Canicule : il fait chaud, et alors ?

Serait-ce un drame si les habitants de Lille jouissaient du climat de Bordeaux et ces derniers de celui de Gibraltar ?

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Canicule : il fait chaud, et alors ?

Publié le 26 juin 2019
- A +

Par Max Falque.

La machine réchauffiste médiatico-politique est relancée ! Il semble raisonnable de refroidir le débat.

 

Un rappel historique

L’histoire du climat de la planète est celui de changements très importants : depuis des dizaines de milliers d’années nos ancêtres ont connu l’alternance de périodes glaciaires, tempérées et chaudes.

Pour la France, notre climat actuel est approximativement celui qu’ont connu l’Empire romain et le haut Moyen Âge : culture de la vigne en Angleterre, agriculture au Groenland, fonte des glaciers alpins…

Brusquement, à partir du milieu du XIVe siècle, l’Europe a subi le Petit Âge glaciaire : fleuves gelés, mortalité, famines… dont nous sommes heureusement sortis au milieu du XIXe siècle, pour retrouver progressivement une température plus clémente (augmentation à ce jour de 1,5°).

 

Plusieurs questions

Est-ce catastrophique ?

Non, d’autant plus que depuis une vingtaine d’années la température n’a pas augmenté sensiblement et que, comme l’a constaté Emmanuel Leroy-Ladurie dans son magistral ouvrage Histoire du climat de la France depuis l’an mil, ce sont les périodes chaudes qui sont les plus favorables en termes sociaux et économiques.

Quelles en sont les causes ?

Peut-être les émissions de CO22 par la combustion des énergies fossiles, et sa concentration dans l’atmosphère a varié considérablement au cours de la très longue histoire de la planète, et sa teneur a augmenté après et non avant une forte augmentation de la température.

Par ailleurs, non toxique, il est le principal facteur du verdissement de la planète, soit en moins de deux siècles, d’un  « continent vert » (forêts et terres cultivables) d’une superficie comparable au double de celle des États-Unis.

Si on rend le CO2 responsable, son élimination au titre de la « neutralité carbone » en 2050 ne relève-t-elle pas des promesses impossibles dont sont familiers les pouvoirs politiques, sauf à plonger l’humanité dans un chaos combinant misère et dictature ?

 

Que faire ?

Au lieu de cultiver la collapsologie, les médias et les pouvoirs publics seraient bien inspirés de conseiller à la population de fermer volets et fenêtres pendant la journée, les ouvrir la nuit tombée et d’éviter le réflexe stupide de « faire des courants d’air » avec de l’air chaud ! Ils pourraient aussi expliquer que des milliards d’êtres humains vivent dans des pays très chauds en adaptant leur mode de vie sans maudire le CO2. Nos voisins espagnols vivent le soir et les provençaux font la sieste !

Serait-ce un drame si les habitants de Lille jouissaient du climat de Bordeaux et ces derniers de celui de Gibraltar ? Les pays du nord de l’Europe ne sont-ils pas secrètement favorables à un éventuel réchauffement climatique ?

Il convient de constater que la multiplication des COP, (coûteuses et fortes émettrices de CO2) n’est pas parvenue à changer l’inévitable évolution du climat, mais en revanche à affoler les populations, et ainsi renforcer l’emprise des pouvoirs publics et des organisations non gouvernementales qui, au motif de « sauver la planète », augmentent la pression fiscale et vendent des indulgences.

Peut-être faudrait-il se préoccuper du refroidissement attendu de la planète, objet naguère des recherches de certains des mêmes scientifiques prédisant le réchauffement ?

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  • excellent article
    qui pourra arrêter la désinformation publique alors qu’elle est a la base de recettes fiscales?
    On vend des indulgences , comme a l’époque des croisades ou le pillage et l’accès au commerce de la route de la soie étaient les vraies motivations des papes de l’époque..

    a quoi assiste t on aujourd’hui ? au meme phénomène tous les politiques sentent l’odeur du bon pognon soutiré grâce a l’apocalypse prêchée par les ayatollahs verts..
    La seule question qui reste est quand le peuple va t il voir la supercherie? et combien de victimes fera l’inquisition verte avant de voir leurs dirigeants brûles en place de gréve..

