La peur irrationnelle de l’immigration

Les politiciens qui ressassent le soi-disant danger de l’immigration cherchent à vous faire peur. Voici pourquoi.

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Migrants en bateau by Coast Guard News(CC BY-NC-ND 2.0)

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La peur irrationnelle de l’immigration

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 4 juin 2019
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Par Patrick Aulnas.

L’angélisme ou l’hypocrisie de nos dirigeants dans le domaine de l’immigration dure depuis une cinquantaine d’années.

Ce positionnement politique naïf ou laxiste a eu des conséquences néfastes bien connues : montée en puissance de partis d’extrême droite utilisant l’argument de la lutte contre l’immigration, naissance de communautés culturelles et religieuses mal intégrées.

Il était possible d’adopter dans le domaine de l’immigration un point de vue beaucoup plus réaliste, basé sur les réalités démographiques et économiques. La situation actuelle est un échec politique majeur du demi-siècle écoulé.

 

L’immigration, sujet tabou depuis des décennies

Les dirigeants politiques ont choisi depuis des décennies de glisser sous le tapis le problème de l’immigration. Il leur revient aujourd’hui en pleine face avec l’accession au pouvoir de dirigeants qui promettent de tenir compte de la volonté populaire : Salvini, Orban, Trump.

Le sujet de l’immigration a toujours suscité une peur panique chez les gouvernants pour deux raisons essentielles :

Les informations démographiques dont ils disposent ne permettent rationnellement aucun doute sur la nécessité de l’immigration.

Dans sa grande majorité, la population ignore tout de la démographie et a une réaction émotionnelle face au phénomène migratoire. La peur du « grand remplacement » (Renaud Camus) a incontestablement marqué les esprits. Une large majorité de la population européenne est défavorable à l’immigration.

Les gouvernants ont donc choisi de se contenter de leçons de morale. Le thème de la très vilaine xénophobie a été utilisé et réutilisé avec une bêtise qui suscite l’inquiétude sur la santé mentale de nos dirigeants. Ce thème permettait aux gouvernants de se complaire dans l’autosatisfaction éthique, avec un médiocre sentiment de supériorité : nous savons, ils ne savent pas, portons la bonne parole.

 

La réalité démographique

Les indices conjoncturels de fécondité en Europe ne permettent pas d’assurer le renouvellement de la population et l’immigration est donc indispensable économiquement et financièrement à moyen terme.

L’indice moyen de fécondité pour les 28 pays de l’Union européenne était en 2016 de 1,6 enfant par femme en âge de procréer alors que le renouvellement de la population suppose un indice de 2,1. L’Italie et l’Espagne se situent au niveau le plus bas (1,34), la France au niveau le plus haut (1,92). Aucun pays n’atteint donc les 2,1.

Il en résulte que la population européenne va diminuer et vieillir. Pour l’ensemble des 28 pays d’Europe, l’ONU prévoit une baisse de 5 millions d’habitants sur la période 2015-2050 alors que l’Afrique en gagnera 1,3 milliard et l’Inde 330 millions. La diminution de la population conduit évidemment à son vieillissement. Pour la France, l’ONU prévoit pour la période 2015-2050 une augmentation de 10 millions de personnes dans la tranche des plus de 65 ans.

 

Les conséquences économiques

Inutile de s’appesantir longuement.

Chacun sait que vieillissement signifie perte de dynamisme et faible adaptabilité. Cela ne concerne pas seulement les individus mais aussi les peuples. Le taux annuel de croissance économique étant déjà sur une pente régressive, une population vieillissante n’a aucune chance de redresser la barre. Pour l’Europe, l’OCDE fournit les taux de croissance moyens constatés suivants : 3,4 % de 1960 à 1980, 2,1% de 1980 à 2000, 0,7 % de 2000 à 2015. Outre la productivité stagnante, on évoque souvent la démographie comme facteur explicatif.

Ajoutons que les régimes de protection sociale, en particulier santé et retraite, étant déjà lourdement déficitaires, le retour à l’équilibre risque de se transformer en quadrature du cercle si la population vieillit rapidement au XXIe siècle.

 

L’opinion publique et l’immigration

Tous les sondages sont concordants.

Un sondage IFOP de novembre 2018 pour le JDD montre que 64 % des Français pensent qu’il n’est pas souhaitable d’accueillir des immigrés supplémentaires. 58 % considèrent que l’immigration a joué un rôle négatif. Même dans un cadre humanitaire, l’opposition à l’immigration est nette. Ainsi, en septembre 2018, un sondage Odoxa indiquait que 74 % des sondés refusaient d’accueillir les clandestins recueillis en mer par l’Aquarius, navire affrété par SOS Méditerranée.

 

Le positionnement politique face à l’immigration

Comme il a été dit, les gouvernants en place se sont longtemps contentés de petites leçons de morale anti-xénophobes.

Un tel positionnement politique est totalement contre-productif en démocratie. Les dirigeants n’ont aucune morale à transmettre à des peuples libres. Ils doivent seulement s’assurer du respect du droit et de l’éthique sous-jacente. Le confort moral dans lequel ils se sont complus a conduit à l’émergence de démagogues prétendant détenir la solution, comme le Rassemblement national en France.

