Gilets jaunes : quelles leçons tirer, après 2 mois de manifestations ?

Les Français ont échappé à la vague populiste qui s’est abattue sur le monde occidental : Brexit, élection de Trump, coalition Ligue-Mouvement 5 étoiles en Italie, etc. Il semble bien que ce populisme s’exprime aujourd’hui dans la rue.

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Paris, Gilets jaunes acte V By: Olivier Ortelpa - CC BY 2.0

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Gilets jaunes : quelles leçons tirer, après 2 mois de manifestations ?

Publié le 10 janvier 2019
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Par Patrick Aulnas.

Quel bilan peut-on faire d’ores et déjà du mouvement des Gilets jaunes (GJ) ? S’il est sans doute beaucoup trop tôt pour évaluer son impact à moyen terme, l’observation de deux mois de manifestations et d’interventions médiatiques permet de dégager quelques caractéristiques.

Un mouvement plutôt restreint numériquement

Le mouvement des GJ n’a pas attiré un nombre très important de manifestants. Il est impossible de citer des chiffres exacts tant les divergences sont grandes. Mais une chose est certaine : pour la grande fiesta du samedi, on est passé de plusieurs centaines de milliers de personnes dans toute la France à quelques dizaines de milliers. En janvier 2019, l’ordre de grandeur n’est déjà plus le même que début décembre 2018. Cette évolution ne doit pas surprendre : ce type de mouvement spontané ne peut rester que brièvement à son zénith. Seuls les plus disponibles ou les plus radicalisés s’obstinent.

Rappelons que le 13 mai 1968, environ un million de personnes ont défilé à Paris et qu’une grève générale a été déclenchée. Le 12 décembre 1995 (plan retraites Juppé), un à deux millions de manifestants étaient présents à Paris. Beaucoup d’autres chiffres de cet ordre pourraient être cités.

Le soutien de l’opinion… comme d’habitude

La plupart des mouvements de protestation recueillent l’assentiment d’une majorité de la population. Il en va de même pour les GJ. Selon l’Institut Elabe, l’évolution de l’opinion des Français est la suivante :

« Soutiennent le mouvement » « Ont de la sympathie » Total favorables
Décembre 2018 41% 29% 70%
Janvier 2019 31% 29% 60%

Le véritable soutien au mouvement fléchit nettement (- 10 points) alors que l’expression de la simple sympathie reste constante. Il est clair que cela peut encore évoluer au fil des semaines. La sympathie peut s’évaporer au spectacle des violences.

Les revendications politiques

Le fonctionnement de la démocratie représentative est jugé négativement. Les représentants élus étant trop éloignés des préoccupations de la population, il faudrait, selon les leaders des GJ, instaurer de nouveaux mécanismes de démocratie directe. C’est la fameuse revendication du référendum d’initiative citoyenne (RIC) qui se décline de plusieurs manières : législatif (adoption de lois), constituant (modification de la Constitution), abrogatif (abrogation de lois), révocatoire (destitution d’un élu). Dans les quatre cas, ce sont les citoyens de base qui déclencheraient le processus référendaire.

L’analyse détaillée de ces propositions relève du droit constitutionnel. Une quasi-évidence doit être rappelée ici : les grandes démocraties contemporaines ne peuvent être que représentatives. Pourquoi ? D’abord parce que la lourdeur du processus référendaire les cantonne à la rare exception. Ensuite parce que la complexité et la technicité du droit ne permettent pas l’accès de tous aux textes. Même un juriste doit être spécialisé. Si vous le pouvez, faites cette expérience : ouvrez le Code général des impôts au hasard et lisez. Vous avez 99 % de chances de ne rien comprendre si vous n’êtes pas fiscaliste. Et il en va de même pour la plupart des branches du droit.

Quant au référendum révocatoire, il est actuellement interdit par notre Constitution. Il débouche sur le mandat impératif : un élu ne peut agir que dans un cadre étroit fixé par ses électeurs. Là encore, il faut rappeler une évidence. La démocratie ne peut vivre que par le dialogue permanent. Les désaccords doivent être surmontés par des compromis entre élus. Souplesse et adaptabilité aux réalités mouvantes des sociétés contemporaines sont fondamentales. L’élu doit se voir garantir une large marge de manœuvre. S’il a failli, c’est à l’issue de son mandat que les électeurs doivent le sanctionner.

Les revendications économiques

Les GJ demandent une augmentation de leur pouvoir d’achat. Pour l’obtenir, tout et son contraire peut être entendu, même de la part des leaders autoproclamés du mouvement : baisse de certains impôts, rétablissement de l’ISF, augmentation importante du SMIC, baisse des rémunérations des gouvernants et hauts-fonctionnaires, etc. L’envie, le ras-le bol fiscal, l’illusion économique se mêlent inextricablement.

Nos politiciens l’ont bien cherché en acceptant depuis de nombreuses décennies de répondre aux sollicitations multiples de la population. Par démagogie, ils ont laissé entendre qu’ils se chargeaient, non seulement d’assumer les fonctions régaliennes, mais aussi d’élever le niveau de vie et d’améliorer le mode de vie. Dont acte, répondent aujourd’hui les citoyens en colère.

Évidemment, le niveau de vie de la grande masse de la population ne dépend pas de l’État ou assez peu. Au-delà de la redistribution par la manipulation des prélèvements obligatoires et des dépenses publiques, les capacités étatiques sont bien minces. Et comme la France possède un État très interventionniste et très redistributeur, tout ou presque a déjà été fait.

Seule la croissance économique permet en réalité d’augmenter le pouvoir d’achat. Mais eu égard à la lourdeur des structures publiques, l’activité économique est peu dynamique en France. Le pouvoir est donc confronté à la quadrature du cercle.

Un mouvement populiste dans la rue, à défaut des urnes

En élisant Emmanuel Macron, les Français ont échappé à la vague populiste qui s’est abattue sur le monde occidental : Brexit, élection de Trump, coalition Ligue-Mouvement 5 étoiles en Italie, etc. Il semble bien que ce populisme s’exprime aujourd’hui dans la rue. La haine affichée par certains, l’irrationalité des revendications, le ciblage des élites caractérisent bien le populisme.

Mais le mouvement est tellement protéiforme que la haine côtoie bien souvent l’espérance puérile. La demande confuse des GJ semble presque être le bonheur. La convivialité de la vie sur les ronds-points tranche avec l’isolement antérieur, selon de nombreux GJ interviewés.

Voilà un aspect du mouvement qui est à la fois émouvant et pathétique. La promesse du bonheur futur par l’action politique a toujours été le levier des révolutions et la voie royale du malheur des peuples. Le bonheur est une affaire purement personnelle. Sa politisation porte un nom : le totalitarisme. En 1819, Benjamin Constant rappelait déjà aux gouvernants de ne pas franchir cette limite :

Quelque touchant que soit un intérêt si tendre, prions l’autorité de rester dans ses limites. Qu’elle se borne à être juste, nous nous chargerons d’être heureux.

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  • Merci à Patrick Aulnas pour cette analyse objective des évènements actuels.
    Les manifestations hebdomadaires et persistantes des GJ sont la preuve d’un déficit de démocratie dans notre pays.
    Cette audience relative de ce mouvement contestataire est l’exutoire de tous ceux qui ne se sentent plus représentés par des élus qui ont « une certaine idée de la France »; des élus déconnectés des aspirations de la majorité des français…

    • Tant que Macron persistera à nous matraquer pour engraisser les escrolos venteux en voulant promouvoir enmêmetemps la croissance économique tout en soutenant la décroissance énergétique, les Français ne penseront qu’à se défaire de ses mauvais résultats persistants, jusqu’à ce qu’il s’en aille. Cette antinomie évidente ne permet pas de poursuivre tels quels sans faire faillite les progrès sociaux acquis lorsque la croissance était bien réelle, bien avant lui…Quand la décroissance dure trop, les peuples deviennent de plus en plus ingouvernables et impatients et c’est bien normal… Nous y sommes et ce n’est pas de la malchance…car la parvenue Brigitte s’avère aussi maladroite… Des sacrifices urgents sont nécessaires. Mais la priorité n’était surtout pas la suppression la taxe d’habitation, très utile en province. Mais bien la très malsaine, très chère et injustifiée transition énergétique rejetée par la totalité des pays du monde, comme le prouve l’expérience catastrophique allemande, et aussi la préférence du GIEC et de la COP24 pour l’électricité nucléaire, que la France est seule à vouloir supprimer aujourd’hui. Pensez au départ de Hulot qui n’a pas voulu être présent lors de la construction d’usines à énergies fossiles, avant même l’arrêt de Fessenheim, afin d’éviter le risque de black-out européen cet hiver !!

