Exagérations climatiques : les deux versions du Giec

Tempêtes, inondations, sécheresses… La planète fait-elle vraiment face à des événements climatiques extrêmes ? Le rapport scientifique du Giec nuance. Mais le rapport pour les décideurs politiques, lui, exagère.
ANALYSE

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Tornade aux Etats-Unis (Crédits Daphne Zaras/NOAA, image libre de droits)

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Exagérations climatiques : les deux versions du Giec

Publié le 20 mars 2019
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Par le Collectif Science, Climat et Énergie.

Il ne se passe pas une journée sans que l’on entende ou lise dans les médias que le climat est déréglé et qu’il y a de plus en plus d’évènements climatiques extrêmes.

Et de nombreux scientifiques semblent penser la même chose.

Par exemple, une pétition publiée fin janvier 2019 et signée par 3400 scientifiques belges, déclare au point 3 :

« Le seul réchauffement actuel de 1°C entraîne déjà une augmentation de l’occurrence et de l’intensité des extrêmes climatiques tels que les canicules, les sécheresses ou encore les inondations.»

Aucune référence n’est malheureusement donnée par les signataires de la pétition… Ces phénomènes climatiques sont-ils exagérés ? Consultons donc le dernier rapport du GIEC, l’AR5 publié en 2013, et particulièrement le chapitre II qui traite des évènements climatiques extrêmes (depuis 2013, le GIEC n’a plus rien publié d’aussi complet sur le sujet).

Préparez-vous à être surpris !

 

Le chapitre II du rapport scientifique du GIEC

Les évènements climatiques extrêmes sont traités dans le chapitre II du rapport scientifique du GIEC1.

Ce chapitre comporte 94 pages et a été dirigé par Dennis Hartmann (USA), Albert M.G. Klein Tank (Pays-Bas), et Matilde Rusticucci (Argentine). Notons que le rapport AR5 comporte au total 1535 pages.

Selon le GIEC, il y existe 9 phénomènes climatiques qui peuvent devenir extrêmes :

  1. les températures
  2. les précipitations
  3. les inondations
  4. les sécheresses
  5. les évènements météorologiques locaux sévères (grêle, orages)
  6. les tempêtes tropicales
  7. les tempêtes extratropicales
  8. les vents
  9. les marées

 

Chacun de ces 9 éléments est traité séparément par le GIEC dans le chapitre II (et le chapitre III pour les marées). Le chapitre II se termine par 18 pages de références citant plus d’un millier d’articles scientifiques, contrairement à la pétition belge susmentionnée qui ne cite aucune référence.

Analysons maintenant les phénomènes climatiques extrêmes point par point en relevant les phrases les plus importantes du chapitre II du rapport scientifique du GIEC. Comme ce rapport n’existe pas en français, nous vous proposerons ci-dessous une traduction maison de ces phrases.

 

Les températures extrêmes (AR5, p. 212)

Le rapport AR5 du GIEC nous dit :

« … depuis 1950 il est presque certain (very likely) que le nombre de jours et de nuits considérés comme froids a diminué et que le nombre de jours et de nuits considérés comme chauds a augmenté globalement, pour les régions terrestres qui présentent suffisamment de données. Il est probable (likely) que de tels changements se soient produits en Amérique du Nord, Europe, Asie et Australie. Mais ceci est moins certain (low to medium confidence) pour l’Afrique et l’Amérique du Sud car il n’y a pas assez de données. Il existe une confiance modérée que la longueur et la fréquence d’épisodes chauds, incluant les vagues de chaleur, aient augmenté depuis 1950 et il est probable (likely) que la fréquence des vagues de chaleur ait augmenté durant cette période dans de larges parties d’Europe, Asie et Australie. »

 

Les précipitations extrêmes (AR5, p. 213)

« Il est probable (likely) que depuis 1951 il y ait eu une augmentation significative dans le nombre d’évènements de précipitations extrêmes pour plus de régions que l’inverse (diminution significative), mais il existe de fortes variations régionales et sous-régionales dans les tendances. En particulier, de nombreuses régions présentent des tendances non significatives ou négatives, et, lorsque les variations saisonnières ont été prises en compte, il y a aussi des variations entre saisons (c’est-à-dire plus de tendances affirmées en hiver qu’en été pour l’Europe). Les tendances les plus nettes vers des évènements de précipitation plus intenses concernent l’Amérique du Nord centrale (augmentation presque certaine, very likely). Pour l’Europe il est probable (likely) qu’il y ait plus d’augmentations que de diminutions pour de nombreuses régions. »

 

Les inondations (AR5, p. 214)

« À l’échelle globale il n’y a pas plus ni moins d’inondations et la magnitude n’a pas varié significativement. »

 

La sécheresse (AR5, p. 215)

« Il n’y a pas suffisamment d’évidences pour suggérer une tendance globale depuis 1950. Il est probable que la fréquence et l’intensité des sécheresses ait augmenté en région méditerranéenne et Afrique de l’Ouest depuis 1950, et diminué en Amérique du Nord centrale et Australie du Nord-Ouest. »

 

Les évènements météorologiques locaux sévères (AR5, p. 216)

Il s’agit par exemple de grêle et d’orages à petite échelle.

