Mélenchon, Le Pen : nos anticapitalistes ont encore une fois besoin de l’argent des autres !

Mélenchon et Le Pen ne savent pas du tout gérer les finances de leur parti, mais entendent quand même et toute honte bue, gérer celles de la France.
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Jean-Luc Mélenchon by Prachatai (CC BY-NC-ND 2.0)

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Mélenchon, Le Pen : nos anticapitalistes ont encore une fois besoin de l’argent des autres !

Publié le 3 avril 2019
- A +

Par h16.

La lutte contre la financiarisation de la société, véritable priorité assumée de Jean-Luc Mélenchon et de tout son parti derrière lui, bat son plein… mais pas trop non plus : il ne faudrait pas que cette lutte soit à ce point virulente que le parti s’en trouverait financièrement dépourvu.

Que voulez-vous, les temps sont durs : malgré les financements de l’État, malgré les subventions diverses et variées, malgré les coquets émoluments des députés et autres élus de la France Insoumise dont une partie est normalement reversée au parti, ce dernier n’a pas réussi à suffisamment emprunter auprès des banques pour financer sa campagne des élections européennes, au point d’obliger son lider marxismo Jean-Luc à lancer un appel à ses électeurs et sympathisants.

Logique implacable d’un parti dirigé de main de maître : après avoir expulsé avec colère et mépris tous les produits de son corps dans la direction générale des banques, après avoir expliqué urbi et orbi que la finance était une plaie immonde que la société ne devait plus supporter, après avoir bien fait comprendre que la richesse était une tare innommable et envisagé les pires sévices — notamment fiscaux — à l’encontre des impétrants ayant l’impudeur de gagner un peu trop d’argent, il fallait pourtant s’attendre à ce que les riches, les banques et la finance en général soient quelque peu réticents à prêter à ces gens dont le credo parfaitement assumé consiste à leur faire rendre gorge.

Mais voilà : la nature humaine étant ce qu’elle est et la cohérence d’ensemble d’un collectiviste étant généralement assez sommaire, Jean-Luc Mélenchon se retrouve donc à faire de la retape sur les intertubes et au-delà pour que le sympathisant, le militant ou le simple citoyen, conscients de leur devoir démocratique, mettent quelques piécettes dans la (trop) petite tirelire du parti anticapitaliste.

Et même si le contribuable, habilement présent dans le sympathisant, le militant ou le simple citoyen a déjà participé, cela ne suffit pas.

Pour Jean-Luc, c’est l’occasion indispensable de lancer un « emprunt populaire » qui le sera d’autant plus qu’il demande à ceux qui versent du pognon de ne pas mégoter : le don minimum est de 400 euros, soit un bon tiers de SMIC. Il semble qu’être Insoumis se mérite et que ce parti n’entend pas fricoter avec ceux qui n’auraient que 100 euros à mettre au pot ; sans parler de la vile plèbe qui ne pourrait participer qu’à hauteur misérable de 5 ou 10 euros, les gueux).

Pour ce prix-là, on sera cependant étonné de n’avoir qu’un lider marxismo un peu usé et assez peu de goodies amusants. Pas d’autocollant rigolo, pas même de mug Jean-Luc, ce qui est pourtant un classique des Patreon et autres cagnottes Kickstarter dont notre politicien aurait pu s’inspirer afin d’inciter son cœur de cible officiel (le prolétaire en pleine lutte des classes) à cracher au bassinet et rejoindre le cœur de cible réel (le bobo parisien, ventre plein, tête vide, qui croit dur comme fer à la bonne idée de forcer les classes moyennes modestes à payer pour les services publics utilisés par tout le monde sauf elles).

C’est vraiment dommage, d’autant qu’il y avait là un intéressant développement marketing pour la France Insoumise en fonction de l’investissement consenti : pour un tiers de SMIC, un ouvrage du chef dédicacé ; pour un SMIC, un mug ; et pour 10 000 euros de dons qui — à n’en pas douter — ouvriraient enfin la possibilité d’avoir Jean-Luc un jour président, un magnifique goulag à monter soi-même pour gagner du temps sur ce qui ne manquera pas d’arriver ensuite…

Mais non, décidément : pas de stickers, pas de mug, pas de jouets éducatifs sur les vertus de la rééducation citoyenne. On paye, cher, et on s’estime heureux si un jour un remboursement survient.