      • Tabourin,
        Votre commentaire est pertinent et objectif mais, ceci, est sans compter sur une politique migratoire absconse qui consiste, en fait, en un contorsionnisme juridique pour légaliser l’illégalité de la présence sur notre territoire de ceux qui viennent en France sans y être autorisés par nos lois!….

  • Dans les populistes vous avez oublié la NV-A en Belgique, ils ont été élus par la Flandres nationalistes

  • Si cet article avait été signé par Emanuel Macron, ça ne m’aurait pas étonné.
    On y retrouve tous les poncifs que le Gouvernement veut faire passer :
    – les gilets jaunes disent tout et son contraire. Traduisez : ce mouvement est un defouloir sans base, sans revendication claireet sans représentant dûment mandaté – ce qui n’est pas le cas du. Duce français, élu par 20% des français.
    – la lecture du Code des Impôts ou d’un autre est complexe et 99% des gens n’y comprendront rien. Traduisez : le peuple est constitué d’imbeciles a 99%, il doit être dirigé par des esprits supérieurs, comme celui qui dirige actuellement le pays.
    – la France a échappé à la vague populiste : Brexit, Trump, Salvini.
    Traduisez : le peuple n’a pas à choisir son destin ; les dirigeants éclairés le font pour lui, et la France dispose d’un brillantissime cerveau pour la diriger.
    Etc.
    Je ne poursuis pas l’analyse.
    On a vu à quoi ces idées ont mené en 1939 en Europe.
    Je ne demande même pas à l’auteur dans quel camp il se plaçait en 1939 ; j’ai compris en lisant son article.

    • Monsieur Aulnas veut peut-être le poste de Sylvain Fort…

    • Oui, d’autant que dire « les gilets jaunes » méconnaît des nuances importantes.
      Pour ma part, je ferais une lecture en cercles concentriques:
      Le cercle le plus large comporte des gens qui n’arrivent tout simplement pas à vivre malgré les éternelles promesses d’amélioration démenties par les faits. Mais les classes moyennes, sans cesse mises à contribution comme variable d’ajustement entre une monnaie trop forte et un Etat qui ne veut pas se réformer, pèsent numériquement beaucoup plus. Elles soutiennent largement le mouvement.
      Il ne s’agit pas seulement de manque de moyens, ils ne veulent plus qu’on les em…. sans arrêt.

      Parmi les gilets jaunes, manifestant ou non, un cercle plus restreint souligne la crise de la démocratie représentative qui est un problème essentiel: une élite auto-proclamée, arrogante de surcroît, décide sans le peuple et souvent, contre le peuple. Ce n’est plus la majorité qui gouverne, mais « ceux qui se portent forts pour la majorité » comme le disait déjà Tocqueville.

      Enfin, une minorité de citoyens, davantage informée, pointe la cause de toutes ces difficultés: une élite transnationale organise la fin des Etats-nations, dépouillés peu à peu de leur souveraineté, au profit d’une gouvernance technocratique supranationale.

      Ce sont eux que les élites désignent du terle méprisant de « populistes » avec l’espoir d’endiguer la contagion de la contestation du système dont elles profitent grassement. Le gouvernement ne s’y est pas trompé: ce sont les quelques interventions entendues au début sur ce registre qui ont provoqué une repression et pas le nombre de manifestants. Cette répression violente est à la mesure du danger représenté par ce mouvement – qui dépasse nos frontières – pour les élites dirigeantes nationales et internationales.

      • Vous oubliez qu’une poignée de citoyens, encore plus informés que les informés, savents que des extra-terrestres sont également dans le coup pour nous dépouiller de notre souveraineté. Leur but ultime étant de dépouiller les terriens de leur planète.

        • Alors je plains les extra-terrestres qui sont foutus, car menacés par d’autres extra-terrestres…

          • En réalité si certains ET veulent notre peau, ce ne sera pas le cas d’autres races. On a donc une chance de se sauver grâce à la diversité comme le montre si bien l’histoire humaine. C’est pareil pour les transnationalistes, ils auront toujours des opposants.
            Ceci dit, le jour ou les contacts ET se préciseront, il faudra bien que notre humanité essaie de parler d’une même voix, ce qui ne veut pas nécessairement dire une nation planètaire unique avec un gouvernement unique.

        • Je comprends votre reaction, tout est une question d’information. Faute de mieux dans un commentaire, je vous propose quelques citations…

          «Nous pouvons anticiper une rapide transformation de la face du monde au fur et à mesure que sa population est distribuée et redistribuée selon les aléas des besoins changeants de la production économique.»
          (H. G. Wells, Le nouvel Ordre Mondial, 1940)

          « Nous aurons un gouvernement mondial, que nous le voulions ou non. La seule question est de savoir si le gouvernement mondial sera instauré par l’adhésion, ou par la conquête.»
          (James Paul Warburg, devant le Sénat américain le 7 février 1950)

          « Le verrou qui doit sauter à présent, c’est la nation.»
          (Edmond de Rothschild au magazine L’Entreprise le 18 juillet 1970)

          « Il y a une guerre des classes, c’est un fait,
          mais c’est ma classe, la classe des riches qui la mène et nous sommes en train de la gagner. »
          (Waren Buffet, New York Times du 26 novembre 2006, cité par Le Monde du 20 novembre 2008)

          Le projet mondialiste est une réalité, attestée par de multiples faits et écrits dont nos médias nous ont soigneusement préservés jusqu’à l’avènement d’internet. Cette utopie est ausssi dangereuse que le communisme et la nazisme qui l’ont précédée.

          • Ouais il y a sans doute des mondialistes, on trouve de tout dans la nature, cependant en regardant la géopolitique terrestre, leur projet semble avoir du plomb dans l’aile. Hein entre ce qu’on dit et la réalité..

            • Oui, leur projet a du plomb dans l’aile et c’est une excellente nouvelle. Reste à informer ceux qui ne le sont pas pour qu’ils cessent de « déplorer les effets dont ils chérissent les causes »!

          • ben..gouvernement mondial ou national..en tant que tel..ça ne nous avance à rien…
            un gouvernement mondial qui gouvernerait quoi en pratique?
            les imbéciles de l’onu veulent un peu jouer à ça. mais ce qui ennuie est ce qu’ils proposent et leur légitimité inexistante pour le faire!!!

            ce qu’il a derrière vos propos c’est un attachement à la nation…fort bien pourquoi pas..mais un attachement à la nation inconditionnel peut être dangereux.

            les gens d’ailleurs ne sont pas contre des globalistes ils sont contre un projet globaliste sans doute en partie phantasmé..

            c’est qui les globalistes…??
            je suis pour des principes de bonne gouvernance s..donc d’une gouvernance limitée, les bornes géographique sont d’une certaine façon secondaires..
            auriez vous peur que la france devienne un état américain? il est clair que l’acceptance d’une gouvernance dépend de la nature de la gouvernance…

            un peu gloubiboulga pour dire… le nationalisme pour le nationalisme..autrement dit je suis celui qui dit national..au lieu de suivre celui qui défend mes valeurs me laisse dubitatif..

            • Non, ce n’est pas un attachement à la nation pour la nation, et surtout pas une quelconque fermeture. C’est simplement que la nation est le cadre naturel de la démocratie et donc un cadre institutionnel et politique qui est censé préserver un équilibre des pouvoirs. Il ne vous aura pas échappé que le pouvoir euro-mondialistequi se développe na rien de démocratique…

      • Bonjour petite bête,
        « la cause de toutes ces difficultés: une élite transnationale … « 

        En partie seulement mais pas autant que la « redistribution » forcée et massive à la française.

      • D’accord avec cela, si ce n’est que « l’élite transnationale » (dont je ne conteste ni l’existence ni la nocivité) n’est pas LA cause de toutes ces difficultés dans le cas de la France, mais une cause. Les politiques clientélistes de politiciens plus soucieux de leur place que d’élaborer et défendre une vision du bien commun (qu’on la partage ou non) y sont pour beaucoup aussi, entre autres.

      • « Il ne s’agit pas seulement de manque de moyens, ils ne veulent plus qu’on les em…. sans arrêt. »
        ET je vous assure que c’est un souhait qui touche au delà du GJ !!

