3 idées reçues à propos des scientifiques de la COP23

15 000 scientifiques lancent un cri d’alarme sur l’état de la planète à la COP23. Penchons-nous sur la rigueur de leur démarche.

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3 idées reçues à propos des scientifiques de la COP23

Publié le 20 novembre 2017
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Par Paul Bert.

En pleine COP23, nous apprenons que 15 000 scientifiques lancent un cri d’alarme sur l’état de la planète. Un peu comme quand une maison brûle, des voisins viennent vous prévenir en criant que le désastre est imminent et qu’il faut partir en courant. Ils ont vu les flammes, ils sont bien informés ! On a donc l’impression de voir arriver une masse de 15 000 experts, en blouse blanche bien entendu, connaissant bien le fonctionnement de la planète et venant nous dire en criant qu’il y a extrême urgence.

Pourquoi ne pas les croire ? Ils sont scientifiques, non ? Ce sont certainement des hommes de terrain, ayant vu les désastres de leurs propres yeux ! Voyons tout cela d’un peu plus près.

1. Un texte alarmiste et scientifique ?

En fait, les 15 000 scientifiques en question ont simplement approuvé un texte de trois pages publié dans la revue BioScience le 13 novembre 2017 et écrit par William Ripple et sept autres collègues.

Ce texte alarmiste, ne comportant que 4 références dont un article de William Ripple (se citer soi-même est une pratique courante dans le monde scientifique), fait bien entendu référence au taux de CO2 de l’atmosphère et diabolise les énergies fossiles.

Il suffisait de cliquer pour marquer son accord avec le texte, et 15 000 scientifiques l’ont fait dans le monde. Bien entendu, aucun système ne permet de dire si les scientifiques ont vraiment lu l’article en question.

Une analogie pour mieux comprendre

Pour bien comprendre de quoi il s’agit faisons une analogie avec un procès d’assises. Comme chacun le sait, lorsqu’une personne est accusée d’un meurtre et est envoyée devant une Cour d’assises, un jury civil doit donner son avis sur la culpabilité du présumé meurtrier. Ce jury doit participer à tout le procès, écouter les débats et a, bien entendu, accès au dossier de l’accusé. Le jury ne peut pas avoir de lien de parenté avec l’accusé et il ne peut pas y avoir conflit d’intérêt. Le procès prend du temps, parfois plusieurs mois, et tous les éléments sont examinés minutieusement.

À la fin du procès, les jurés bien informés votent et décident de la culpabilité de l’accusé. C’est en suivant ce processus précis que chaque année de nombreuses personnes sont déclarées innocentes alors que d’autres vont en prison. Mais que se passerait-il si les jurés étaient mal informés ? S’ils n’avaient pas lu le dossier ou s’ils n’avaient simplement pas participé au procès ? Que se passerait-il si les jurés devaient juger de la culpabilité de l’accusé en cliquant sur un site web après avoir rapidement lu (ou pas) un article de trois pages concernant les méfaits de l’accusé ?

Ils réagiraient probablement comme la populace massée devant le tribunal et demanderaient que l’accusé soit pendu haut et court. De nombreux exemples peuvent être trouvés dans la presse. Il y a rarement adéquation entre le jugement de la foule mal informée et celui du jury d’assises.

Nous pouvons conclure de cet exemple qu’il faut bien connaître un dossier pour pouvoir le juger correctement. Comme le dit un vieil adage juridique : « Ne juge pas si ton information manque en fait. » Et tout cela prend du temps.

2. Un jury de la COP23 bien informé ?

Revenons maintenant au dossier du CO2. Le CO2 est l’accusé. Mais contrairement au procès d’assises nous n’avons aucune garantie que le jury soit bien informé. Le jury a t-il consulté le rapport de l’accusation écrit par le GIEC ? Et celui de la défense écrit par le NIPCC ? La liste des 15 000 signataires comporte des biologistes, des mathématiciens, des ingénieurs et de nombreux étudiants qui ont simplement cliqué dans une case sur un site web.

Si l’on en prenait quelques-uns au hasard pourraient-ils vous donner le taux d’accroissement annuel du CO2 atmosphérique ? Sauraient-ils vous parler de l’optimum climatique médiéval, des données satellitaires, des carottes de glace ou encore des rapports 13C/12C de l’atmosphère ? Probablement pas.