Il fallait évidemment tenir un discours démographique et économique réaliste afin d’expliquer que la baisse de la population nous conduirait rapidement à la pauvreté. Personne ne s’est engagé dans cette voie, certes délicate d’un point de vue électoral, mais courageuse. Il est plus porteur politiquement de présenter un avenir plein de promesses que de mettre en garde la population contre une évolution démographique défavorable, déjà inscrite dans la réalité. Personne n’a osé se confronter à cette pédagogie.

 

Maîtriser l’immigration, ce refrain populiste

Désormais, les populistes au pouvoir dans certains pays prétendent pouvoir maîtriser l’immigration par des contrôles aux frontières. Et il est tout à fait certain qu’en mettant les moyens nécessaires et en n’étant pas trop regardant sur l’aspect humanitaire, il est possible d’endiguer le phénomène migratoire et de décourager les arrivées de migrants. La Hongrie de Victor Orban y parvient et les seuls reproches que lui sont adressés concernent « les valeurs démocratiques », prétendument non respectées.

Ce positionnement politique moralisateur est toujours d’une dramatique faiblesse. Car si certains pays parviennent à maîtriser l’immigration, que pourront encore objecter les tenants de la pureté éthique démocratique ? Il est bien évident qu’il faut expliquer à l’opinion, exemple à l’appui, que la politique migratoire hongroise est suicidaire pour le pays. La population hongroise a atteint un sommet en 1980 (10,7 millions d’habitants) et n’a cessé de diminuer depuis (9,8 millions en 2015). Les projections d’Eurostat conduisent à 8,6 millions d’habitants en 2080 avec un vieillissement sévère de la population.

 

Pour une realpolitik migratoire

Il ne s’agit donc pas « d’ouverture à l’autre », ou « d’enrichissement par la diversité culturelle », ni même de générosité face à la pauvreté ou aux catastrophes humanitaires.

Tous ceux qui s’expriment ainsi politiquement sont soit des Tartuffe, soit des idéalistes plutôt inconscients des réalités. Il s’agit tout simplement de défendre nos intérêts à long terme, de ne pas s’appauvrir, de faire en sorte que nos enfants ou petits-enfants puissent bénéficier dans 50 ans d’une retraite satisfaisante et de soins de santé de qualité.

Pour cela, il faut éviter un vieillissement trop rapide de la population et donc définir une politique migratoire rigoureuse. Des moyens beaucoup plus importants devraient être mis en œuvre pour endiguer le flux des clandestins. Nous nous devons de choisir les candidats les plus intégrables et les plus qualifiés et non prétendre accueillir toute la misère du monde.

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  • allez faire un tour dans le métro , en seine st denis ,dans le nord ou en paca et revenez me dire que ce que vivent les français c’est un fantasme..
    la lâcheté des élites de gauche nous mènera indubitablement a la guerre civile , comme au kosovo

    • Je vis dans un quartier arabe du Nord. Vous fantasmez.

      • Le simple fait que vous parliez d’un « quartier arabe » est en soit un aveu, ne pas en être conscient est savoureux.

        Notons en passant que j’ai également vécu dans un « quartier arabe » et que je doute que vous y viviez vous même (ou alors allez d’urgence chez un opticien, ainsi que chez un neuro-chirurgien)

      • C’est marrant, c’est la première référence à « arable » dans cet article et dans les commentaires, et afin d’accuser les autres de racisme sans le dire.

        De plus c’est vous qui faites l’amalgame arabe=musulman=réfugié et qui cherchez à nier les problèmes au non d’une soit-disant morale supérieure.

      • J’ai vu de l’humour dans ce commentaire. Serais-je seule ou me tromperais-je ?

  • C’ est sûr. Et puis c’ est vraiment le bon moment d’ ouvrir les vannes: industrie en berne et chômage a gogo, puits sans fond des aides sociales,ascenseur social hs, école en grève de l’ instruction, terrorisme à gogo, crise du logement à gogo…on a besoin de mo pour dresser des éoliennes à ce point là?

  • « choisir les candidats les plus intégrables et les plus qualifiés » est un fantasme qui n’arrivera jamais dans la pratique…
    Outre que le système de retraite français est une pyramide de Ponzi, qui mathématiquement s’effondre un jour, qui suppose en plus un taux de croissance significatif pour être tenable, il est également un système de solidarité entre générations. La solidarité entre générations nécessitent que les générations aient quelque chose de très fort qui les relie pour ces transferts soient socialement acceptables. Pour cette raison également, faire venir des populations, aussi estimables soient-elles, totalement étrangères à notre corps social et espérer que cette solidarité fonctionne est également un leurre total. Je vous conseille les travaux de Robert Putman, classé politiquement plutôt à gauche d’ailleurs, sur le capital social et qui montre en particulier que plus les sociétés sont diversifiées plus la confiance entre les individus diminue…

    • Effectivement, je ne connais pas de société multiculturelle ou multiethnique qui soit réellement viable. Si quelqu’un a un exemple je suis preneur !

      • @breizh : Singapour, l’un des pays les plus riches et paisibles au monde, prouve au reste du monde qu’un pays peut être multi-ethnique/culturel/religieux sans forcément partir en cacahuète (guerre civile).