    • M. Aulnas est un soutien de la première heure de M. Macron, il ne faut pas lui en vouloir.
      Contrepoints par contre, qui lui assure une tribune régulière pour nous dire toujours la même chose qui n’a finalement pas grand chose de libéral, ça commence à me saouler. Il y a suffisamment de journaux financés avec de l’argent public qui seraient heureux de publier la prose de M. Aulnas, je ne vois pas pourquoi il faut nous infliger ici aussi ce supplice.

      • On peut très bien considérer que Macron est nul, sans pour autant adhérer aux positions encore plus nulles des Gilets Jaunes.

        Le mouvement des Gilets jaunes ne fait que revendiquer davantage de social-démocratie matinée de populisme : faire payer les impôts par les autres pour être arrosés d’aides et de services publics.

        En gros, ils déplorent les effets dont ils chérissent les causes, c’est-à-dire qu’ils souhaitent toujours plus de la même politique en prétendant s’opposer à cette même politique.

        • Exactement, et l’espèce de soutien inconditionnel dont bénéficient les GJ n’est pas sans rappeler celui dont a bénéficié Macron pour être élu. Le dégagisme, « tout sauf ceux qui nous dirigent aujourd’hui », est peut-être un moyen de ne descendre que marche après marche plutôt que d’un seul coup, ça n’est certainement pas un augure de rebond.

          • Vous n’avez pas le RIC au coeur, et ce parce que vous n’avez pas le peuple (ou la populace, plutôt) au coeur. On ne peut pas vous en vouloir. Mais dans les faits le soutien aux GJ n’est pas de la même nature que celui que Macron a pu avoir.
            Déjà, en termes de nombre, jamais Macron n’a eu le soutien de plus de la moitié de la population. Même pas dans les urnes, par peur de la « peste brune ».
            Mais le plus important, c’est que le dégagisme qui s’était opéré avec Macron était limité aux individus et dirigé par d’autres individus qui n’avaient en tête que prendre leurs places, tandis que celui prôné par les GJ implique aussi un changement de paradigme. C’est la manière de gérer la chose publique qui est remise en cause, pas des individus. Refuser de voir ça produit tous les effets d’aveuglement dont cet article en est un bel exemple.

            • Vous avez raison, je ne porte dans mon coeur que les individus, en me moquant bien qu’ils fassent ou non partie du peuple ou de la populace.
              « Le pluriel ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on
              Est plus de quatre on est une bande de cons.  »
              — Georges Brassens —

            • RIC ❓ RIP ❗

        • Bien dit Rafael, il est plus que temps de dégager les jaloux jaunes encore plus toxiques pour le libéralisme que ce qu’on devait déjà supporter.

          • C’est sûr qu’un bon régime totalitaire serait bien plus profitable au « libéralisme » (mais je me demande lequel).

            • N’est ce pas le modèle chinois ? Pouvoir absolu de Xi Jingping, surveillance et tri de la population (système de points) mais pour l’individu possibilité de s’enrichir.

              • On dirait qu’une majorité d’intervenants sur Contrepoints en sont friands.

                • Pour la possibilité de s’enrichir, oui. Pour la surveillance, non. Il me semble que la lutte libérale consiste à pouvoir choisir l’enrichissement et que ça n’entraîne pas automatiquement la surveillance. Et que le socialisme à la française consiste à ne pas pouvoir choisir l’enrichissement, mais que ça n’entraîne pas automatiquement la surveillance.

                  • Des esclaves riches. Super comme perspective. Non merci.

                    • Je crois que vous n’avez pas saisi la nuance. En France, vous n’êtes pas du tout sûr de ne pas finir tout autant esclave, mais vous êtes sûr que la richesse ne viendra pas adoucir votre esclavage…

                    • @MichelO
                      Il y a une différence entre risquer de le devenir (ce que je ne conteste pas, d’où mon inquiétude) et l’être déjà.

        • Ce n’est pas ce que j’ai vu dans les gilets jaunes, du moins en novembre.
          C’est de plus en plus, il est vrai, ce que nous montrent les media – sans que je sois à même de dire, entre la qualité réelle de récupération par les mélenchonistes, et le biais certain de présentation des TV (BFM en tête), la répartition des causes de cette évolution.

          • Pour préciser les choses : le point de départ c’était « arrêtez de tout nous prendre pour nous dire comment vivre », « respectez et acceptez notre façon de vivre » ; pas « donnez nous de quoi vivre », mais « ne commencez pas par nous le prendre ».
            Un bon article ici même je crois mettait l’inepte 80 km/h au rang des causes du mouvement au même titre que la taxe carburants.
            S’attacher fortement à la dérive vers « plus de redistribution », comme le font moult macronistes – et M. Aulnas – au lieu de l’esprit initial (dont la dimension « plus de démocratie directe puisque les représentants refusent de nous représenter » est certes une composante importante), c’est refuser de résoudre le problème.

        • Dire que Macron est nul comme les gilets jaunes est exagéré.
          Ils sont à coté de la plaque, tous. Erreur de jugement et de stratégie pour le premier, incompréhension du problème pour les autres.
          Et personne pour dire qu’il y a trop d’état, beaucoup trop, trop de taxes et impôts.

          • La différence étant que la manette n’est pas entre toutes les mains.
            Et je suis tout à fait d’accord avec vous : Dire que Macron est nul comme les gilets jaunes est exagéré. Cette comparaison n’a pas lieu d’être, seul Macron se prend pour ce qu’il n’est pas, et en plus il use de tous les pouvoirs à sa disposition (dont M. Aulnas) pour nous faire avaler cette couleuvre.
            « Personne pour dire qu’il y a trop d’état », ditez vous ? Mais alors, c’était quoi le point de départ ? Il me semble que tout le monde l’a oublié… Et le RIC, c’est quoi ? Une demande de plus d’Etat, aussi ?

          • même Alain MADELIN, qui vient de temps à autre poster ici et qui était sur LCI hier ou avant hier était d’une tièdeur sans nom et n’a jamais mis en avant les causes du problème français, rien sur quelques idées libérales qui auraient pu inspirer des Gilets Jaunes..j’ai été plus que déçu par le bonhomme..il s’est contenté de sourire et de répondre aux questions niaises des journalistes.

            • C’est un politicien, ça veut tout dire… Cependant, ne sous-estimez pas la difficulté qu’il y aurait à inspirer les GJ avec des idées libérales. On retombe sur ma marotte : rien n’est possible sans une amélioration de la formation économique et logique en France.

    • @ Théo31
      Oui mais non!
      La France et les Français sont maîtres de leur constitution. Je suis d’accord pour dire que le vote majoritaire est moins démocratique que la proportionnelle et que le vote à 2 tours est une complication coûteuse.
      Sinon, celui qui ne vient pas voter est un citoyen, non seulement sans opinion (vote blanc) mais qui s’en fout ou est sans espoir!
      Après, rien n’empêche de changer les règles du vote mais tant que ça ne change pas, l’élu est réputé légitime par le système, hors tricherie prouvée. Donc E.Macron et l’assemblée nationale sont élus. Et on ne change pas les règles pendant la partie: donc cohabitation, oui, destitution, non! (Sauf une fois, je crois, pour démence certifiée)

      • Oui mais non!

        « Noui » quoi 🙂

      • « La France et les Français sont maîtres de leur constitution. »
        Pas vraiment non : c’est le « Parlement » qui l’est puisque le référendum n’est pas obligatoire pour changer la Constitution.
        De plus ce qui compte également c’est qui a l’initiative du changement dans la constitution.
        L’initiative revient au gouvernement…et grâce au scrutin majoritaire à deux tours avec son effet levier permet à 20% du peuple Français d’en écraser 80%.

    • Bonjour Filouthail
      Vous illustrez parfaitement pourquoi je préfère nettement les notes négatives en général mieux corrélées au niveau de la réflexion.

      « 1939 »
      Pardonnez leur M.Aulnas, ils ne savent pas ce qu’ils disent.

    • « Duce français, élu par 20% des français. » Non! Il a été élu par moins de 15% des français en age de voter (résultat du 1er tour, seul vote d’adhésion véritable).

