L’euro a-t-il appauvri les Français ?

L’euro a-t-il appauvri les Français ? C’est ce qu’une étude allemande tendrait à montrer.

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Euros by Michael Simmons (CC BY-NC-ND 2.0)

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L’euro a-t-il appauvri les Français ?

Publié le 4 mars 2019
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Par Johan Rivalland.

Une étude très récente du Centre de Politique Européenne, un think tank allemand considéré comme fiable et sérieux, tend à montrer que les Français se seraient appauvris en moyenne de 56 000 euros depuis l’avènement de l’euro.

Les Italiens seraient encore plus pénalisés, avec 73 000 euros perdus par habitant. Tandis que le principal bénéficiaire serait l’Allemagne, avec un gain de 23 000 euros par habitant. Les Pays-Bas seraient l’autre grand gagnant, avec un gain de 21 000 euros par habitant, tandis qu’un pays comme la Grèce serait dans une situation plus étonnante, avec un gain de 200 euros jusqu’à présent (en attendant un retournement probablement conséquent, nous y reviendrons).

Le cadre méthodologique de l’étude

Comme pour toute étude, les résultats obtenus sont, bien évidemment, à considérer avec prudence. Ce qui ne veut pas dire que l’étude ne soit pas sérieuse. Mais il est essentiel d’évoquer la méthodologie retenue pour mieux comprendre sur quelles hypothèses elle repose.

La méthodologie suivie est celle du contrôle synthétique. Il s’agit d’une méthode consistant à évaluer l’impact d’une mesure politique – ici l’introduction de l’euro – sur une grandeur donnée – ici le PIB brut par habitant – dans le cas hypothétique où cette mesure politique n’aurait pas eu lieu. Autrement dit, ici, évaluer quel aurait été le niveau de PIB brut par habitant si la décision de passage à l’euro n’avait pas été retenue.

Pour cela, l’étude prend notamment pour référence un panier de pays qui n’ont pas adopté l’euro et ayant connu des évolutions économiques très comparables à ceux qui l’ont adopté. En y ajoutant un système de pondérations pour ce qui est du groupe des pays de la zone euro considérés (là aussi, le choix des pays retenus est justifié dans la méthodologie décrite). Afin de ne pas compliquer l’explication, je ne vais pas plus loin. Pour ceux que cela intéresse, la méthodologie est bien davantage précisée en cliquant sur le lien de l’étude figurant en tout début de cet article.

Une telle méthode comporte des limites bien évidentes. On peut ainsi légitimement s’interroger sur la validité d’une comparaison hypothétique avec une situation dans laquelle le monde économique aurait pris une autre tournure. C’est, en effet, tout le cadre économique mondial qui a forcément changé et évolué en tenant compte de l’existence de cette nouvelle monnaie.

Cependant, il s’agit d’une méthode valide et reconnue scientifiquement. Cette étude n’a donc aucune raison d’être plus particulièrement critiquable que d’autres. Et, plus que le chiffrage, qui ne donne bien sûr que de grossières estimations, ce sont les tendances obtenues qui sont intéressantes. Examinons donc les résultats de cette étude de plus près, en voyant quels enseignements on pourrait en tirer.

Ce que tend à montrer l’étude

Les principaux impacts qui ont été engendrés à partir de l’entrée en vigueur de l’euro en 1999 ont été des chocs de prix, de taux d’intérêt et de taux de change. La France et l’Italie, notamment, ont été privées de la facilité de pratiquer les politiques de dévaluation dont elles étaient coutumières auparavant à chaque fois qu’elles souhaitaient corriger leurs excès.

Rien ne dit que ces dévaluations répétées étaient une bonne chose pour leur économie, mais il est un fait qu’elles ne bénéficiaient plus, dès lors, de cette marge de manœuvre. Et ce que l’étude tend à montrer est que si ces pays avaient mené les réformes qui, selon ce centre d’études, s’imposaient – allant dans un sens libéral, ce qui est susceptible bien entendu d’être critiqué – cet appauvrissement n’aurait probablement pas eu lieu. Et si on prolonge l’esprit des conclusions de l’étude, si ces réformes ont lieu dans les années à venir, il se pourrait que le manque à gagner se réduise progressivement.

La question de la compétitivité

Si je m’appuie sur l’intéressante interview de Véronique Riches-Flores, économiste et présidente de RF Research, dans Ecorama (Boursorama) le 1er mars dernier, plusieurs mécanismes entrent en jeu. Nous dépasserons ainsi le strict cadre de l’étude elle-même.