        À vrai dire, il n’y a même pas besoin de parler d’une situation aussi peu connue que celle de Singapour. Il suffit de comparer les USA (pays hétérogène d’un point de vue ethno-culturel) à la Corée du nord (pays beaucoup plus homogène d’un point de vue ethno-culturel) pour comprendre qu’un pays mutli-ethnique n’est pas condamné à être plus pauvre et violent qu’un pays ethniquement homogène. Ce qui importe le plus, ce n’est pas qu’un pays soit ethniquement homogène plutôt que mutli-ethnique, mais qu’il soit libéral plutôt qu’étatiste. Autrement dit : c’est la liberté qui importe.

        Vous me rétorquerez : certaines cultures sont plus favorables à la liberté que d’autres, donc si vraiment c’est la liberté qui importe alors dans ce cas certaines cultures méritent d’être protégées. Ma réponse : cela est vrai seulement si la protection de ces cultures au nom de la défense de la liberté ne se fait pas au détriment de la liberté.

        • L’exemple de Singapour est bon, mais il ne faut pas oublier que dans ce cas le modèle présenté est intransigeant sur ses lois et valeurs, elles-mêmes ancrées dans la culture dominante chinoise.
          Pour les USA le modèle classique du melting pot a bien fonctionné tant que les immigrants adoptaient la culture et valeurs US: acculturation des arrivants, c’est un modèle viable et c’est ce qui existait en France avec les immigrations italiennes, polonaises etc.
          Je vous rejoins sur l’idée qu’un pays libéral ET intransigeant sur le respect des lois aura moins de problèmes avec ses immigrants.

  • croire qu importer de l immigre pour payer les retraites est une heresie quand dans le meme temps la france compte 10 millions de chomeurs. et puis importer de l immigre qui souhaite vivre en france mais avec ces coutumes, on se demande bien qu elle est l interet, car cet immigre ne compte pas payer nos retraites. nous egorger oui par contre.

  • Et qu’en pensent les japonais ?

  • « Chacun sait que vieillissement signifie perte de dynamisme et faible adaptabilité ».
    C’est très contestable. Si on compare l’Allemagne à la France, ou la Chine à l’Inde, avoir une population vieillissante ne préfigure pas une économie atone. C’est même le contraire. Et quand bien même la croissance deviendrait stagnante, si la population diminue, la part du gâteau pour chacun augmentera.
    On le constate en Allemagne, où sans créer davantage d’emplois, la population active diminuant, le chômage diminue, les salaires augmentent, le prix de l’immobilier est raisonnable, les villes plus aérées, le coût de l’éducation et du social moindre (et donc la fiscalité).

  • il va sans dire que la démographie en France serait au plus haut si durant les dernières décennies les dirigeants n’avaient pas eu un parti d’extrême droite pour les emmerder ; mais une chose est sure , à ce jour , sans les extrêmes , notre pays serait tout sauf Français ; et puis , ce n’est pas en faisant venir uniquement des hommes que la démographie va se développer n’est il point vrai ?…..

  • « la peur irrationnelle » vient partiellement de ce que les citoyens de l’Europe n’ont pas ( encore ) remarqué que l’immigration – dont le nombre de « voyages organisés » avait explosé en 2015 – est revenue à peu près à son niveau habituel. Chat échaudé craint l’eau froide.

  • L’argument de lier la démographie et le dynamisme économique à l’immigration, c’est une erreur, la démographie est liée au système d’assurance retraite.
    Un système par capitalisation stimule le dynamisme, là ou la répartition stimule le natalisme.
    Le texte expose la peur de l’immigration économique, mais c’est faux, la peur est celle que voient les gens est celle familiale et socialement intrusive et justement pas économique.

  • Angélisme. Si on pouvait faire entrer des gens d’une culture proche, comme les latinos aux US, OK, mais faire entrer des gens dont peut-être 1 % veulent vous tuer, comme le Tunisien à Nice qui a massacré 87 personnes dont des enfants, ou l’Algérien à Lyon qui a essayé, ça change complètement la donne. Dans un monde idéal, l’immigration ne serait pas un problème, dans le monde tel qu’il est, si.

    • L’islam n’est pas soluble dans la démocratie , ce n’est pas faute de l’avoir dit , mais les gens de gauche sont d’indécrottables apprentis sorciers.. ils devront en répondre devant l’histoire

  • Il y a un autre moyen de pallier le déficit démographique, qui est de pratiquer une politique nataliste.

    • Il y a surtout moyen de pallier autrement la perte de dynamisme prétendument due au vieillissement de la population que par la multiplication, importée ou auto-générée, de jeunes chômeurs et autres assistés. La première mesure à prendre est de cesser de décourager par une progressivité délirante de l’impôt toute velléité de dynamisme et de décourager, en ramenant les aides au seul minimum vital, les velléités de parasitisme passif.

      • il faut surtout libérer le travail, le pays étouffe sous une montagne de réglementation qui réduit à néant toute les énergies.

  • L’art de dire que l’on est dirigé par des crétins, mais que ce n’est pas leur faute mais notre faute à nous.

  • C’est ici qu’on se lâche sur les arabes?

  • Quand la France sera le Venezuela et qu’on deviendra des migrants, peut-être que les pays du sud se feront un malin plaisir à nous placer dans des camps.

    • Pour ceux comme vous, qui sont contre le principe de base « à Rome, fais comme les Romains », c’est à peu près sûr.

      • J’aimerais bien savoir comment vous êtes arrivé à la conclusion que je suis contre le principe collectiviste de base «à Rome, fais comme les romains.»

