Plastique à usage unique : interdire les pailles, mesure simpliste et autoritaire

La prohibition programmée du plastique à usage unique par le parlement européen est une réponse autoritaire et déresponsabilisante.

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Plastique à usage unique : interdire les pailles, mesure simpliste et autoritaire

Publié le 28 mars 2019
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Par Jonathan Dubrulle.

Afin de répondre à la demande d’ONG1, de pétitionnaires2 et de consommateurs influents, le ministre de l’Environnement envisage un décret pour interdire les pailles en plastique, mais aussi cotons-tiges et « touillettes »3. De même, au 1er janvier 2020, l’utilisation de vaisselle jetable ne sera plus permise. Pour autant, l’interdiction programmée du plastique est une réponse autoritaire et déresponsabilisante.

Une pollution causée par l’abandon des pailles, pas leur utilisation

Une étude britannique4, parue en 2017, estime que 36,5 milliards de pailles jetables sont utilisées chaque année dans l’Union européenne, dont 3,2 en France. De même, les Américains consommeraient 500 millions de pailles chaque jour, représentant 1,6 paille par habitant et par jour5. Précisons tout de même que mis à part ces données (contestées, floues, imprécises), il demeure encore peu d’estimations.

Quoi qu’il en soit, la demande est réelle. Il est vrai que pour de nombreux utilisateurs, ce produit allie ergonomie, plaisir et décontraction.

Pour autant, une fois leur soda avalé, certains consommateurs abandonnent leurs pailles dans la nature, notamment sur les plages. En mer, la durée de dégradation du plastique, d’abord physique (fragmentation par les vagues) puis chimique (oxydation et hydrolyse) et enfin microbiologique, nécessite plus de 100 ans6.

Les volumes de plastique transitant en mer sont significatifs. Dans un rapport paru en 2018, l’ONU estime que ce sont près de 13 millions de tonnes qui rejoignent chaque année les océans7. Au gré des courants, ces déchets peuvent s’agglomérer, à l’image du médiatique Plastic Trash Vortex, nom donné à un amas de déchets dense (près de 5 kg de plastique au m2) d’environ 1000 km de diamètre transitant entre les côtes californiennes et Hawaï8.

Pourtant, on ne peut pas établir de corrélation entre consommation de pailles en plastique et nuisances environnementales. C’est l’utilisation non durable, lorsque la paille est jetée à même le sol, qui est responsable de ces effets. Si le déchet est trié, voire recyclé, il ne contribue pas à la pollution marine.

Le plastique durable, grand perdant d’une mesure simpliste et autoritaire

En projetant d’interdire la vente de pailles en plastique, le gouvernement bride toute alternative verte. Au-delà de la pollution causée par l’abandon dans la nature, le plastique peut être conçu à partir de dérivés du pétrole, dont l’extraction cause également un impact environnemental. Pour les océans, il peut s’agir de pollutions chroniques, liées par exemple à la gestion des rejets de production des gisements off-shore ou du traitement des eaux des entreprises de raffinage ; ou aiguës, telles les marées noires dues à des accidents de transport9.

Mais des solutions durables existent. Tout d’abord, le recyclage permet de donner une nouvelle vie aux pailles. Une fois trié, le plastique est aplati, nettoyé et broyé pour être conditionné en granulés, permettant de nouveaux usages (plastique, fibre textile)10.

En revanche, en France, seulement 1 % des plastiques hors bouteilles et flacons est recyclé. Ce faible taux est appelé à progresser, avec l’extension des consignes de tri étendu à tous les emballages plastique11. Selon le rapport annuel d’Éco-emballages, entreprise privée agréée par l’État pour promouvoir le tri sélectif, 100 % des Français pourront trier l’ensemble de leurs déchets plastique en 202212.

Le bioplastique est également une réponse durable. Il se compose des plastiques biosourcés, provenant de matières premières végétales, comme l’amidon de maïs ; et des plastiques biodégradables13. En revanche, ces derniers ne sont pas forcément issus de biopolymères (macromolécules composant le plastique d’origine naturelle). Le bioplastique issu de l’amidon possède de nombreux avantages, puisqu’il est biocompatible (sans effets indésirables sur l’environnement avec lequel il entre en contact), biorésorbable (se décompose dans l’organisme humain) et biodégradable (dégradation microbienne possible)14.

Ainsi, le plastique composé de polymères issus du raffinage du pétrole peut comporter des effets nuisibles à l’environnement. Toutefois, des alternatives durables existent. Pour autant, par la prohibition progressive du plastique, le gouvernement choisit une réponse radicale, simpliste et dirigiste.

La prohibition comme réponse illusoire

En proposant l’interdiction de la vente de pailles en plastique, l’État souhaite la prohibition. Il bride les choix des individus en utilisant la loi pour encadrer l’accès à un marché (par la réglementation), pour le sanctionner (par la taxation) ou, comme ici, pour l’éliminer (par la prohibition).