Parce qu’il faut bien le dire, si la question du « populaire » de l’emprunt se discute évidemment, l’aspect « emprunt » aussi : en matière de bonne gestion des deniers qui leur sont confiés, l’historique de nos Insoumis ne plaide guère en leur faveur. Ce n’est pas comme si les affres financières et salariales dans lesquelles se débat actuellement Le Média, pure-player entièrement dévoué à la cause mélenchoniste, indiquaient une excellente maîtrise des coûts et des prestations de services des intervenants habituellement liés au parti… insoumis aux règles habituelles de bonne gestion rigoureuse.

Du reste, soyons fair-play : il semble bien que les banquiers, quelque peu réticents à prêter de l’argent aux Insoumis prêts à les pendre avec leurs tripes, aient autant de scrupules à ouvrir les vannes du crédit pour l’autre parti de l’extrême. Marine Le Pen en est, elle aussi, réduite aux mêmes expédients et doit lancer à son tour un emprunt auprès des Français.

On comprendra que ces derniers, comme les banquiers, hésitent, tant pour Marine que pour Jean-Luc. Les faits d’armes du FN devenu RN en matière de gestion concrète de ses deniers laissent un peu à désirer là encore.

En fait, c’est toujours le même constat : ça veut gérer nos vies, gérer un gros budget (qu’il soit français ou européen), mais c’est globalement assez peu capable de fonctionner sans les subventions de l’État ni l’argent des autres. Pire encore : en dernier recours il leur faut faire appel à des cagnottes Leetchi et autres emprunts de la dernière chance alors que le don des personnes intéressées par leurs programmes devrait normalement être leur unique moyen de subsistance, pour eux comme pour tous les autres partis.

Très clairement, tout en conservant une transparence totale de leurs comptes pour s’assurer de l’absence de corruptions et de magouilles diverses, la restriction des moyens financiers des partis politiques aux seuls ressources provenant des adhérents et des sympathisants ramènerait ces partis à une plus grande et bien nécessaire humilité, indispensable pour ceux qui entendent, in fine, régler nos vies et piocher dans nos porte-monnaie. Leurs budgets de campagne seraient plus petits, leurs moyens plus modestes, mais nous gagnerions en sérénité : occupant enfin la place, très modeste, qu’ils devraient avoir dans les campagnes politiques, les médias et nos esprits, ils auraient au moins l’expérience de vivre chichement à budgets tendus ce qui les entraînerait pour la phase suivante, aux manettes d’un État exsangue où la recherche de toute économie devrait primer sur toute autre activité.

Au lieu de quoi nous avons des partis enflés de leur propre importance, baignant dans l’argent des autres pris de force, nous imposant leurs agendas idéologiques et politiques avec notre argent même lorsque nous n’avons aucune envie de les soutenir (eh oui, on oblige ignoblement certains à financer les idées de ceux qui veulent les passer par la corde), et, pire que tout, suant tellement de la dette par tous les pores qu’ils ne parviennent même plus à boucler leurs budgets.

Tout cela est tellement cohérent, rassurant et promet des lendemains tellement vénézuéliens !
—-
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  • très bon article. hélas.

  • Il manquait une licorne, sinon parfait ?

  • terrible le lego…

  • N’oublions pas une militante fervente, dont la rigueur partisane la pousse à partager la vie de son leader, et, incohérence quand tu nous tiens, qui n’hésite pas à facturer ses services à des taux plus capitalistiques que révolutionnaires.
    Nous ne devons pas nous y habituer.

  • Quoi qu’il se passe, financement ou pas, le mal est fait.
    CPEF 🙁

  • Il n’est pas certain que la mauvaise gestion soit une spécialité de ces deux partis…
    Et il n’est pas certain non plus que la décision des banques ne soit pas politique: elles sont sûres du remboursement qui suivra celui des frais de campagne vu que ces deux partis auront des élus.

    • Il est certain que les partis politiques gèrent leurs comptes n’importe comment, notamment ces deux là. C’est documenté, il y a des liens, il suffit de cliquer.

    • @La petite bête
      Bonjour,
      Les banques ont dû entendre Jean-Luc clamer haut et fort que : « La dette, c’est de la rigolade ! »

  • vous n’avez pas pigé la manip…

    un prêt bancaire çà se rembourse, pas les dons…
    ah ben oui , quand le parti sera remboursé de ses frais par le contribuable il gardera donc le pactole pour ses petits frais..
    a lui ! arfff
    faut il etre con quand meme

    • Méluche et Marine parlent l’un et l’autre d’un emprunt citoyen pas de dons.

      • Méluche et ses semblables ont aussi déclaré que la dette publique n’est pas légitime et qu’il n’y a pas lieu de la rembourser…

        • Dette qu’il faut rappeler est une composante essentielle des assurances vie des français, donc de leurs épargnes. Faudrait peut-être un jour leur expliquer à ces incultes.