Parmi ceux-ci, les liens entre taux de change et croissance. Non seulement la dévaluation n’était plus possible une fois l’euro adopté, comme nous l’avons dit, mais il a fallu à l’inverse absorber une appréciation du taux de change réel de 25 % entre 2000 et 2004. Ce qui est particulièrement rude pour une économie qui n’a pas une industrie à forte valeur ajoutée (je n’évoque plus ici particulièrement la France). Et ce n’est qu’une moyenne. Car avec l’Asie, nous dit Véronique Riches-Flores, c’est de 45 % que l’euro s’est apprécié !

Il en ressort un problème de compétitivité évident. Et qui touche différemment les pays de l’Euro, dont les économies sont très dissemblables, comme l’avait montré entre autres Jean-Jacques Rosa avant même l’arrivée de l’euro, la considérant comme la plus grave erreur économique qu’aient commise les gouvernements européens depuis les politiques déflationnistes qui ont mené à la dépression des années 1930.

En effet, un pays comme l’Allemagne fabrique des produits dont la réputation en termes de qualité est mondialement reconnue. L’appréciation du taux de change ne constitue donc pas un réel problème pour elle, ses machines par exemple – souvent uniques – trouvant de toute façon leur marché, malgré la hausse de prix pour l’acheteur. De plus, elle a pu payer, à l’inverse, moins cher ses importations de composants ou matières premières essentiels à sa production. Ce qui se répercute favorablement dans ses coûts, et donc dans son prix de vente final. De même qu’elle a pu bénéficier des bas coûts de main d’œuvre en provenance de l’Europe de l’Est et, là aussi, de l’effet devise.

Inversement, pour des pays spécialisés plutôt dans des industries à faible valeur ajoutée ou à moyenne valeur ajoutée (comme l’Italie par exemple), l’appréciation de l’euro a joué plutôt le rôle d’une sorte de cercle vicieux : déjà moins compétitifs à l’origine, leur compétitivité-prix a été encore détériorée. Ce qui, en l’absence de progrès importants en matière d’innovation, diminue la capacité d’investissement. Et du côté des importations, elles sont proportionnellement plus fortes du côté des consommateurs, qui s’appauvrissent, que des entreprises, qui importent a priori moins de composants et matières premières que ce n’est le cas de l’Allemagne.

Quant à savoir si le fait d’avoir une monnaie forte est une bonne chose, il peut en tous les cas s’agir d’un signe de bonne santé économique et on peut penser qu’une monnaie qui s’apprécie est aussi une monnaie en laquelle on a confiance, qu’elle est rattachée à une économie vigoureuse. Oui, mais voilà : ne tire-t-elle pas sa force essentiellement de la puissance de l’Allemagne ?

Cela dit, nous pouvons aussi nuancer l’effet des taux de change en rappelant que la plus grande part de nos échanges se fait entre partenaires européens. En outre, ce qui est important, nous rappelle là encore Véronique Riches-Flores, est le taux de change effectif, c’est-à-dire par rapport à un panier moyen de 38 devises correspondant à nos principaux partenaires commerciaux. Il est plus élevé que celui du dollar, ce qui signifie que l’on peut acheter beaucoup plus d’autres monnaies qu’on peut acheter du dollar, ce qui nous permet donc d’acheter moins cher à ces pays qu’aux États-Unis (c’est donc intéressant à l’importation pour l’Allemagne par exemple. Inversement, il est moins facile d’exporter en Asie. Ce qui ne pose pas de problème particulier à l’Allemagne, comme nous l’avons vu, mais davantage aux pays du sud de l’Europe notamment).

Le fruit d’une multiplicité de facteurs

Il convient toutefois de relativiser les seuls effets de change liés au passage à l’euro. D’autres facteurs entrent en jeu.

Des pays comme l’Espagne, la Grèce, ou dans une moindre mesure la France, ont ainsi bénéficié de l’abaissement de leurs taux d’intérêt grâce à l’arrivée de l’euro (et à la confiance accordée surtout à l’Allemagne et à la force de son économie). La Grèce, en particulier, en a largement profité (si l’on peut dire) avant la grande crise grecque que nous avons connue depuis. Ce qui explique l’estimation étonnante que nous présentions en préambule selon les résultats de l’étude du Centre de Politique Européenne.

Elle a, en fait, plus que profité de ces taux d’intérêt avantageux (en regard de ceux qu’elle avait précédemment) pour doper ses dépenses publiques et, comme on le sait, avec la part incroyable de mensonges qui ont été révélés depuis, son taux d’endettement colossal. Jusqu’à des niveaux ahurissants et parfaitement intenables. D’où la manne incroyable qu’a représenté l’euro jusqu’à l’éclatement de la crise grecque et les effets nettement favorables sur le PIB par habitant avant que l’on ne connaisse une situation symétriquement radicalement différente après.