« Les tendances observées ont un faible niveau de confiance, à cause d’inhomogénéités dans les données et de problèmes dans les systèmes de monitoring. »

 

Les tempêtes tropicales (AR5, p. 216)

Concernant ce point, nous vous proposerons ici une traduction intégrale des quatre paragraphes traitant des tempêtes tropicales. Les références données dans le texte pourront être trouvées dans le rapport du GIEC.

« L’AR4 concluait qu’il était probable (likely) qu’il y ait eu une tendance à l’augmentation dans l’activité des cyclones tropicaux intenses depuis 1970 de certaines régions mais qu’il n’y avait pas de tendance claire dans le nombre annuel de cyclones tropicaux. Depuis, d’autres analyses et d’autres publications indiquent qu’il est difficile de tirer des conclusions définitives concernant le niveau de confiance associé avec les tendances observées avant l’ère satellitaire ainsi que dans les bassins océaniques en dehors de l’Atlantique nord.

La Section 14.6.1 (du rapport AR5 du GIEC) discute en détail des changements dans les tempêtes tropicales. Les données actuelles n’indiquent aucune tendance significative pour la fréquence des cyclones tropicaux au niveau global pour le siècle passé et il reste incertain si les augmentations à long terme rapportées soient robustes, après avoir pris en compte les variations des méthodes d’observation (Knutson et al. 2010). Des tendances régionales de la fréquence des cyclones tropicaux et des cyclones tropicaux très intenses ont été identifiées dans l’Atlantique Nord. Ces tendances semblent robustes depuis 1970 (Kossin et al. 2007). Cependant, la cause de cette augmentation de fréquence est débattue et sur de plus grandes échelles de temps la fidélité de ces tendances est également débattue (Landsea et al., 2006 ; Holland and Webster, 2007 ; Landsea, 2007 ; Mann et al., 2007b) en raison de l’existence de différences de méthodologie pour les enregistrements anciens (Chang and Guo, 2007 ; Mann et al., 2007a ; Kunkel et al., 2008 ; Vecchi and Knutson, 2008, 2011). Aucune tendance robuste dans les nombres annuels de tempêtes tropicales, ouragans et ouragans majeurs n’a été identifiée pour les 100 dernières années dans le bassin de l’Atlantique Nord. Les mesures concernant la fréquence des cyclones tropicaux arrivant sur Terre sont généralement considérées comme plus fiables que les relevés de toutes les tempêtes qui tendent à être fortement influencées par celles qui sont les plus faibles ou qui ont une courte durée de vie. Callaghan et Power (2011) ont trouvé rapportée une diminution significative des cyclones tropicaux touchant l’Australie de l’Est depuis la fin du XIXe siècle, mais en incluant les années 2010/2011 cette tendance devient non significative. Des tendances significatives ne sont pas observées dans d’autres océans sur de plus courtes échelles de temps (Chan and Xu, 2009 ; Kubota and Chan, 2009 ; Mohapatra et al., 2011 ; Weinkle et al., 2012), bien que Grinsted et al. (2012) ait noté une tendance positive pour l’Est des USA à partir des données de marégraphes (de 1923 à 2008) uilisées comme proxies pour évaluer les tempêtes associées aux ouragans arrivant sur les terres. Les différences entre les études concernant les cyclones tropicaux sont telles qu’il est très difficile d’établir des tendances à long terme.

Sans aucun doute, la fréquence des tempêtes est d’une utilité limitée si on ne l’associe pas avec l’intensité et la durée des mesures. Les mesures d’intensité dans les enregistrements historiques sont très sensibles aux changements d’instrumentation et de méthodologie. Cependant, depuis l’avènement des satellites, les augmentations de l’intensité des plus fortes tempêtes dans l’Atlantique semblent certaines (Kossin et al., 2007 ; Elsner et al., 2008) mais cette évidence est limitée pour les autres régions du globe. Les séries temporelles des indices cycloniques, comme la dissipation de la puissance, un composé agrégé de la fréquence des cyclones tropicaux, la durée et l’intensité qui mesurent l’énergie éolienne totale des cyclones tropicaux, montrent des tendances positives pour l’Atlantique Nord, et plus faibles pour le Pacifique Nord-Ouest depuis la fin des années 1970 (Emanuel 2007), mais l’interprétation de tendances à plus long terme est à nouveau contrainte par la faible qualité des données (Landsea et al. 2011).