Nous pouvons parier que beaucoup de ces scientifiques et étudiants ont simplement suivi le mouvement et signé sur base d’un sentiment négatif face aux nombreuses pollutions affectant les écosystèmes, mais sans rien connaître de précis sur le dossier du CO2.

L’auteur de ces lignes parle en connaissance de cause. En effet, il y a 10 ans, j’aurais fait partie de ces 15 000 signataires. En effet, j’étais un scientifique beaucoup plus préoccupé par mes propres recherches et je n’avais pas le temps de me consacrer au dossier du CO2. Ce dossier est très complexe et demande certaines connaissances spécifiques en géologie, physique, chimie, et biologie.

Cependant, après m’être informé, j’ai radicalement changé d’avis. Je suis maintenant persuadé de l’innocence du CO2. Je suis arrivé à cette conclusion car j’ai lu des dizaines de livres et me suis informé dans des centaines d’articles scientifiques, particulièrement ceux écrits par les géologues, les chimistes et les physiciens.

Tout cela prend beaucoup de temps, et je doute que les 15 000 scientifiques signataires aient pris ce temps. De nombreux signataires étudiants, par nature non spécialistes, se feront recaler aux examens.

 3. 15 000 scientifiques : c’est beaucoup ?

En outre, le nombre de scientifiques plein-temps dans le monde est bien plus élevé que 15 000. Pour 10 000 habitants on estime que le nombre de scientifiques varie entre 1 (Nigéria) à 79 (USA)1. Selon l’ONU, la population mondiale est estimée à 7,55 milliards (au 1er juillet 2017). Le nombre de scientifiques dans le monde serait donc compris entre 755 000 et 59 645 000 personnes.

Cela signifie que les 15 000 scientifiques en question ne représentent que 0.02% à 2% des scientifiques (et ceci sans tenir compte des étudiants !). Au grand maximum, on aurait donc 2 personnes sur 100 qui auraient approuvé le texte, sans savoir s’ils l’ont lu, le plus probable étant même qu’il s’agisse de 2 personnes sur 1000.

Soulignons aussi que nous n’avons aucune garantie concernant les conflits d’intérêt de ces personnes : des signataires appartiennent peut-être au GIEC, sont membres de Greenpeace ou possèdent des actions dans des entreprises qui construisent des éoliennes (en vertu de ce « capitalisme de copinage » tellement en vogue dans le secteur).

Et pour finir, combien de ces scientifiques sont des hommes de terrain connaissant bien le fonctionnement de la planète ? Comme vous le voyez, nous sommes loin, et même très loin, d’un procès d’assises !

Rappelons la fameuse pétition de l’Orégon en 2008, rassemblant 31 000 signatures, dont 9000 docteurs en sciences (PhD)2 qui rejetait la théorie du réchauffement anthropique causée par le CO2 et demandait le retrait du protocole de Kyoto. 31 000 contre 15 000 aujourd’hui ? Comme c’était en 2008, concédons au moins le match nul !

  1. Richard van Noorden (2015) India by the numbers. Nature 521: 142-143 (14 May 2015).
  2.  dso, Craig & S. Fred Singer (2009). Climate Change Reconsidered : 2009 Report of the Nongovernmental Panel on Climate Change (NIPCC), Appendix 4, The Petition Project.
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  • On peut donc dire que 98% des scientifiques sont contre ou indifférents au contenu de cette pétition….l’abstention correspond à un vote négatif ..chose impossible pour une pétition !

  • le contenu est surtout glaçant contrôler la population humaine, sur des bases scientifiques bien sûr…

  • Votre exemple sur les jurés d’un procès m’ a paru très convaincant sur le sérieux de ces 15000 scientifiques. Un des principes de la science est identique à celui de la justice, c’est le contradictoire, ce que le GIEC a complètement oublié

    • Oui, « le contradictoire », sort du domaine scientifique pour entrer dans le politiquement incorrect.
      La bascule du noyau magnétique de la Terre actuellement en cours et reconnu par les scientifiques, provoquerait un « frottement » générant de la chaleur à la surface de la planète; mais chut, cela déculpabiliserait trop les citoyens s’ils le savaient.

