Par Francis Richard.
Ce livre de Barbara Polla ne se veut le héraut d’aucun féminisme en particulier, mais plutôt de tous – et, bien naturellement, de celui, singulier, qui [l’] a guidée, comme auteur, tout au long de [ses] différents écrits.
Car des féminismes, il y en a de toutes sortes. Mais, avant d’explorer la galaxie féministe, l’auteur propose des hypothèses sur la genèse des violences faites aux femmes et subies par elles depuis la nuit des temps…
Elle compare ainsi la violence des unes, celle inouïe de l’accouchement, avec celle des autres, qui s’exerçait sur les champs de bataille, mais aussi sur des cibles honorables : la nature, les animaux, la sauvagerie du monde, les ennemis…
Barbara considère que la violence masculine est aujourd’hui essentiellement compensatoire. Elle n’est plus comme avant, mais elle s’exerce toujours : elle est pouvoir de prendre auquel elle oppose puissance de donner, la vie notamment.
Contre cette violence masculine, il y a eu libération de la parole avec l’affaire Weinstein. Barbara Polla a été du groupe de femmes qui a souhaité réagir […] autrement que par#MeToo et s’est positionné de manière critique vis-à-vis de #BalanceTonPorc.
Pourquoi ?
- parce qu’il ne faut pas enchaîner les femmes à un statut d’éternelles victimes ;
- parce que c’était une campagne de délations qui a fait des victimes parmi des hommes coupables non pas d’avoir agressé, mais d’avoir importuné : or importuner est indispensable à la liberté sexuelle…
Le résultat paradoxal de ces hashtags agressifs a d’ailleurs été que de nombreuses jeunes femmes dans le monde francophone ont rechigné à se déclarer féministes alors qu’elles sont favorables à l’égalité entre hommes et femmes…
Plus de la moitié du livre est consacré à la galaxie féministe : le féminisme peut être différencialiste, pro-sexe et pro-désir, universaliste, intersectionnel, afro, LGBTIQA+ (sic), +, eco, antispécisme, d’artistes, néo, pop, entrepreneurial, d’évolution, qui fait (c’est le plus convaincant), autres.
Barbara Polla fait partie des autres. Elle a un peu de tous ces féminismes, sans exclusivité : Je soutiens chacun des féminismes que j’ai mentionnés pour autant qu’il œuvre pour plus de liberté, de libertés, pour plus de femmes, et d’hommes et d’autres.
Elle aimerait que l’on parle de sujets comme :
- comment transformer le pouvoir qui prend en puissance qui donne ;
- l’immense pouvoir du corps de la femme, autrement dit de sa grâce ;
- la désobéissance ;
- la joie de séduire ;
- le partage de la puissance, c’est-à-dire inventer une nouvelle maternité qui inclut la paternité ;
- vivre dans l’érotisme et la poésie (Georges Bataille disait : L’érotisme est l’approbation de la vie jusque dans la mort) ;
- le féminisme respectueux, sans domination ;
- le féminisme pluriel, sans leçons à donner ;
- le féminisme de réconciliation ;
- l’humanisme de réconciliation ;
- changer le monde…
Elle conclut par de la poésie de son cru, par un poème de Frank Smith, et par cette déclaration :
Si le bonheur de l’homme se proportionne à la liberté dont jouissent les femmes […], la compagnie des hommes est indispensable au bonheur de la femme – en tout cas à mon bonheur très personnel et à mon goût de la diversité.
- Barbara Polla, Le Nouveau Féminisme, 272 pages, Odile Jacob.
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compte tenu du fait que les femmes pardon les êtres avec utérus accouchent et allaitent les enfants, je ne suis même pas pour une égalité de droit, j’accepte un surplus de protection pour les femmes parce que les enfants en sont plus dépendants.
sans doute archaïque ou macho..mais oui toujours ce les femmes et les enfants d’abord..
jamais je ne considérerai qu’avoir laissé mourir une femme et son enfant pour sauver ma peau est “normal”. au cas de conscience que
jje devrai faire face , j’accepterai aussi le jugement des autres.voire une peine.
égalité de droits ..ben non pas tout à fait je crois que c’est bel et bien dans la nature des hommes et des femmes que l’homme se sacrifie pour ses enfants et en conséquence pour sa femme..mais bon…
au moins dans le deux à trois ans après la naissance de l’enfant, j’ai beaucoup de mal à dire , c’est kif kif… et les seins ça sert à quoi?
l’égalité en droit est alors une mascarade…formellement on dit kif kif ..
Le féminisme est une affaire d’ homme.
La principale cible des féministes est la femme intelligente, ou simplement belle, féminine, sachant mener les hommes par le bout du nez.
Cette jalousie morbide ne les conduit pas à élever leur propre situation, mais à vouloir arracher les déesses de leur piédestal…
Des féministes ?
La Grande Catherine, Marie de Médicis, la Pompadour, Maggie Thatcher, Gabrielle d’Estrées, Lucrèce Borgia, ou simplement toutes ces dames à qui nous tenons naturellement la porte…
Même si certaines ont travaillé du chapeau, il y a de la marge jusqu’aux vociférations de nos furies actuelles…
Je partage votre avis et amour des femmes! Les vrais féministes ont, après la seconde guerre mondiale, lutté pour l’émancipation de la femme partout dans le monde. En particulier elles ont soutenu leurs sœurs des pays musulmans, les plus affectées par un machisme patriarcal outrancier. Les gauchistes actuelles les forcent à rentrer dans le rang en soutenant la civilisation musulmane, sous prétexte d’universalisme et de respect des autres cultures. Mais bizarrement pas celle de l’Occident. Elles défendent le port du foulard qui est le symbole de la soumission de la femme à l’homme et aux brutes islamistes qui l’imposent. Ces derniers leur font remarquer qu’une bonne musulmane doit le porter et les harcèlent violemment jusqu’à ce qu’elles se plient. Pourtant nos soi-disant féministes d’opérette, loin de défendre ces femmes, approuvent prétextant leur liberté de porter ou non un foulard. Comme on le constate, celui-ci n’est que le premier stade, puisque ensuite vient la contrainte de se déguiser en se vêtant des pieds à la tête, afin que pas un centimètre carré n’apparaisse. Là encore sans qu’aucune protestation n’émerge. La liberté et l’égalité sont uniquement réservées pour elles, mais surtout pas pour les femmes musulmanes, qui doivent rester soumises au machisme de leurs mâles. Ce ne sont donc en rien des féministes, juste des gauchistes idéologisées par la stupidité et l’hypocrisie du politiquement correct marxisant, post moderne et déconstructionniste, qui sévit dans le milieu gauchiste universitaire et les élites bourgeoises.
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