Au point que nous en serions à un solde toujours très légèrement positif de 200 euros, parvenus à maintenant (mais plus pour très longtemps – et les Grecs sont bien placés pour le savoir, eux qui souffrent terriblement, payant le prix de l’inconséquence de leurs gouvernements passés).

Autrement dit – et c’est là que l’étude prend tout son sens – l’arrivée de l’euro a conduit certains pays (Grèce, Espagne, France, …) à pratiquer un certain laxisme dans leurs politiques économiques, repoussant à plus tard les éventuelles réformes, en pensant tirer parti de la situation avantageuse de l’euro sur le plan notamment des taux d’intérêt. Politique à courte vue… celle de nos chers politiques.

Mais c’est en réalité une combinaison de facteurs qui a agi sur la compétitivité de nos économies : poursuite de la mondialisation, délocalisations, décollage des pays émergents, et en particulier de la Chine (dont l’ouverture du marché domestique a surtout profité, là encore, à l’Allemagne, même si la Chine, avec le Japon, constitue son principal concurrent).

Les conclusions à en tirer

Libre à chacun, ensuite, d’adhérer ou non à l’esprit et aux résultats de cette étude. Mais elle conforte, en tous les cas, un point de vue que nous sommes nombreux à partager : si la mise en place de l’euro était contestée dès l’origine et n’a pas forcément été conçue de la bonne manière (en rappelant, comme le fait l’étude dans ses propos liminaires, qu’il a bien failli disparaître en 2012 si la BCE n’était pas intervenue in extremis de la manière que l’on sait – tout en rappelant qu’il demeure plus controversé que jamais), elle ne pourra être viable qu’à la condition que les différents pays qui y adhèrent harmonisent mieux leurs pratiques, en particulier en mettant en œuvre des réformes visant à mieux gérer les finances publiques, diminuer les taux d’endettement, ainsi que remédier à tout ce qui handicape la compétitivité (la lourdeur des taux d’imposition notamment, sans même évoquer les lourdeurs administratives).

En d’autres termes, restaurer la confiance, redonner les marges de manœuvre essentielles aux entreprises pour qu’elles puissent investir plus efficacement, ainsi que cesser d’écraser les particuliers, là encore, de taxes de toutes sortes.

L’étude cite en référence le cas de l’Espagne, qui a su amorcer des réformes dont les effets sont d’ores et déjà visibles (voir graphique de l’étude la concernant) et pourraient aboutir à un gain positif d’ici quelques années si elle poursuit en ce sens.

Pour la France, on peut être plus pessimiste : à titre personnel, je n’aperçois aucune réforme significative qui serait à même d’inverser la tendance. Quant à donner des leçons à l’Allemagne et vouloir taper sur les doigts du bon élève pour qu’il partage davantage les fruits de sa bonne gestion (au demeurant toujours fragiles par nature, ne nous leurrons pas), très peu pour moi…

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  • ce que démontre l »etude c »est a mon sens, que
    l’euro sied a des systèmes liberaux et ne conviens pas aux systèmes d’états dirigistes qui réajustaient leurs conneries par des dévaluations!
    soit toute l »europe du sud

  • Conclusion de l’auteur : si l’euro et l’UE ne marchent pas, c’est qu’il n’y en a pas assez !
    Eternelle rengaine des prosélytes européens… Cela devient fatigant.

    • Merci de ne pas me prêter de conclusion que je n’ai nullement tenue. Je ne me prononce absolument pas ici sur l’opportunité ou non de se retirer de l »euro (hypothèse très délicate en termes de réalisation, au demeurant). Si vous relisez, je me contente d’évoquer la question de la viabilité de l’euro, en l’état. Sans aller plus loin dans le cadre de cet article, se limitant aux conclusions de l’étude elle-même, qui n’établit pas cette hypothèse.

  • il faut croire que l’euro n’a pas enrichi la France …..quand on voit l’état du pays……

    • L’etat du pays , ne tiens pas aux positions eurasiennes mais la connerie de l’électeur français

      • Juste! Personne ne l’oblige à être socialiste, surtout après la faillite de l’URSS et des pays de l’est! Donc c’est bien la bêtise française la responsable et non l’euro!

    • Ce sont nos polytocards de m…e qui ont conduit la France à cet état, pas l’Euro.
      Quand il y existe des règles économiques, très laxistes au demeurant, on les respecte.
      La même pas ce moindre effort, tout est fait pour être réélu.

      Après ces connards de tocards, le déluge 🙁

      • Pourquoi ces deux propositions sont-elles mutuellement exclusives? L’Euro est une construction artificielle nocive ET la France est dirigée par des clowns.

      • Exact. L’euro est un problème mais le socialisme en est un bien plus grand.