        • Facile : « ne fais pas à autrui ce que tu n’aimerais pas qu’il te fasse ».

        • J’avais pas remarqué dans un premier temps le petit mot assassin : « collectiviste ». Le respect d’autrui serait-il collectiviste ? Au contraire, mon cher, vous prouvez ici que vous en êtes un, de collectiviste, vu que ce concept de respect vous est totalement étranger.

    • Vous pensez sans doute faire preuve d’une ironie mordante, mais vous avez littéralement raison. Demandez donc à un panel d’Algériens ou Marocains s’ils seraient prêts à accueillir à bras ouverts une vague migratoire de Français blancs et chrétiens. Ils refusent déjà (à juste tire) les immigrants africains et musulmans.
      Il n’y a vraiment que les losers d’Occidentaux pour se laisser envahir en bêlant.

  • l’immigration même choisie ne remplace pas la dénatalité ; au mieux elle la compense très imparfaitement.
    la seule solution : soutien à la natalité et aux familles (ce qu’a détruit F Hollande avec les conséquences visibles immédiatement).

    • La baisse de la natalité n’est pas une conséquence du mariage gay. Pour votre information ces personnes la ne se reproduisaient pas déjà avant…
      La natalité baisse toujours proportionnellement à la richesse (ce sont les nations pauvres qui font le plus d’enfants, et dans une même nation ce sont les classes sociales pauvres qui en ont le plus). donc au contraire vous pouvez remercier F.Hollande et sa politique socialiste qui ont aidé le pays à s’appauvrir.

      • merci de ne pas lire ce que je n’ai pas écrit.

        C’est bien à F Hollande que l’on doit le plafonnement du quotient familial, la mise sous condition de ressources des allocations familiales…(soit la transformation de la politique familiale en politique sociale), qui ont eu un effet immédiat sur la natalité.

      • Il n’a pas dû être assez efficace, le pauvre… Vu que la natalité n’a pas remonté.
        Je ne sais pas sur quelle planète vous vivez, mais dans les pays dits « civilisés » ce sont les gens ayant les moyens, pas ceux vivant ric-rac, qui font le plus d’enfants. À part, bien sûr, ceux qui de toute façon ont fait profession de foi de vivre sur le dos des autres.

  • Votre raisonnement est simpliste, les hommes ne sont pas des pions que l’on déplace au gré du vent et ne sont pas interchangeables, c’est faire fi de la culture (je sais bien qu’en France nous n’en avons pas dixit EM) Si vous faites venir, en masse, des immigrés non qualifiés, ils profiteront, nous ne sommes pas aux USA, des aides diverses et variées sans même, pour la plupart se former ni travailler. Dans le pire des cas, s’ils deviennent majoritaires, ils imposeront l’Islam et sa charia qui les a si bien maintenu dans la pauvreté. Bref, l’immigration comme solution il faut une bonne dose d’optimisme ou d’aveuglement pour y croire!

  • Une toute petite information à l’attention de M. Aulnas : aussi bien la France que le Canada accueillent des immigrés Algériens. La seule différence est que, tandis que la France privilégie les faibles niveaux d’études, le Canada fait exactement l’inverse. Cherchez l’erreur…

  • Pour qu’une société vive, il faut que dans sa vie chaque citoyen produise en moyenne plus qu’il ne consomme, que le solde soit positif.
    Dans ce cas l’accroissement de la population, par naissance ou immigration, enrichit le pays car les vivants se suffisent économiquement à eux-mêmes et n’ont pas besoin de vivre au crochet d’un autrui qu’il faudrait faire venir ou empêcher de partir.

    Mais quand chaque nouveau citoyen contribue en moyenne négativement à la société en consommant plus qu’il ne produit, davantage de population ne fait qu’empirer les choses.
    Et pourtant moins de population ne peut pas sauver le pays ; au mieux cela retarde un peu l’inévitable chute : le pays mange son capital, et retournera à la barbarie une fois ce capital épuisé.

  • L’auteur est un islamo-gauchiste!

  • Prétexte démographique: Non. Vouloir gérer la démographie comme un berger gère son troupeau est une ânerie constructiviste. La démographie se redressera d’elle-même en période difficile (vous pensez VRAIMENT que les humains vont juste disparaître en Europe ou au Japon? C’est encore plus myope que le réchauffisme!!), et en attendant les progrès de l’automation aideront bien.
    De plus, rien de rien n’interdit de faire appel à une immigration de travail : expats qualifiés sur visa limités, bien payés, mais sans regroupement familial ou naturalisation automatique. Oui aux expats, non à l’immigration de peuplement.
    Gommer la nature culturelle et civilisationnelle d’une immigration de peuplement massive est de la mauvaise foi ou de l’aveuglement.
    S’imaginer qu’on va pouvoir vivre librement dans un pays à majorité musulmane est un vœu pieux.
    C’est aussi un prétexte commode pour se désintéresser des rapports troubles existant entre les pays d’émigration et les nôtres: on s’accommode si bien de dictatures rances qui nous expédient leur jeunesse mécontente. Votes socialistes d’un côté, société anesthésiée et virements au bled de l’autre: gagnant-gagnant pour les mafias au pouvoir.
    Une suggestion: on remet l’Etat à sa place régalienne, on diminue drastiquement les prélèvements ET l’immigration et on voit si les choses s’améliorent. Peut-être que les Français feront des gosses s’ils ont l’impression de pouvoir les élever dignement sur un salaire.