Les pouvoirs publics s’attribuent le monopole du choix, en décrétant ce qui est bon ou mauvais pour le consommateur ; conception bien lointaine de « l’individu juge […] de ses propres fins » chère à Friedrich Hayek15.

Pire, en empêchant l’individu de siroter paille en bouche sa boisson favorite, il le déresponsabilise. Si l’État lui retire le choix de consommer, il fait également disparaître le choix de ne pas consommer – en imposant l’interdiction. Ainsi, le consommateur n’aura pas à user d’esprit critique pour justifier son choix : il se retrouve dépossédé de sa responsabilité.

L’éducation écologique et alimentaire, vantée par nombre de politiciens, ne peut pas avoir lieu si la main de l’État se substitue à la capacité d’analyse de l’individu. Ce cercle vicieux conduit à l’ignorance, à la dé-responsabilisation et à la soumission.

En encadrant les choix de consommation de l’individu, l’État transforme ce dernier en sujet, dénigrant la morale propre à chacun pour imposer l’éthique. Les pouvoirs publics justifient ainsi toute action politique en se faisant les hérauts de l’avis de la majorité, tout en satisfaisant l’intérêt d’une caste, maquillé sous l’appellation irréelle d’intérêt général.

L’interdiction de la vente de pailles ne repose pas sur des fondements écologiques : l’objet peut être produit de manière durable, issu du recyclage ou composé de bioplastique. De même, ce n’est pas la paille en elle-même qui contribue à la pollution, mais les comportements de certains consommateurs qui n’hésitent pas à l’abandonner allègrement.

Cet article a été publié une première fois en juillet 2018.

  1. À l’image de Straw Wars ou Refuse the straw en Grande Bretagne. Le Parisien, 15 mai 2018. Des ONG veulent interdire les pailles en plastique.
  2. Telle la pétition Bas les pailles, qui a recueilli 90 000 signatures en un an. Ibid.
  3. Le Figaro, 18 juillet 2018. Voici comment remplacer les pailles, cotons-tiges et autres objets en plastique bientôt interdits.
  4. Sherrington, C., Darrah, C., Watson, S., Winter, J. 2017. Leverage Points for Reducing Single-use Plastics. Eunomia Research & Consulting Ltd, Bristol (UK). p. 18. Consulté le 21 juillet 2018. En ligne : lien.
  5. National Park Service. n.d. The Be Straw Free Campaign. National Park Service. Consulté le 21 juillet 2018. En ligne : lien.
  6. Dussud, C., Ghiglione, J.-F., 2014. La dégradation des plastiques en mer. Société Française d’Écologie. Consulté le 21 juillet 2018. En ligne : lien.
  7. ONU Environnement, 2018. L’état des plastiques. Journée mondiale de l’environnement. Perspectives 2018. ONU Environnement. Consulté le 21 juillet 2018. En ligne : lien.
  8. Johnston, P., Santillo, D., Allsopp, M., Page, R. 2011. Une mer de plastique : le Pacific Trash Vortex. In Jacquet, P., Pachauri, R.-K., Tubiana, L., (dir) 2011. Regards sur la Terre. AFD, IDDRI, TERI. Armand Colin, Paris. p. 333. Consulté le 21 juillet 2018. En ligne : lien.
  9. Kloff, S., Wicks, C. 2004. Gestion environnementale de l’exploitation de pétrole offshore et du transport maritime pétrolier. CEESP. Consulté le 21 juillet 2018. En ligne : lien.
  10. Valorplast, 2018. Zoom sur les étapes du recyclage de mes emballages plastiques. Valorplast. Consulté le 21 juillet 2018. En ligne : lien.
  11. Éco-emballages, 2018. Rapport annuel. Éco-emballages. Consulté le 21 juillet 2018. En ligne : lien.
  12. Ibid.
  13. ADEME, 2013. Les plastiques biosourcés. Les fiches techniques de l’ADEME.
  14. Rabetafika, H.-N., Paquot, M., Dubois, P. 2006. Les polymères issus du végétal : matériaux à propriétés spécifiques pour des applications ciblées en industrie plastique. Biotechnologie, Agronomie, Société et Environnement (BASE), vol. 10, n°3. p. 185-196. Consulté le 21 juillet 2018. En ligne : lien.
  15. Hayek, F., 1943. La Route de la servitude. PUF, collection. « Quadrige », 1993. p. 49
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  • Faut pas faire une fixette sur la prohibition de certains plastiques. Il existe des pailles en carton aussi fines et qui n’ont pas autant d’inconvénients.
    Article à charge et qui ne nivelle pas par le haut.