  • Un de ces jours il faudra jeter au bûcher des vanités le GIEC, les écolos et les politicards qui utilisent les « idées » des écolos pour assoir leur autorité fiscale!

  • J’habite à 10 km de Montauban (climat plutôt continental)à la campagne,13°4 à 7h ce matin,ma pompe à chaleur s’est remise en route il ne faisait que 20° dans la maison,ouh ouh canicule ou est tu?

  • il est vrai qu’un refroidissement de la planète est prévu ; mais d’ici là ça laisse largement le temps aux dictateurs verts de nous emmerder et nous pomper du fric à grande brassée ;

    • Rassurez-vous ! Quand le refroidissement arrivera, ils trouveront bien de nouvelles taxes à prélever pour lutter contre ce que leurs prédécesseurs on favorisé.

      Einstein disait que la folie, c’était de répéter 100 fois la même chose en espérant un résultat différent. C’est bien la preuve que les escrolos sont fous

    • Je pense que Max Falque faisait allusion à l’alarmisme du refroidissement fins des années 60 et début 70 ou on nous disait que la capitalisme avec sa pollution provoquait un refroidissement, que New York allait périr sou les glaces Etc (avec exposés des bon élèves dans les collèges) .
      Evidemment cela nu pas lieu . Les mêmes se sont reconverti dans le « réchauffisme » humain …

  • Non, le CO2 n’est pas la cause d’un petit réchauffement qui démarra vers 1800. Historiquement l’élévation de la concentration en CO2 SUIT un réchauffement, pas l’inverse. Par ailleurs, lors de précédentes périodes de glaciation, la teneur en CO2 était beaucoup plus élevée. Le CO2 est donc innocent et le battage actuel est l’une des plus grosses arnaques de tous les temps, qui coûtera des milliards pour ne rien changer aux températures, mais ces milliards ne seront pas perdus pour tout le monde.

    • Oui on a constaté empiriquement que le CO2 augmente après les réchauffements, et le GIEC est le premier à le dire, mais vous passez sous silence que le CO2 a un effet de rétroaction positive qui fait encore augmenter la température. Donc si on augmente « artificiellement » la concentration de CO2, le climat se réchauffe.

      • Il faut vraiment une grosse rétroaction pour un gaz qui constitue 0,04% de la composition de l’atmosphère.

        • Ce n’est pas parce que le chiffre est petit que l’effet l’est également, c’est un argument démagogique et non scientifique. C’est du même niveau que de dire que quelques gouttes de cyanure ne sont rien par rapport à la masse d’un être humain, donc que l’effet peut être négligé.

        • Contrairement à ce que vous semblez croire, ces 400ppm de CO2, constituent un écran presque total à une certaine plage d’infra-rouges qui n’est arrêtée par rien d’autre et rend compte d’environ 5°C de la température terrestre moyenne (15°).
          La bonne nouvelle est donc qu’à cette densité son effet est presque saturé: il y a peu de chances qu’une augmentation de CO2 fasse beaucoup de différence mais je n’en mettrais pas ma main au feu parce que contrairement aux nombreux pseudo-savants qui polluent ce forum, je n’ai pas encore tout compris.

          • Le climat est en effet un système complexe bourré de boucles de rétroactions positives et négatives, les climatologues développent plusieurs modèles dont les résultats diffèrent.
            Ce n’est effectivement pas avec des arguments simplistes et soi-disant de « bon-sens » que l’on peut aborder ce sujet sérieusement.

            • Le bon sens et la simplicité sont les les deux épreuves auxquelles on doit soumettre tout développement scientifique envisagé. Les arguments complexes et contraires au bon sens peuvent vous obtenir subventions et soutiens politiciens, mais un scientifique honnête évite d’y avoir recours, et un commentateur même pas scientifique de les reprendre…

              • Très bien, laissons donc tomber la théorie de la relativité puisqu’elle est complexe et contraire au bon sens. Ou même que la Terre tourne autour du soleil, puisque le bon sens nous montre que la Terre ne bouge pas mais que le soleil si.
                Et je ne parle même pas de la physique quantique, qui est le point culminant de la science contraire au bon sens.