  • ainsi, il ne serait pas possible d’organiser des référendums pour savoir ce que veut le peuple, pour imposer des limites à la diarrhée législative des politiciens ? trop complexe de post une question simple ?
    allez voir en suisse, où chaque trimestre des dizaines de votations sont organisées, sur tous les sujets, y compris ceux d’initiative populaire, à l’échelon local, cantonal, ou fédéral. que je sache, la suisse n’est pas une petite démocratie, et elle aurait tendance à plutôt mieux fonctionne que la france.
    et sur le code des impôts qui est incompréhensible pour 99 % des gens, c’est vrai. mais au lieu de dire que les gens n’ont pas à s’occuper de faire les lois et doivent s’en remettre à des politiciens qui ne représentent qu’eux mêmes, je propose ceci :
    toute loi votée par le parlement devrait passer l’examen final qui serait de vérifier qu’elle soit comprise par le peuple, car le peuple doit respecter la loi, encore faut il qu’il la comprenne. examen de la loi par les terminales d’un lycée tiré au hasard, et questionnaire pour vérifier que ces lycéens ont compris la loi. en dessous d’un certain seuil de compréhension, la loi est tout simplement annulée.

    • @Jabo c’est surtout que les français répondent mal aux référendums 😀 !

      • 1 référendum tous les 10 ans, on a envie de se payer le gouvernement.
        4 séries de référendums par an, on répond sérieusement aux questions.
        exemple de vote à l’échelle d’un quartier : êtes vous d’accord pour instaurer le parcage payant des voitures dans telle et telle rue ?
        à l’échelle d’un district : êtes vous d’accord pour la construction de cette nouvelle piscine pour un budget de tant ?
        à l’échelle d’un village : préférez vous que le car postal passe toutes les heures dans le village pour un budget de tant ou toutes les deux heures pour un budget de tant ?
        à l’échelle d’un canton : êtes vous d’accord pour baisser le taux d’imposition sur les entreprises de x % à y % ?
        à l’échelle de la confédération : êtes vous d’accord pour la suppression de l’armée ?
        êtes vous d’accord pour avoir une sécurité sociale unique et obligatoire comme en france ?
        êtes vous d’accord pour avoir une semaine de congés payés supplémentaire ?

        • Des garde-fous restent nécessaires, la démocratie ce n’est pas open-bar pour 50,001% des votants.
          Cela ne doit pas toucher le régalien.

          • La vie des entreprises doit également être exclue des référendums. Les électeurs n’ont pas à décider de ce qui doit s’y passer ou non. C’est une violation des droits de propriété.

          • C’est à ça que sert la constitution et la hiérarchie des normes.
            Qui ne peut pas être modifiée à la majorité simple, mais à une majorité qualifiée. (4/5e des parlementaires il me semble ?)

        • « 1 référendum tous les 10 ans, on a envie de se payer le gouvernement »
          Je ne crois pas que ce soit une affaire de périodicité, mais de nature du gouvernement. Et un gouvernement qui n’a aucune intention de laisser poser ce genre de questions, on aura toujours envie de se le payer !

    • Mettez moi des referendum d initiative citoyenne comme en Suisse, mais vous me mettrez le même code du travail, la même Constitution, un État fédéral où le principe de subsidiarité est la règle puis enfin vous apprendrez les principes économiques de bases aux Français qui visiblement ne les connaissent pas. Et là je serai certainement enthousiaste à cette idée de RIC. Bref on ne commence pas par la fin.

      • Bien vu mais qui aura la légitimité pour faire ce travail de fond? Sûrement pas un des parasitocrates en fonction dans le circuit politique actuel?
        Le RIC ou tout autres process de démocratie directe ont le potentiel d’enfanter des monstres mais aussi de faire bouger les choses. Foutu pour foutu, le mouvement est préférable à la résignation.

        • Je ne suis pas résigné. Je pense seulement que personne ne fera ce travail de fond, et encore moins le Peuple, avant que nous ayons heurté le fond et que les libéraux soient enfin audibles. Je suis patient.
          Je peux me tromper et même changer d’avis.

          • Merci pour cette précision! Pas de résignation, donc, mais un certain optimisme. Pour moi je crois que le déclin actuel est parti pour se prolonger longtemps si on ne donne pas un « coup de pouce ».

          • Les libéraux vont disparaître de ce pays avant de pouvoir être audibles si tout ce qu’ils accepteront de faire sera d’attendre. Et les anarchistes aussi 😉

      • Tous les changements que vous énumérez ne vont jamais être enclenchés par ceux-là mêmes qui vont être les premiers affectés. Donc, à attendre que ça soit mis en place, on va avoir une activité à temps plein, et ce jusqu’à la fin de nos vies.
        Le RIC a l’avantage de sortir le pouvoir de décision du cercle fermé du pouvoir en place. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment des gens intelligents et ouverts d’esprit n’arrivent pas à comprendre quelque chose d’aussi simple…

        • Tout à fait d’accord, le RIC aurait l’avantage de sortir le pouvoir de décision du cercle fermé du pouvoir en place. Il aurait aussi l’inconvénient de le remettre dans les mains d’un « machin » qui n’a certainement pas fait la preuve qu’il ne l’utiliserait pas encore plus mal, et qui a même fait la preuve de son incapacité à construire avec une vision.
          Le pouvoir actuel n’a pas la moindre vision constructive non plus, me direz vous. Mais en supposant que le RIC « marche », il empêcherait que ne viennent jamais au pouvoir des dirigeants qui en auraient une. Ca n’est pas parce qu’on est en France qu’il devrait être interdit de rêver !

          • Mais le « machin » c’est tout le monde, en quoi le vote au référendum serait différent du vote aux élections, techniquement ?

            • Justement, le vote aux élections en France est devenu systématiquement un vote contre ceux qu’on ne veut pas voir élus, et non un vote d’adhésion. Or les avancées sont toujours le fait de minorités agissantes, tandis que les stagnations et les reculs sont le résultat des choix majoritaires. Donc si vous demandez l’avis majoritaire, en France, vous n’aurez jamais d’avancée.
              Vous êtes satisfait, d’ailleurs, des résultats des votes aux élections ces dernières décennies en France, vous ?

              • Je ne sais pas pourquoi vous vous bornez à ne regarder que la France. Il y a plein d’autres pays, certains anglo-saxons avec des scrutins majoritaires à un tour (Nouvelle-Zélande, Canada), d’autres avec des scrutins proportionnels (Suède, Allemagne) qui ont réformé de fond en comble leurs systèmes sans que ces choix soient le fait de minorités. Bien au contraire. Et c’est justement cette adhésion qui permet de faire accepter les réformes.
                En France, le problème est plutôt dans la pauvreté de l’offre, dans les relations incestueuses des forces en présence. C’est hélas un cas particulier qui est bien validé par le leadership que la France a maintenant dans le classement des prélèvements obligatoires.
                Le niveau de corruption a atteint un niveau qui n’est pas comparable à aucun autre pays « civilisé » et je crains qu’il sera très compliqué de déboulonner de son piédestal la caste actuellement en place.
                Et « en même temps » je sais déjà que ceux qu’on appelle couramment « gilets jaunes » ne vont pas renoncer, parce qu’ils n’ont plus rien à perdre…
                L’année 2019 risque d’être chaude.

                • Ben oui, ça marche ailleurs, je défends même depuis longtemps les scrutins majoritaires à un seul tour. Et vous voulez me faire croire que je ne suis pas minoritaire en France ? 🙂

                  • Parce qu’on a posé la question aux Français pour savoir quel mode de scrutin ils privilégient ? Leur a-t-on donné des arguments posément ?
                    Vous vous fiez à quoi pour savoir que vous êtes en minorité ou pas sur un sujet ? Il n’y a jamais de vrai débat, jamais de vraie consultation. On nous mène comme des moutons.

                  • Nous avons pris l’habitude de nos scrutins à deux tours. Il est probable que De Gaulle avec l’opposition d’un parti communiste puissant a choisi ce mode d’élection pour éviter l’impossibilité de gouverner (franchement, peut-on négocier avec les communistes?). Aujourd’hui, les choses ont évolué et des majorités de négociations doivent sortir pour gouverner sans appliquer la tyrannie de parti « majoritaire d’un jour » mais ultra-minoritaire dans l’opinion (Hollande est descendu à 4 % quand même). Le décalage des élections « type midterms » est probablement un bonne chose aussi.

        • Les Français sont sans arrêt en train de voter (élections présidentielle, législative, municipale, départementale, régionale, professionnelle…). Ils ont déjà eu mille occasions de dégager la classe politique néfaste et corrompue. Mais non avec constance, ils votent toujours pour les mêmes politiques et réclament toujours, comme le font actuellement les Gilets jaunes, toujours plus de social-démocratie. Ce n’est pas en rajoutant une couche de « votations » à ces élections qui permettra de changer quoi que ce soit. Les Français continueront toujours de voter pour davantage de social-démocratie.