En résumé, le présent rapport ne modifie pas les conclusions du rapport SREX : l’activité des cyclones tropicaux n’a pas augmenté sur le long terme, après avoir tenu compte des variations dans les méthodes d’observation. Les publications les plus récentes indiquent qu’il est peu probable que le nombre annuel de tempêtes tropicales, d’ouragans et d’ouragans majeurs ait augmenté au cours des derniers 100 ans dans le bassin Atlantique Nord. Cependant, il est virtuellement certain qu’il y ait une augmentation de la fréquence et de l’intensité des cyclones tropicaux les plus forts depuis les années 1970 pour cette région. »

 

Les tempêtes extratropicales (AR5, p. 217)

« En résumé, les changements à large échelle d’intensité pour les cyclones extratropicaux depuis 1900 sont incertains (confidence is low). Il n’y a pas de tendance claire en ce qui concerne les proxies de tempêtes pour le siècle dernier à cause d’inconsistances entre études ou un manque de données à long terme dans certaines parties du monde. Les tendances concernant les vents extrêmes sont incertaines, car les données analysées sont inconsistantes ou de faible qualité. »

 

La vitesse du vent en surface (AR5, p. 226)

« En résumé, la vitesse du vent de surface au-dessus des terres et des océans n’a pas changé de manière significative et il reste de nombreuses incertitudes dans les bases de données et les méthodes utilisées. »

 

Les marées extrêmes (AR5, p. 290)

Ce point est traité au chapitre III du rapport AR5. Voici quelques phrases importantes :

« Les analyses globales des changements concernant les niveaux marins extrêmes (les grandes marées) sont limitées, et la plupart des rapports sont basés sur l’analyse de données régionales (voir Lowe et al. 2010 pour une review). Les estimations de variations dans les extrêmes sont basées soit sur l’analyse de données issues de marégraphes locaux, soit sur des prévisions multidécadales a posteriori en employant un modèle dynamique (WASA-Group, 1998). La plupart des analyses se sont focalisées sur des régions spécifiques et montrent que les valeurs extrêmes ont augmenté depuis 1950, en employant diverses mesures statistiques comme la hauteur maximale annuelle, la hauteur maximale annuelle à marée haute, le niveau moyen de marée haute mensuel, la variation du nombre de maximas obtenus lors de tempêtes, ou les changements dans les évènements dépassant le 99e percentile (e.g., Church et al., 2006 ; D’Onofrio et al., 2008 ; Marcos et al., 2009 ; Haigh et al., 2010 ; Letetrel et al., 2010 ; Tsimplis and Shaw, 2010 ; Vilibic and Sepic, 2010 ; Grinsted et al., 2012). Une analyse globale basée sur les marégraphes a été réalisée pour des données à partir de 1970 uniquement avec des données robustes, et a montré que la magnitude des marées extrêmes a augmenté dans toutes les régions étudiées (Woodworth and Blackman, 2004 ; Menéndez and Woodworth, 2010 ; Woodworth et al., 2011). »

 

Analyse du résumé pour décideurs (SPM)

Le résumé pour décideurs ne fait que 30 pages, et ce pour tout le rapport scientifique qui fait 1535 pages. Il doit donc être bref. Concernant les évènements climatiques extrêmes, les conclusions sont essentiellement présentées dans un tableau, la Table SPM.1. La partie la plus importante de la table est reproduite ci-dessous (Figure 1).

Figure 1. Extrait de la Table SPM.1 concernant les évènements climatiques extrêmes dans le résumé pour décideurs du rapport AR5 du GIEC. Sur 9 phénomènes climatiques extrêmes seulement 5 sont présentés dans la table par le GIEC. Le texte en noir sont des conclusions tirées par l’AR5. Les textes en rouge et en bleu sont des conclusions plus anciennes (AR4 et rapport SREX). À droite, « OK Ch.2 » indique que le résumé est correct par rapport au texte ; le triangle rouge « attention » indique que des informations importantes sont manquantes et peuvent induire en erreur.

– Nous voyons tout de suite que la Table SPM.1 ne donne des informations que pour 5 des 9 évènements climatiques extrêmes… Le décideur qui lit la table ne sait pas que la fréquence des inondations (phénomène 3) n’a pas varié, tout comme les 3400 scientifiques belges signataires de la pétition. Le décideur ne sait pas non plus que les évènements météorologiques locaux sévères (phénomène 5 : grêle, orages) n’ont pas varié, ainsi que les tempêtes extratropicales (phénomène 7) ou les vents extrêmes (phénomène 8).

– La Table SPM.1 comporte trois lignes pour la température (phénomène 1). On donne donc plus d’importance à ce phénomène par rapport aux autres. Serait-ce parce que ce phénomène est le seul qui ait clairement varié significativement et ce au niveau global ?

– La ligne n°3 de la Table SPM.1 concerne les vagues de chaleur. Le décideur peut y lire « Medium confidence on a global scale », et ce pour l’Europe, l’Asie et l’Australie. La table ne dit pas que c’est à partir de 1950. Et on ne sait rien pour l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale, l’Amérique du Sud, la Russie, l’Antarctique ou l’Arctique. Voilà peut-être pourquoi il est écrit « Medium confidence on a global scale »… Au niveau global, il n’y a peut-être pas d’augmentation des vagues de chaleur.

– La Table SPM.1 donne les conclusions de l’AR4 en rouge alors que celles de l’AR5 sont en noir… On est donc induit en erreur car la couleur rouge attire plus l’attention… par exemple pour le phénomène n°4 c’est le rapport AR5 qui est moins alarmiste mais c’est écrit en noir.

– Les phénomènes n°1, 4 et 6 sont correctement résumés dans la Table SPM.1. Mais ce n’est pas le cas pour les phénomènes n°2 et 9 (un signe rouge « attention » a été placé dans la Figure 1). Par exemple, pour le phénomène n°2 (précipitations) la table n’indique pas qu’il y ait de fortes variations régionales ni que de nombreuses régions présentent des tendances non significatives ou négatives. Pour le phénomène n°9 (marées extrêmes) la table n’indique pas que cela ne concerne que le niveau régional et que les analyses sont basées sur des marégraphes et non sur des mesures satellitaires.