      • parce que vous croyez que les gens seront remboursés?

      • @ h16
        Oui! Genre emprunt qui aura du mal à se voir remboursé!Non on n’investit pas dans un parti! On fait un don si on veut mais sans espoir de retour sur ce seul argument!

  • Vous oubliez le meilleur : non seulement le remboursement est sujet à caution vu les loustics, mais en plus l’emprunt est à 0%.

    Mais quand c’est pour la Cause on ne s’arrête pas à de telles mesquineries bourgeoises Môssieur !

    • ben oui, mettre plus de 0% c’est pratiquer l’usure, c’est mal !
      (ah non, il paraît que ce jugement de valeur venait de l’autre bord, et a largement été aboli…)

  • Au passage, il a soigné sa conjonctivite le Merluchon ❓ On ne voit pIus ses yeux rougis… Il n’est plus allergique à l’argent du coup ❓

  • je reste persuadé que la catégorie de la population qui est la plus décérébrée reste quand même celle qui se croit légitime et vote pour mélanchiasse.

  • Un don minimum de 400€ ? Il y a déjà bien assez à critiquer pour ne pas affabuler ainsi.
    Libre à vous de donner 5 ou 10€ à Contrepoints ou à LFI, les deux seront compensés par l’État. Mélanger l’emprunt et le don dans un charabia idéologique, pourquoi donc ? Les think tanks financés par nos impôts, notre travail, ont bonne presse ici, quand ils sont sur la bonne ligne.

    Par ailleurs il est dommage que la politique et l’éditorialisme éloignent tous deux du travail productif.

    • « Cet argent sera remboursé au maximum le 31 mars 2020″, précise le leader de la France insoumise dans sa vidéo. Sous réserve, bien sûr, que le parti récolte au moins 3% des suffrages lors du scrutin, la condition sine qua non pour que ses frais de campagne soient remboursés… »
      sinon? dans le fion?

    • « Les think tanks financés par nos impôts, notre travail, ont bonne presse ici, quand ils sont sur la bonne ligne. »
      Ha ? Kézako ?

  • Très bien vu, remplacer partis politiques par syndicats, LFI par CGT et RN par CFDT et on a un autre excellent article. Pour mémoire, 5 G€ de subventions annuelles de l’état aux syndicats.

    • Et depuis Hollande, toutes les entreprises doivent verser un pourcentage pour le financement des syndicats….
      Ca me fait vraiment mal au … de payer pour ces corporations qui ne défendent que des fonctionnaires…

  • Un « don » de 400 euros minimum. Melenchokonov s’adresse, ainsi que nous pouvons facilement l’imaginer, aux ouvriers, aux artisans, au paysans, à ceux qui fument et roulent au diesel. Bref aux « déplorables » ,Melenchokonov a besoin des riches afin de les rendre plus pauvres.

    • Pas bête le gourou alcoolique. S’il emprunte à la banque, il doit hypothéquer son patrimoine de millionnaire socialiste honteux et risquer de finir SDF. Le socialisme avec ces gens-là, c’est pour les autres.

  • Les journalistes ironisent lorsque l’on dit : « ce n’est pas cher, c’est l’Etat qui paie », parce qu’en fait, ce sont les contribuables qui paient via leurs impôt. Pourquoi ironiser aussi lorsque des partis politiques demandent aux banques de leur prêter de l’argent moyennant des garanties évidemment, puisqu’au final l’argent des banques n’appartient pas aux banques mais à leurs clients. Dès lors, avant de dire « non » aux partis politiques (quels qu’ils soient) qui sollicitent un prêt (prêt qui est si facilement accordé aux partis politiques « adverses ») pourquoi les banques n’interrogent-ils pas leus clients (TOUS leurs clients) pour savoir ce qu’ils pensent de la suite à donner à ces potentiels emprunteurs ? Ce n’est même pas un injustice, c’est la preuve que les banques sont bien du côté des partis auxquels elles prêtent « yeux fermés ». Je le répète : l’argent issu des impôts payés par les contribuables, n’est pas de « l’argent public » mais de « l’argent du public ». Les dépôts dans les banques c’est pareil : ce n’est pas de « l’argent des banques », c’est de « l’argent du public » (en l’occurrence les clients « obligés »)

    • Quelles garanties ? Toute la question est là. La banque évalue le risque de perte sur le prêt qu’elle consent, et si elle refuse, c’est que son évaluation dépasse le seuil admissible. Après, vous avancez vos arguments pour remettre en cause cette évaluation, imaginer qu’elle devrait reposer sur des critères de neutralité ou d’égalité, mais la vraie neutralité consiste à ne prendre en considération que le risque lui-même et le seuil pré-défini de la banque.