    • non….le coeur de l’article est assez clair ce qui pose problème est la collecte des déchets, comme si on avait interdit aux gens de déféquer au lieu d’avoir des stations d’épuration. En outre comme à l’ordinaire les solution alternatives aux pailles plastiques ont aussi leurs problèmes propres et comme à l’ordinaire il n’y a rien à priori d’évident à considérer qu’une paille en carton c’est mieux qu’une paille en plastique.
      EN fait il n’y a pas de façon non arbitraire de le décider. Il faut additionner des carottes des des tomates…
      la stratégie verte est assez classique on met en avant un problème qui permet de s’affranchir de la raison et de choisir une solution arbitraire.
      c’est à l’oeuvre tout le temps..
      les pesticides sont diaboliques, la radioactivité est diabolique, le CO2 est diabolique…
      parce que si on pose les choses de façon raisonnable quelles sont les pratiques agricoles ou quelle mode de production énergétique ou électrique qui ont le moins d’impact sur l’environnement, pour un résultat similaire évidemment.

      donc pouvez vous me faire la liste des avantages et des inconvénients des pailles plastiques et des pailles carton ça va de la production au recyclage, a inclut le coût les conséquences indirectes.? .j’en doute.. donc mieux vaut simplifier et affirmer le problème essentiel est la paille PLASTIQUE dans l’océan.
      Ensuite une fois que vous aurez banni les pailles plastiques qu’est ce qui me dit que la prochaine campagne ne sera pas pour bannir les pailles en carton qui par exemple demande d’utiliser de la biomasse de l’eau de du pétrole pour être produite collectée.

      la seule façon de faire une chose de façon écologique..est de ne pas la faire.!!!!

      • Mettons que l’on interdise les pailles et les cotons-tiges à l’intérieur de nos frontières. Si les pays voisins continuent à en utiliser, cela changera quoi ?

        • Le but n’est pas de résoudre un problème. Le but est de faire quelque chose.

          Quoi? Peu importe. Du moment qu’on justifie sa place et son budget.

        • Ca changera qu’on aura les oreilles sales et moins ouvertes aux paroles sensées…

          • Ne savez-vous pas que les cure-oreilles en bois ou en métal, ça existe ?
            En Asie, on en trouve plein ! Bien sûr, on y trouve également des cotons-tiges.

            C’est ça qui est bien : j’ai le choix entre le cure-oreille que je n’achète qu’une seule fois et qui est plus efficace que le coton-tige pour enlever la cire et qui est bien plus économique. Le choix est vite fait.

            Et bien les pailles, c’est pareil ! On en trouve en métal et donc, que l’on peut utiliser à l’infini. Le barman a donc le choix d’acheter des pailles en plastique tous les jours ou bien d’acheter des pailles en métal une seule fois. Et son choix est également vite fait.

            Bref, quand l’acheteur a le libre-choix, il n’y a même plus besoin d’interdire.

        • Il est surtout scandaleux de venir nous gonfler avec le plastique dans les océans alors que ce plastique vient de pays qui jettent tout par terre et hop, via les rivières on retrouve tout ça dans les océans (pays d’Asie et d’Afrique) et que par ailleurs, le 1er pollueur des océans ce sont les mégots, et là, pas un mot, personne pour… interdire les mégots… Ah ben non !

        • Ça change que la Chine et ses voisins ont récemment arrêté l’importation des déchets des pays Occidentaux, et que nous nous retrouvons à devoir exposer des tonnes de déchet à l’air libre ou les incinérer. C’est moche et ça pu.

        • Cessons de nous comporter en victimes du système ! Si on attend toujours que les autres changent, personne ne changera jamais…

          Le débat sur les pailles ne vole pas haut. Avant de se demander par quoi remplacer ces objets, il faut comprendre qu’ils sont d’une utilité infime.

      • Il n’y a pas que les pailles à bannir. Le technopor aussi par exemple. Par contre certains plastiques sont recyclables.Et je rejoins l’Idée du commentaire de Springtime sur le fait que çà doit être global au vu de la déchetterie à ciel ouvert que deviennent les océans. Il est plus que temps de réagir.
        Autre chose, je ne vis plus en France.

  • Si les gens avaient commencé par se comporter en responsables en conservant leurs déchets jusqu’à pouvoir les poubelliser dans de bonnes conditions, les interdictions évoquées ici seraient inutiles.

    • Voilà. C est de la faute des gens, les autres gens bien sûr, ni vous ni moi…ah si moi, je mets tout à la poubelle mais je ne dois pas conserver dans de bonnes conditions assez longtemps.
      z avaient qu à être responsables les gens et garder leur déchets plastiques dans leur poubelles dans de bonnes conditions, c est pourtant simple.

      Oui , l État fait bien de nous punir, nous sommes totalement irresponsables, punissez moi pour ma voiture, ma consommation de plastique ou de pétrole et d alcool, ou mes revenus faramineux.
      Irresponsable pour consommer une paille, suffisamment responsable pour voter. Faudra m’expliquer Un jour.