      • Bien d’accord avec vous, Pangzi et Théo31.
        La liberté de choisir sa monnaie est nécessaire pour commercer en Europe.
        Sans le DM, il reste l’or, les autres monnaies ($, Yuan, Rouble…) n’étant pas à la hauteur.

    • L’euro, c’est comme exactement la même voiture de course pour tous;

      Nous terminons dans les profondeurs du classement, mais c’est évidemment la faute à la bagnole !

      En attendant de finir dans le bac à sable…

      Un mauvais ouvrier a toujours de mauvais outils !

  • * Suite au rapport du groupe allemand CPE ; des articles sur F.Info, la Croix, le Point,etc ..ont vite dénoncé ces analyses comme inductives et non déductives pour l’€uro ! Mais l’économie est-elle 1 science exacte ? Non ! parce que ça fait longtemps que ça se saurait ?! L’économie est une science sociale : on peut faire des modèles et c’est ce qu’on fait mais on se heurte très vite à des difficultés ; c’est très très dur de modéliser le comportement d’une société parce qu’elle implique des humains. Et modéliser le comportement d’un grand groupe d’humains c’est pas facile. La gravitation est la même sur Terre depuis a priori pas mal de temps. Mais 1 groupe d’humains c’est pas stable et c’est souvent beaucoup moins cohérent… Suite à la crise Financière de 2008, les modèles mathématiques utilisés dans le monde de la Finance, et les outils statistiques des agences de notation, de faire partie des principales causes de l’effondrement économique global ! Qu’ils n’aient pu évaluer correctement la toxicité de certains produits dérivés est l’ultime preuve de l’échec relatif de ces approximations du réel !!! « tous les modèles sont faux, mais certains sont utiles ». L’humain restera à jamais trop complexe pour être parfaitement compris et prévisible …mieux vaut accompagner chaque chiffre, chaque modèle, par sa marge d’erreur, afin de s’éviter des désillusions qui peuvent se révéler coûteuses ! – Ecce homo ; il faut l’admettre, pardonner ses défauts et composer avec. Devenir un économiste efficace signifie accepter l’imperfection à jamais irréductible pour pouvoir bien agir…. Des charlatans pléthoriques s’accaparent les médias & peuplent la classe politique par temps de crise, à commencer par Juncker et Macron… mais ce sont des apprentis-sorciers !… l’€ affiche -75% face à l’or depuis l’an 2000 mais la politique affichée reste celle des conseillers ( pas toujours les payeurs) & béquilles des gouvernements en place : les banques centrales !… Charles Gaves qui n’en fait pas partie et d’autres économistes jamais présents dans les médias serviles tirent la sonnette d’alarme en vain, sur l’instabilité de cette monnaie et les distorsions qu’il engendre entre # pays, qui pourraient être les signes avant-coureurs de son effondrement !… Charles-Henri Gallois: “Ce n’est pas en quittant l’UE et l’euro que les Français vont s’appauvrir mais bien en y restant !” ….

  • Pourqui la concurrence setait-elle une bonne chose sauf pour les monnaies?

  • la finance, le banques.. le complot quoi.. par contre le glandeur a 35h ou le chômeur congénital , eux n’y sont pour rien bien entendu

    • le glandeur à 35h ? Quel bel adjectif pour parler de ces gens qui travaillent parfois dur, parfois pour de mauvais salaires, qui payent leurs impôts etc… Hollande a parlé des sans-dents. Vous êtes de la même veine perfide et hautaine.

      • Il y a un fond de vrai : 35 heures c’est peu. Mettez le salaire de 35 heures sur 42 heures (et on est loin du stakhanovisme) « ça paye » !

        • Etant belge, je ne connais pas les 35H. Ai travaillé en 37h et 39h avant de passer aux 39h30 (avec RTT basé sur 38h); donc quand je suis passé à 39h30, j’ai eu 3 jours de congés en plus par an.
          Quelles conséquences ? ben simplement la pause café est plus longue, on faisait toujours plus quand il fallait car urgence ou gros dossier, sans compensation aucune pour les heures sup. Et comme on avait plus de congés, ben ça posait parfois quelques soucis d’organisation.
          Je pense que le problème n’est pas les horaires mais l’organisation (les petits chefs, les luttes de pouvoir, le management, les procédures etc) et la motivation (qui n’est pas uniquement financière).

          Et tant qu’on est dans le monde de l’entreprise, j’ai pensé à quelque chose dernièrement : sauf erreur de ma part, absolument aucune théorie de management ne propose qu’une entreprise fonctionne de manière libertarienne. Des initiatives laissées à droite à gauche etc, mais jamais de libertarisme. Peut-être que le libertarisme n’est pas réaliste ou réalisable ou souhaitable. C’est étrange qu’une entreprise qui ne vise que la croissance et le profit (avec des salariés contents), comme devrait l’être l’Etat dans le monde merveilleux du libertarisme, ne peut pas fonctionner selon le principe du libertarisme. Soit je me trompe, soit ben je ne me trompe pas.