          C’est une sacrée erreur d’analyse que de croire qu’un changement de mode d’élection modifiera les intentions des Français.

          Si les « votations » suisses fonctionnent ce n’est pas grâce au système de votation, mais parce que ce sont des Suisses, et non des Français, qui votent…

          • @Rafael
            Je trouve ce commentaire injuste.
            Je ne me souviens pas de beaucoup d’exemples d’élections majeures où les Français aient eu le choix de soutenir des politiciens portant un projet différent du gloubi-boulga social-démocrate étatiste. L’absence d’une droite digne de ce nom a garanti une absence de débat économique et social et un dégoût inégalé pour la res publica.

            • Et pourquoi y a t’il absence d’une opposition digne de ce nom ? Justement parce que tout l’environnement qui organise le pouvoir est sclérosé et empêche la vitalité. Le RIC sera probablement un effet d’aubaine pour légitimer encore plus les choses telles qu’elles sont. D’ailleurs le gouvernement avec le grand débat national a déjà commencer par vérouiller le down-top, le vidant de sa substance spontanée en definissant 4 thèmes de même importance.
              Ceci dit dans tous les cas de figure, la variété et l’antinomie des doléances rendra toute action majeure vaine, il en ressortira des réformettes pour contenter tout le monde. J’espère me tromper.

              • Je pense qu’il ne faut pas confondre ce que les GJ demandent (le RIC) avec ce que l’oligarchie propose (le Grand Débat vide pour entériner les politiques de Macaronito.)
                Je ne vois pas pourquoi le RIC serait laissé à l’initiative des oligarques, c’est même le contraire qui est demandé. Il ne faut certes pas attendre des miracles du RIC, mais il aurait le double avantage de créer un vrai débat autour des vaches sacrées républicaines.
                Perso je le verrais bien avec une diminution drastique des mandats, pour obliger les clowns à agir ou à se faire virer.

            • @ Pangzi
              Oui, bon, enfin! Quand l’article dit que la France a échappé au populisme, c’est passer un un peu vite sur M.Le Pen et J.L.Mélenchon.
              Mais que faire avec L.R. et P.S. en réanimation?

              • Ça dépend si on les considère ou non comme les idiots utiles du système, les « extrêmes » tellement caricaturaux et caricaturés qu’ils ne servent qu’à légitimer l’oligarchie (Front Républicain, bonnes gens!)
                Dans une démocratie un peu moins atone, on imaginerait que Marine & co passent la main à quelqu’un de moins paumé après quelques claques électorales. Un écosystème moins stable et plus vivant?

                • Populiste? démagogue non-socialiste!
                  Socialiste? Démagogue populiste mais qui jure qu’il ne l’est pas (« j’aime pas les riches! », mon ennemi c’est la finance », quoi de + populiste?)

            • Alors je propose un RIC imposant la suppression définitive, totale et irréversible de tous droits de succession ou de donation.
              J’aurai peut-être une bonne surprise.

              • Vous avez mon vote 🙂 Si d’aventure le bidule est mis en place, il faudra que les libéraux présentent des propositions claires et utiles dans ce genre, oui.

                • Je n’ai pas dit « sauf pour les riches » hein !

                  • Oui, comment pensez-vous pouvoir éviter qu’une telle condition ne vienne pas se greffer dessus ?

                  • Il n’est pas utile de le dire, c’est une évidence voyons ! « Justice sociale » !

                    • La justice sociale, si on prend l’argent aux « riches », veux que les élus et les haut-fonctionnaires restituent le temps qu’ils font perdre aux entreprises chaque semaine avec des cerfa idiots. soit 5 à 10 heures par entreprise/semaine (2 000 000 d’entreprises) pour un dizaine de milliers de ces élus et fonctionnaires. Ca devrait être rigolo.

          • « La démocratie directe, qui amène l’électeur à se prononcer sur des thèmes économiques, conduit à des décisions très critiquables sous l’angle économique. Les économistes l’expliquent par ce qu’ils nomment « la recherche de rentes de la part des groupes d’intérêts ».

            « En tant que libéral, la démocratie directe comporte quantité d’avantages, mais elle ne protège pas l’individu. Il ne sert à rien d’en faire le critère ultime. A l’extrême, elle peut mener à une dictature de la majorité. »
            Emmanuel Garessus

            Et c est un suisse, libéral classique, ce qui ne prouve rien mais je suis bien d’accord avec lui.

          • C’est parce que les votants se sentent responsables directement de leurs choix.

          • D’accord avec Pangzi : ce commentaire est injuste.
            Un seul exemple : 2005.
            Les Français ont voté contre l’extension de ce bidule social-démocrate (mais pas démocratique du tout) qu’est l’UE.
            Ce n’est pas parce que les Français ont demandé plus de SD qu’elle a continué à s’étendre sur cette base mais parce que leur vote a été piétiné et que les élites auto-proclamées ont continué à appliquer leur programme en subventionnant à perte un relatif calme social.
            Je veux encore croire (comme j’ai voulu le croire début 2017 avant que media et PNF ne s’en mêlent trop) qu’il y a assez de gens dans ce pays prêts à se retrousser les manches, pourvu qu’ils aient l’impression qu’ils pourront en profiter au moins un peu eux-mêmes (et leurs enfants) sans être dépouillés par un État qui redistribuera ailleurs.

        • C’est mon biais d’anarchiste individualiste ( mais de marché) qui peut être explique votre incompréhension. Je ne suis pas démocrate. Le Peuple je ne comprends pas ce que c est. Sincèrement. En suis je ?
          Pouvez vous me garantir que les propositions votées via le RIC allégeront le poids de l État et préserveront les libertés individuelles?
          Je ne peux vous garantir que cela aboutira à des mesures liberticides ou à plus de spoliation, mais c est mon sentiment.
          J ai très mal à la tête et des enfants mignons à molester. En tout cas merci pour les gentillesses ?, je repasserai, ça ne me dérange pas de changer d’avis.

          • Je vous réponds à vous, mais je crois que ça marche aussi comme réponse à MichelO.
            Nous avons vu tous, et j’espère qu’il n’y a plus l’ombre d’un doute aujourd’hui, ce dont le pouvoir en place est capable. Et je ne parle pas de Macron individuellement, mais de toute la caste qui se reproduit de manière incestueuse dans les hautes sphères – politiques, hauts fonctionnaires, syndicats, universitaires, journalistes, etc – en gros tous les profiteurs rentiers du système en place.
            Espérer un quelconque changement positif venant d’eux me semble non pas illusoire, mais carrément malsain.
            Le RIC serait (j’utilise le conditionnel parce que je vois que, pour diverses raisons, le pouvoir trouve beaucoup d’alliés de circonstance pour s’y opposer) un coin enfoncé dans leur armure.
            Ce que ça va donner ? Je ne sais pas plus que vous. Mais je reviens vers ce que je vous avais écrit ailleurs. Il n’est pas nécessaire d’être collectiviste (je ne le suis pas) pour savoir qu’on vit en société, entourés d’autres humains et que, quoi qu’on en fasse, leurs décisions et leurs choix nous influencent. Alors, la seule option valable est de faire confiance à ceux qui nous entourent, si on a choisi de vivre parmi eux. Pas bêtement, pas sans limite, mais confiance quand même. Parce que, à mon avis, nous n’avons pas le choix. Par conséquence, moi j’ai confiance en mes semblables (pas tous, évidemment ?) pour faire les bons choix pour leur bien et aussi pour le mien…

            • Vous ne faites plus confiance à nos dirigeants actuelle. Vous faites le même constat pour ceux du passé. Moi aussi. Vous souhaitez remplacer le souverain par le peuple. Vous aurez un souverain encore pire.
              Moi, j’ai seulement envie de liberté et je me gouverne très bien tout seul, pas besoin de majorité, de minorité, de référendum. Je ne sais pas faire confiance à un peuple, je n’arrive même pas à comprendre ce que cela peut vouloir dire. Me soumettre, je comprends mieux.
              Je vis parmi les hommes, je tiens à le préciser quand même, et je fais confiance à certains et pas à tous, tout comme vous, alors pourquoi faire confiance au peuple ? Faisons confiance uniquement avec ceux avec qui nous voulons collaborer. J ai envie de forcer personne. Qu on ne me force pas.