 

Conclusion : pourquoi cette différence entre les rapports ?

— Sur les 9 types d’évènements climatiques extrêmes, seuls trois ont probablement augmenté selon le GIEC :

  1. Depuis 1950, la longueur et la fréquence d’épisodes chauds, incluant les vagues de chaleur. Mais seulement au niveau local car on ne sait rien pour de très nombreuses régions…
  2. La fréquence et l’intensité des cyclones tropicaux les plus forts depuis les années 1970 pour l’Atlantique Nord, mais l’évidence est limitée pour les autres régions du globe… Les augmentations ne sont donc que locales (Atlantique Nord), et non globales.
  3. Et finalement, les marées extrêmes, mais encore une fois, ceci n’est vrai qu’au niveau local…

 

Pour les 6 autres évènements climatiques extrêmes (précipitations, inondations, sécheresses, évènements météorologiques locaux sévères, tempêtes extratropicales, vents) le rapport du GIEC est beaucoup plus mitigé, et dit même clairement qu’il n’y a pas suffisamment d’évidences pour suggérer une tendance globale depuis 1950. 

Les scientifiques belges qui pensent qu’il y a une « augmentation de l’occurrence et de l’intensité des extrêmes climatiques tels que les canicules, les sécheresses ou encore les inondations » se trompent donc en grande partie : c’est vrai pour les canicules, mais c’est faux pour les sécheresses et les inondations. Et c’est également faux pour la grêle, les orages, les vents excessifs, les tempêtes tropicales au niveau global et les tempêtes extratropicales. Nous pouvons parier que ces 3400 scientifiques belges n’ont tout simplement pas lu le rapport scientifique du GIEC. Méfiez-vous des scientifiques qui signent des pétitions !

Comme d’habitude, le résumé pour décideurs (SPM) exagère et passe sous silence toute une série d’incertitudes.

— Finalement, en dehors du GIEC, d’autres rapports analysent les évènements climatiques extrêmes. Par exemple la publication de Kelly (2016) qui nous montre que le climat était plus extrême dans la première moitié du XXe siècle. Les rapports annuels des compagnies d’assurances qui doivent dédommager les sinistrés vous le démontrent également. Par exemple, la compagnie AON, dans son Annual Global Climate and Catastrophe Report nous suggère qu’il n’y a pas plus de cyclones tropicaux, toutes catégories confondues. Voir ici. Finalement, vous pouvez également consulter la International Disaster Database qui nous montre que le nombre de morts causés par le climat (inondations, sécheresses, tempêtes, feux, températures extrêmes) ne fait que chuter depuis 1920 (voir ici).

___

Sur le web

  1. Hartmann, D.L., A.M.G. Klein Tank, M. Rusticucci, L.V. Alexander, S. Brönnimann, Y. Charabi, F.J. Dentener, E.J. Dlugokencky, D.R. Easterling, A. Kaplan, B.J. Soden, P.W. Thorne, M. Wild and P.M. Zhai, 2013: Observations: Atmosphere and Surface. In: Climate Change 2013: The Physical Science Basis. Contribution of Working Group I to the Fifth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change (Stocker, T.F., D. Qin, G.-K. Plattner, M. Tignor, S.K. Allen, J. Boschung, A. Nauels, Y. Xia, V. Bex and P.M. Midgley (eds.)). Cambridge University Press, Cambridge, United Kingdom and New York, NY, USA.
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  • « Méfiez-vous des scientifiques qui signent des pétitions ! »… c’ est écrit en rouge. Je vais me méfier!

    En fait, à moins de se manger des milliers de pages de relevés météos en dehors d’ internet, il y a tellement d’ avis sur la question que je ne peux qu’ admirer la personne qui saura en tirer les conséquences. Ceci continue d’ entretenir le flou anxiogène autour de la question du dérèglement climatique sans apporter de solution concrète à ce qui, dérèglement ou pas, demeure un problème à très long terme: notre surconsommation et toute la pollution que cela engendre. Cela reste il me semble un défi politique majeur.

    • De nombreuses personnes savent en tirer les conséquences, c’est juste que vous ne faites pas le lien : la totalité des augmentations de primes d’assurances est parfaitement expliquée par l’augmentation de la valeur des biens assurés, une éventuelle augmentation du risque lui-même reste incertaine et secondaire.
      Il n’y a de problème à long terme que dans la bouche de ceux que ça arrange bien, et dans les oreilles de ceux qui ne savent toujours pas qu’on ne peut pas prouver l’innocuité et qui s’offrent généreusement comme caution aux démarcheurs du catastrophisme.

    • Je partage votre point de vue. Les certitudes de ceux qui écrivent ci-dessous me laissent songeur et quelque peu inquiet.