                • Mais, pétulante ironie, les prédictions de la physique relativiste ou quantique peuvent être vérifiée expérimentalement! Si les prédictions ne se réalisent pas, on revoit la théorie, on conçoit de nouvelles expériences ou (in fine) on abandonne et on passe à un autre modèle. On ne demande pas à tout le monde de cracher au bassinet « au cas où ».
                  Toutes les prédictions réchauffistes se plantent. Systématiquement.
                  Alors certes, le climat d’une planète est difficile à reproduire de façon expérimentale, mais il y a un incroyable acharnement à prendre de grandes mesures pour sauver la planète, basé sur des modèles qui ne sont jamais validés par la réalité, mais avec des conséquences économiques et sociales, elles, fort concrètes.
                  En somme, je serais OK pour laisser les scientifiques bosser sur le climat, sans leur imposer leurs conclusions, et sans m’appauvrir par avance au nom de conclusions toutes faites.
                  C’est pas du tout ce que les clowns de l’Elysée, de l’ONU ou d’une quelconque ONG d’inutilité lucrative me « proposent ».

                  • Ça tombe bien parce que les modèles utilisés retombent bien sur le réchauffement constaté depuis en gros 150 ans.
                    De manière surprenante les scientifiques utilisent des méthodes… scientifiques.
                    Ensuite vous pouvez affirmer que les scientifiques sont tous des crétins, c’est un choix.

                    • Les modèles sont calés sur les observations, donc ça ne prouve rien sur leur validité. De plus, et c’est là qu’intervient la simplicité, ils comportent des tombereaux de paramètres, ce qui les disqualifie en dehors de la période sur laquelle ils ont été ajustés.
                      With four parameters I can fit an elephant, and with five I can make him wiggle his trunk. — John von Neumann

                • Nous n’avons pas la même notion de la simplicité et du bon sens. La relativité est plutôt simple, et la mécanique quantique heurte bien moins mon bon sens que la certitude qu’ont certains que tant qu’on n’a pas ouvert la boite, on sait quand même parfaitement si le chat y est mort ou non (ou que les températures y croissent ou non).

                  • Si pour vous la physique quantique est compatible avec le sens commun, bravo.

                  • @MichelO

                    L’expérience de la double fente heurte-t-elle votre bon sens ?
                    La physique quantique probabiliste a laissé Albert Einstein dubitatif jusqu’à la fin de ses jours et défie nos cerveaux au raisonnement bien linéaire et limité !
                    Le bon sens est la chose au monde la mieux partagée,tout comme les certitudes…..ce qui est fort logique.
                    Parmi ces certitudes, les applications bénéfiques et vérifiées de la physique quantique ouvrent bien des horizons infinis que nous ne pouvons pas encore atteindre.

            • il s’agit là d’une affirmation… pleine de bon sens 🙂

              Oui, les climatologues développent plusieurs modèles. Oui, les résultats de ces modèles diffèrent. Le problème : pour considérer qu’un modèle soit valide il faut le vérifier. Et on fait ça en voyant s’il arrive à « prédire » le climat passé. Je crois qu’aujourd’hui aucun des modèles n’y parvient, sauf à bidouiller des paramètres que personne ne comprend jusqu’à ce que « ça colle » – comme par exemple en ajoutant une « constante » sortie du chapeau au bon endroit… Pas sûr que ça soit très fiable pour prédire le futur.

              • @Anagrys
                Prédire le futur avec précision relève toujours d’une fiction. Lorsqu’il s’agit de modéliser la nature les résultats sont bien relatifs puisque le nombre de paramètres à considérer tend vers l’infini.
                Seuls de nouveaux ordinateurs quantiques dont l’intelligence ne serait pas seulement « artificielle »,et restant à découvrir, pourraient permettre en toute hypothèse des progrès considérables.