    • Je suis d’accord avec cette approche. Voir l’Australie par exemple.
      De plus, si nos politiques s’occupaient seulement du bien être de leurs peuples, autrement dit ne faisaient pas comme la mouche du coche, qui partout faisait la nécessaire, pour se donner l’impression d’agir, (pour notre bien, bien sûr) notamment en créant des situations absurdes, en alimentant des peurs inutiles, en spoliant, volant, investissant à contre, détruisant nos acquis, déculturant nos enfants,et j’en passe …, alors effectivement, nos jeunes ayant des perspectives de vie plus sereines aspireraient à avoir des enfants?

    • de plus les atatholah verts devraient dire que la baise de la natalité c’st bon pour la planete… h!ha!ha!

  • Imaginons que les immigrés ne soient pas musulmans, mais libéraux…ça mettrait en péril la France et son système social.

    • et alors ? le système social français nous tue. il faut nous en débarrasser aussi.

    • +1 pour une perle de vérité: l’immigrationnisme perpétue l’étatisme.
      Bonus: les libéraux ne massacrent pas leurs contradicteurs au nom du libéralisme.

      • Les musulmans que je connais ne massacrent personne.

        • Pareil pour moi. Il n’empêche que des musulmans massacrent assez régulièrement mes concitoyens et coreligionnaires. L’inverse n’est pas vrai, nous autres indigènes faisant preuve d’une retenue qui, encore une fois, ne trouverait pas sa pareille dans un pays de culture plus « vigoureuse ». C’est comme si toutes les cultures ne se valaient pas. Ou comme si la nôtre était malade.

          • Les libéraux sont en extrême minorité. Beaucoup de français ont des velléités génocidaires, que ce soient les écolos, les cocos ou les inspirateurs du mec de Christchurch. D’ailleurs, il me semble que des attentats ont été commis en représailles de cet acte.
            Macron, qui est notre concitoyen et peut-être votre coreligionnaire a massacré plein de gens au nom d’un collectivisme.

            • Avec ces derniers « arguments » vous frôlez le trolling.
              1- « inspirateurs du mec de Christchurch » –> Si vous faites allusion à R. Camus, donnez moi une citation où il encourage au génocide. Sinon il faudra assumer que le type de Xchurch a agi de son propre chef.
              2-La notion de « représailles » de la part de théocrates sanguinaires est simplement ridicule; ces gens se dépeignent toujours comme des victimes alors même qu’ils justifient toutes leurs atrocités par des écrits du 7ème siècle. Ne pas obéir à leur religion, c’est déjà les agresser.
              3- Autres velléités génocidaires: je comprends ce que vous voulez dire, mais pas d’accord. Les cocos, écolos etc de base ne comprennent pas les tendances génocidaires ultimes de leur idéologie.
              4- Quand bien même ce serait le cas, cela ne justifierait pas de laisser massacrer les gens au petit bonheur par des théocrates moyenâgeux, en espérant que cela ralentisse le progrès du communisme (?!)
              5- Justifier une atrocité par une atrocité, justifier la théocratie homicide par l’existence d’idéologies délétères au sein des indigènes, dans un relativisme gluant, ne vous fait pas honneur.
              5- Je suis surpris que Macron ne s’enflamme pas spontanément à la simple vue d’une croix (je déconne) mais encore une fois, la nullité d’un dirigeant mal élu ne justifie pas le massacre d’une communauté. Et puis accuser Macaron de massacres c’est un peu raide. Vous ne seriez pas assez gonflé pour assimiler les tirs de flashball aux tirs de kalash du Bataclan quand même?

    • La mise en péril de son système social, si elle se concrétisait, sauverait la France !

  • Et une politique familiale courageuse aurait peut être de bons résultats aussi,mais les familles nombreuses sont trop connotées catho alors…

    • en General les familles nombreuses que je croise sont plutot avec un foulard islamique …

      l article se trompe completement en supposant qu il faut toujours plus de monde (catho ou musulman peu importe). A quoi ca sert d avoir plein de chomeurs ? ne vaut il pas mieux faire moins d enfants et les elever/eduquer mieux ?

      Le seul avantage d avoir plein de gosses c est que 20 ans plus tard vous avez plein de soldats pour envahir le voisin (c est pour ca qu Israel va finir par perdre face aux palestiniens). Mais faire de la chair a canon est il vraiment un objectif noble ??

  • Un point de vue intéressant et décalé mais tout de même un peu holiste : notre intérêt « général » est d’accueillir plus d’immigrés et de les choisir. J’aurais préféré une analyse des intérêts particuliers (qui ne devrait pas aboutir à des conclusions très différentes).

  • On peut aussi avoir une réalpolitik nataliste. Ce qu’a d’ailleurs fait la France pendant longtemps.
    Tout est en effet une question de décision politique. Mais quand cette dernière s’obstine à enterrer le nécessaire débat démocratique, il convient de se poser des questions et d’interroger ce comportement.
    C’est là que l’on découvre que nos politiciens se sont soumis peu à peu à une idéologie d’abolition des frontières, imposée par une oligarchie transnationale qui n’est aucunement libérale, et ce, quelle que soit l’opposition des populations.
    Il y a eu aussi une soumission par rapport spécfiquement à l’immigration musulmane

    La réaction irrationnelle des populations est soulignée à loisir par les médias. Elle existe sans doute, mais il est trop facile de gommer des analyses tout à fait dénuées d’émotions et de peur qui soulignent les effets délétères d’une immigation incontrôlée. Car c’est bien ce dernier mot qui pose problème.