          • Il y a une troisième possibilité : vous ne savez pas ce qu’est le liberalisme ni le libertrianisme (qui sont en fait synonyme). Rien dans le libéralisme ne présupose la manière dont doivent fonctionner ni les entreprises ni la société en générale. le seul principe de base c’est que les individus doivent être libre de choisir leur mode de vie, de consomation, d’association…Donc si les individus acceptent librement de s’associer pour former une utopie communiste aucun libéral ne viendra se plaindre du moment que les individus puissent à tout moment reprendre leur liberté si il décide qu’en fin de compte cela ne leur convient pas. les entreprises sont libre de leur organisation tant que les individus qui y travail sont libre de les quitter et que les contrats qui lient le deux parties sont respectés.

            • Libéralisme et libertarisme ne sont pas synonymes ! C’est comme si je disais que socialisme et communisme sont synonymes !
              Et quand vous dites que « rien dans le libéralisme ne présuppose la manière dont fonctionner la société en général », euh… le libéralisme c’est « juste » une doctrine de philosophie politique et morale.. ce qui présuppose un peu quand même l’organisation souhaitable de la société.
              En parlant de libertés, hier j’ai appris l’existence des « sovereign citizens » : https://en.wikipedia.org/wiki/Sovereign_citizen_movement
              Sont-ce également de gentils libéraux selon vous ?

      • @ Amady
        Non seulement ils les ont voulu, Suisses et Espagnols ont refusé eux, mais ils y tiennent d’après les sondages. Cessez donc de dédouaner car tout le monde est responsable de la déchéance du pays et de culpabiliser avec des: qui travaillent parfois dur. Il y en a mais ils sont rares à voir les métiers désertés par les candidats, restauration, hôtellerie, boulangerie, boucherie, bâtiment, etc… Tous ceux qui n’ont pas les horaires fonctionnaires!

  • L’ allemagne chaussait du 40 et la Gréce de 44. On a décidé que ces deux pays chausseraient du 42………..Devinez chez qui ça fait très mal.

    •  » L’ allemagne chaussait du 40 et la Gréce de 44. On a décidé que ces deux pays chausseraient du 42………..Devinez chez qui ça fait très mal.  »

      Encore un qui met la responsabilité du désastre grec sur le dos tout le monde est de n’importe quoi sauf sur les grecs.

  • L’euro ne peut être considéré comme une erreur que si l’on imagine que sans euro, la France serait dans le peloton médian voire mieux en compétitivité, fiscalité, efficacité sociale, etc. Or il faut pour ça beaucoup d’imagination et de fantasmes… L’euro est un outil au service des gouvernements, et comme dit le dicton, les mauvais ouvriers ont toujours de mauvais outils.

  • L’euro impliquait l’acceptation de « critères de convergence » (déficit max de 3% du PIB, endettement max de 60% du PIB…) que le Français Trichet avait largement contribué à définir. Une fois ces critères acceptés, les gouvernements français, bien évidemment, se sont empressés de ne pas les appliquer. C’est la non application des règles convenues qui a appauvri la France, pas l’euro lui-même qui a donné de bons résultats là où les critères étaient respectés, comme le montre l’article.
    C’est trop facile de mettre nos propres faiblesses, notre incapacité à réduire le poids de l’Etat, sur le compte de l’euro.

    • comme l explique l article, le Probleme est aussi la specialisation de la France et l italie sur le milieu de gamme/bas de gamme.
      Ca marche tant que vous pouvez devaluer mais plus sinon

      le choix de ne pas investir dans l industrie, de preferer la rente (notamment immobiliere) c est pas la faute de l Etat (enfin juste un peu car le de robien, pinel et autre PTZ c est bien etatique)

    • Il eût mieux valu attendre que la convergençe soit effective avant de passer à la monnaie unique.
      Rappelons que c’est Mitterrand qui a accéléré le processus par peur de la puissance de l’Allemagne réunifiée. Réussite totale…

    • Faiblesse de nos gouvernants, surtout de ceux qui on basé leur élection sur le principe « on rase gratis ».

  • En effet la France a toujours, avant l’euro, procédé à des dévaluations compétitives, n’ayant pas le courage de demander à ses acteurs économiques de faire les efforts nécessaires pour être compétitifs. Elle a préféré céder aux sirènes de la démagogie et du populisme en cédant toujours plus sur le plan social ce qui nécessitait toujours plus de moyens pour pouvoir distribuer encore et encore au détriment de la compétitivité. Et lorsque l’euro n’a plus permis de dévaluation le cercle vicieux de l’appauvrissement s’est accéléré. Mais ne venons pas dire que c’est l’euro qui en est responsable, ce sont nos tristes dirigeants politiques qui en portent la responsabilité.