      • A vous lire, doit-on penser qu’avoir des certitudes, c’est mal, que poser les choses en termes de conflits d’idées, c’est bien, et que chacun est capable et compétent pour déterminer ce qui peut être contesté ?
        Alors je rappelle quelques bases scientifiques : une remise en doute doit s’adresser à une assertion réfutable (toutes ne le sont pas) et suivant les règles de la réfutation scientifique, par exemple en montrant que l’assertion est contradictoire avec une observation pratique, sans oublier les niveaux de confiance associés.
        N’importe qui, sur internet, peut aujourd’hui exprimer des craintes ou porter des jugements. Mais ça n’a rien à voir avec la capacité à en tirer des conclusions scientifiques et des critères de décisions pratiques. Faute de réfutation, l’assertion réfutable doit être traitée comme une certitude. Faute de levée de l’anonymat, les commentateurs doivent être considérés comme dignes de leurs certitudes.

        • Bien sûr que non.
          Le doute est consubstantiel à la recherche scientifique.
          Je doute donc je suis disait Jankélévitch.
          L’imbécile, lui, ne doute pas.
          Quant au fait que n’importe qui sur internet peut porter des jugements sans rapport avec ses capacités à en tirer des conclusions scientifiques, là, je suis d’accord avec vous.
          C’est d’ailleurs ce qui m’avait conduit à réagir à vos propos et à d’autres.
          L’humilité est aussi un des paramètres de l’intelligence scientifique.

      • je dois dire que la pétition me laisse songeur..et inquiet aussi de l’etat de la recherche scientifique..
        selon vous pourquoi JUSTEMENT la communication porte sur la peur et non les faits…
        et encore ..
        là nous est montré ce qui a été observé…

        on ne compare pas à ce qui sort des modèles,
        modèles sur lesquels reposent les prédictions catastrophiques.
        l’essentiel, soit la modélisation, ne relève pas à proprement parler de la science mais de la spéculation à caractère scientifique.
        a un moment ou un autre on doit croire aux modèles..pour des raisons que j’estime peu convaincante..

        • Le rapport scientifique du GIEC est basé sur des faits.
          Cela est incontestable.
          On peut juste ne pas être d’accord sur leur périmètre ou leur interprétation.

    • Parler de « dérèglement climatique » signifie que le climat aurait été « réglé » à un moment ou à un autre. Par « réglé », on peut comprendre « stable », ce qui veut dire qu’à quelques variations près il y aurait eu peu de changements. En prenant large : dans la semaine du 19 mars, une certaine température bien définie en chaque point du globe, avec bien sûr une variation possible mais relativement légère, et un temps bien défini aussi.
      Exemple : un temps typique pour cette semaine à Paris est : de ensoleillé à pluie légère, température autour de 10°, +/-5°, vent inférieur à 20km/h. Rien que dans ces marges, on se demande bien ce qui serait « réglé ».
      Pouvez-vous nous éclairer sur le sujet…?

      • Il est difficile de faire comprendre à des ignorants doublés d’imbéciles que le climat de notre planète n’a jamais été stable et donc qu’il ne peut y avoir de dérèglement. Faut réfléchir pour le comprendre et ils en sont incapables!

      • non…on n’a aucune idée de la stabilité du climat..

        le climat n’est pas non plus réglé..

        question pour vous..
        pourquoi le niveau de la mer a t il commencé à monter au 19 eme siecle et pourquoi l’augmentation des températures de surface du début 20 eme..???
        c’est exactement le contraire on a des éléments qui indiquent qu’avant d’etre déréglé par le CO2 le climat..n’était pas plus réglé

        • en fait..on ne sait pas dire si le climat est stable..si il est « borné » en quelque sorte

        • la stabilité du climat est justement une des hypothèse sous jacente à la validité des modèles!! il est relativement facile de trouver des trucs qu’on connait mal dans le climat dont la potentialité est de creer un effet type glaciation ou fournaise…touchez à l’albedo…vous avez ce que vous voulez ou presque..

        • on va vous rappeler la polémique sur milankovitch, c’est parce que les « climatologues étaient persuadés que l’important était les flux énergétiques et que en somme l’albedo devait être « simple » que la théorie était rejetée ( plus mépris pour un outsider intelligent évidemment).. pour ces gens un tilt terrestre ne pouvait pas conduire à un effet energetique important..pas de bol..c’est complexe et met en jeu une série d’effets…et on ne sait pas…regardez l’amplitude de la sensibilité climatique donnée par les modèles!!!!!je vais donc partager votre opinion sur un point la catastrophe climatique est possible..mais pour moi rien de nouveau…

    • @ Stephane
      Foutez nous la paix avec la surconsommation, je vous rappelle qu’elle vous donne du travail, car en fait nous travaillons tous pour la consommation. Dans une économie de subsistance il n’y a pas de consommation et donc pas d’emplois!

  • Le probleme n’est pas l’éventuel réchauffement climatique, le probleme en sont les causes avancées.
    Ces réchauffements ont deja été constatés dans l’histoire , et la terre a vécu bien des bouleversements climatiques..
    Le fait est que les « politiques » on vu là un moyen de détourner l’argent des contribuables vers les industriels qui payent leurs campagnes électorales. Point.
    Le seul effet visible du réchauffement climatique est le recyclage des organisations politiques affiliées aux doctrines communistes, confirmant leur efficacité a détourner l’argent du contribuable..