  • Beaucoup de ces commentaires font penser à la blague bien connue du type qui se jette du 50e étage et qui, arrivé au 30e, se dit : « pour l’instant tout va bien. » Politique nataliste ou non, il est peu vraisemblable que le taux de fécondité remonte au-dessus de 2,1 dans les pays riches. Il baisse même dans les pays pauvres tout en assurant encore une croissance de population.
    Les pays d’Europe risquent donc dans les décennies futures l’enclenchement d’un processus incontrôlable : charges de retraite insupportables, coût de la dépendance lié au grand âge de plus en plus lourd, croissance économique faible, émigration des jeunes (déjà commencée en Espagne et Italie).
    Dans ce contexte, les investisseurs internationaux iront voit ailleurs et la fuite des capitaux de l’Europe vers les zones plus dynamiques s’accélèrera.
    Pour s’imaginer que la natalité va se redresser pour des raisons doctrinales, parce que le laissez-faire de quelques auteurs pseudo-libéraux du 19e siècle serait la solution à toute chose, il faut vraiment croire aux idées simplistes. Mais les croyances ne se discutent pas.

    • Il ne faut pas inverser les causes et les effets: ceux qui nous gouvernent ont décider qu’il fallait favoriser les migrations et convoquent ensuite des bonnes raisons pour justifier auprès des populations ce choix politique

    • il suffira de créer des retraites par capitalisation et tout rentrera dans l’ordre

  • On peut être scandalisé par les termes de cet article ou se contenter de hausser les épaules.
    D’une part, un constat de la situation démographique Deux objections: les populations font des enfants si elles ont le sentiment que l’avenir les accueillera. Or, l’évolution économique et le climat anxiogène déversé par les medias bien pensants ne plaident pas en faveur de cette hypothèse.
    L’opposition insensée à la venue de migrants.
    D’une part, ces gens n’ont d’utilité que celle qu’on veut bien leur attribuer, sont cantonnés le plus souvent à des tâches subalternes.
    D’autre, ils ont un pays d’origine, généralement africain et aucun de ces pays n’est capable de nourrir sa population ou de mettre en placez des structures qui ne soient pas gangrenées par la corruption. Nous n’avons pas à pallier l’indigence morale de ces gens-là, même si nous ne sommes pas parfaits.
    Nous vieillissons et allons vers la pauvreté: et lorsque nous serons vingt milliards sur la terre, il faudra tenir le même raisonnement ?
    La vérité est que l’idée de compétition et d’amélioration quantitative sont les plaies de l’humanité que nous ne cherchons qu’à instrumentaliser, au bénéfice de la création d’une masse indistincte, sans âme et sans originalité, donc aisément gouvernable, du moins le pense-t-on.
    L’argument humanitaire ne vaut rien du tout. Pour l’Afrique par exemple, elle a été soumise pendant des millénaires à la sauvagerie des arabes et le mépris qu’ils sont pour les noirs. Nouos ne sommes restés, occidentaux, pas même un siècle, avons laissé quelques structures qui tiennent encore et la morale prétend nous charger de tous les malheurs de ce continent, sans doute le plus riche du monde en ressources minérales.
    Le racisme anti-occidental est facilité par nos politiques strictement matérialistes qui font de nous la proie des défauts qu’on nous reproche, mais ça, c’est le résultat d’une politique cynique et électoraliste.
    Alors, par pitié plus de discours en faveur d’une immigration choisie, totalement irréalisable, outre cruelle envers les refusés qui deviendront les damnés de la terre. L’Afrique aux africains, la CHine aux CHinois, l’Europe aux européens. L’Islam pour personne, qjui est le cancer de toutes les civilisations en favorisant le désir de flagellaton de femmes et d’hommes sans culture hormis la récitation automatique du Coran et l’apprentissage du torchage des fesses.

  • Et c’est quoi l’interet d’une croissance de la population mondiale ?
    Aucun interet , comme un pays n’a aucun interet à augmenter sa population sauf..non il n’y a pas de cas d’exception a part un cataclysme ,une population à une taille optimale a ne pas depasser…en france cette taille optimàle est depassee de 7 ou 10 millions h !

  • En General j apprecie les articles de cet auteur mais la, desolé je suis en opposition quasi totale.

    D abord, l auteur associe la taille de la population a la prosperite. C est tres discutable. La France de ma jeunesse avait 50 Millons d habitants (annees 60-70) et etait plus prospere que celle d aujourd hui qui en a 20 % de plus (je parle en relatif bien entendu: je compare la France de 1970 avec la RFA de 70 pas de 2019 !)
    Le gros avantage d avoir une population nombreuse c ets d avoir plein de soldats pour pouvoir envahir et piller le voisin. On ne peu pas comprendre la Periode de Louis XIV ou Napoleon sans savoir qu ela France etait le pays le plus peuple d europe a cette epoque