  • Pour la France, sortir de l’Euro, ce sera dévaluation sur dévaluation, vu les politiques conduites dans ce pays. Quelle dignité dans ce cas?
    Le peuple dans la rue, les rond-points bloqués en permanence pour avoir 100 puis 1000 puis 1 suivi d’une pellée de 0. Quelle souveraineté dans le chaos?

    Sortir ou pas de l’Euro va nécessiter des réformes. Quelle dignité si la monnaie vous dicte les réformes? Quelle souveraineté dans l’embauche permanent de ponctionnaires?

    Il va falloir se réveiller ❗

    • il ne reste qu ‘a voter maduro

    • J’ai tout de même plus qu’une impression que le chaos « est là »…
      Ce ne sont que des prémices et le pire reste à venir.
      Ce que l’on peut dire c’est que notre timonier actuel ne résout, strictement, rien.
      Il gagne du temps, de quoi fumer une cigarette de plus avant la sentence…en faisant croire aux autres pays Européens que le malade est curable et digne de rester dans le peloton de tête. Aucune réforme de fond. Pas de baisse du déficit, même avant les 10 millards donnés aux « gilets jaunes ». RIEN

  • L’euro permet de mettre à nu les mauvaises politiques camouflées autrefois sous la dévaluation.
    C’est tout !

    Quand en 1960, le franc vaut le mark ou le CHF et que trente ans après, il vaut trois fois moins, je ne suis pas sûr que cela soit mieux.

    https://institutdeslibertes.org/retour-en-terre-de-connaissance-leuro-un-transfert-de-richesse-du-sud-vers-le-nord/

  • Parce que la politique française ne porte elle, aucun ressentiment ! Quand on ne veut pas voir quelque chose. Je crains que des personnes comme vous ne soient désespéremment contre l’euro, l’Europe, à tort ou à raison, juste « parce que » comme dirait l’enfant..

  • Pour moi c’est très simple renoncer à sa monnaie supposait que nous changions nos habitudes de fonctionnement et notamment celui de régler le problème par la distribution d’argent que nous n’avions pas, le tout amorti par une dévaluation à suivre et donc un regain provisoire de compétitivité basé sur des signes monétaires et pas sur son ‘amélioration et encore moins sur l’innovation. Tous les gouvernements ont fait l’ inverse malgré l’impossibilité de dévaluer… Nos énarque étaient sûrs que le modèle français serait le bon et non c’était le modèle allemand, dans le cadre d’une mondialisation définitive, nonobstant la nouvelle religion verte en cours .D’ailleurs c e n’est pas fini Mr Macron vient de nommer un nouveau comité Théodule pour éclairer sa politique écolo .la composition lui garantit le rôle essentiel de l Etat grand ordonnateur des dépenses vertes
    Mr Stiglitz (déja adoré par madame Lepen) spécialiste de la relance Keynesienne et pourfendeur de l’austérite que par ailleurs nous n’avons jamais pratiquée) le Directeur de Danone très en pointe pour le bio ,comme il le faisait remarquer, ses marges avec des produits classiques ont fondue : le bio quel magnifique carburant pour les retrouver …….. et enfin madame Macarthur, navigatrice et aussi très en pointe sur le recyclage total de nos déchets/Conclusion ?question dépenses publiques ce sera plus ,question économies on n’en parlera pas et tout cela u noms climat dont aucun spécialiste n’aura été consulté…l’Euro a une belle jambe dans nos malheurs
    pour finir la seule chose que Macron n’a pas compris c’est que les vrais Gilets jaunes ne peuvent plus payer ce genre de politiques ;et qu’en plus elle va créer d nouveaux gilets jaunes/des bobos « friqués » pouvant se payer des folies vertes vont petit à petit rejoindre les pauvres..

  • L’euro aurait-il « failli disparaître en 2012 si la BCE n’était pas intervenue in extremis de la manière que l’on sait » ?

    Pourtant, 2012 est l’année du fameux « whatever it takes » de SuperMariole, empêchant la nécessaire sortie de la Grèce de la zone. La fameuse déclaration était le prélude à la destruction de la valeur de l’euro dans un processus de mort lente.