  • Que le CO2 ne soit pas le responsable du réchauffement climatique, je ne suis pas loin de le penser. Mais les réflexions et les décisions qui en découlent concourent en général à une diminution de la pollution. Ce qui est positif pour l’avenir. La fin (cette diminution) justifie-t-elle les moyens (cette campagne du GIEC, même si elle repose sur de fausses conclusions) ?

    • Bonjour C Langloy

      La fin justifie-t-elle les moyens?

      On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs nous disent-ils, mais dans les faits, on voit bien les œufs cassés mais rarement (jamais) l’omelette.

    • Remplacer à grands frais des centrales nucléaires par des éoliennes (ou plutôt essayer, vu le résultat) + centrales à charbon, ce n’est pas sûr que ça diminue la pollution.
      Remplacer des voitures diesel récentes avec une très faible consommation en régime de croisière par des voitures électriques, avec tout ce que ça implique de fabrication, maintenance, recyclage de batteries et terres rares nécessaires aux aimants (entre autres), ce n’est pas sûr que ça diminue la pollution.
      Subventionner l’achat de vélos électriques (avec moteur et batteries, donc) sans rien faire pour les vélos basiques (avec jambes du cycliste, donc pour le coup pollution beaucoup plus faible), ce n’est pas sûr que ça diminue la pollution.
      Prendre conscience qu’il peut y avoir un problème est une bonne chose, je vous rejoins là-dessus. Le problème, c’est que c’est devenu un « problème » politique. Et quand un problème devient politique, il faut que les personnes qui en vivent donnent l’impression d’agir. Quitte à prendre des mesures qui, in fine, se révèleront pires que le problème dénoncé. Mais à long terme, nous serons morts, comme disait l’autre.

    • La pollution..quelle pollution , l’air de Paris est plus pur que celui de la campagne et bien moins pollue aujourd’hui qu’au XIX ème siècle grâce , pas à hidalgo , mais aux progrès technologiques concernant le chauffage , les véhicules ,les matériaux de construction. Rien que de passer les trains de la vapeur au diesel puis à l’électricité…
      Le co2 n’a jamais été un polluant ,il n’est pas non plus le principal composant de l’effet de serre qui ,comme tout le monde le sait et peu le constater tous les jours , est la vapeur d’eau !

    • @Carol Langloy

      C’est faire preuve d’une grande irresponsabilité que de laisser les politiciens et leur clique s’occuper à régler des problèmes dont ils sont les inventeurs.

    • @Carol Langloi
      Je pense exactement le contraire. La lutte contre le réchauffement climatique ne lutte pas contre la pollution.
      On focalise sur un sujet très controversé et assez mineur par rapport à d’autres problèmes écologiques.
      J’avais déjà lu un article intéressant que je rappelle ici:
      https://reporterre.net/On-accorde-trop-d-attention-au-climat-par-rapport-aux-autres-questions
      De plus la gestion du réchauffement climatique est couplée avec la promotion des énergies renouvelables et l’arrêt de l’énergie nucléaire. C’est une absurdité aussi bien pour le CO2 que pour la pollution. Il suffit de voir le bilan de l’allemagne en terme de CO2 par kwh et aussi de pollution avec les mines et les centrales à charbon.

  • 15 000 scientifiques se sont fait berner par le courant d’idée convenu de notre époque.
    Et 314 crétins ont eu leur 1/4 d’heure de célébrité en ayant publié dans l’Immonde leur pétition en faveur de cette autre absurdité qu’est l’écriture dite inclusive.
    Nous vivons une époque formidable…ment ignorante, mais fière de l’être.

  • Le CO2 sera bien responsable d’un désastre : celui de la perte de la crédibilité du monde scientifique.

  • Merci de cet éclairage important.

    Et pour aller plus loin dans la bêtise, TOUT le monde peut signer cette article, je m’explique. Sur le site il est uniquement précisé que seul les scientifiques sont invités à le signer sauf qu’il n’y a pas de contrôle bloquant. Je me suis amusé à le signé en me désignant commet chercheur en Lego… et ça passe.

    Puis prenez le temps de lire certains signataires c’est croquignolet. Vous allez retrouver, pèle-mèle, des project manager (de quoi ? dans quel domaine ?), des scientists (aucune idée du domaine), etc. Bref prendre cette pétition en la désignant comme un cri d’alarme de 15 000 scientifiques, c’est prendre les gens pour cons (le pire étant que ça fonctionne)

    • En supplément, la première phrase du site montre rien qu’à elle seule le non crédibilité : If you are a scientist from any scientific discipline (e.g. ecology, medicine, economics, etc.)