    La deuxieme affirmation est que notre economie produira plus avec plus de bras. La encore c est tres discutable. On a actuellement plein de bras au chomage. Quel interet d en avoir plus ? Deja ca coute cher en prestation (RSA/indemnite chomage) et ca genere frustration et pression a la baisse des salaires. Pire on va surement voir une vague massive d automatisation (IA+robotique) qui va faire qu on aura encore moins besoin de bras. Donc encore plus de chomeurs. Ne vaut il pas mieux avoir moins d enfants mais mieux s en occuper et les eduquer pour qu ils puissent trouver des emplois remunerateurs

    Apres vous avez l objection de base : comment payer les retraites s il y a peu de jeunes.
    D abord, on ne decide pas d une politique d un pays sur cet argument. Ensuite, comme je l ai ecrit au dessus, avoir plein de bras au chomage (en dans des emplois sous payé) ne resoud en rien le Probleme des retraites (si vous avez un jour un francais payé 500 €/mois comme en roumanie, vous pouvez toujours essayer de le taxer de 300 € pour payer les pensions des retraités actuels …)
    La retraite par Repartition impose une fuite en avant avec une population en croissance perpetuelle. Qui n est evidement pas tenable (meme en admettant que tous ces nouveaux francais aient un travail). On doit donc changer la retraite par Repartition et non pas lancer une politique lapiniste ou immigrationniste

    Et bien sur reste le Probleme majeur qui fait que les peuples sont contre l immigration : l Echec de l Integration de certains immigrés. Je pense qu il n est pas Necessaire d ecrire un long texte la dessus, tout le monde en a vecu les exemples. Qui a envie de devenir etranger dans son propre pays ?

  • Cet article, fort bien documenté et construit, ne tient cependant pas compte d’un fait essentiel : de quelle immigration parlons nous ? En effet, si rejet il y a, cela provient essentiellement des comportements des personnes immigrées qui, loin de vouloir adopter à minima les us et coutumes du pays d’accueil, n’ont de cesse que d’imposer modes de vie et pratiques religieuses qui leur sont propres. De plus, le rapport au travail est souvent très différent selon sa formation d’origine et sa culture. Or, le moins qu’on puisse écrire, c’est que les immigrés sont, dans leur grande majorité, peu ou pas formés et surtout assez peu enclins à adopter nos protiques vis à vis de l’univers de l’activité économique. Bref, le fait est que les chocs culturels sont de plus en plus fréquents, et violents, entre populations « autochtones » et immigrés, particulièrement pour ceux dont les régions d’origines ont des pratiques de vie très éloignées des nôtres.

  • On peut être d’accord avec ces questions démographiques et cependant ne pas accepter une immigration difficile à intégrer chez nous (musulmans / africains / asiatiques). Il nous reste 4 solutions à panacher: 1 Une politique nataliste avec des allocations réservées aux français de souche depuis x générations (à voter à l’assemblée)
    2 Favoriser l’immigration d’européens de l’est comme les biélorusses, ukrainiens, russes, moldaves, et ceux de l’UE de l’est qui peuvent déjà venir facilement. 3 Accepter d’être un peu moins nombreux le temps que notre politique nataliste ne prenne effet. 4 Renvoyer chez eux les gens entrer illégalement chez nous.

  • Ma réaction au sujet de l’immigration invasion, n’a rien a voir avec la peur, dont les gens a peu prés « construit » cérébralement, savent qu’elle n’évite pas le danger.
    Et mon défaut principale tant d’être trop cartésien, mon attitude et mon point de vu sur l’immigration n’ont rien d’irrationnel. Il n’est pas bon de projeter ses fantasmes et ses fixettes non maitrisées sur le menu peuple.

  • « Les politiciens qui ressassent le soi-disant danger de l’immigration cherchent à vous faire peur. Voici pourquoi. »

    Patrick, votre angélisme est louable mais ce n’est pas pour autant un constat objectif.
    Vraiment ? des politiques cherchent à faire peur avec l’immigration ? Partout en France, depuis des décennies, je vois pourtant le contraire. Je vois qu’un (vrai) débat sur l’immigration n’existe pas et pourtant nous subissons ce phénomène inédit dans l’histoire de notre pays.
    Je dirais plutôt que c’est vous – et vos semblables bien-pensants – qui êtes là pour jouer sur les peurs.

  • L’histoire à montré que partout ou on eu lieu des migrations massive cela c’est toujours finis en catastrophe. mais évidement il en sera différemment cette fois ci parce qu’on y croit très fort. C’est comme le socialisme au Venezuela , cette fois ci c’était la bonne…

  • L’auteur parle de la Hongrie.
    C’est un bon exemple car, à l’instar de ses voisins, ce pays perd de nombreux habitants, souvent instruits qui migrent à l’ouest où les conditions matérielles sont bien meilleures.
    les migrations intraeuropéennes sont intéressantes à analyser: comme par hasard, ces pays sont très crispés quand on leur parle d’immigration extra européenne.

  • Depuis 45 ans on aurait pu investir dans la robotisation et la natalité française au lieu de l’immigration… Une société multirculturelle est conflictuelle (Brésil) et a pour conséquence un acroissement de l’Etat pour faire cohabiter tout ce beau monde.

  • Ce qui est écrit dans cet article est juste du point de vue macroéconomique à long terme malheureusement ce qu’il propose est inapplicable dans la réalité. Car à court terme il faut que les populations « accueillantes » supportent le « choc » culturel et cette sensation que, non seulement on rentre dans le pays illégalement, mais encore qu’on vient y imposer une religion, des mœurs, des traditions qui ne sont pas celles du pays d’accueil.
    C’est un peu comme si on nous disait que, pour avoir un peu de croissance économique dans 20 ans, il faut doubler les impots pendant toute cette période.

