l’économie, la vie personnelle et professionnelle de dizaines de millions de concitoyens
    55% travail là où quelques centaines de salariés peuvent bloquer l’économie, la vie personnelle et professionnelle de dizaines de millions de concitoyens

    L’enveloppe sera partagée suivant ces ratios nécessairement justes.

    ah et une proposition contre le droit d’emmerder…DROIT DE GREVE…
    Comme tout un chacun, j’ai constaté que la résistance à l’exploitation des travailleurs par le patronat tombe très systématiquement, …les jours de départ en vacances, les jours de rentrée scolaire, les jours d’épreuve du Baccalauréat, les jours de retour de vacances…etc… Fourbes d’employeurs qui s’acharnent particulièrement autour de ces dates!
    Suggestion: En contrepartie du droit de gréve autoriser une entreprise à suspendre ce droit pendant un maximum de 15 journées par an communiquées aux syndicats 6 mois avant le début de l’année à venir.

    et l’engagement « moral »:
    Dans la réforme anticipée, M Macron dit qu’un problème à résoudre consiste en l’application du régime universel à des salariés actuels qui ont signé un engagement dans une société (SNCF entre autres) qui leur a « promis » un régime spécial (et spécialement avantageux).
    Considérant qu’ils bénéficient d’un avantage récurrent (essentiellement d’ailleurs au titre du pouvoir de nuisance que leur position monopolistique, inexpugnable et clé dans la société leur donne…), il est juste de les mettre à niveau. Mais pourquoi ne pas leur laisser la possibilité d’opter pour la conservation de leur régime spécial, en créant un « compte débiteur personnel » vis à vis du régime universel. L’écart entre le perçu réel et celui, au nom du principe d’équité qu’ils auraient dû percevoir, serait à déduire de donation ou succession à venir.
    Ce serait juste, n’affecterait pas l’usage de leurs « acquits » et ré-équilibrerait la fracture entre ceux qui profitant d’un pouvoir d’achat amélioré (à conditions égales) ont donc mieux vécu et prospéré.

    • Le problème n’est pas tant de changer les règles envers les racketteurs que de changer l’attitude générale envers les rackettés. J’attends avec impatience que les usagers viennent conspuer les grévistes et prennent conscience du montant que chaque Français paie pour que ces grévistes bénéficient de leurs avantages mal acquis. Et qu’on ne me réponde pas que seuls les riches, qui peuvent payer, paient : chacun paie, en devant renoncer à s’enrichir.

      • mmmmhhh en me relisant, je me faisais la réflexion que taper sur nos champions gréviculturistes est bien facile mais n’a que peu de sens si c’est pour abonder au système qui les a nourrit…
        Réduire leurs très calculables avantages, oui, mais pour le bien commun, pas pour engraisser encore des milliers de Delevoye et autres, leurs complices. A ce sujet Tout est du plus fin ridicule dans cette dernière péripétie: https://www.hatvp.fr/fiche-nominative/?declarant=delevoye-jean-paul la déclaration, à ce jour, publique, montre un SEUL susceptible conflit d’intérêt.. »association des Orchestres nationaux ». On est taquin, non? Ensuite, sa défense consiste à dire qu’il s’est focalisé (avec expert comptable), au détriment de la déclaration d’intérêts, sur LA DECLARATION DE PATRIMOINE… https://www.hatvp.fr/fiche-nominative/?declarant=delevoye-jean-paul Caramba! Encore raté « publication à venir »
        Oui il faut sauver notre pays des parasites corporatistes divers mais concomitamment réduire cette oligarchie de malfaisants, sinon rien n’est possible.