      Donc même si vous avez un doctorat en sociologie, vous pouvez signer ! J’adore.

      • Surtout que les sciences dites humaines ne sont que charlatanerie. C’est pratique parce qu’on peut soutenir n’importe quelle ânerie, voir le livre de Sokal et Bricmont sur les imposteurs!

    • Les media ne sont plus à une escroquerie près, tous les jours nous y avons droit.

  • A noter que nos chers, très chers, écologistes nient le droit aux scientifiques de donner leur avis, en les accusant de collusion et de corruption avec les multinationales, mais dans la cas du climat se servent de leur caution pour nous circonvenir.
    Quant au CO2, les analyses des carottes de glace du forage de la base de Vostok ont montré une brusque et énorme augmentation du taux de CO2 tous les 125.000 ans environ. Or les humains étaient rarissimes sur la planète à ces époques. Après le Petit âge glaciaire il est normal que la température remonte.

  • Et voilà ce qu’on lisait dans les années 70 :

    http://www.denisdutton.com/cooling_world.htm

    Et je voudrais juste qu’un scientifique m’explique clairement pourquoi les variations climatiques ont toujours existé sur notre planète, bien avant l’apparition de l’homme et que subitement, depuis quelques années, l’homme seul en serait responsable.
    Je voudrais aussi qu’ils m’expliquent pourquoi jusqu’à maintenant, on a observé des variations à la hausse et à la baisse et que subitement, les variations attendues ne seraient plus qu’à la hausse.

  • Vous êtes sceptique et vous avez raison, c’est la base de toute démarche scientifique. De toute façon, nous ne saurons le fin mot de l’affaire que dans quelques décennies, soit parce qu’il ne se sera rien passé, soit parce qu’il sera trop tard.
    Un nombre de pétitionnaires ne veut effectivement pas dire grand chose. Ceci étant, malgré le choix de l’anonymat, vous nous demandez donc de vous croire sur parole que vous faites partie « de ces scientifiques » qui « sont des hommes de terrain connaissant bien le fonctionnement de la planète ». Je veux bien… mais, au delà du fait que l’on peut penser que vous pratiquez la plongée loisir, pourquoi vous croire vous plutôt que les autres ?

    • « il sera trop tard »
      Trop tard pour vivre comme ses grands-parents, et alors ? Il fera un temps un peu différent, plus agréable ici, moins agréable là, et l’homme s’adaptera comme il l’a fait pendant les siècles passés.

  • Que voilà un bel article, « raisonnable », presque « scientifique » !
    L’opinion est manipulée – ce n’est pas d’aujourd’hui mais les moyens sont autrement puissants qu’en Angleterre en 1940 ! – parce qu’on a habitué le citoyen à ne faire usage de son cerveau que pour libérer ses instincts (cerveau reptilien) et pour trouver une rationalisation des ses choix (lobe préfrontal), en court-circuitant la composante médiane, socialisante (le cerveau mammifère). Ainsi, sans référent social, culturel et traditionnel, les gens (je parle comme M. Mélenchon !) sont-ils conviés à la plus extrême bêtise, au sens littéral du terme.

  • à RB83 : Je ne comprends pas bien la fin de votre message pourtant logique. En effet, il n’est pas question de ‘croire’, mais de juger sur pièces!, celles-ci sont fournies par l’auteur me semble t’il et sont très précises. Soit vous les réfutez avec des arguments, soit vous même pouvez en douter (sans plus puisque vous ne développez pas, et c’est votre droit), mais il n’est pas besoin d’être absolument scientifique pour se rendre compte du grotesque de cette liste… Le bon sens n’est t’il pas suffisamment, dans ce cas précis, le meilleur guide. Pour ma part j’estime que les ‘pièces’ apportées à cette problématique sont plus que convaincantes et bien argumentes par l’auteur.

  • Votre exemple sur les jurés d’un procès n’est qu’à moitié convaincant.

    Dans un procès les jurés n’ont pas accès au dossier. Ils se déterminent en fonction des seules audiences publiques de la session criminelle. Au début de laquelle ils sont désignés.

  • L’important, médiatiquement, c’est le chiffre. Reconnaissons aux catastrophistes d’être des champions de ma Com’.

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