    La BCE a rompu le contrat de confiance, abandonné son devoir de neutralité politique, déchiré les traités. Depuis 2012, l’euro a déjà perdu un tiers de sa valeur, et ce n’est pas fini. A la lumière de cette baisse, avec un euro significativement affaibli, un pays comme la France a-t-il retrouvé la moindre compétitivité, la moindre marge de manœuvre ? L’Italie va-t-elle mieux ? Evidemment non ! La monnaie n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais un déterminant majeur de la compétitivité. Il n’y a que des manipulations monétaires par des apprentis-sorciers et ces manipulations ont systématiquement des bilans négatifs. Lorsque le pétrole fera son retour à plus de 150 dollars le baril tandis que l’euro tombera à 0,6 dollar, son prochain objectif naturel. les effets désastreux des décisions suicidaires de la BCE seront accomplis et les pays bien gérés de la zone auront tout intérêt à fuir l’euro croupion. Aujourd’hui, l’euro hésite sur ses résistances majeures, incapable de rebondir, avant son grand plongeon. C’est le calme avant la tempête, calme qui ne va pas durer très longtemps.

    En 2012, à peine une décennie après sa création, la BCE a définitivement scellé le sort de l’euro. C’était l’inverse d’un sauvetage. Cette année-là, la BCE a tué l’euro.

  • Bonjour.
    Votre article me fait réagir dans le sens ou depuis petit, le pouvoir d’achat des français était comparé au prix de la baguette de pain.
    Ma mère fonctionnaire, gagnai 20 000 francs à l’époque avant l’euro. ce qui correspondait à 20 000 baguettes de pain par mois. soit environ 1 franc la baguette.
    Aujourd’hui que son salaire a été reconvertit en euro, soit 3000€ et que la baguette coûte environ 1€ je vous laisse faire le calcul….
    une perte de 17 000 baguettes de pain! et c’est pareil pour tout.

    • Au moins deux erreurs dans votre propos :
      – en 2001, avant l’euro, le prix de la baguette variait entre 4 et 5 francs selon les commerçants.
      – aujourd’hui, le prix d’une baguette varie communément entre 0,70 cents et 1 euro, un peu plus d’1 euro pour un produit plus qualitatif.

      Une baguette valait 1 franc avant… 1975, avant l’inflation pétrolière puis l’inflation socialiste. L’euro a d’immenses défauts, mais pas celui que vous semblez vouloir désigner. L’inflation que la France a dû subir est essentiellement le résultat de la mauvaise gestion du franc, pas de la mauvaise gestion de l’euro. Mais rassurez-vous, l’euro étant désormais aussi pourri que le franc avait pu l’être, nous allons subir une nouvelle vague d’inflation dramatique.

      Il va falloir rafraîchir la mémoire de votre charmante maman. Des observations similaires peuvent être faites pour la plupart des produits, et surtout à la plupart des souvenirs erronés qui imaginent un passé fantasmé.

      • « pour un produit plus qualitatif »
        certainement pas, il n’y a aucun raison objective pour la baguette standart d’aujourd’hui soit de meilleur qualité que celle d’il y a 20 ans.

        • Laurent, je pense que Cavaignac disait que la baguette d’aujourd’hui à plus d’1 euro est plus qualitative que la baguette d’aujourd’hui à 1€ maxi. Ce n’etait Pas une comparaison avec la baguette d’il y a 20 ans, du moins c’est comme ça que j’ai compris la phrase du fait de la virgule…

    • votre maman croit que si on n’avait pas changé de monnaie les prix n’auraient pas bougé…. c’est sûr qu’avec un franc dévalué régulièrement le prix de la vie n’aurait pas augmenté…..les nationalistes ,s’ils arrivent au pouvoir , vont déchanter s’ils sortent de l’ euro, car dépenser de l’argent que l »on a pas entrainera automatiquement des conséquences sur les taux d’interêt d’une dette abyssale…. la seule façon d e s’en sortir serait de pratiquer une politique d’austérité qui par définition n’existe pas dans le logiciel nationaliste rempli d’un rêve de grandeur datant du 19eme siècle.
      alors Macron, ? pour moi non c’est la continuation en accéléré de ce que les prédécesseurs ont fait avec en plus une acceptation de la mutation sociétale française désormais communautarisée

      • « En même temps »…l’euro est bien parti (beaucoup d’économiste l’augurent et Attali lui-même aurait déclaré que si l’euro durait 15 ans ce serait déjà bien !) pour s’effondrer tout seul. La planche à billet de la BCE tourne à plein tube jusqu’à ce que l’Allemagne se désolidarise de ce système ou que les créanciers se rendent compte de l’euro est désormais une monnaie de singe.
        Avec ou sans euro l’avenir, même incertain, ne sera pas rose.

    • 2.000 francs et non 20.000 à l’époque du changement!

  • Je ne vois pas comment la Grèce peut avoir un solde positif (200€, bigre!) , de la manière dont la présente l’auteur ! L’explication ne peut venir que d’une énorme différence de gains entre ceux qui peuvent profiter de la mondialisation et le reste de la population.
    Quant au bon élève de la classe, l’auteur nous fait croire que ses gains reposent en or dans ses banques, ou en dettes en devises chinoises. Mais s’il s’agit de dettes contractés par les pays du Sud, je ne vois pas en quoi la situation allemande serait meilleure à terme.

