Brexit des Anglais : pourquoi l’Europe ne peut pas dire « c’est leur problème » ?

Brexit : ce n’est pas leur problème car il s’agit d’un problème commun, et il convient de le résoudre ensemble.

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Brexit des Anglais : pourquoi l’Europe ne peut pas dire « c’est leur problème » ?

Publié le 13 avril 2019
- A +

Par Michel Ghazal.

Depuis des semaines déjà la question du report de la date limite pour le Brexit était sur la table. Après un premier report accepté jusqu’au 12 avril mais qui n’a pas permis à la Grande-Bretagne de trouver un accord en interne, Theresa May s’est activée pour obtenir un nouveau délai. Emmanuel Macron a défendu une position pour une grande fermeté. Le Président du conseil Européen Donald Tusk, soutenu notamment par Angela Merkel, était favorable à une prolongation jusqu’en 2020.

Aujourd’hui, l’Union Européenne a proposé à Theresa May une nouvelle date limite : le 31 octobre 2019, soit 6 mois de plus. Ce report a été justifié par l’ouverture de discussions « sérieuses et constructives » entre son gouvernement et l’opposition. D’un autre côté, cette date permet de préserver l’unité des 27 puisqu’elle correspond à l’installation d’une nouvelle commission.

L’Union Européenne avait-elle raison de le faire ?

Ma réponse est oui. En effet, tout en comprenant l’agacement face à l’incapacité des Britanniques à se mettre d’accord sur le package négocié durant 24 mois avec l’Union Européenne, il n’est pas possible d’ignorer le fait que Theresa May n’a pas ménagé ses efforts pour y parvenir en soumettant l’accord pour vote à 3 reprises. La tentation est grande de dire : « C’est leur problème, ils n’ont que ce qu’ils méritent. Le Royaume-Uni n’avait-il pas un pied en Europe (là où ça l’arrangeait) et un pied en-dehors (tout ce qui ne lui convenait pas) ? » .

Or, de mon point de vue, l’Europe ne pourra pas parvenir à une solution satisfaisante préservant ses intérêts si elle considère que les difficultés de Theresa May ne regardent qu’elle. Cette attitude peu perspicace est l’un des obstacles majeurs à une négociation réussie. Au contraire, elle devra déployer des trésors d’imagination pour l’aider et lui faciliter la tâche. Le No deal n’est pas bon pour la Grande-Bretagne certes, mais il n’est pas bon pour l’UE non plus. Donc, l’accord pour un report est judicieux.

Origine de l’impasse

L’impasse provient de la solution imaginée pour éviter le rétablissement d’une frontière physique entre la République d’Irlande (membre de l’UE) et l’Irlande du Nord qui ne le sera plus avec le Brexit. Le backstop ou filet de sécurité permet de garder en vigueur la libre circulation des marchandises permise par l’UE mais bloquerait la signature de traités de libre-échange entre le Royaume-Uni et d’autres instances que l’UE. Pas de frontière d’un côté mais pas d’accès privilégié via l’Irlande du Nord de pays tiers au marché européen. Ce problème fut le dernier obstacle à l’accord et les équipes de négociation ont dû travailler très dur pour inventer cette solution créative qui devait répondre aux intérêts des uns et des autres.

Malheureusement, les élus britanniques rejettent cette solution en invoquant notamment une ingérence européenne dans la politique interne et le fait qu’elle constitue dans les faits un maintien dans l’UE.

Comment faciliter la tâche de Theresa May ?

Pour aider Theresa May du plus possible, il convient d’abord de se mettre à sa place et examiner les critiques les plus sévères auxquelles elle fait face concernant le protocole d’accord que l’UE veut lui faire signer. Ensuite, il faut imaginer pour elle ses arguments de défense. Ceci permet de mieux apprécier les limites à l’intérieur desquelles elle est contrainte de négocier en interne.

À partir de là et en parallèle, il faudrait à nouveau mettre les équipes de négociation des deux côtés au travail. Leur mission : imaginer des aménagements qui puissent convenir aux deux parties. Qu’est-ce qui réduirait le coût d’acceptation de la solution ? Qu’est-ce qui la rendrait plus séduisante ? En quoi les conséquences d’une décision positive seraient plus acceptables ? Il faut modifier la perception du choix que les élus britanniques se voient devoir prendre afin de les amener à se prononcer dans le sens que nous désirons. C’est ainsi que l’UE peut aider Theresa May à obtenir l’accord des élus britanniques et à sortir de cette impasse. En reconnaissant les intérêts partagés, la motivation pour concilier les intérêts divergents s’accroît.