      • En me relisant je remarque que crier haro sur les champions gréviculturistes… que sont ces exploiteurs d’un statut injuste (SNCF, RATP, Etc…) est insuffisant. En effet, à quoi sert de rendre justice en remettant dans un régime ordinairement équitable si on laisse perdurer les parasitismes du système et leurs profiteurs. Un M Delevoye, emblématique mais loin loin d’être unique est représentatif du souverain mépris pour cette aristocracie auto-proclamée. Regardez sa déclaration, à aujourd’hui 18 décembre, à la HATVP, outil de mise à la connaissance du Public, des électeurs, des citoyens…
        DECLARATION D’INTERETS https://www.hatvp.fr/fiche-nominative/?declarant=delevoye-jean-paul , une fonction susceptible de susciter un conflit d’intérêt, une seule: l’association des Orchestres Nationaux… Ah il est taquin le Jean Paul! Et il ne nous prend pas pour des crétins abrutis et fatalistes, non. Puis il justifie ses manquements à sa déclaration en osant: oui, je me suis concentré sur ma déclaration de Patrimoine … (avec Expert comptable de surcroît) et la voilà: https://www.hatvp.fr/fiche-nominative/?declarant=delevoye-jean-paul Euhhh…Publication à venir…
        Oui il faut obtenir par des décisions courageusement appliquées l’ouverture de l’égalité des chances, pas l’éternelle amélioration des hyper-protégés au détriment de tous, MAIS ça ne sert à rien si on n’applique pas la même rigueur pour ces goinfres de la République. Ils pratiquent du même chantage oligarchique, de la même collusion. C’est un préalable!

    • La meilleure solution est de déclarer ces sociétés en faillite ,ce qu’elles sont d’ailleurs.et si les régions veulent reprendre l’affaire et les dettes et le statut et les salariés , qu’elles le fassent ,ça se réglera aux elections.

  • Désolé mais je ne suis pas d’accord. Que l’on donne la possibilité aux cheminots de voler les contribuables, cela montre leur biais moral.

    Le véritable coupable est le législateur qui n’a RIEN fait pour accélérer la mise en concurrence des trains allemands et italiens. Et qui ne fait RIEN pour réquisitionner les conducteurs de force. La SNCF ne se reformera pas, elle tombera comme un fruit pourri par l’abandon de ses clients.

    • Entièrement d’accord, les élus depuis 40 ans ont une énorme part de responsabilité ,et des types comme Delevoye il y en a eu des milliers qui ont bouffé à tous les râteliers de la république pour arriver là où nous en sommes c’est limite haute cour de justice!
      Un petit mot sur les bénévolats de Delevoye,sur 13 mandats 1 seul était rémunéré certes mais les autres permettaient sûrement de favoriser des petits arrangements ultérieurs car on est dans le monde des fils de la lumière qui comme chacun sait travaillent à l’amélioration de l’avenir humain….

  • Et pendant ce temps, « 53 % des Français pour une amélioration des services publics quitte à payer plus d’impôts » selon un sondage qui vient de paraître.

    Si, si, ça n’est pas une blague.

    Ce pays est foutu.

    • Combien de français payent l’impôt déjà?43% et 20% en payent 80%!

    • @Manchot: Répondriez vous différemment – OU – mégoteriez vous sur : la santé ou l’éducation de vos enfants, les infrastructures qu’ils empruntent, etc… ?

      Evidemment, il n’y a pas de question sur le rapport coût efficacité des SP.
      C’est un moyen pour forcer les personnes interrogées à donner un avis positif.

  • Tout est dit et son contraire donc je m’abstiens.

  • On en parle peu. J’ai de mal à digérer les exceptions pour la suppression des régimes spéciaux dans une régime unique. Je vais consulter G Orwell

  • Merci h16 pour ce coup de gueule salutaire

  • Pourquoi voudriez-vous que les grévistes soient responsables, puisque les gens qui nous dirigent ne le sont pas ?
    Pourquoi voudriez vous que l’irresponsabilité politique ou syndicale soit prise en cause, puisque rien ni personne ne la sanctionne ?
    L’irresponsabilité de ceux qui (au lieu de profiter de leur fric) donnent du travail à leurs concitoyens et leurs permette ainsi de vivre, ça, par contre, c’est très grave !

  • « [ grévistes] qui ont jugé bon de couper le courant à Béziers il y a quelques jours ? »
    Entendu ce matin sur franceinfo vers 8h20 ( radio) :
    – 30 000 clients (à Lyon),
    – 50 000 (en Gironde)
    ont subi les coupures (intentionnelles) de courant… 😈

    • Et bien sûr on ne va pas enquêter pour identifier les saboteurs (le droit de grève c’est sacré).
      Et si on les trouve quand-même on ne les poursuivra pas (droit de grève).
      Et si on les poursuit on ne les condamnera pas (pour éviter des grèves).
      Et si un juge désobéissant les condamne à indemniser leurs victimes ils seront amnistiés (pauvres travailleurs…)
      CPEF.

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