    • Vous avez parfaitement raison, et puis vous voyez bien que, comme @Stéphane, la plupart des personnes fait l’amalgame entre « dérèglement climatique » (que je nomme plutôt « réchauffement climatique » : l’article ci-dessus le démontre bien, ça chauffe un peu plus mais le temps ou le climat n’est nullement « déréglé ») et « pollutions » (de toutes sortes). @Stéphane ne dit-il pas lui même : « notre surconsommation et toute la pollution que cela engendre » ». Il a l’intuition de ce qui est vrai, mais se laisse influencer et formater par les mensonges des « écolos-lobbyistes » et des pouvoirs publics complices.

    • Il y a deux types de politicards : les interventionnistes qui se croient indispensables au bon fonctionnement d’une société et les autres qui sont juste là pour contrer les premiers. Les interventionnistes étant les plus nombreux surtout en France et son Etat fort.

    • L’histoire prouve que les périodes chaudes correspondent à celles de prospérité, et inversement les refroidissements à la disette et la mortalité élevée. Rien qu’en France 2 millions de personnes sont mortes à la fin du XVIIe siècle, sous le règne de Louis XIV.

      • Vous avez raison de rappeler le minimum de Maunder et les famines qui en ont résulté. Un climat froid entraîne un refroidissement des océans , donc moins de CO2 dissous, donc moins de CO2 atmosphérique en équilibre (loi de Henry car l’atmosphère terrestre peut être considérée comme une enceinte fermée en première approximation) et donc moins de production agricole elle-même proportionnelle (toute chose étant égale par ailleurs) à la teneur en CO2 atmosphérique.
        A cet égard un nouveau minimum, peut-être aussi dur que le minimum de Maunder se rapproche dès le cycle 26 selon certains spécialistes des cycles solaires. Si c’est le cas, les rapports du GIEC ne seront plus que littérature anecdotique…

      • Dans ce cas il faudrait préciser ce qu’est une période chaude/froide. Parce que malgré les famines, sous le règne de Louis 14 la France a rayonné et la démographie a augmenté. Le 19e a vu la révolution industrielle sous les derniers assauts du petit âge glacière. En fait pendant le PAG il y avait tout simplement plus de variations d’une année sur l’autre.

        • La démographie n’a pas augmenté puisqu’il y eut 2 millions de morts rien que dans les années 1680-90. Le réchauffement n’a commencé que vers 1850, alors que la révolution industrielle date de la mise en service des machine à vapeur en 1788.

    • je ne partage pas cette avis, ce ne sont pas dans les causes avancées , c’est dans le statut qu’on donne à ces causes..la réalité est qu’on ne sait pas trop.le giec dit ça en fait…MAIS qu’on pense « précaution »..je n’ai rien contre l fait de prendre des précautions quand on en a les moyens, mais la ruine économique pour éviter le catastrophe climatique possible me semble pas très réjouissant…les gens croient à la théorie parce que ne pas y croire pourrait avoir des conséquences pour l’humanité.. ce n’est pas comme ça qu’une théorie est prouvée!!!
      cette théorie est donc « défendue » ou lieu d’etre attaquée…

  • En bref , le’port de la rochelle sera sous les eaux dans combien de temps ..et pour les parisiens quand mesurerons nous la crue de la seine a l’aide de la tour Eiffel au lieu de ce pauvre zouave ?

  • Article intéressant.

    On peut donc constater un écart assez important entre le résumé scientifique du GIEC et le résumé pour décideur, c’est-à-dire entre la synthèse des travaux scientifiques révisés par les pairs et le prêt-à-penser pour journalistes et politiques.

    Ce n’est pas traité dans l’article, mais quand on voit ce qu’il y a dans le résumé pour décideur du GIEC, on peut constater également qu’il y a un sacré écart entre celui-ci et ce qu’on peut lire ou entendre dans la presse grand public qui recherchent avant tout le « sensationnel ».

    Et enfin, il y a encore un autre grand écart avec ce que racontent les militants écologistes, qui instrumentalisent ces connaissances à des fins politiques en abusant de toutes les techniques propagandistes pour répandre la peur.

    Autrement dit, l’écart entre ce que dit réellement la science sur le climat et les croyances de la majorité des gens en la matière est vertigineux.

    Bref, il n’y a pas d’urgence climatique.

    • Par principe un militant est excessif et peu objectif. Mais heureusement les gens ne les écoutent que d’une oreille..

      • Comme à la corrida : on écoute avec une oreille, les deux oreilles, et la queue dans le meilleur des cas…

    • Non, il n’y a pas « d’urgence climatique ». Il y a surtout urgence à arnaquer le « bon peuple » en utilisant des « fakes news » à sensation pour déclencher et entretenir la peur. La peur est une émotion constituant un puissant moteur de mobilisation : quand elle se met en route il est difficile de l’arrêter … si on arrive un jour à l’arrêter. C’est là dessus que jouent les puissances de l’argent qui ne cessent de l’entretenir régulièrement pour arriver à gruger le gogo. Il faut dire que la grande majorité des Français gavés de téléréalités audiovisuelles sont tombés dans une belle et profonde paresse intellectuelle. Devenus des « éponges mentales », ils avalent tout de plus en plus sans broncher !