      • Pourtant xc a raison sur un point : voir tous ces déchets traîner par terre, par négligence de certains, est révoltant.
        Et ce n’est pas que français : pour être allé plusieurs fois en Asie, certains endroits et comportements sont encore pires que chez nous.

        Indépendamment des pailles, il y a vraiment un problème d’irresponsabilité de certains qui jettent tout n’importe où, pourrissant ainsi les autres qui n’ont rien demandé.

        Je mets un point d’honneur à laisser propres les endroits où je vais, à collecter mes ordures.
        Je ne prétends pas être le citoyen de l’année, juste avoir du respect pour les autres qui auront à passer par là après moi.

        Combien s’en foutent éperdument ?
        On devrait commencer par là, avant de chercher à interdire telle paille ou telle touillette…

    • Comment les Chinois sont en train de régler le problème:

      Ils ont en train d’installer des automates point de collectes un peu partout, ils vous payent pour déposer vos déchets (sauf le verre, ils le récupèrent mais ne vous payent pas).
      http://image.noelshack.com/fichiers/2019/13/4/1553774140-img-20190321-123100.jpg

      Une Application vous donne la location la plus proche du point collecte:
      http://image.noelshack.com/fichiers/2019/13/4/1553774164-screenshot-20190323-115713.png

      Ca ne vous paye pas beaucoup, mais 40 bouteilles plastique ou 2,8 kg de papier carton, vous paye un ticket de bus, ou 400 gr de riz ou de farine.

      Naturellement comme c’est vous qui faites le boulot, il n’y a pas de taxe d’ordures ménagères.

      • J’ai vu la même chose à New York. Quasi toutes les bouteilles plastiques sont consignées à 5 cents. Du coup les sdf les ramassent (pas juste une comme ça, des énormes sacs) pour se faire de l’argent.
        Il me semble qu’à Paris on a les SDFs, on a les ordures par terre, donc tout ce qu’il faut.

  • Une paille par rapport aux autres déchets plastiques…foutage de gueule habituel de nos petits dictateurs écolos en mal d’existence.

  • @emile sabord je ne crois pas que cet article soit a charge. La prohibition ne fonctionne pas, c’est un fait (regardez les cas de la drogue ou même des armes a feu). On achètera nos objets plastiques a l’étranger, sur eBay, au marché noir … seule l’éducation peut permettre de changer les choses, malheureusement, en France, l’État mise sur les interdictions autoritaires plus que sur la responsabilité individuelle, d’où ses résultats catastrophiques dans a peu près tout les domaines qu’il investit.

    • C’est sur que le désir de paille est complètement irrépressible pour certains. Je vais songer sérieusement a me lancer dans le trafic de paille. Le marché noir de sac plastique est déjà fort lucratif d’ailleurs

    • @erima Tout à fait d’accord avec vous sur la nécessité de l’éducation. Maintenant si vous considérez l’état des océans (par exemple le continent de plastique dans le pacifique nord) il est plus que temps de réagir. Et à plusieurs niveaux, et parfois en tapant fort.
      Ou alors laisser la chaine alimentaire être contaminée et avoir à traiter p’us tard d’autres problèmes d’une nature plus sérieuse.
      Prohibition ? Substitution quand ce sera possible.
      D’autre part je ne vis plus en France, pays verrouillé avec 58 réacteurs nucléaires qu’il faudra bien arrêter un jour sois peine « d’accident » nucléaire grave. Il parait que çà coûte une blinde et que ce n’est pas provisionné.
      Les « décideurs » tireront peut être à la courte-paille pour se bouger ?

      • L’état des océans… Etrangement, les plages, même avant les nettoyages municipaux, sont dans nos pays bien plus propres qu’il y a 50 ans ! On nous rebat les oreilles de « continents de déchets » ou de « continents de plastique », suivant ce qui convient le mieux à la cause du jour, que malgré les images satellites et les moyens de positionnement et de suivi moderne nul ne peut localiser précisément, dont la disparition découlerait quasi-immédiatement d’un traitement moderne des déchets dans les pays en voie de développement, et qui pourtant n’en seraient que plus dangereux car introuvables et invisibles. Ca n’est pas sérieux ! Encore une fois, il s’agit de lancer des gaspillages de crédits insensés, quand l’amélioration du niveau de vie de ces dernières décennies a résolu le problème toute seule là où elle n’a pas été empêchée.
        Les plus grand allié de la pollution, c’est l’inculture et l’influençabilité des populations par les thèses irrationnelles. Personne ne pollue par plaisir, mais il ne manque pas de conseilleurs pour faire dépenser stupidement pour des détails l’argent qui pourrait être employé à vivre dans le contexte propre qui serait le nôtre si on ne l’avait pas consacré aux pailles, aux touillettes et aux préservatifs.