              • On vous force de plus en plus. Faire semblant de ne pas le voir ne va arranger rien.
                Je ne veux forcer personne à faire quoi que ce soit. Mais je ne veux pas qu’on me force trop la main non plus. J’ai déjà vécu dans une société totalitaire et je sais ce que c’est. Et je peux vous dire que c’est pas joli-joli. Vaut mieux ne pas essayer.
                C’est pas au « peuple » qu’il faut faire confiance, je ne sais pas trop non plus ce que ça veut dire. Mais à la majorité de vos concitoyens, des individus normaux comme vous et moi. La meilleure preuve de la dénaturation de notre société est exactement cette absence de confiance réciproque, ce soupçon généralisé. Je lis certaines interventions ici et je me rappelle ma jeunesse… C’est triste.

      • Bien d’accord ! Dans l’état c’est une fausse bonne idée.

      • avec une véritable décentralisation, comme c’est le cas en suisse avec des cantons souverains qui votent eux même leur politique fiscale et se font concurrence les uns les autres pour attirer ou retenir les entreprises, ça pourrait très vite fonctionner très bien.
        si la franche comté adopte une politique différente de la bourgogne qui obtient de meilleurs résultats, la bourgogne ne tarderait pas à imiter la franche comté, pour le plus grand bénéfice de la nation toute entière.
        en somme, on dit la même chose, mais il faut bien commencer par un bout.

        • +10 sur la mise en concurrence des régions, et la mise en place d’une véritable subsidiarité. Oui je ne vois aucune raison que cela ne fonctionne pas une fois mis en place.

          Mais je doute que cette « idée » émerge des cahiers de doléances et même si le peuple est consulté sur cette question via le RIC, la réponse de sa majorité me semble évidente : Niet.
          Ça ne parlera que de justice sociale, de taxer le plus riche que soi, de mettre des barrières pour protéger son pré-carré de la, forcément déloyale, concurrence, d augmenter le SMIC et le montant retraites. Vous croyez que le peuple votera pour l augmentation des cotisations ou pour l allongement de la durée de travail, ou pour une transition vers la capitalisation ou pour le salaire réel, pour la fin des privilèges des fonctionnaires, des notaires, pour la suppression du SMIC et l abolition de tout les monopoles.
          Même en rêve je n’y crois pas.
          Je peux me tromper, évidemment.

          • La première question à poser serait de savoir comment les questions soumises au référendum seront choisies.
            Je ne comprends pas pourquoi vous pensez qu’une majorité de Français seraient contre la fin des privilèges des fonctionnaires. Ce n’est pas du tout ce que je constate autour de moi. Je ne comprends pas non plus pourquoi vous pensez qu’une retraite par capitalisation n’aurait aucune chance. Bien sûr, il faut pas laisser Macron (ou Mélenchon) expliquer seul ce que ça représente. Pareil pour le salaire réel.
            Je reconnais que ça serait bien plus compliqué pour le SMIC, par exemple, en l’état actuel des choses.
            Mais je pense que, comme l’appétit vient en mangeant, les gens vont petit à petit reprendre leurs vies en mains et vont comprendre l’intérêt d’avoir des choix réfléchis. Ca va pas aller vite, bien sûr.
            Enfin, de toute façon, il faut commencer par quelque chose. Et, comme je l’écrivais ailleurs, j’aimerais bien savoir ce qu’on peut mettre sur la table, autre que le RIC, qui puisse avoir suffisamment de soutien populaire et qui permette de casser le monopole que la nouvelle caste aristocratique a institué sur le pouvoir. Car ce pouvoir devient de plus en plus envahissant et il va finir par ne plus nous laisser vivre.

            • en suisse, pour ce qui est de l’initiative populaire, c’est à la base une pétition qui a réussi à recueillir un certain nombre de signatures dans la zone géographique et l’échelon administratif concerné. ainsi, souvent en ville ou à la gare, il y a des gens qui cherchent à faire signer leur pétition.
              pour signer la pétition, il faut laisser son nom prénom, et adresse de résidence déclarée (= là où l’on paye ses impôts) et il y a vérification des signatures et non prise en compte des signatures invalidées. le seuil est il à 5 % ou à 10 %, je ne sais pas, je l’avoue.
              ils peuvent absolument tout proposer, mais essayer de réunir le quota de signatures sur sa pétition sur des projets loufoques dans le délai imparti, c’est pas facile, aussi le pragmatisme impose de ne faire des campagnes de signatures que sur des projets qui ont une certaine chance de rassembler le seuil qui déclenchera le référendum. bref, tout naturellement, c’est extrêmement rare qu’une question délirante arrive sur le tapis. même en france, ça peut marcher, je serais très optimiste si l’on faisait un copier coller du système suisse.

            • Vous êtes pugnace ?.
              Ok, je vous laisse casser la caste, et ensuite promis, je voterai favorablement à toutes votations qui vont dans le sens d’une libéralisation de l’économie et de la responsabilisation de l’individu. Je ne peux faire plus pour le moment, mais vous noterez que je ne traite personne de factieux. A la mi décembre j étais encore sur les ronds points, enthousiaste.
              Je comprends qu’on considère ma position comme un peu lache et sans beaucoup de prise de risque, mais je n’y crois plus à cette révolution citoyenne. On va se taper Merluche ou PenLe. ( en même temps je me demande si je préfère pas ces deux derniers à Schiappa et Castaner ?…sont hallucinant ces deux là )
              J’espère vraiment me tromper et dans ce cas il ne sera jamais trop tard pour vous rejoindre.

              • Je crois que vous faites déjà beaucoup plus que la moyenne. Et pour ma part le simple fait de voir toujours des gilets jaunes dans les voitures dans un nombre assez conséquent me semble un signe qui ne trompe pas.
                Un libéral (et aussi un anarchiste) doit se faire violence pour sortir de son propre cercle et agir pour la collectivité. C’est pourquoi les militants des rond points ne sont pas souvent très libéraux 😉
                Merci pour votre confiance, je ne la mérite peut-être pas.

                • Les gilets jaunes sur la planche de bord sont-ils là pour soutenir les GJ, ou pour ne pas avoir d’ennuis avec eux aux ronds-points ?

                  • Cela fait des lustres qu’il n’y a plus personne sur les rond-points. Mais je vous ai déjà répondu à cette question, vous aussi vous êtes pugnace 😉 Dans mon coin, il n’y pas eu (ou presque) de blocage. Juste des ralentissements, auxquels le gilet ne peut pas changer grand chose.

                    • Eh bien chez moi mardi a été une journée galère pour des milliers de personnes parce que 4 douzaines de GJ ont décidé de bloquer le levage du pont de Recouvrance. Eux aussi sont pugnaces 🙂

                    • Et donc le gilet visible n’aurait rien changé 😉
                      Je crois que la CGT a bien pris le relais en journée la semaine, en fait. Les autres sont un peu trop occupés à bosser.

                    • Par chez nous, le rond-point vers Antibes n’a été dégagé que cette semaine, une zone déjà très engorgée en temps normal. Il était temps…

                • En même temps mettre un GJ sur le tableau bord ne demande pas un effort démesuré. Si c’est un signe il est aussi fragile que la popularité de macrotte.

                  • Vu ce que les GJ prennent depuis un mois et demi sur toutes les chaînes, et toute la colère pas-prolétaire que leur évocation déclenche dans de nombreux cercles (notamment les forces de l’ordre), je ne serais pas si sûr… Mon humble avis.

          • Je pense comme vous Aerosolkid, « justice sociale », taxer les plus riches », « augmenter le smic », on n’entend plus que ça. Même dans les commentaires ici, certains jugent l’auteur à l’aune de « il ne sait pas ce que c’est qu’un porte-monnaie vide ».

      • D’accord avec vous, Aerosolkid, bien résumé. Il suffit de voir les réactions à la suppression de l’ISF, elles sont révélatrices. Et il va de soi qu’on connaît déjà la réponse à la question prévue par Le Maire : on va demander aux Français s’ils sont d’accord pour supprimer la taxe d’habitation AUSSI aux 20% les plus riches. Il connaît déjà la réponse et comme il a quelques milliards à trouver, ben il fait valider l’idée… c’est pas aux Suisses qu’il poserait cette question. Qui a rappelé que la 1ère demande des GJ était la baisse des taxes ? Eux aussi l’ont oublié ou alors il n’a jamais été question, pour eux, que ce soit aussi pour les 20% les plus riches (les plus riches, ça commence à 3600€ pour 1 couple avec 1 enfant, au fait).