    • Le GIEC est un organisme politique dont la mission est de dénoncer le rôle de l’homme dans les variations climatiques afin de permettre aux gouvernements de taxer et de réglementer pour modifier les comportements et ainsi « sauver la planète ».

      • Pas certain de cela si j’en crois l’article le giec se contente devaluer les risques du changement climatique d’apres les recherches scientifiques. On est en plein dans le principe de precaution . nos elus ont une peur bleue d’etre pris au depourvu d’ou leurs actions « meritoires »,ils nous protegent …et surtout se protegent ..

        • Le principe de précaution a bon dos. Deux remarques : le GIEC falsifie le rapport aux décideurs, puisqu’il supprime volontairement tout ce qui ne va pas dans le bon sens. Et surtout il reste muet face aux délires catastrophiques des médias.
          Ne pas oublier que le GIEC a été mis en place dans le seul but de préparer l’avènement d’un gouvernement mondial. En effet, pour des « catastrophes » climatiques mondiales il ne peut y avoir que solutions mondiales. Et devinez où se placeront dans ce gouvernement mondial ceux qui l’ont mis en place?

          • « le GIEC falsifie le rapport aux décideurs,  »
            Le GIEC pond le rapport princeps. Le rapport pour les décideurs est réalisé par un groupe de personne issues de diverses ONG et administrations. Les scientifiques n’y participent pratiquement pas. Ceci explique cela…

            • C’est bien pour ça que les professeurs Gervais et Reinter ont démmissionés du GIEC, vu la falsification des conclusions!

    • S’il n’y a pas d’urgence climatique, pour le polytocard il y a urgence à pomper les sous des électeurs, avant que ceux-ci ne découvrent la supercherie.

  • Ca me fait mal aux yeux à chaque fois, donc je précise pour ceux qui seraient comme moi qu’en français on réserve « marée » à la marée astronomique et qu’on parle plutôt de surcotes extrêmes pour les surélévations d’origine météorologique par rapport à ces hauteurs astronomiques.
    La marée astronomique est presque périodique à une période de 18 ans (saros), ce qui est un rappel bienvenu des échelles de temps en jeu, et des risques qu’il y aurait à ne pas attendre un nombre raisonnable de décennies pour inférer que les risques de périodes de retour se comptant en siècles voire en millénaires auraient changé.

    • Merci de cette remarque, je me demandais bien pourquoi le GIEC étudiait un phénomène dû à la Lune, car je ne voyais pas trop comment le climat pouvait influencer cela.

  • Même le rapport dit scientifique, qui est effectivement beaucoup plus mesuré, n’est pas très « scientifique ». Il n’y a guère de rapport réellement scientifique où l’on se contente de « very lickely » ou de  » no conclusive evidence ».
    Tout ceci me parait plutôt relever du « bullshit » de première.

    • Ce sont des termes de probabilité de validité utilisés dans les Etudes de Synthèse qui consistent à collecter et étudier de nombreux articles sur un même domaine pour en tirer des lignes directrices et faire un « state of art » sur un sujet donné.
      C’est ce que fait le GIEC qui ne mène lui-même directement aucune étude scientifique. Il n’y a rien de suspect en cela.
      Le problème vient surtout des articles que retient le GIEC pour son analyse. Sa sélection des articles et travaux à retenir est visiblement orientée (les travaux sur les cycles solaires ont été proprement évacués, les cycles solaires ayant été considérés dès le départ comme influence négligeable sur le climat…). Et malgré cette sélection, on ne peut pas dire que les conclusions du GIEC (dans le rapport princeps) soient lumineuses pour prouver l’origine anthropique du réchauffement.

  • Attention, je ne sais pas si c’est le cas en Belgique, mais en « France », « évidence » ne signifie pas « preuve », ça désigne une chose qui n’a pas besoin d’être démontrée.

    • article très intéressant par ailleurs.