Éviter d’humilier l’autre

Le Royaume-Uni est dans une position de faiblesse car le Hard Brexit, sa solution de rechange à un accord négocié (sa MESORE), serait une catastrophe. Vouloir les punir serait contre-productif car, en tout état de cause, ils vont demeurer des partenaires et cette relation future reste à définir. Or, en négociation il faut éviter que l’autre partie se sente humiliée ou mise à genoux. Dès lors, il est sage de rappeler ce vieux dicton français que je cite régulièrement : « Il ne faut jamais coincer un chat dans un coin sans lui laisser une chatière. Sinon, il se retourne et vous saute à la figure » .

Tant qu’il est nécessaire d’avoir l’adhésion à la solution proposée par l’UE, il convient de proposer à l’autre partie un choix qui soit le moins douloureux possible. Non, ce n’est pas leur problème car il s’agit d’un problème commun, et il convient de le résoudre ensemble. Pour aboutir, la satisfaction doit être commune. Espérons que ce report permettra de trouver le bon arrangement.

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  • non l’europe manque d’autorité
    Les anglais veulent sortir tout en restant dedans , il y en a marre de ce cirque
    Pas de prolongation et allons vers un brexit sans accord !

    • Pour une fois, je ne suis pas d’accord avec vous. Les difficultés du parlement britannique viennent du fait que le Brexit a été un vote à près de 50/50 et qu’il reflète cette situation. Des deux côtés, la solution imaginée pour la frontière entre les deux Irlande a été mal pensée. Imho, il n’y a de solution que technologique: on garde une frontière, mais on utilise de grands scanners et de l’AI pour que les camions ne s’arrêtent pas à la frontière (ni les voitures).

      • C’est certain, nous avons bien besoin des anglais dans l’EU pour contrebalancer l’Etatisme et la croissance de son administration.
        Par contre, je ne pense pas que les anglais aient véritablement besoin d’être dans l’Europe. En tout cas, pas de la façon dont l’EU voudrait que les anglais y soient.

        • Oups! C’était une réponse destinée à Lesuisse.

        • Beaucoup d’Anglais se sentent européens, mais pas Unionistes Européens. Virons l’Union Administrative et Régulatrice de l’Europe, et demandons aux Anglais s’ils veulent encore sortir, et aux autres Européens si ça ne va pas mieux ainsi.

      • peu importe les difficultés du GVT britanique , l’europe voulait fixer la frontière a l’Irlande en entier, mais ces messieurs ont joué les
        effarouchés , qu’ils aillent au diable..
        qu’on somme l’Irlande et l’écosse de se prononcer clairement et opérons a notre guise

  • Nous avons besoin des Anglais dans l’Europe. Il ne faut pas oublier que , meme si ceux-ci noius énervent, ils ont une vision beaucoup plus libérale que les Français (ou plutôt l’état Français) qui voudraient en permanence que l’Europe ressemble à la France.
    A plusieurs reprise les Anglais se sont opposés à des propositions venant de la France et visant à créer de nouvelles administrations au niveau Européen. En tant que libéraux nous ne devrions pas l’oublier, l’Europe de Macron c’est l’état Français en plus gros !!!

    • non , non , les anglais ont toujours eu des problèmes avec l’europe continentale .. depuis un millénaire; alors c’est sans issue

      • Nos cimetières prouvent que nous avons fait partie de votre issue, Monsieur, et votre phobie devient lassante.

        • Et oui, 14-18, 39-45; 6 juin 1944, avec les Americains et les Canadiens qu’on oublie a chaque fois… Mais bon les zanglais c des mechants…

        • Penser que l’ Angleterre politique est une sacrée emmerdeuse n’ enlève rien à la reconnaissance du sacrifice de milliers d’ hommes lors des grands conflits du 20ème. Faut pas déconner, cela n’ a strictement rien à voir.
          Je considère que c’ est leur problème, car c’ est un choix démocratique 100% anglais, personne en Europe ne les a obligé à se prononcer sur ce choix. Alors maintenant, que les politocards anglais prennent leurs responsabilités, qu’ ils dégagent et qu’ ils nous foutent la paix avec ça. L’ Europe a d’ autres chats à fouetter.

        • En fait si, pour résister à l’ Allemagne nazie comme elle l’ a fait, il faut être une sacrée fichue emmerdeuse!