    Si l’euro n’a servi qu’à faire des emprunts pour acheter des voitures allemandes, où est la force de l’€ ?

    • Ce ne sont pas tout à fait les mêmes Grecs qui ont profité avant 2012 et qui ont déchanté par la suite, quoique… Vu le nombre de fonctionnaires chez eux aussi, et les liens familiaux, il serait certainement très difficile de séparer la bonne graine de l’ivraie.
      Quant aux voitures allemandes qui ont inondé les autres marchés d’Europe, certes. Mais elles sont aussi sorties des frontières de l’UE. Donc les Allemands ont un gain net, en provenance de l’extérieur de l’UE, et un gain très discutable (car probablement en carton-pâte), qui provient de l’intérieur.

    • @ Amike
      Simple, la Grèce était un pays arriéré donc pauvre, même avec la chute des revenus elle y gagne un peu. Elle nous a coûté plus de 130 milliards!

  • Ce sont de drôles de questions , l’Euro est table que demander d’autres a une monnaie ?
    l’Euro n’est pas responsable de l’hystérie des gouvernements .nos’gvts sont malades de la dépense et heureusement que l’Euro nous protege un peu sinon les dévaluations seraient tous les 6 mois et nous serions tous déjà en faillite personnelle .

  • Très bonne analyse d’une étude assez discutable, mais dont les limites sont bien traduites (ce qui n’a pas été le cas dans un autre média qui en parlait). Conclusions parfaite !

  • En cas de sortie de la France de l’Euro, en quelle monnaie serait libellé les emprunts immobiliers?

  • L’industrie allemande n’est pas, et de loin, constitué que d’entreprise s fabriquant des produits unique sans concurrents. l’industrie automobile allemande ne doit pas sa position uniquement à porche ou mercedes mais aussi à WW qui fabrique des voitures pour M tout le monde. On pourrait parler aussi de la chimie qui est à 95% un marché de commodité dans lequel les allemand sont très bien placé.
    Non la vérité c’est que personne ne s’appauvrit jamais à cause d’une monnaie, les gens s’appauvrissent en faisant des erreurs, en travaillant moins, en faisant de mauvais choix personnel et collectif surtout dans les pays à tradition collectiviste comme la France et l’europe du sud. Dire que l’euro a appauvri les français c’est comme dire que c’est le bolivar qui est responsable de la situation du Venezuela.

    • Oui c’est à dire que le problème de l’euro n’est pas la monnaie en soi (qui n’est pas pire que l’ancien système) mais une question de souveraineté. L’euro qui en est la représentation est donc la cible de prédilection pour les souverainistes identitaires.

  • la question devrait-être. Est-ce qu’avant l’Euro la France s’enrichissait et que son économie allait dans le sens de la prospérité?

    • Non la chute a commencé en 1981.

      • la chute à commencé bien avant, en fait la France était la première puissance du monde il y a 800 ans, depuis elle ne fait que reculer inexorablement.

      • non en 68 ,le Grenelle ,si cher à notre classe politique ,c’est 20% d’augmentations des salaires que nos entreprise ne pouvaient supporter ce qui s’est traduit ensuite par une dévaluation et une augmentation des prix ,c’est la relance keynésienne de Chirac sous Giscard alors qu’il fallait serrer les boulons;c’est le début de l’indemnisation du chômage avec 30000 chômeurs c’est à dire le plein emploi:c’est le rapprochement familial qui nous a tué.alors oui 1981 c’est le socialisme qui a fait croire aux français que l’on pouvait dépenser de l’argent que l’Etat n’avait pas ,il suffisait de prendre aux riches mais c’est encore Chirac qui a trahi Giscard pour fair élire Mitterand persuadé par Pasqua que l a France ne tiendrait pas 5/ 6 mois face à l’ampleur du désastre économique annoncé par le programme socialo communiste … alors les socialistes ont détruit la France en tuant toutes les valeurs morales ,en faisant du travail l’ennemi des français ,en sacralisant les vacances,en les persuadant que le monde entier nous enviait ,en ouvrant grandes les porte à l’immigration arabe et africaine; tout en encourageant la communautarisation des banlieues au nom du droit à la différence.Bref la France éclatée qui prend ses sources en 68 même si un vent de liberté sociale était nécessaire ( mais d’un abus de conservatisme religieux on est passé à l’anomie )Le pays ne comprend pas notre mOnde ,il vit sur un pied trop élevé entant persuade du contraire et ils sont tous malheureux en regardant l’assiette du voisin

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