          • @mc2: A mon humble avis, la température terrestre serait très différente sans océans et vapeur d’eau…

            Allez dans un sauna, avec une atmosphère sèche, la température est très supportable. Mettez de l’eau sur des pierres brûlantes et vous ferez connaissance avec la convection : la vapeur d’eau transporte la chaleur jusqu’à votre peau. El Nino est courant océanique transportent énormément de chaleur vers les pôles, les orages montent jusqu’à des milliers de mètres, où le rayonnement IR atteint facilement l’espace (grâce d’ailleurs au CO2 🙂 )

            Insinue-je que les climatologues réchauffistes ignorent les sauna ? Non, mais ils n’ont peut-être pas la même simplicité que Copernic qui n’a pas dit que « la Terre tourne autour du Soleil », mais que « les calculs astronomiques sont plus faciles si la Terre n’est pas le centre de l’univers ».
            Qu’importe la complexité, on leur a dit « CO2 », alors ils modélisent avec le CO2 le comportement du climat. L’H2O, ce serait trop simple, et la faute à personne…

            • Je n’ai pas compris ce que vous contestez.
              Les calculs fiables (pas les modèles) indiquent que sans recapture de l’IR terrestre il ferait en moyenne -18° au lieu de +15° et que sur ce gain de 33°, environ 5° sont imputables au CO2 et 27° à la vapeur d’eau.
              Si vous expliquez que sans eau il ferait très froid, je vous le confirme absolument. Si vous dites que le CO2 est sans influence, il faut réviser vos sources.

              • Ce qu’on peut en dire en résumé, c’est que l’influence du CO² humain sur le climat est indétectable au sein de l’effet global des émissions naturelles, et complètement noyée dans l’imprécision des mesures historiques de températures. Face à un tel niveau de doute, qu’on pourrait qualifier d’absolu, il est criminel d’en tirer des conséquences politiques qui ont toutes les chances de provoquer plus de mal que de bien.

                L’essentiel du CO² émis par l’activité humaine est réabsorbé par ces mêmes activités, par exemple l’agriculture et la gestion des espaces naturels, notamment les forêts. C’est normal. C’est le cycle de la vie dans lequel l’homme, pour sa part physique, est inscrit et qu’il a pour fonction de dominer. Le delta résiduel, un tout petit pourcentage du CO² présent dans l’atmosphère, est négligeable par rapport aux émissions naturelles des sols, des volcans et surtout des océans, sans compter les conséquences de l’activité volcanique sous-marine et aux pôles, variable majeure dont on ne sait rien de l’effet à très long terme. Et même s’il était plus élevé, ce delta ne pourrait avoir strictement aucun effet sur le climat compte tenu de la saturation aux niveaux de concentration actuels. La question de la rétroaction ou celle de l’emballement sont des non-sujets rapidement évacués par une démarche scientifique correctement posée.

                Bref, s’il y a bien un léger réchauffement, l’humanité n’y est pour rien.

                Il s’agit d’un réchauffement banal dans la longue histoire de la régulation climatique naturelle qui contribue à rendre la Terre habitable. Il a d’ailleurs pris fin il y a quelques années déjà, constat permettant de spéculer raisonnablement un léger refroidissement pour les décennies à venir.

                Politiquement, il est criminel de considérer que ce réchauffement n’a que des effets négatifs alors que ses effets positifs sont beaucoup plus intéressants pour la majeure partie de l’humanité, à savoir le verdissement de la planète équivalent à un nouveau continent. La biodiversité par exemple va certainement profiter grandement du réchauffement. Par suite, la nouvelle biodiversité profitera à l’humanité.

                Fiscalement, il est doublement criminel de taxer les populations à ce titre, d’abord parce que cette fiscalité repose essentiellement sur le mensonge de la responsabilité absolue de l’activité humaine (on ne bâtit pas une relation de confiance sur le mensonge), ensuite parce que cela prive les populations des moyens de s’adapter aux évolutions naturelles, les rendant dépendantes des Etats obèses et du bon vouloir de quelques puissants malhonnêtes et malélus. C’est un chantage intolérable, la bourse ou la vie, mettant en cause avec brutalité le mode de vie de milliards d’individus, pour la plus grande satisfaction égoïste d’une toute petite minorité avide de pouvoir.

