Macron : deux ans d’efforts étatistes bien mal récompensés !

Deux ans après son élection, au printemps de Macron a succédé l’hiver étatiste.

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Conférence de presse d'Emmanuel Macron - 25 avril 2019

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Macron : deux ans d’efforts étatistes bien mal récompensés !

Publié le 7 mai 2019
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Par Nathalie MP.

Il y a deux ans, le 7 mai 2017, Emmanuel Macron devenait Président. On peut saluer la performance personnelle : il avait moins de 40 ans, il n’avait jamais été élu auparavant, son entrée en politique datant de la campagne électorale de François Hollande était relativement récente et son mouvement En Marche ! existait depuis un an seulement. Une folle ascension s’il en est ! Mais les motifs de congratulation s’arrêtent là car Emmanuel Macron fut en réalité plutôt mal élu.

Le « printemps » macronien annoncé à grand renfort de dépassement des clivages et de discours flous mais enthousiastes – et, il faut le dire, bien aidé par la victoire de Benoît Hamon à la primaire de gauche et l’affaire des emplois présumés fictifs de Penelope Fillon – a certes contribué à faire souffler un agréable vent de « dégagisme » sur tous les Juppé, Sarkozy, Fillon, Hollande, Valls, Mélenchon, Le Pen… – bref, sur tous ces politiciens sans qualité qui monopolisent le paysage politique français depuis trop longtemps sans qu’on discerne clairement en quoi ils agissent en faveur du pays.

Mais il n’empêche que cette élection présidentielle s’est caractérisée par une abstention inhabituellement élevée et un nombre considérable de bulletins blancs ou nuls. Il en résulte que si Emmanuel Macron a réuni 66 % des suffrages exprimés au second tour, ce taux tombe à 44 % quand on considère l’ensemble des inscrits. C’était évidemment plus que ce à quoi pouvaient prétendre ses adversaires du premier ou du second tour, mais cela restait faible en termes d’adhésion des Français envers sa personne et son programme.

La cote de popularité de Macron médiocre

C’est ainsi que, d’après le baromètre politique Ipsos-Le Point, Emmanuel Macron a commencé son quinquennat avec un taux de popularité de 46% : un score médiocre pour un nouveau Président en état de grâce, mais en réalité très cohérent avec le résultat des élections.

Aujourd’hui, le même institut de sondage nous dit que la popularité présidentielle est tombée à 27 %, même si elle enregistre un petit mieux après le creux à 20 % de décembre 2018, au cœur du mouvement initial des Gilets jaunes contre la politique taxatoire du gouvernement.

Il faudra regarder comment tout ceci évolue et si le parti présidentiel sera en mesure d’obtenir le premier rang lors des élections européennes du 26 mai prochain, mais permettez-moi de trouver que du point de vue des aspirations majoritaires des Français, cette évaluation sévère et persistante de l’action du Président semble terriblement injuste !

Lors de la conférence de presse qu’il a donnée le 25 avril dernier pour tirer les conclusions du Grand débat national, Emmanuel Macron n’a-t-il pas déclaré son attachement profond à toutes les spécificités de notre modèle économique et social basé sur la dépense publique et la redistribution ?

N’a-t-il pas défini la France comme une force morale supérieure opposée à la marche du monde et fière de l’être :

L’art d’être français […], c’est, très profondément, décider de ne pas nous adapter au monde qui nous échappe, de ne pas céder à la loi du plus fort, mais bien de porter un projet de résistance […] ?

N’a-t-il pas confirmé clairement ce que les Français adorent penser, et qu’il exprimait déjà dans la Lettre qu’il leur avait adressée en janvier pour lancer le Grand débat, à savoir que :

La France n’est pas un pays comme les autres. Le sens des injustices y est plus vif qu’ailleurs. L’exigence d’entraide et de solidarité plus forte.


« Chez nous »,
avait-il souligné alors, la santé, l’éducation, la justice, etc. sont accessibles à tous, la retraite est payée par ceux qui travaillent et les accidents de la vie comme le chômage peuvent être surmontés grâce à la solidarité de tous.