  • Pourquoi cette ironie ?
    D’abord, les 2 partis visés n’ayant jamais été vraiment au pouvoir, il est difficile de leur reprocher ce qui ne marche pas en France depuis 30ans. A moins de légaliser le crime de pensée. Ou de les prendre pour des hommes de pailles.

    Puis : Est-ce que jamais un libéral n’irait réclamer l’aide de l’état qu’il conchiait au temps de sa splendeur?

    Oups !
    Carlos G. :
    « Il en appelle au gouvernement français «en tant que citoyen pris dans un engrenage incroyable». »

    Bin tiens ! Ils sont tellement habitués à ce qu’on leur déroule le tapis rouge que lorsque l’état disparaît, et bien, il faudrait l’inventer ! Mais pourquoi ne pas faire appel à un arbitrage ?

    https://www.lci.fr/international/exclusif-tf1-lci-carlos-ghosn-appelle-le-gouvernement-a-le-defendre-en-tant-que-citoyen-2117421.html#Echobox=1554366839

    PS: Pour rappel, chaque accident touchant un transporteur (public) faisant l’objet d’un article sur Contrepoints.org, je suis étonné (ou non) qu’on n’ait encore aucune opinion, avis, réclame, philippique sur la catastrophe industrielle qui frappe Boeing !

    • Parce que Ghosn est libéral ? Je suis hyper intéressé ! Un liens ? Une publication de ce brave homme sur ses convictions politiques ?

    • Autrement dit,
      – les élus FI ou RN n’existent pas (ah bon ?) et ne sont pas comptables de leurs erreurs, jamais
      – noyons le poissons en introduisant une pincée de Goshn (quel p-t-n de rapport ?)
      – comme ça ne suffira pas, ajoutons une louche de … Boeing (quel nom d’une pipe de p-t-n de rapport ?)

      Bref. LFI et RN empilent les dettes et les malversations financières, et malgré les tombereaux d’argent public déversés chez eux, on trouve des commentateurs tout fripés à l’idée qu’on puisse rappeler que ce sont des branquignoles en gestion et qu’à ce titre, vouloir gérer le pays est une belle ânerie.

      Générations de petits flocons communistes fragiles qui ne supportent pas la réalité en face.

  • Comme aurait dit Audiard  » Les riches qui votent Mélenchon, c’est comme les poissons volants, çà existe, mais ils ne constituent pas la majorité du genre » !.
    Et pourtant, 400€ c’est une somme!!! On suppose que les gilets jaunes qui sont à sec le 15 du mois ne sont pas présents. Même si la vitesse à laquelle est montée la cagnotte Leetchie du boxeur fou des FDO laisse perplexe…

  • Bonsoir !
    Vous êtes un grand malade vous ! Vous ne l’aimez pas, ça bon c’est assez clair, mais la on sent la haine qui transpire de votre prose au point que ça donne envie de vomir..

    Le champs lexical que vous utilisez pour décrire ces horribles gauchistes ,ces dangereux psychopathes qui rêvent de mettre à mort des banquiers (vous êtes sérieux ?) est tellement exagéré que ça en devient amusant ! On croirait à de l’ironie, si le fond de vos propos n’était pas en harmonie avec ces aboiements dépourvus de sens…
    Venezuela ! Lider marximo ! Goulag !

    Je ne parlerai même pas du sujet, puisqu’il n’y en a pas, ni du fond, puisque vous semblez être atteint du même problème de « cohérence d’ensemble » que les collectivistes que vous fustigez. Confusions, illogismes et mensonges font office d’arguments : 400 euros le prêt minimum ? Ou étés vous aller chercher ça ? « les financements de l’État », « les subventions diverses et variées » versés à la France Insoumise qui n’existent que dans votre esprit ! Enfin bref..

    Remarquez c’est sympa, vous faites ainsi la démonstration de votre ignorance et de votre étroitesse d’esprit (c’est ce que vous appelez je crois une philosophie), et de toute façon l’intérêt de l’article finalement était de pouvoir placer côte à côte dans une phrase le RN et la FI.

    Mais le plus amusant, ou le plus pathétique au choix, c’est le passage sur le mug et les goodies ! Vous pensiez que c’était drôle, mais en fait c’est d’une vacuité désespérante (ce qui est finalement drôle, bravo) !

    Voila, je sais que vous n’avez que faire de mon avis, mais comme vous m’avez bien fait marrer je tenais à partager ça avec vous !

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