                Economiquement, la prétendue urgence climatique n’est qu’une urgence fiscale, les Etats obèses arrivant en fin de vie, épuisés par leur omnipotence délirante. Désespérés, ils inventent n’importe quel mensonge, même les plus farfelus, pour justifier leur parasitisme déplorable et inutile. L’urgence climatique disparaîtra en même temps que les Etats obèses superfétatoires feront faillite. Il se pourrait même que ce soit le mensonge de trop qui les fera basculer dans la poubelle de l’histoire. Bon débarras !

                Le RCA est une histoire abracadabrantesque qui va très mal finir, mais certainement pas à cause des températures. Ceux qui se complaisent aujourd’hui dans le mensonge du RCA feraient bien de se méfier des conséquences de leurs actes car l’histoire n’est généralement pas tendre avec les truands, les margoulins et les trafiquants de peur. « Si quelqu’un mène en captivité, il ira en captivité; si quelqu’un tue par l’épée, il faut qu’il soit tué par l’épée. » L’avertissement est ancien. Il se vérifie avec une régularité de métronome.

              • C’est absolument faux. La température terrestre résulte de la compression adiabatique de l’atmosphère. L’effet dit de serre invoqué par ARrhénius a été réfuté par l’expérience de Wood qui a démontré que l’échauffement constaté a l’intérieur d’une serre s’effondre dès qu’on ouvre une fenêtre car on permet alors le transport de chaleur par convection. Enfin le CO2 est largement transparent à l’infrarouge : il n’absorbe que dans 2 pics étroits centrés à 20 et 70 THz. Et cette absorption est déjà saturée à 400 ppm : au-delà de quelques dizaines de mètres d’atmosphère on ne détecte plus de rayonnement IR à 20 et 70 THz. Pour finir les points chauds des tropiques prédits par les modèles du GIEC n’ont jamais été observés ni les augmentations de températures prédites par eux. Le RCA restera L’arnaque du 21e siècle.

      • « Effet de rétroaction positive », cela ne veut pas dire grand chose. L’absorption de rayonnement émis par la terre dans l’infrarouge lointain est saturé dès 200ppm environ. Or on est à 405 ppm, ce qui contribue à reverdir la planète, une excellente chose. Par ailleurs, dans la même bande de longeur d’onde, la vapeur d’eau a déjà presque tout absorbé. L’effet du CO2 actuellement est minime et très inférieur aux incertitudes sur les mesures de température.

        • l’argument de la saturation me laisse froid. et toujours en raisonnant de façon simpliste, vous modifiez bel et bien les transferts radiatifs en augmentant la concentration… allez donc expliquer ça devant un parterre de physiciens..
          ça sert à quoi ici?

          ou bien vous pensez que vos arguments physiques sont valables..et vous allez le montrer…ou bien vous supposez que les physiciens sont tous des crétins…

          en général , l’aspect radiatif ..purement théorique est aisément admis par les physiciens.. mais ça ne permet pas de décrire le monde réel..juste un artifice ou une étape de calcul. ceci dit vous avez le droit de penser que tous les physiciens sont des idiots..

          mais je suis désolé selon moi pas le choix..si vous voulez répondre à la question quel est l’effet de l’augmentation la concentration du CO2…se passer d’un tel type de calcul est délicat.

          les alternatives que j’aie vues sont « pires »..

          • Et si la radiation n’a lieu qu’à 10000m d’altitude, comment le transfert radiatif est-il affecté puisque jusque là, c’est de la convection ❓
            La seule chose qui pourrait être modifiée, c’est altitude d’émission du CO2, mais il faudrait une loi claire et vérifiable.
            J’attend 🙂

      • Ici, vous dites : « pour le GIEC, l’augmentation du CO2 suit le réchauffement, mais le CO2 a aussi un effet de rétroaction positif qui provoque un échauffement ».
        Donc en résumé : réchauffement => CO2 (naturel ou non) => réchauffement. Partant de là, il est certain qu’on va finir par rôtir. Mais d’où viennent les glaciations, petites ou grandes ?