      • C’est un peu faux, pas un problème avec le continent mais les Britanniques (les Anglais, en particulier) se croient toujours à la tête de leur ancien Empire donc supérieurs à tous les autres pays (bien que, bien souvent, il se retrouve à la solde des Étasuniens).
        Et dans des temps plus anciens, Français, Espagnols, Hollandais, Autrichiens, Allemands et nos chers ennemis Anglais avons tous bien participé à l’évolution des armements !
        Pas utile de leur mettre tout sur le dos, aujourd’hui les élus britanniques nous donnent l’impression de n’être qu’un troupeau d’ânes bâtés! Mais quand-même…

  • L’article possède le même biais que toutes les analyses sur la nécessité de trouver un aménagement acceptable pour tous à la frontière irlandaise : il n’en propose pas… car il n’y en a probablement pas.
    Les Anglais veulent rester dans une zone de libre échange, ils n’ont pas compris que l’UE est une union douanière. Dès les premiers accrocs sur le backstop, la plupart des analystes l’ont écrit: le seul moyen de ne pas avoir de frontière entre les deux Irlande est de rester tous les deux du même côté de la barrière.
    Les Brexiteers ne veulent pas de la frontière et pas de l’union douanière. Ils veulent des éléphants roses et en plus qui volent! Pas possible? Si! Le peuple a voté pour, il reste donc à « deliver ».

    • Les brexiteers veulent garder la possibilité d’échanges simplifiés entre les deux Irlandes. Pour ce faire, l’EU en profite pour essayer d’imposer un accord permettant à l’EU d’imposer ses règles au RU tout en l’empêchant de pratiquer le libre-échange avec des pays hors EU. En gros, l’EU profite de ce moyen pour maintenir indirectement le RU dans le giron de l’Europe Commune.
      Belle manœuvre. La technique du Cheval de Troie. N’oublions pas que T.May était anti-brexit initialement. Un tel accord n’est donc pas pour lui déplaire car c’est une façon de contourner le Brexit.
      Sauf que les pro-brexit ne sont pas tombés dans le panneau…

  • « car le Hard Brexit, sa solution de rechange à un accord négocié (sa MESORE), serait une catastrophe. »
    Pour qui exactement ??
    Avant le referendum sur le Brexit, les remainistes nous prédisaient doctement moult catastrophes dès le vote d’un Brexit. Il n’en a rien été.
    Nous avons maintenant droit aux mêmes prédictions en cas de hard Brexit. Qu’en sera-t-il?

    L’Angleterre achète plus à l’EU qu’elle n’y vend. Un arrêt des relations économiques avec l’EU se fera donc en 1er aux dépens de ce dernier et non du RU. N’oublions pas que le RU est adossé au Commonwealth avec qui il a des relations économiques avantageuses ce qui a toujours ennuyé profondément l’EU.

    De plus, en cas de hard brexit, le RU aura toujours la possibilité de se transformer en paradis fiscal partiel (ce qu’il est déjà en partie) ou complet ce qui ne manquera pas d’attirer de nombreuses richesses provenant de pays de l’EU à l’administration envahissante et taxophile. Imaginez : un paradis fiscal aux portes de l’EU avec une frontière Irlande Nord/Sud poreuse voire inexistante par no man’s land juridique. Une porte ouverte pour des « échanges » économiques divers et variés (  ) non contrôlés par l’EU et vers le RU de manière prépondérante…

    Donc qui est véritablement en situation de faiblesse ?
    Le report de 6 mois facilement lâché par l’EU pour finaliser le Brexit a été vendu comme un acte de « compréhension » voire de « commisération » de l’EU vis-à-vis du RU. Belle propagande, surtout après les premiers mois de communication revancharde de bcp de dirigeants européens qui voulait se payer la peau des anglais. Ce report traduit surtout le fait, à mon avis, que l’EU a bcp plus à perdre qu’à gagner avec un hard Brexit.
    Mais il ne faut pas le dire, cela pourrait amener à faire réfléchir les européens.

    Il ne fait pas bon avoir un pays entièrement libre à votre porte, susceptible d’être attractif, quand vous voulez « réorganiser » à votre mains les populations des territoires que vous administrez. En témoigne les efforts réguliers de l’EU pour progressivement faire perdre à la Suisse son indépendance juridique, administrative et fiscale en obligeant ce pays à accepter de plus en plus de règles européennes.

    • pourquoi ne veulent ils pas sortir alors

      • Ils veulent sortir mais pas pour se retrouver, in fine, soumis indirectement aux règles européennes (cf mon post plus haut).

    • L’Irlande est déjà un paradis fiscal pour les entreprises multi-nationales plus que les Pays-Bas et le Luxembourg.

      • L’Irlande est un (petit) paradis fiscal soumis aux règles de fonctionnement de l’EU donc pas vraiment libre de faire tout ce qu’elle veut. Et d’ailleurs, certains des autres membres de l’EU essayent sans cesse d’œuvrer pour limiter la politique économique irlandaise.
        Essayez d’imaginer un paradis fiscal avec un place boursière comme la City de Londres en plein milieu… Cela pourrait faire très mal à l’EU.