Comme si, chez les autres, chez les Allemands, les Néerlandais ou les Britanniques, les accès à l’éducation, à la justice, à la santé étaient… limités ! Comme si, chez eux, le chômage ne pouvait être surmonté ! – Je laisse bêtement mon surmoi libéral s’exprimer mais c’est hors de propos. Dans leur grande majorité, les Français sont convaincus que si les chômages allemand ou néerlandais sont sous les 5 %, c’est parce que l’emploi n’est que précarité et « contrats à 1 euro ». Et si ces pays ont des excédents budgétaires, c’est parce qu’ils laissent leurs populations vivre dans des conditions médicales, sociales et éducatives honteuses.

17 milliards financés par des impôts supplémentaires

Mais reprenons. Emmanuel Macron ne s’est-il pas empressé de traduire cette merveilleuse philosophie en milliards d’euros sonnants et trébuchants, 17 milliards exactement si les calculs du ministre du Budget sont exacts, 17 milliards qu’il va falloir financer par… heu, par des impôts supplémentaires pris aux catégories toujours priées de payer pour les autres au nom de la justice sociale et solidaire, c’est-à-dire les « riches » et les entreprises ?

Dans la foulée, n’a-t-il pas abandonné prestement toute velléité de réformer en profondeur notre fonction publique décontractée et pléthorique, préférant de beaucoup annoncer la création de maisons « France Services publics » sur tout le territoire, quitte à laisser tomber sa minuscule ambition de campagne de réduire les effectifs de fonctionnaires de 120 000 personnes sur 5,7 millions ?

N’a-t-il pas finalement donné tous les gages possibles à la fibre amoureusement étatiste des Français ? Ceux-ci parlent toujours de liberté avec des trémolos dans la voix, mais à choisir, ils préfèrent encore que l’État réputé omniscient et moralement infaillible s’occupe de tout.

Et là encore, Emmanuel Macron n’a-t-il pas fait récemment la preuve que rien ne sera jamais trop trivial pour son gouvernement définitivement converti à jouer les nounous empressées auprès des Français ? C’est ainsi que les ministres sont dorénavant priés de songer aux petits-déjeuners des enfants dans les écoles maternelles et primaires en lieu et place de leurs parents ; c’est ainsi qu’ils doivent également veiller à organiser convenablement les salles de bain des personnes âgées.

Mon surmoi libéral aurait tendance à penser que si le gouvernement s’occupait prioritairement de faire en sorte que chacun puisse gagner sa vie par son travail et subvenir ainsi à ses besoins et à ceux de sa famille ou, plus exactement, s’il arrêtait de mettre toujours plus de bâtons réglementaires et fiscaux dans les roues des entreprises et des investisseurs au nom d’une justice sociale et sociétale douteuse, il n’aurait pas besoin de se substituer aux choix des individus pour tout et n’importe quoi.

Mais il semblerait que contrairement à nos voisins néerlandais et allemands, nous autres Français professions une nette préférence pour des citoyens pauvres ou au chômage, mais – attention, exception française ! – largement protégés et indemnisés par une batterie d’allocations financées par l’impôt redistribué, plutôt que rémunérés et responsabilisés par leur propre travail. Fin du surmoi libéral.

Il est vrai que lorsqu’Emmanuel Macron est arrivé tout fringant sur la scène présidentielle, il tenait d’inquiétants discours sur le fait de vouloir « en même temps » protéger et… – attention, horreur économique à l’état pur – libérer ! Il est même parvenu à mettre fin au recrutement au statut des cheminots à partir de 2020 et à fusionner les instances représentatives du personnel en un seul comité au sein des entreprises. De quoi dénaturer totalement les valeurs éternelles de la France !

Dieu merci, ainsi que l’affirmait récemment Marlène Schiappa, la page « libérer » est heureusement et définitivement tournée :

Au gouvernement, on est nombreuses et nombreux à être mobilisés pour aller plus loin dans les mesures de protection maintenant qu’on a libéré. Le Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, 3 mars 2019.