      • Nous avons des graph montrant les augmentations de températures, suivies d’une hausse du C02. Si le C02 avait un effet de rétroaction positive particulièrement sensible, ne pensez-vous pas dans ce cas que la température devrait alors continuer a grimper at vitam, jusqu’a rendre les températures terrestres hostiles a toutes formes de vie ? Et ce jusqu’a ce que la dernière molécule de CO2 soit extraite des océans.

        Comme vous le dites, seule la science doit prévaloir, et la science, c’est avant tout des mesures. Tous les modèles, et moyennes de modèles avancés par le GIEC présentent des résultats bien loin des observations. Conclusion :
        – Le GIEC utilise des modèles incomplets, donc faux
        – Le GIEC utilise des hypothese fausses

        Dans les deux cas, préconiser des actions spoliatrices et liberticides avec comme base des données erronnées devrait et doit être condamné. Le GIEC aborde une posture au mieux idéologique, au pire de connivence intergouvernementale.

        • Alors contrairement à la physique de comptoir que l’on fait ici, les climatologues proposent des modèles complexes face à des sujets encore plus complexes. Il existe effectivement des retroactions negatives qui vont compenser les retroactions positives et ainsi faire que la Terre ne se réchauffe pas indefiniement. Les différences de modelisation de ces multiples retroactions imbriquées explique en grande partie les différents résultats du GIEC, vous pouvez consultez le rapport. Cela dit toutes ces modélisations arrivent en gros aux mêmes conséquences peu réjouissantes malheureusement.

          • Un modèle n’est qu’une représentation qu’on se fait de la réalité. Par défaut, le modèle ne vaut rien tant qu’il n’a pas échappé à la mise en échec par la réalité qui n’était pas connue au moment de son élaboration. Même alors, il ne fait que profiter du doute. Et le GIEC est un panel de prétendus experts, il n’a aucune autorité scientifique par lui-même. Pour avoir participé à des panels, et même en avoir présidé, je sais parfaitement ce qu’il en est, ce qui vaut dans un rapport de panel, et ce qui ne sont que des interprétations mises pour flatter ceux qui mandatent le panel et pour assurer la pérennité des sièges pour la mandature suivante.

            • Incroyable leçon d’épistémologie !
              Newton se savait-il pas que les objets « tombaient » avant d’élaborer un modèle expliquant ce phénomène ?
              Les climatologues, comme tous les scientifiques, élaborent des modèles. Et contrairement à ce que vous affirmez, ces modèles expliquent bien le passé sans avoir à tricher,
              Encore une fois, on peut se décréter comme sachant face à des milliers de scientifiques crétins et/ou vénaux, c’est un choix.

        • Excellente remarque. Il y a 2 milliards d’années, le taux de CO2 était largement plus grande que 5%, plus du méthane par brouette, voir paquebots entiers. L’eau des océans était à 70C. Et pourtant, la terre a refroidi jusqu’à devenir une boule de glace. Avec leur théorie, cela n’aurait pu se produire, et la terre serait une cocotte minute 🙁

          • Et puis nous pourrions remonter à 3 ou 4 milliards d’années pendant que nous y sommes.
            Encore une « démonstration » hasardeuse avec vos 2 milliards.

    • Un très léger réchauffement des océans diminue la solubilité du CO2 et en libère de millions de tonnes. Cela ne prouve pas que c’est le CO2 produit par l’homme qui est la cause du réchauffement.

  • Imaginez ! On pourrait même réduire le chauffage et les dépenses associées dans les passoires thermiques…

  • Les canicules tuent, mais pas vraiment non plus.

    En cas de canicule, il a été démontré que la mortalité ponctuellement en excès par rapport à la moyenne est compensée par une moindre mortalité l’hiver suivant. Parce qu’on ne peut pas mourir deux fois, il n’y a pas de variation significative de la mortalité annuelle du fait des canicules.

    D’une façon générale, les hivers sont beaucoup plus meurtriers pour les personnes âgées que les étés. Le froid est beaucoup plus mortel que le chaud. Vive la chaleur !

    • Oui mais voilà, les polytocards adorent nous faire mourir 2 fois.
      C’est pratique pour rester au pouvoir.