        • Pour Hollande, c’était 4k€. Cela a dû baisser avec l’inflation 😉
          Faut pas trop rêver, il n’y aura pas de référendum sur l’ISF ou sur la TH, car il n’y aura pas de référendum du tout. Le Maire veut poser la question à Mélenchon et Martinez, qui sont les représentants légitimes des « Français » 🙂

          • Oui, ça a baissé, c’est pour qu´il y ait encore plus de riches à taxer ?

            • Le plus simple pour eux serait de mettre revenu médian+5% de marge de sécurité, comme ça ils seraient sûrs de maximiser le produit des taxes.

              • Ce qui revient à 2k€ environ. Ca serait excellent, ça réveillerait pas mal de gens.
                Ce qu’on oublie un peu trop souvent c’est qu’une bonne partie de ceux qui manifestent ou soutiennent ne sont pas (encore) tellement pauvres pour ne pas pouvoir se nourrir, mais ils ont de plus en plus peur d’un déclassement social qu’ils voient venir.

          • Et quelle sera leur réponse selon vous ? Euh Mélenchon représentant « légitime » ? Quel résultat à la présidentielle ? Car si on remet en cause la légitimité de Macron sur ce résultat, alors celle de Mélenchon est au ras des pâquerettes. Et Martinez ? Combien de syndiqués en France et combien pour son parti ? A quand un financement des syndicats par les syndiqués d’ailleurs, moi je propose la question en RIC.

            • Les « Français », selon Le Maire, c’est pourquoi les guillemets 😉 C’était évidemment du second degré.
              Et voilà qu’on peut trouver des question intéressantes pour le RIC, pas seulement l’ISF 🙂

  • en élisant macron , la France à échappé à la vague populiste…..mais notre pays n’échappera pas à la migration massive prévu dans le programme macroniste et dont l’exécutif évite de parler ; et ledit populisme n’a rien à voir avec la haine qui ciblent les élites , comme le dit l’auteur, car c’est plus du dégoût que ressentent les citoyens envers les élites , et qui est parfaitement justifié ;

    • @véra oui , il est absolument comique de ne lire le déséquilibre de l’article de l’auteur : il fait une charge sur les GJ et …. sur les responsabilités des politiques …. heu bah … pas grand chose « Nos politiciens l’ont bien cherché en acceptant depuis de nombreuses décennies de répondre aux sollicitations multiples de la population » alors que de mon point de vue ils sont allés bien au devant de ces demandes et ont sans cesse été dans la surenchère pour se faire élire.

  • Mr Aulnas est-il payé pour souffler sur les braises ? « Le mouvement des GJ n’a pas attiré un nombre très important de manifestants » « la haine côtoie bien souvent l’espérance puérile » « à la fois émouvant et pathétique ». Et en même temps ( 😉 ) il écrit  » La démocratie ne peut vivre que par le dialogue permanent » , c’est sûr que le dialogue va être facile , hein …….

    • Il est un soutien de Macron, il a les mêmes aveuglements et le même complexe de supériorité que tous les autres. « Trop intelligents, trop subtils, trop techniques », vous vous rappelez ? C’est pas pour rien que c’est le chef de file des macronistes qui l’a dit, c’est vraiment leur point de vue commun.

      • Il faudrait d’abord qu’une partie des Gilets jaunes arrête de se comporter en enfants gâtés devant papa Macrouille.

      • Apparemment ça a l’air trop complexe pour les esprits binaires de comprendre que critiquer l’action des Gilets jaunes, illibérales et populistes, ne signifie pas être macroniste.

      • @durru. Il faut arrêter avec cet épouvantail. On peut ne pas soutenir les gilets jaunes ou leur revendication sur le RIC sans être un suppôt de Macron.
        C’est vous qui parlez d’intelligence, de subtilités, et de techniques. Il n’y a rien de cela dans l’article.
        M. Aulnas roule pour Macron. Ok, vous l’affirmez, alors je vous demande de le prouver.
        Je passe l histoire des complexes…
        Je précise, je ne roule pas pour M. Aulnas, c est pas ma chapelle.

        • Je vous prie de lire ses articles d’avant l’élection, si vous avez quelque doute. Ceux d’après ne sont pas mal non plus.
          C’est un constat sur le personnage, pas un jugement général. Aucun rapport avec les GJ, comme écrit plus haut. Je combattais les positions de M. Aulnas bien avant le 17/11/2018.
          Et pour montrer que cet article ne fait pas exception, au-delà du phénomène GJ, que pensez vous de la phrase : « La promesse du bonheur futur par l’action politique a toujours été le levier des révolutions et la voie royale du malheur des peuples » ? N’est-ce pas la manière dont Macron a été vendu ? Si je trouve le temps, je crois pouvoir trouver dans des interventions anciennes de M. Aulnas des positions tout à fait contraires à celle-ci lorsqu’il soutenait l’avènement de Macron. Lequel Macron, pour rappel, avait intitulé son livre, bizarrement, « Révolution ». « La voie royale du malheur des peuples », dit M. Aulnas. Et vous ne voyez aucune contradiction ?

        • Je vous propose déjà de lire cet article de la fin 2017, qui retrace l’histoire de Macron et de la France à la sauce Aulnas : https://www.contrepoints.org/2017/12/31/306306-2017-lannee-macron. Vous allez voir, c’est gratiné.
          Un article d’avant l’élection, dans un autre épisode 😉

        • Oui c’est fatiguant d’entendre parler de suppôt de Macron chaque fois qu’on critique les GJ. Un peu comme les références à la seconde guerre, les idées nauséabondes etc sur d’autres sujets. C’est une façon répandue de discréditer le contradicteur sans argumenter.

          • Vous n’avez pas lu ma réponse ? C’est fatigant d’entendre les mêmes critiques… Lisez l’article que j’ai mis en lien, vous verrez pourquoi je dis ce que je dis. C’est gratiné, je vous assure.

            • Oui effectivement c’est du lourd, Louis XIV, le Roi Soleil, rien que ça. Mais je ne conteste pas que Aulnas soit macronien, je critique le fait de réduire les opposants aux idées des GJ (ou autres sujets d’ailleurs) à des macroniens. Pour moi le monde n’est pas bipolaire, il y a de bonnes idées partout. Et je ne suis pas la seule à penser ainsi (heureusement) ça a été la force de Macron d’ailleurs, ni gauche ni droite, un mélange des bonnes idées de chaque côté (ça, c’est la version rêvée).

              • Je ne faisais pas de généralisation, je croyais avoir été assez clair, je parlais de M. Aulnas, contributeur régulier de Contrepoints, que les lecteurs habituels doivent connaître.
                Et encore une fois, aucun rapport avec les GJ.
                Pour finir, j’ai même argumenté 😉

  • Ah, ouf, les institutions parfaitement verrouillées, la consanguinité médias-politiques et l’existence d’un parti d’opposition fantoche ont sauvé la France de la vague populiste! Whoopy-dee-doo! Une alternance aux politiques tellement efficaces et justes des 35 dernières années aurait été proprement insupportable!
    … Non, sinon, bien vu, le mouvement GJ est la soupape de sécurité d’une république ayant des problèmes de représentativité (ça doit être parce que les beaufs sont trop bêtes pour aller voter pour l’un des candidats du pool oligarchique monopensant.) La Palisse n’en rougirait pas.

  • Personnellement je suis tout à fait d’accord avec le RIC sauf pour virer un élu.
    Non seulement il y a les élections pour ça mais surtout l’opposition se fera une joie d’enfoncer l’élu avec autant de RIC que possible.
    Maintenant, il me semble que le programme des élus peuvent se faire en 2 ans max. Le reste c’est de l’immobilisme. Donc pourquoi ne pas voter un mandat tous les 2 ans?

    • @ Koris

      À mon grand étonnement, un député européen interrogé a dit qu’il fallait +/- 18 mois pour comprendre le système de l’administration et des élus de l’U.E..
      Alors 2 ans, ça parait peu!

    • L’exemple américain : mandat de 4 ans, avec élection intermédiaire au bout de deux.

    • Il faut un peu de temps pour voir les résultats d’une politique. Le risque en faisant des mandats trop courts dans un pays qui n’aime que « détricoter » est d’une part de ne pas laisser le temps aux électeurs de prendre conscience de ces résultats et d’autre part d’avoir une totale immobilité au final, chaque nouvel arrivant commençant par défaire ce qui a été fait juste avant. Et de faire fuir (pardon de continuer à faire fuir) les investisseurs et les (vrais) riches par l’incertitude économique, législative.