Depuis, Emmanuel Macron ne ménage pas ses efforts pour sublimer l’exception française dans tous les domaines imaginables. Il est donc des plus étranges que les Français ne lui soient pas plus reconnaissants de le voir déterminé à rebâtir la France à l’identique ultra-keynésien de ce qu’elle est depuis plus de quarante ans.

Peut-être l’explication vient-elle de ce que lui-même et ses ministres persistent à dire que les comptes de la nation seront tenus, répandant ainsi une fausse impression d’austérité. Or si l’on pose par principe que la France n’est pas un pays comme les autres, il n’y a plus aucune raison de se morfondre devant une ribambelle de grandeurs économiques – chômage, dépenses publiques, impôts – plus élevées que partout ailleurs : les riches et les entreprises paieront !

Et moi, je m’autorise encore un petit sursaut de surmoi libéral : ça promet !

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  • Le probleme ne vient pas du president, j’aurais préféré.. mais de l’administration et la constitution qui organisent l’etat.
    En effet on a vu passer un certain nombre de presidents de tous bords.. au mieux ils n’ont rien fait , au pire ils ont augmenté l’emprise de l’etat.
    Si on ne peut rien faire c’est que limiter la depense publique n’est plus possible , statuts , aides, retraites,secu ,chomage.. rien ne peut etre modifié sans déclencher le chaos.
    Il faudra bien sortir de la constitution élaborée pour Degaulle et qui n’est plus adaptée au contexte général;.
    Mais ceux qui vivent de l’impôt payé par les autres freinent des 4 fers en agitant des concepts « solidaires » ou  » sauvons la planete » qui ne consistent qu’a garantir leurs postes..

    on ne fera donc pas l’économie du chaos, la seule chose c’est qu’on ne sait pas ce qui va le provoquer.

    • Tout à fait d’accord. Ce n’est pas un problème d’hommes mais de structure institutionnelle. Tout homme coincé dans ce Léviathan devient par la force des choses dans le meilleur des cas, une sangsue inutile, dans le pire des cas un tyran. Malheureusement j’ai beau tenter d’imaginer tous les scénarios possibles, je ne vois pas comment on pourrait ‘vraiment’ réformer sans provoquer un raz-de-marée type Gilets Jaunes en pire…
      La faiblesse du système est aussi sa force. Lorsqu’une personne sur deux travaille directement ou indirectement pour l’Etat, dépend de la commande publique pour vivre, il est difficile d’imaginer une réforme réelle sans provoquer un chaos jamais vu. C’est pour ça que depuis longtemps je pense comme H16 que « ce pays est foutu ». Il faut juste espérer que sa mort soit brutale et rapide, et non lente et douloureuse. Malheureusement ça semble parti pour durer.

    • Ce qui va provoquer le choc : la manque « d’argent des autres ».
      Comme il n’y a plus rien à distribuer, les rats vont commencer à se battre entre eux.
      Ils vont commencer par regarder la gamelle du voisin : qui part à la retraite avant 55 ans, qui a des avantages fiscaux particuliers, des aides aux logements HLM indus, etc … Le spectacle va être intéressant, parce qu’ils ne pourront pas dévoiler trop publiquement leurs avantages, sous peine d’avoir la tête tranchée par des gilets jaunes plus énervés que les autres.

      • non la distribution continuera par l’accroissement de la dette..
        Le choc viendra de la hausse des taux d’intérêts , ou du surgissement du RN , ou les deux a la fois

    • Le problème n’est pas le politicien mais l’électeur.