    • C’est comme les épidémies, les famines et les guerres: quand c’est fini, la mortalité diminue.
      L’espérance de vie à la naissance est un paramètre plus pertinent.

      • Mais non justement, la mortalité globale, appréciée au niveau d’une année, ni ne diminue ni n’augmente. Contrairement aux guerres, aux famines et aux épidémies, les canicules sont aujourd’hui invisibles, sans effet.

        Bien sûr, ce n’était pas le cas autrefois, lorsque les canicules provoquaient une hausse significative de la mortalité des jeunes enfants allaités et un accroissement des maladies mortelles dans la population générale à cause de l’eau croupie par manque de débit.

        • Je me suis sans doute mal exprimé.
          En gros je paraphrasais votre remarque qu’on ne peut pas mourir deux fois et donc qu’en cas de surplus de la mortalité d’une année, quelle qu’en soit la cause une partie de ceux qui seraient morts l’an prochain sont morts avant et sont donc éliminés des statistiques de mortalité future qui s’améliorent d’autant.

          • En fait, il existe un cycle annuel de la mortalité, avec un pic habituel en hiver, d’où la pertinence de l’année pour mesurer une évolution, ou son absence. C’est une très belle ondulation chronologique, avec des saisonnalités marquées facilitant les calculs et les comparaisons pour détecter des anomalies éventuelles.

            D’une façon générale, les données chronologiques cycliques sont des mines d’or pour l’analyse.

        • Vous ne croyez pas à une relation entre canicule-sécheresse-famine ?
          Si on a les températures de Dubaï est-ce qu’on gardera les même productions agricoles ?

          • A la première question, si vous voulez dire aujourd’hui, c’est non à l’évidence. L’hypothèse de la seconde question relève de la science fiction.

            • Cavaignac
              Sur le premier point vous devriez vous renseigner sur l’impact des canicules sur les rendements agricoles. La baisse pour les céréales avait atteint 20% en 2003.
              Sur le deuxième point – certes plus anecdotique – , il fait 38° à Dubaï aujourd’hui 27 Juin.

              • Pour vous, 20% de baisse du rendement agricole, c’est la famine ? Sinon, vous m’avez bien fait rire avec votre 38 à Dubaï.
                Cherchez un endroit frais, vous risquez la surchauffe.

                • Weather in Dubai, Dubai, United Arab Emirates
                  Now
                  38 °C Clear. Forecast: 39 / 33 °C
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                  Location: Dubai International Airport
                  Current Time: 27 juin 2019, 20 h 14 m 17

                  • Et alors ? Parce qu’il fait la même température à Dubaï et à Montauban un jour d’une année, vous en tirez la conclusion que le climat à Montauban est le même que celui de Dubaï ? Arrêtez de perdre votre temps avec ces carabistouilles.

    • Des courbes de Gauss sur le périodes de décès chez nos ancêtres montrent qu’ils avait du mal a passer les hivers, se chauffer coutait très cher.
      Les pseudos études d’écolos-parasites qui affirment qu’il y a aurait des dizaines de milliers de mort du au diesel, personnes qui seraient décédés trois mois trop tot aux environs de 92 ans, justement a cause du Diesel, illustre bien les raisonnements qui n’en sont pas.

      • Encore un exemple de mensonge politique, économique et fiscal avec cette affaire de décès liés au diesel, pour mettre un terme à une politique fiscale en faveur du diesel tout aussi absurde. Il y a eu un véritable concours de la plus grosse bêtise proférée sur ce sujet entre les services de l’Obèse (les sévices publics).

        Et au milieu des prétentieux nuisibles, les Français victimes.

  • Laisser des politiques incompétents prendre des décisions d’ordre scientifique conduit toujours à la catastrophe. C’est ce que nous apprends l’histoire

    • l’histoire ? la plupart des politiques sont incultes , ils ne savent faire que de la politique et rarement dans le bon sens ;

  • Merci de nous rappeler que la terre a ses propres cycles, indépendamment de l’action de l’homme. Prétendre que l’homme est LE responsable du réchauffement climatique est soit un énorme péché d’orgueil, soit une magnifique entourloupe destinée à nous flanquer la frousse pour nous piquer plus facilement et nos voix, et notre argent.