  • Je dois être foncièrement idiot mais si les américains utilisent 500 Millions de pailles / jour c’est qu’on leur vend. Hors il me semble que d’entre tous les endroits ou on vend des pailles il y en a un assez notable: le fast food. (qui va plutôt bien avec la paille puisqu’ on y est autant decontracté pour boire que pour obtenir sa boisson) . La ou je tiens l’idiotie du raisonnement, c’est qu’autour de cette paille vendu par ce service, il me semble qu’il y a … un bouchon en plastique, dont le ratio de densité plastique avec la paille doit être de 10 minimum.

  • comme disait le jude Dredd : la loi c’est moi ……en l’occurrence l’ETAT…

  • 1.6 paille par habitant et par jour, à ce rythme industriel, il est absolument impossible que ces pailles ne soient pas collectées dans les poubelles des fast-foods. Idem pour les coton-tiges ou les bâtonnets à remuer le café, ça fait des décennies que je n’ai pas été témoin d’un seul lâcher de tels animaux plastique dans la nature (hors grève des éboueurs, mais c’est un phénomène quasi-limité à la France et l’Italie). En fait, ces histoires ne visent qu’à justifier taxes et propositions alternatives par les petits copains.

    • On ne dit pas qu’elles ne sont pas collectées, c’est un extrême ça. On dit qu’on en retrouve partout, parce qu’elles ne sont pas toutes collectées. Je fait de la plongé, et je peux vous dire avec certitude que les pailles et les cotons tige j’en trouve un peu partout. Les bâtonnets à remuer le café sont de plus souvent fait en bois léger. On parle de réalité de fait, on remplace du plastique par du papier, c’est pas un gros problème. Vous pourrez toujours vous nettoyer les oreilles et boire votre soda avec une paille, seulement ce ne sera plus avec du plastique de 0.1mm d’épaisseur.

    • Plus l’objet est petit, plus il a de chances de passer entre les mailles du filet. Par exemple, les environs des centres de tri présentent une forte densité de densité, qui peuvent être facilement emportés par temps de pluie.

  • Très bon article, et cela fait plaisir de lire votre position novatrice pour l’agriculture !
    Sic : « une agriculture concurrentielle, libre et émancipée des dirigismes »

    Juste une remarque, nous lisons de plus en plus souvent dans la presse le terme « énergie renouvelable » ou « …… durable »
    A la lecture de ce langage, beaucoup de gens dont je fais parti pense immédiatement « écolo », à juste titre car c’est juste LEUR « signature » pour communiquer.

    Dans ce cas, de notre coté, il devient légitime de penser :
    Taxe durable
    Impôt durable
    Contrôle durable
    Répression durable
    Propagande durable
    Interdiction durable
    Totalitarisme durable
    Subvention durable
    Que des bonnes choses, il n’est pas défendu de les mettre au pluriel !

    N’y a-t-il pas moyen de ne pas utiliser leur « dialectique néo-marxiste » ?
    Ou sommes-nous devenus leurs serviteurs…

  • Petites mises au point :
    – l’interdiction du plastique dans les pailles concerne le plastique d’origine fossile
    – les plastiques « biosourcés » selon la terminologie légale continueront d’être utilisables/utilisés, que ce soit pour les sacs, les pailles, la vaisselle…
    – ces plastiques ont la particularité d’être biodégradables rapidement
    – on peut les mettre en compost, ou même abandonnés dans la nature, ils deviennent rapidement inoffensifs
    – cela n’empêchera donc pas les alternatives « vertes » que l’auteur appelle de ses vœux
    – tous les plastiques d’origine fossile ne sont pas recyclables ; seuls les thermoplastiques le sont (principalement polyéthylène et polypropylène, qui sont par ailleurs des plastiques alimentaires) ; les thermodurcissables ne sont pas recyclables (sauf en énergie)
    – donc pour en revenir à l’article, l’auteur se fait son petit film en croyant que les pailles, toutes les pailles vont disparaître de la circulation, mais non, il sera toujours possible de siroter son mojito, à l’aide d’une paille, au bord de l’eau, face au soleil couchant
    – donc (bis) inutile de nous sortir une nième tirade sur le retour de la prohibition pour effrayer le libéral de moins 50 ans ; ca tombe vraiment à plat
    – donc (ter) il est toujours utile de tourner 7 fois son clavier sur sa table de travail avant d’en frapper les touches…

    • Sortez donc de derrière votre clavier pour ramasser, disons, 10 pailles sur le sol juste pour voir si vous les trouvez

      • Faites un tour sur les plages pour voir.

        • J’y habite, au bord des plages. Pas de pailles, mais des mégots, ça oui ! Interdiction des mégots ? (pas uniqquement sur les plages, même raisonnement que pour les pailles). Ah ben non, on se demande bien pourquoi. Pourtant la paille a son utilité. Quelle est l’utilité de la clope ? Polluer plages et trottoirs, polluer l’air des voisins.