      • @Théo31

        Le problème me paraît plus complexe :

        – les politiciens sont un problème
        – les technocrates sont un problème
        – les ignorants et les bien-pensants sont un problème
        – les assistés sont un problème
        – le capitalisme de connivence est un problème
        – le scrutin est une illusion
        – les prétendues vertus de ce pays sont des illusions
        – l’hypocrisie et le mensonge à soi-même sont largement répandus en chacun de nous car nous cédons facilement à l’argent gratuit des autres

        C’est un « mal » profond, qui fait parti de notre condition humaine. Un choix. Un choix de tirer vers le haut ou de tirer vers le bas. Un choix d’effort continu et constructif ou un choix de facilité momentanée. Multiplier ces choix par des milliers, des millions, des milliards et tirez une tendance…

        Un certain John Galt a dit : « Je jure, sur ma vie et l’amour que j’ai pour elle, de ne jamais vivre pour les autres, ni demander aux autres de vivre pour moi. »

    • « Juge toi-même par conséquent : Qui avait raison de toi ou de celui qui t’interrogeait ? Souviens-toi de la première de ces questions, pas textuellement mais de son sens général : “Tu veux aller vers les hommes et tu vas vers eux les mains vides, avec, seulement, la promesse d’une liberté qu’ils sont incapables de comprendre dans leur simplicité et leur indignité natives, dont ils ont peur par surcroît, car il n’y a et il n’y a jamais eu d’état plus intolérable aux hommes et à la société que la liberté. Vois-tu ces pierres dans le désert aride et brûlant ? Change-les en pains, et l’humanité accourra vers toi tel un troupeau affamé ; elle te sera reconnaissante et soumise, mais tremblera sans cesse de te voir retirer tes mains et d’être privée de pain.” Mais tu n’as pas voulu priver l’homme de la liberté et tu as rejeté l’offre, en te disant qu’il n’y aurait plus de vraie liberté là où l’obéissance s’achèterait par le pain. Tu as répondu que l’homme ne vit pas de pain seulement. Ne savais-tu donc pas que l’Esprit de la terre se dresserait contre toi au nom de ce pain terrestre précisément, qu’il lutterait contre toi et te vaincrait ? […] Des siècles s’écouleront et un jour viendra où la sagesse et la science humaines proclameront l’inexistence du mal et, par suite, du péché, affirmant qu’il y a seulement des affamés. “Nourris-les et tu les rendras vertueux !” C’est avec ce cri qu’on lèvera l’étendard contre toi et qu’on détruira ton temple. […] Ils finiront par jeter leur liberté à nos pieds en nous* disant : “Asservissez-nous, mais nourrissez-nous.” Ils comprendront eux-mêmes que la liberté n’est pas compatible avec le pain terrestre et ne leur permet pas d’en avoir chacun à suffisance, car jamais ils ne parviendront à le partager équitablement […]. »
      Dostoïevski . Les Frères Karamazov

  • Très bon article de Nathalie MP qui nous confirme l’indécrottable lecture politico-économique des français allant jusqu’à qualifier d’ultra libérales les premières années étatistes et socialistes de Macron.
    Inutile d’imaginer dans ces conditions où vont nous mener les quelques années qui lui reste..

  • Nous avons cru élire un président de la république nous n’avons vu qu’un petit chef de l’état, incapable de te réformer, comme les autres avant lui. Oui le système en place en France n’est pas réformable c’est certain, aucune illusion à se faire sur ce point. C’est un choc économique qui fera bouger le « léviathan étatique » mais ceux qui paieront ce seront ceux qui n’en sont pas et qui n’ont aucune responsabilité dans ce qu’il est devenu hélas ! Les épargnants en particulier et ceux qui possèdent de l’assurance vie en tout premier lieu. Un matin ils se réveilleront et ils apprendront que « leur argent », et bien ils ne peuvent plus le retirer. Et à la fin de la crise, il ne vaudra plus rien. Ce ne sera pas la première fois que l’état Français ruinera ce pays et que ceux qui en seront responsables échapperont aux conséquences de leurs agissements.

    • oui les depots bancaires seront les premières cibles mais avant
      ils taxeront l’immobilier comme jamais via les taxes foncières..
      puis viendront la spoliation des retraites du privé , la hausse des taxes sur les énergies, et l’écroulement de l’économie..
      Sortir du socialisme , c’est penible

  • « La cote de popularité de Macron médiocre »

    On ne lui demande pas d’être populaire.
    D’ailleurs s’il disait et faisait ce qu’il faut, il le serait encore moins.