  • « Au lieu de cultiver la collapsologie, les médias et les pouvoirs publics seraient bien inspirés de conseiller à la population de fermer volets et fenêtres pendant la journée… »
    Ne croyez-vous pas qu’un être normalement pourvu de bon sens trouve cette solution tout seul? Et éventuellement la fait partager autour de lui. Pas besoin de l’Etat pour ça, ce n’est pas son rôle.

    • Oui, un être normalement constitué trouve cette solution tout seul. Comme, par exemple, celle de boire quand on a soif, de porter des vêtements légers quand il fait chaud ou autres « bons conseils » donnés actuellement.

      • Si l’Etat s’en remet au bon sens des citoyens, son espérance de vie chute et il risque la mort prématurée.

  • S’il vous plait, qui peut me renseigner je cherche un petit boulot pour améliorer ma retraite, j’ai pensé a un poste au Haut conseil pour le climat, merci de m’aider.
    Aide toi le ciel t’aidera ! ça ne marche pas pendant la canicule.

  • A force d associer liberalisme aux climato sceptiques, on ouvre une voie royale aux pasteques (EELV = vert dehors/rouge dedans)

    Au debut on nous dit que le changement climatique c est de la blague (cf Allegre), puis maintenant que c est pas du a l homme ou comme ici que c est pas grave

    L auteur oublie les effets secondaires de ces vagues de chaleurs. Par exemple les rivieres a sec. Ou tout simplement la Vegetation non adaptee. Si a Lille il fait aussi chaud qu a Marseille, les chenes de Lille vont pas supporter le climat
    Autre effet amusant : la montee des eaux suite a la fonte de la glace. Dunkerque va avoir le choix entre construire des digues (avec quel argent) ou etre en partie submergé

    Pour finir je sais pas d ou vient l auteur, mais je peux lui certifier que le provencal qui fait la sieste a midi c est un cliché !!!

  • Même lorsqu’il y aura le refroidissement climatique, ces mêmes écolos nous diront que c’est dû au réchauffement climatique ^^

  • Et alors?…
    Tous à poil !

  • Merci pour votre excellent article. Vous écrivez exactement ce que je pense mais que j’ai beaucoup de mal à faire comprendre ne serait-ce qu’à mon entourage!

  • Encore un état d’âme qui a valeur de science et de vérité. Une constante ici.

  • C’est sûr si on a le climat de l’Algérie dans quelques années c’est pas grave. Eux auront le climat de Dubaï ou de l’Arabie Saoudite, et ainsi de suite.
    De toute façon le réchauffement est une invention des chinois, avec l’aide du GIEC et des écolo-macronistes.

    • Puisque vous le dites, c’est que c’est vrai 😉

    • Si, si, si…

      Vous feriez mieux d’apprendre de quoi vous parlez, par exemple la classification de Köppen-Geiger. Ca vous évitera de raconter n’importe quoi.

      • @Cavaignac

        Cette classification des climats reste aujourd’hui une référence grâce à ses mises à jour fréquentes.
        Pourtant la climatologie est très éloignée d’ une science exacte et les commentaires déterministes qui n’apportent aucune conclusion satisfaisante sont parfois utilisés par les scientifiques comme pour exemple : « du fait de l’instabilité extrême de l’atmosphère »,(lorsqu’une modélisation ne permet pas une prévision correcte).
        La part de responsabilité des activités humaines quant à un changement climatique à l’évidence inévitable à plus ou moins long terme, est donc difficile à établir.
        Les leviers dont dispose l’homme pour maîtriser le climat sont bien insuffisants dans l’état actuel des connaissances.
        La gestion de l’environnement,de l’énergie et des déchets relèvent bien d’une autre problématique pour laquelle il est plus facile d’agir concrètement, sous réserve d’une coordination au niveau des états de la planète qui n’est toujours pas d’actualité.
        il serait simpliste de considérer qu’un système basé sur la création de taxes nouvelles puissent être le remède à tous les maux,lorsque l’on sait l’importance des enjeux.

  • Les commentaires sont fermés.

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