      • Sur la croissance de l’énergie des cyclones tropicaux : les travaux de Mme Judith Curry et de bien d’autres chercheurs montrent une cyclicité climatique naturelle planétaire de l’ordre de 60 ans (Schlesinger and Ramankutty, 1994; Ogurtsov et al., 2002, 2015; Klyashtorin and Lyubushin, 2003; Loehle, 2004; Zhen-Shan and Xian, 2007; Carvalo et al., 2007; Swanson and Tsonis, 2009; Scafetta, 2009; Akasofu, 2010, 2013; D’Aleo and Easterbrook, 2010; Loehle and Scafetta, 2011; Humlum et al., 2011; Chambers et al., 2012; Lüdecke et al., 2013; Courtillot et al., 2013; Macias et al., 2014).
        Cette cyclicité est généralement associée aux cycles océaniques et solaires (Oscillations multi-décennales de l’Atlantique, du Pacifique, de l’océan Indien et de l’océan Austral). Une récente étude confirme le fait que les modèles ne savent pas prendre en comptes ces oscillations multi-décennales (S. Kravtsov, C. Grimm and S. Gu, 2018 Global-scale multidecadal variability missing in state-of-the-art climate models. Climate and Atmospheric Science).
        Comme le cycle de l’Atlantique fut montant depuis les années 80 et qu’il est actuellement à son maximum , le GIEC observe inévitablement une croissance de l’énergie des principaux cyclones tropicaux de l’Atlantique. Le GIEC, en ne prenant que les dernières décennies peut ainsi faire un lien implicite entre cette croissance et le réchauffement climatique d’origine anthropique mais c’est dénué de toute rigueur scientifique.
        Sur les sécheresses dans le Sud de l’Europe et la Méditerranée: elles sont directement associées aux vents d’ouest qui leur amènent la pluie et donc aux oscillations de l’Atlantique, plus particulièrement l’oscillation Nord Atlantique. Les précipitations hivernales sont en effet repoussées vers le N de l’Europe lorsque l’anticyclone des Açores est puissant (voir Wikipédia) , et c’est le cas lorsque l’indice de cette oscillation est élevé. Or cette oscillation est bien corrélée en hiver avec l’oscillation multi-décennale de ce même océan (lire le point de vue de la NOAA à ce sujet) Les glaciers alpins qui se retirent actuellement ont donc une double cause : le réchauffement et le manque de précipitations hivernales. Les glaciers scandinaves, eux reçoivent en contrepartie le maximum des précipitations et ont eu tendance à croître ce dernières décennies…
        Il n’y a donc aucune preuve d’un lien entre le réchauffement climatique et la sécheresse dans le sud de l’Europe et la Méditerranée.

  • Intéressant. A rapprocher de certaines publications de Météo France, par exemple: En France, des mesures fiables de vent fort sont disponibles depuis le début des années 1980. Elles sont utilisées par les climatologues pour recenser les tempêtes.

    Depuis 1980, 41 tempêtes majeures ont été observées en France. Si le nombre d’événements a été plus important dans les décennies 1980-1989 et 1990-1999 que depuis les années 2000, aucune tendance climatique ne peut être établie sur l’évolution de l’intensité des tempêtes au cours des dernières décennies.

    Pour le siècle à venir, l’état actuel des connaissances ne permet pas d’affirmer que les tempêtes seront sensiblement plus nombreuses ou plus violentes en France métropolitaine au cours du XXIe siècle.

    Source: http://www.meteofrance.fr/prevoir-le-temps/phenomenes-meteo/les-tempetes#

    Pour ceux qui lisent l’Anglais, je recommande la lecture du blog de Tony Heller (lien ci-dessous). Il s’est fait une spécialité d’exhumer les articles de presse alarmistes du XXème siècle. Tempètes, tornades, sécheresses, chutes de neige monstre, vagues de froid ou de chaleur, inondations, dégel ou regel des pôles, alerte au refroidissement de la planète… tout y passe. Les médias se régalent à annoncer des catastrophes. Certains scientifiques aussi. Rien de tel pour se faire mousser que d’annoncer l’apocalypse.

    Tony Heller est aussi très fort pour mettre en évidence les présentations de données tendancieuses (courbes tronquées) voire frauduleuses (« effacement » de l’optimum médiéval). Aucune théorie du complot là dedans: des fais, rien que des faits.

    https://realclimatescience.com/

  • C’est ce qu’on appelle du « cherry picking »: On ne dit que la vérité, rien que la vérité, mais pas toute la vérité.
    C’est aussi un biais classique, on rapporte l’expérience quand elle confirme l’hypothèse, mais pas quand elle l’infirme. Du coup sur les 9 évènements, on ne rapporte que ceux pour lesquels l’analyse conforte l’hypothèse. C’est souvent encore plus flagrant sur les résumés, car on veut économiser des mots et donc ne pas s’appesantir sur ce qui n’a pas marché.

    • Oui mais dans ce cas ils mentent délibérément en affirmant que les cyclones sont plus nombreux et plus intenses, ce qui est faux, d’après les relevés!

      • Oui ils mentent s’ils affirment qu’ils sont plus nombreux mais il ne mentent pas lorsqu’ils affirment qu’ils sont plus intenses ils sélectionnent juste la « bonne » période tout en affirmant que le reste est trop imprécis pour être utilisé…

        • J’ai commis une erreur: au niveau mondial il n’y a pas d’augmentation du nombre de cyclones tropicaux depuis les années 70. (Cela oscille entre entre 30 et 65)
          Mais il est vrai que dans l’Atlantique Nord, leur nombre a suivi les cycles de l’oscillation multidécennale de l’Atlantique: il y a eu plus de cyclones dans l’Atlantique N durant les années 50-60 mais très peu durant les années 70-90 et leur quantité a cru à partir des années 90. Résultat: entre 1970 eu 2018 on a une tendance à l’augmentation. Ils ne mentent donc pas, ils trient…

          • Même quand ils mentent, ça n’est pas qu’ils mentent : ils se trompent ou ils omettent dans la traduction ou la reprise des conclusions des auteurs originaux…

          • Approximer des courbes à force tendance sinusoidale avec des droites c’est voué à l’échec quelque part 😉

        • @ Un hérétique
          Ils ne sont pas plus intenses, cela c’est de la prop mensongère écolo! Lisez les données de la NOAA!

  • Les commentaires sont fermés.

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