        • Beaucoup ici n’imaginent pas ce que peut être un paradis, ils ont même un certain syndrome de Stockholm envers l’enfer.

    • « Ce report traduit surtout le fait, à mon avis, que l’EU a bcp plus à perdre qu’à gagner avec un hard Brexit. »
      Bof, si l’EU accorde un statut spécial aux Anglais, c’est demain le même chantage à la sortie d’un paquet d’autre pays pour avoir eux aussi un statut spécial à leurs convenances et donc la fin de l’EU.

      • …la fin de l’EU telle que le souhaitent certains (Macron et autres technocrates français ou européens).
        Mais peut-être le début d’une EU plus libérale avec une limitation de ses pouvoirs interventionnistes dans la vie des européens. Evidemment, une EU comme cela n »intéresse pas nos constructivistes.

  • ‘Une catastrophe ».. Le postulat sur lequel tout l’article (intéressant au demeurant) repose. Tous les industriels de mon cercle parient sur une légère baisse de notre croissance sur 4/5 ans. Entre les retours terrain et Project Fear, depuis 3 ans, il n’y a rien a faire. Le vrai débat est bien libéral, entre l’aile « dure » des Tories, libertarien, pro business, pro responsabilités individuelles, anti nanny state, et la gauche étatiste, qui regroupe une bonne partie, malheureusement, des Tories et du Labour. Les deux partis historiques se sont tous deux fait prendre en otage par des leaders étatistes, dogmatiques, et complètement ignorants des mécanismes de base du marché. Les Tories sont maintenant durablement hors jeu, car a gauche du centre avec le tandem May/Hammond. De même pour le Labour, avec un positionnement d’extrême gauche, Corbyn étant sur la même ligne socialiste dure qu’un Mélenchon. N’oublions pas l’influence du deep state. Absolument tous les mauvais coups sont permis pour nos chers fonctionnaires. Les prochaines élections générales vont être un véritable massacre, et accessoirement, beaucoup plus risquées et dangereuses que le Brexit. Bien fort celui qui sait ce qu’il en adviendra.

  • Cette situation est ubuesque ,les lobbys doivent vivre un enfer en ce moment pour proteger leurs fesses !
    Cela ne doit pourtant pas etre compliqué de n’etre qu’associé a l’ue sauf si ces rosbeefs veulent conserver leur pouvoir de nuissance financière..les surprimes ce sont eux q
    ui nous les ont vendus, le rechauffement climatique, encore eux, la syrie la lybie le mali , toujours eux !
    L’angleterre est une ile sans predation elle ne survivrait pas.

    • Ben si, c’est compliqué de n’être qu’associé à l’UE, il y a le sous-entendu sur lequel l’UE est particulièrement vigilante que c’est dans le but d’être un jour membre à part entière. Un jour futur, hein !

  • N’oublions pas que David Cameron avant le referendum avait voulu faire modifier l’UE qui a dit non…
    Le Brexit est passager, ce qui m’ennuie plus c’est le racisme ouvert anti etrangers en UK… Comme quoi un pays civilise peut partir en sucette tres vite

  • C’est exactement ce que je pense. Il est certain que c’est la solution sensée et c’est bien l’attitude intelligente de M. Barnier et de M. Tusk.

  • Les Britanniques veulent installer un Dollarama aux portes de l’Europe. Tout ce qu’ils veulent c’est l’Europe sans la frontière pour les biens et le libre-échange, tout en instaurant une police des frontières en ce qui concerne les flux de migrants. À côté de cette réalité pragmatique, leurs îles conservées depuis la décolonisation ont été uniquement perçues comme un avantage en matière de paradis fiscal.
    Il est incroyable que depuis 2 ans, ils ont été incapables de s’entendre face à l’Europe qui elle a toujours été très claire, devenant un poids pour les citoyens européens. On tente de faire peur à ces mêmes citoyens en leur dressant l’épouvantail d’un Brexit dur où l’Europe serait également perdante. Or, en fait, l’Europe avec son marché de 500 millions de consommateurs n’aura elle aucun problème pour s’ajuster et retomber sur ses pieds.
    Par conséquent, l’Europe doit sortir de ce bourbier qu’il y ait accord ou non avant les élections européennes et ne plus céder à aucun chantage ou suivre les considérations bateaux développées dans cet article, ces mêmes arguments qu’on retrouve dans la plupart des articles et discours des tenants européens de la sortie avec accord.

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