    • Je suppose que « médiocre » qualifie d’abord Macron et pas sa cote, qui n’est après tout pas si pire que celle des autres…
      S’il avait dit et fait ce qu’il faut, il n’est pas évident qu’elle serait pire. Il me semble certain qu’elle serait en tout cas en train de remonter en flèche, parce que les résultats commenceraient à surgir. Il avait et il a les médias pour lui, il pouvait réformer ! C’est même la seule manière de devenir un jour populaire, mais Macron croit fermement, depuis sa campagne, qu’il est populaire et qu’il lui suffit de flatter les flatteurs pour le rester.

  • On ne peut pas sauver le soldat Macron : ni de droite, ni de gauche, seulement un technocrate hautain qui sépare sans arrêt le jaune du blanc de l’oeuf sans vision politique à long terme du pays. On ne dirige pas un pays en transférant des impôts du moins dangereux à celui qui crie le plus, ce n’est pas une vraie politique mais de la démagogie électorale perpétuelle… L’erreur dont se repentent les français, c’est d’avoir élu un homme de cabinet ministériel à l’Élysée, étatiste, voire autocrate.

  • En tous cas ses cours de comedie portent leurs fruits il est de plus en plus a l’aise dans son role de fossoyeur joyeux de la republique. On va finir par payer pour assister a ses representations !

  • Pour qu’un pays progresse, il faut qu’il soit dirigé par un chef d’Etat.
    La France n’a connu depuis 45 Ans que des politicards chefs de bande : Giscard, Mitterand, Chirac, Sarkozy, Hollande et son ersatz en plus mince et plus jeune Macron.
    Ces chefaillons, sans convictions et sans intérêt pour le bien-être du pays et de ses habitants étaient guidés par le développement de leur Patrimoine et la pérennité de leur Pouvoir.

    On voit le résultat.

  • Cela me gêne un peu de voir Fillon relégué parmi les « politiciens sans qualité ». Il s’est donné la peine de bâtir un programme cohérent et ambitieux (ce dernier terme étant en comparaison avec ce qu’on nous a servi précédemment)

  • Tandis que les autres s’organisent pour vivre dans le chaos, nous sommes les seuls à prétendre le gérer.

    Mieux , alors que certains génies ont modélisé l’organisation du chaos, les nôtres sont allés plus loin, ils ont créé le chaos à partir de l’ordre.

    L’exception française :

    Quand le monde entier explose, la France implose…

  • Ce qui est désolant, c’est que face à la politique étatiste du gouvernement, il n’y a pas de force politique réclamant moins d’Etat. L’exception française risque donc de durer.

    • Si si, il y a des forces politiques qui réclament moins d’Etat, mais ils ne sont que rarement mis sur le devant de la scène. Je pense notamment au parti libertarien, au parti libéral démocrate (qui a malheureusement fusionné avec Objectif France) et Force Républicaine (une aile libérale des Républicains).

      Et c’est normal, les gens n’en voudrait pas. Madelin a fait autour des 3% quand il s’était présenté. Les autres ne feraient pas mieux.
      On dira toujours que c’est la faute des riches qui paient pas d’impôts, du Cac 40, de la finance (bon, surtout les banques centrales), les immigrés et, celui que je préfère, à l’ultra-libéralisme qui sévit en France.

      • non il n’y a pas de pensée libérale majoritaire donc pas de parti sérieux

        • c’est surtout que els candidats de ces partis ne savent pas défendre les idées libérales, si on explique bien le pourquoi du comment nombre de gens pourraient se réveiller..j’en suis une preuve et yen a surement d’autres ici.