  • Tant qu’on lira ce genre d’articles plein de certitudes natalistes d’hommes interchangeables on est sûr que cela finira par l’arrivée au pouvoir de personnes lassées de subir dans leurs vie quotidiennes le grand remplacement certes nié mais effectif dans les anciennes banlieues pauvres

  • Vous êtes irresponsable, M. Aulnas. Vous ne traitez que 10% des conséquences d’une immigration incontrôlée, sans penser un seul instant aux gros problèmes qui se poseront à la France dans 30 ans.
    Avez-vous déjà eu à vivre, comme moi, dans un pays où la culture du groupe dominant est très difficile à supporter ? Vous donnez une appréciation de l’immigration dans une situation où les Français de souche sont encore la majorité et ne commencent que maintenant à entrevoir ce que sera leur quotidien lorsqu’ils auront à subir les comportements et les réactions de ceux qui leur imposeront de plus en plus leurs croyances, leurs intolérance et leurs cultures, éloignées du vôtre. Vos petits-enfants vous condamneront pour votre vue, qui se limite à des questions de pension.

  • Papier courageux et documenté. Confirme l’étude du CEVIPOF parue dans le dernier Figaro Magazine et illustre les raisons de la débâcle des gauches aux dernières européennes.

  • Dans un monde où les robots vont remplacer certaines tâches faites par les humains, je ne vois pas l’intérêt de l’immigration ni d’une natalité effrénée! Moins d’humains dans le long terme signifie moins de retraites à payer et moins de soins dus à la vieillesse!

  • Malgré que vous soyez bardé de diplômes,je pense que le bon sens vous fait défaut et cet article
    Racoleur sera à côté de la plaque. Jamais vos retraites ne seront payées par ces aventuriers qui se comporteront comme des néocolonialistes
    Lisez le camp des saints qui malheureusement est prémonitoire d’un avenir obscur

  • Monsieur Aulnas,

    Merci d’avoir pris de votre temps pour partager avec nous votre opinion vis-à-vis de ce sujet sensible qu’est devenu l’immigration. Toutefois, n’étant pas d’accord avec votre constat, permettez-moi de vous faire quelques objections.

    Pourquoi donc la peur de l’immigration et du « grand remplacement » serait-elle irrationnelle ?

    Vous dites que l’indice moyen de fécondité dans l’UE est de 1,6 enfants par femme avant de déclarer que l’indice de renouvellement de la population se situe autour de 2,1 et que par conséquent, la population européenne est vieillissante.

    Sur cela, Monsieur, vous avez tout à fait raison. Mais j’aurais là une question pour vous ? Une population, ou plus largement une espèce vivante dont le taux de reproduction se situe en-dessous du seuil de renouvellement, n’est-ce pas ce que l’on appel une espèce menacé, ou en voie d’extinction ?

    Admettons que sur un territoire donné vivrait une population de loup. Admettons aussi que la fécondité des loups n’est pas suffisante pour assurer le renouvellement de sa population. Admettons aussi que depuis plusieurs décennies, des meutes de coyotes viennent s’installer sur le territoire des loups, avec tendance exponentielle est un fort taux de fécondité.

    A quoi ressemblera le territoire dans les prochaines décennies ? Sera-ce encore un territoire de loup ? Ou bien auront les coyotes pris le dessus démographique ?

    Vous dites en début d’article que « Les informations démographiques dont ils (les gouvernants) disposent ne permettent rationnellement aucun doute sur la nécessité de l’immigration. »

    Mais n’est-ce pas là ce que bon nombre d’européens craignent justement ? Les partis d’extrêmes-droites utilisent peut-être un discours démagogue pour lutter contre le phénomène de l’immigration, mais cela invalide-t-il leurs conclusions et leurs craintes pour autant ? Permettez-moi d’en douter.

    Vous dites aussi vouloir «choisir les candidats les plus intégrables et les plus qualifiés », or cela est quasiment impossible. On ne recrute pas ses migrants comme on recrute ses commerciaux…
    Et si l’Europe a besoin du tiers-monde pour assurer son avenir économique, alors nous sommes fichus.

    Pour conclure, si le taux de fécondité des européens est en-dessous du seuil de renouvellement et si l’immigration est nécessaire d’un point de vue économique et démographique, alors, le «grand remplacement» est une réalité mathématique. Nous ne pouvons que spéculer sur le temps que cela prendra, pour que l’occident perde son caractère ethno-culturel.

    Il y a une chose qui me fait bien plus peur que l’appauvrissement de l’Europe et de ne point «bénéficier d’une retraite satisfaisante et de soins de santé de qualité». Je crains bien davantage que nos enfants et petits-enfants aient à vivre sous des régimes autoritaire et islamique…
    Pensez vous vraiment que Montesquieu, Toqueville ou Hayek sont des références pour nos nouveaux arrivants ?

    Irrationnelle donc ? Je ne crois pas ! Mais si vous souhaitez, Monsieur Aulnas, que Paris ressemble à Bagdad, alors soyez-sans crainte, votre vision d’avenir semble assuré…

    Merci et bonne fin de semaine à tous.

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