    • « – donc (ter) il est toujours utile de tourner 7 fois son clavier sur sa table de travail avant d’en frapper les touches… »

      J’ai suivi votre conseil mais tout ce que j’ai obtenu ce sont des miettes, des cheveux et quelques autres petites saletés non identifiées :/

  • C’est pourtant simple :
    Chacun voit la Paille dans ,l’œil de son voisin …

  • Heureusement nos politiciens sont recyclables et ce bien malgré le fait qu’ils polluent et rejettent énormément de CO2. A cela s’ajoute beaucoup d’incompétences et des milliards d’Euros partent à la poubelle. Aucun doute, si l’Etat avait une étiquette énergétique/impact sur l’environnement la notre serait Z. Comme zozo.

  • Rappelons que l’interdiction de ces petits éléments de plastique ne vise que le plastique issu du pétrole…

  • @Michel0, et encore l’Etat oublie de dire que comme la population vieillit et consomme de plus en plus de viagra, les poissons des rivières se reproduisent beaucoup trop. Comme quoi ce genre d’infos idéologiques peuvent faire dire n’importe quoi. Et le n’importe quoi se taxe n’importe comment. CQFD

  • L’auteur de cet article mène combat pour la liberté d’utiliser une paille en plastique…? Je rêve, ou… ? Est-ce tellement indispensable, une paille en plastique ?
    Je vis en bord de mer. Très fréquemment, des gens abandonnent à côté des bancs face à la mer les restes de leur repas du fast food : sac, emballages, gobelets… il y a pourtant des poubelles un peu partout, mais l’éducation est un travail de longue haleine, et un éternel recommencement…
    Par ailleurs, j’ai pu apprécier à Singapour de me promener sur des trottoirs exempts de vieux chewing gums collés. Et c’est bien agréable…

    Alors, la liberté, oui. Pour les choses qui en valent le coup.
    Pour le reste, toutes ces frivolités inutiles et polluantes, va falloir que les gens comprennent où est leur vrai intérêt.

    Claire, une citoyenne qui aime la liberté, mais qui en marre de subir la crasse des autres, et de payer pour la faire nettoyer (bien que je paye aussi pour les cours d’éducation civique à l’école..).
    Ma liberté, c’est aussi des plages, des trottoirs, des bords de routes propres.

    • Il me semble que vous dites exactement la même chose que l’auteur, que la liberté et la responsabilité d’utiliser des pailles en plastique, qui vont de pair, ne sont ni affaire de taxes ni d’interdictions, mais de prise de conscience individuelle.

      • Sauf que vous ne changerez pas tous les gens, il y en a qui s’en foutent totalement. Dans ce cas on cherche une autre solution.

        • La seule solution est de former et d’éduquer les gens si c’est une question de leur négligence, de les rendre plus riches si c’est une question de manque de moyens. Renoncer à responsabiliser les gens en mettant en place des « contournements », ça peut paraître régler un problème ponctuel, mais ça reste admettre que les gens se comportent de manière irresponsable au lieu de considérer que tout le monde vivrait mieux s’ils s’en corrigeaient. Ca flatte ceux qui veulent donner des leçons, alors qu’il faut flatter ceux qui veulent apprendre des leçons.

          • « former et éduquer »… ahem… attention au totalitarsisme !

            • Vous avez raison. J’aurais sans doute dû, compte-tenu de la situation existante, dire « déformer et déséduquer »…

          • « les rendre plus riches si c’est une question de manque de moyens ».
            C’est bien connu, les pauvres polluent plus que les riches ! Je ne suis pas convaincu qu’il existe une corrélation entre la richesse et des concepts tels que la citoyenneté, l’intelligence, ou encore la conscience écologique.

    • Il faut donc interdire aussi les chewing-gums. Et la vente à emporter des fast-food. Et les mégots, qui sont le 1er pollueur des mers, bien plus que le plastique. 1er pollueur des trottoirs aussi et des plages.
      Ce n’est pas la paille en plastique le problème mais la stupidité de cette décision parfaitement arbitraire et qui doit conduire à interdire encore énormément de frivolites inutiles et polluantes (les chiens aussi au fait).

  • @claire, vers Marseille (et 100 km autour) l’on trouve ce phénomène de déchets laissés sur place. Dont des bouteilles en verre cassées sur les rochers. Que fait la police?! Elle flash !!!

    • La police met aussi des PV aux gens qui laissent leurs déchets sur place. Sauf que les gens ne jettent par forcement leurs détritus lorsqu’ils sont entourés d’autre personnes.