    • Il y en a une en Europe au parlement européen le CRE mais aucun membre français…
      « Conservateurs et réformistes européens (CRE) : la droite eurosceptique
      Avec 75 membres siégeant au Parlement européen (10% des eurodéputés), le CRE est le troisième groupe le plus important de l’hémicycle. Il regroupe un ensemble d’eurodéputés provenant de partis européens d’orientation eurosceptique du point de vue politique et libérale d’un point de vue économique. Co-présidé par le Britannique Syed Kamall (Parti conservateur) depuis juillet 2014 et le Polonais Ryszard Legutko (PiS) depuis juillet 2017, ses membres sont originaires de 19 pays de l’UE. Les principaux partis représentés y sont les suivants : le Parti conservateur britannique (Tories) avec 18 membres, le parti polonais Droit et justice (PiS) avec 14 membres, l’Alliance néoflamande (N-Va) belge (4 membres) et le Parti populaire danois (DF, 3 membres). Aucun parti français n’y siège.
      Le poids des Conservateurs britanniques va s’effondrer, peut-être remplacés par des bataves ou des Polonais. Certainement mon groupe préféré avec monsieur Hannan, brillantissime. A ma connaissance, ces idées n’intéressent personne en France ». Source Charles Gave IDL

  • Trois ans encore à devoir subir la politique de ce baltringue qui a des chances d’être réélu tellement en face ils sont nuls.

    Ca va être long.

    • Surtout si on a encore le RN au 2nd tour ^^

      • pas sur que RN ne passe pas cette fois ci, c’est exactement ce qu’il
        faudra pour que l’administration se remette en question

        • Le RN étant socialiste, l’administration ne fera aucune difficulté pour collaborer au pillage du pays.

          • ou avez vous pris que le RN était socialiste?

            • Du programme de sa présidente : furieusement antilibéral et profondément étatiste.

              • etatiste et socialiste ça fait 2..
                je ne dis pas ue le FN serait meilleur que les autres .. mais une fois « testé » il perdra sa capacité d’attraction par les masses , et sont rôle de rabatteur que lui a donné la gauche.
                Si nous avons ce systeme , c’est parce que dans une élection uninominale a 2 tours , il suffit au candidat d’être au 2 eme tour face au FN pour etre élu..

                • Etatiste et socialiste, ça fait deux, donc la peine est double. Si nous avons le système uninominal à 2 tours, c’est parce que le peuple n’est pas capable de réfléchir qu’un système uninominal à 1 tour éviterait les magouilles d’entre deux tours et obligerait à plus de consensus et moins de dénonciation des adversaires. Quel conseil d’administration fonctionne suivant des règles à deux tours ?

  • J’adore vous lire car cela correspond exactement à ce que j’aimerais écrire. Merci!

  • Macron n’est que l’idiot utile (paravent) d’intérêts particuliers issus de la connivence (issus de la mafia ENA, science-po et autres).
    Il n’y a donc rien à en attendre.

    je pense que la réforme est possible, même avec la constitution de la 5ème république : les règles ne sont pas terribles, mais les joueurs sont encore plus mauvais.

    Mais pour cela, encore faut-il accepter de regarder la réalité en face, sortir du palais, pour la connaître et l’éprouver, afin de comprendre ce qu’il faut faire.
    Beaucoup de choses peuvent être libérées en douceur, sans tout révolutionner et déjà redonner un peu d’espoir.
    Encore faut-il accepter le bon diagnostic et être capable de le voir. Les énarques/fonctionnaires ne sont pas outillés pour cela.

    • Justement, « en douceur » permet de s’illusionner sur le diagnostic et d’oublier la nécessité et l’urgence du traitement. Imaginez qu’il s’agisse d’un traitement médical.
      La réforme doit être omniprésente, bouleverser tout, faire perdre les anciens repères. Personne ne prend de risque pour 4% de gain éventuel. Mais si au bout de 2 ans, vous n’avez rien suivi dans le détail parce que c’était trop complexe, et vous constatez que vous avez au moins 4% de mieux, c’est gagné.

  • Je comprends que l’on puisse encore soutenir Macron par intérêt ou par défaut. Mais comment peut on encore le croire ? (Et y croire …)

    • Comment ? C’est comme pour le réchauffement climatique catastrophique quand le gel en mai dévaste les vignobles comme jamais…

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