  • Je suis contre la prohibition et je pense que c’est illusoir comme le souligne l’article. Cependant il y a un problème dont il faut tenir compte et ne pas tomber dans l’hystérie. Les pailles en plastique ou même les cotons tige n’apportent vraiment pas grand chose de plus que leurs homologues en papier. L’interdiction porte sur certains plastiques, un peu comme avec les sacs de course. Si un fabricant présente un produit avec un plastique qui est détruit en quelques jours on ne va pas s’y opposer (sa production doit être responsable).

    A ce niveau il y a du travail à faire, du plastique j’en trouve partout où je vais, à la mer (sous l’eau), sur les plages, dans les champs, dans la forêt, etc. Il y a des gens qui laissent leurs déchêts sur place, le vent et les animaux errants qui reversent les poubelles, les déchêts qui passent pas les égouts. Lorsque je parle de platique je parle de PE, de PVC, de PET, de PP. Il y a des gens qu’on ne changera jamais, la responsabilisation ne passera pas avec eux. Et puis quand je lis certains commentateurs qui refusent toute part de responsabilité concernant l’écologie en général, je me dit : « on a quoi comme option ? ». On interdit pas les pailles, on les fait en carton ou alors on impose qu’elles soient réutilisables. Les assiettes jetable c’est trop souvent le comble de la fénéantise.

    Donc bon, c’est pas comme si on interdisait simplement les pailles ou les cotons tige en fait.

  • Les ecologistes ont besoin d’ennemis, réels ou fabriqués, pour exiter. Les gouvernements suivebt pour accroître leur pouvoir (et éventuellement les taxes).
    Au fait, les pailles existent-elles depuis plus de 100 ans?

    • Ca fait longtemps que les pailles existent, mais auparavant elles étaient … en paille. Le grand-père coupait un fétu avec son couteau, et le gamin jubilait à sucer un peu de jus de pomme ou de raisin dans le pressoir. C’était avant que le gouvernement ne s’en mêle !

      • Dans les bistrots aussi, on vous donnait une vraie paille (dans un étui papier dont on déchirait le bout, puis on soufflait dans la paille, et l’étui s’envolait).

        Qu’a fait le gvt ?

  • Je fais régulièrement du vélo sur une piste qui longe une route. Il me faut faire le slalom entre canettes et autres déchets jetés depuis la route. C’est pas la peine d’exposer le problème aux gens, ça ne les touche pas. On peut prendre toutes les mesures de coercition nécessaires, on ne déresponsabilisera personne pour la simple raison qu’être « responsable » ne signifie rien pour eux.
    Idem pour ceux qui font chier leurs chiens n’importe où et ne ramassent pas, ce n’est pas le sujet, mais c’est le même état d’esprit.

    Pour ce qui est des pailles, je m’en passe depuis des décennies, sans que le moindre effort de volonté m’ait été nécessaire. On peut les interdire totalement, y compris les biodégradables, personne ne s’en trouvera plus mal.

    • Vous utilisez peut-être une gourde en plastique, pendant vos sorties en vélo ? C’est en plastique, moi je m’en passe depuis des années, on peut les interdire, personne ne s’en trouvera plus mal.
      Pourquoi raisonnez-vous par rapport à vous ? La paille, c’est pratique pour que les enfants boivent dans la voiture pendant les longs trajets sans se salir. C’est aussi moins de plastique, donc moins polluant, qu’un gobelet pour boire une canette (rappelez-vous que les canettes sont pour la plupart souillées, il ne faut pas y coller ses lèvres).

  • De par chez moi, les gens balancent sans la moindre retenue leurs canettes alu. Voire laissent traîner une bouteille en verre.
    Mais que fait l’état, l’Europe ❓
    À quand une consigne plutôt qu’une interdiction ❓

    La liberté de jeter n’importe ou à un prix, celui du ramassage par des tiers, et ce n’est pas gratuit. Les allemands mettent une consigne sur les emballages, les belges aussi. Rien de consigné ne traîne par terre.

    • Pour les canettes je doute qu’un soulard allemand belge ou francais se preoccupe de la proprete ou de la consigne !…ils ont simplement un service de nettoyage qui fonctionne.

  • D’un côté on parle d’obsolescence programmee et de l’autre on se plaint de la durabilite du plastique…..de coton tige.
    Une petite anecdote concernant le plastique :
    J’ai un mal fou a trouver du ..brome dont le sac plastique n’est pas en decomposition avance…..100 ans de duree de vie du plastique en mer , c’est une blague ?
    Bref ,interdire le plastique , pourquoi pas , mais’il y a plein de sortes de plastique , c’est un terme générique pour des produits ayant des caracteristiques différentes…et souvent certains sont indispensables et incontournables….

  • Sauf erreur de ma part
    C’est pas 5kg au m2 mais 5kg au km2 répartie sur 30m de profondeur selon Wikipedia ou 334 000 morceaux de plastique pour le même volume.

    5kg / 334 000= 0,01 gr le dechet plastique

    334 000 dechets dans 1000 x 1000 x 30 m3
    1 déchet de 0,01gr pour 100m3
    1 déchet de 1mm2 a retrouver dans 10 piscines de jardin.

    Toujours selon Wikipedia c’est essentiellement du fil de peche

    Pour autant cela peut être un problème.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Vortex_de_d%C3%A9chets_du_Pacifique_nord?wprov=sfla1

  • Les pailles sont interdites !

    Seules les poutres sont autorisées…

    Un peu de vaseline, pour votre poutre ?

  • Bof, interdire un produit sur un territoire donné alors que le commerce est international en particulier par le web…
    Ceux qui veulent des pailles, les achèteront sur internet en dehors de l’Europe. Elle seront juste un peu plus chères (et encore, c’est loin d’être sûr) ce qui les fera devenir un produit « moyenne gamme » hors de portée des pauvres mais pas des autres. Et cela boostera les producteurs extra-européens…
    Mesure technocratique par excellence.

  • Il faut commencer par la Paille dans l’œil du voisin, ça Parait logique.
    Sinon comme le propose systématiquement Macron et Ecolos, une énorme taxe sur la paille résout automatiquement le problème. En outre ça crée une importation clandestine par l’Algérie, au Hasard, de pailles fabriquées en chine et revendues au black dans nos banlieues ou il faut justement créer de l’emploi !
    Sinon pour le réchauffement une fusée que l’on pourrait baptisée Icard pourrait foncer vers le soleil avec a son bord Hulot, Cafin, et tous les autres cons possible en fonction de la charge utile, ils pourront ainsi enquêter au plus pré sur la part de responsabilité du soleil dans le procès intenté a l’état !

  • Juste une question ! Est ce bien nécessaire de boire avec une paille quelle soit en plastique ou autre matériaux ? Après on peu baratiner pendant des heures sur le droit, les libertés, etc…Pourquoi une société qui croule sous les déchets !?

  • Donc malgré toutes les campagnes pour la propreté, les amendes si on jette un déchet par terre, les messages sur les produits etc, il y a encore des milliards de pailles qui finissent dans la nature. MAIS si on laisse faire, le problème sera résolu. C’est moi ou ya une faille dans ce raisonnement ?
    Pour le reste, l’auteur récite son discours comme un écolo formaté sans nuance et sans connaissance (OUI, je trouve qu’il a un discours naïf mais bien appris et récité)
    1) les pailles sont très très rarement recyclables en raison des techniques de recyclage; en Belgique (un des leaders dans le recyclage), aucun plastique en dehors des bouteilles (je dis bien bouteille) en PE, en PET, et les bouchons en PP n’est autorisé dans les collectes de déchet car non recyclables actuellement OU pas de filières. Une nouvelle usine capable de trier 12 plastiques différents est bientôt opérationnelle. Une seule usine…
    2) Selon Science&Vie n°1216, page 98 : les pays riches, dont notamment USA et Europe ont exporté 70% de leurs plastiques à recycler vers l’Asie. En 2017, le taux de plastique recyclé serait de 30% en Europe, 25% en Chine, et 9% aux USA. (Rappelons les intenses campagnes de sensibilisation et les amendes possibles qui ont sans doute joué un rôle dans ces chiffres qu’on ne peut pas qualifier d’extraordinaires). Les textiles synthétiques ne sont d’ailleurs jamais recyclés. Note importante : les plastiques biodégradables ne sont pas recyclables (ben oui, puisqu’ils se dégradent. Votre nouvelle bouteille aurait des fuites). En parlant de bouteilles : 80% des bouteilles PET qui sont recyclées sont recyclées en fibres plutôt qu’en nouvelles bouteilles (et donc tombent après dans la catégorie non-recyclé)
    3) Enzymes mangeuses de plastique : très chères, pour le moment peu efficaces. Et imaginez une dissémination accidentelle d’une telle enzyme mangeuse de plastique dans l’environnement… vous allez avoir des trous un peu partout.
    4) bioplastiques : le PET biosourcé (canne à sucre) est identique à du PET « pétrolier ». Donc au final, il n’est pas plus biodégradable… Et c’est utilisation de sols pour cela.
    5) biodégradable : signifie légalement en France, uniquement pour les emballages, qu’il se décompose entre 6 mois et 2 ans 90% ! Dans les conditions optimales !!! (ex. : par 60° en composteur industriel, pas dans votre jardin). Et les plastiques facilement biodégradables ont alors des faiblesses problématiques : faible résistance à l’humidité, à la chaleur ou à la lumière. Il y a la piste des PHA (polyhydroxyalcanoates) sauf qu’ils sont 10x plus chers que le PET.

    Voilà voilà.

  • Les bouchons en mousse de polyuréthane désormais majoritaires polluent encore plus ?

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