  • « ‘Une quasi-évidence doit être rappelée ici : les grandes démocraties contemporaines ne peuvent être que représentatives. Pourquoi ? »

    C’était peut-être vrai au siècle dernier, mais la technologie peut largement nous permettre de nous passer de la representation.

    • D’ailleurs il faut arrêter de parler de « démocratie représentative »,
      c’est en soit un non sens. la démocratie ne peut pas être représentative.

    • « Les grandes démocraties ne peuvent être que représentatives ». D’accord avec cette assertion mais le problème c’est que nos représentants ne représentent plus qu’eux-mêmes. Nous avons affaire à une caste, une oligarchie et non pas à une vraie « représentation » démocratique.

    • Même avec la technologie, il est actuellement impossible d’analyser dans le détail les expressions et les nuances des opinions de 40 millions de citoyens sur chacun des sujets.
      Ça demande de faire des extractions, des classifications, des regroupements, des approximations, si vous voulez obtenir un résultat simple.

      • Cela s’appelle le compromis. Beaucoup de pays y arrivent, sans les tourments qu’on nous promet à chaque fois qu’il est question d’élections à la proportionnelle, par exemple.

  • nous sommes dans une impasse , un Président qui n’ecoute pas mais alors pas du tout avec une majorité qui logiquement ÉLUS par le peuple , qui sont à côté de la plaque !!!
    un Président usurpateur , je décide avec une armée de trahison , de coup bas , si ils prennent une raclée aux Européennes , aux prochaines elections ca va être un sacré bordel pour garder leur place et leurs privilèges !!! La politique autrement est une vaste fumisterie … Vu le malaise ,ne répond a rien , il est au dessus de la mêlée , dans sa tête nous ne le méritons pas et bien qu’il se casse !!! son porte parole trouvera quelques mots insultants… Le changement , quel changement à voir !!!

    • Le président l’a dit : il a été mal conseillé. D’ailleurs il a viré ses conseillers – ou pas …

      Il était contre les 80 km/h. Il va donc abroger la loi et virer le premier ministre – ou pas …

      Il va continuer à réformer la France, au lieu de s’occuper de mesures sociétales et écologiques – ou pas …

      • J’avoue, je ne comprends pas pourquoi il laisse faire sur les 80km/h.
        Qui décide à sa place, et l’oblige à laisser passer ?

        • @axs les lobbies qui ont payé sa campagne.

          • Ménon, pas pour des c…s comme ça !
            Là, ça a dû être le vieux renard Philippe qui lui a expliqué que ça rapporte politiquement de montrer qu’on est « droit dans ses bottes » 🙂

            • Lui-même le pense aussi, ou plus exactement ne peut accepter un retour en arrière avec lequel il ne pourrait pas noyer le poisson (la seule manière de noyer le poisson serait de laisser les locaux décider, ce qui est purement inenvisageable pour Macron).

  • Excellente analyse de Patrick Aulnas !
    Tout est dit.

    La France a une classe politique social-démocrate nullissime qui la conduit droit dans le mur. Mais ce mouvement des Gilets jaunes et le soutien relativement important dont il bénéficie montrent qu’une majorité de Français déplorent les effets dont ils chérissent les causes. Ce pays est foutu.

  • Brexit egale populisme? Tellement simpliste et ridicule. De grace!!

    • Simpliste peut etre, mais quand on voit les principaux arguments des pro brexit de l’époque – qui ont avoué avoir menti sur la plupart d’entre eux, oui on peut parler de populisme !

      • Et s’il s’agit d’arguments fallacieux avec lesquels vous êtes d’accord, vous allez employer le terme « pragmatisme ». Soyons sérieux, la campagne pour le Brexit a été basée sur des mensonges de tous les côtés, seul le résultat final compte.
        Comme n’a pas compté en France le résultat du référendum de 2005 qui est, à mon avis, un élément central de la situation inextricable dans laquelle se trouve le pays aujourd’hui.

        • Pour le référendum de 2005, Fabius et son plan B avait aussi menti. Maintenant, il dort au Conseil Constitutionnel.

          • Je crois qu’on peut constater aujourd’hui que le vote a été le bon. Et je vous le dis en étant quelqu’un qui avait voté « oui » à l’époque…

  • bonjour,
    Je ne suis pas d’accord avec vous monsieur Aulnas.

    Sous prétexte que le Code Général des Impôts serait trop complexe, les français n’auraient pas la possibilité de le changer ?
    Je pense au contraire, qu’en supprimant en masse quantité d’impôts stupides et inutiles créés ces 45 dernières années, on supprimerai autant de chapitre de ce code, charge à nos énarques d’abroger toutes incohérences éventuelles ( c’est leur travail).
    Par ailleurs, beaucoup d’élus le sont par une minorité, là est le vrai problème. La démocratie n’est pas l’application de la vue d’une minorité sur la majorité MAIS le contraire !
    De plus, nos maires s’occupent de trop de choses.
    Par exemple, ils ne devraient pas « gérer » le domaine culturel et ne pas distribuer de subventions.
    Seulement la gestion des espaces publics communs et des permis de construire.
    Vous dites que l’activité économique est atone ?
    Enlever les taxes que paient ces dernières et vous verrez ce qu’il adviendra !
    Sortir de la quadrature du cercle suppose l’arrivée des pensées disruptives.
    Pour finir, Emmanuel Macron a été élu pour éviter l’arrivée des populistes, cela ne fait pas de lui l’homme qui exprime la vision d’une quelconque majorité de la même manière que beaucoup des maires des communes de plus de 30000 habitants.

    • Oui.
      Et en pratique, comment on fait pour que ces excellentes idées soient appliquées ? Et là, je crains bien que les GJ et leur RIC ne nous en éloignent encore un peu plus.

      • Vous avez mieux, comme solution ? Je crois que beaucoup de monde serait intéressé.

        • Au hasard, on efface tout et on impose la DDHC1789, sans rien ajouter ni retrancher.
          Exit la redistribution-spoliation et tout rentre dans l’ordre pour toute la population.

          • Je parle de solution pratique. Comment faire dans l’état actuel des choses pour évoluer vers une société plus démocratique et plus libérale.
            Je ne parle pas des buts à atteindre. Ca, on connaît.

            • Grand soir fiscal, tant promis et sans cesse repoussé :
              1. Suppression totale de l’intégralité du code des impots. Sans délai, sans commentaire.

              2. Mise en place (maintient ?) de deux flat tax : TVA et flat tax sur les revenus (capital et travail). avec mettons un taux de 20% au départ.

              3. Liste précise des domaines dans lesquels l’état doit absolument intervenir – le régalien, et détermination des objectifs souhaités, et des ressources que la nation est prête à y allouer
              Libération de tout le reste.

              4. Interdiction de tout déficit budgétaire – sauf en cas d’investissement pour l’avenir (pour se laisser une marge de manœuvre conjoncturelle)

              5. En cas d’excédent, consultation nationale pour
              – soit rendre en bassant les impots
              – soit décider d’investissements supplémentaires pour tous les citoyens (ex. ouverture d’un fonds souverain comme la Norvège ?)

              • Vous ne comprenez pas ma question.
                Le problème de départ était l’aversion de MichelO au RIC, qui est un moyen pratique de prendre des décisions en dehors du cercle fermé du pouvoir actuel.
                La question que j’ai posé était comment faire, de manière pratique, pour arriver à casser ce cercle fermé. Je suis tout à fait d’accord que le RIC n’est pas parfait et qu’il y a des risques derrière. Et je suis aussi d’accord avec les propositions que vous avez fait, ou avec celles de mc2 ou de MichelO.
                Mais le problème n’est pas QUOI, mais COMMENT.
                Par quel moyen arriver à imposer telle ou telle décision de bon sens. Personne ici (ou presque) ne met en doute vos propositions. Mais si on reste à faire de la théorie pour la théorie, on y sera encore dans 50 ans. Ce que je trouve astucieux dans la proposition de RIC des GJ, c’est qu’elle permet à tout le monde de comprendre l’existence de cette tour d’ivoire derrière laquelle tout se passe, à l’écart de tout.

                • Le RIC ne supprime pas la question justement posée du comment, puisque comment le RIC prendra t-il sa place ? Par les revendications des GJ : peu probable ce n’est pas la plus populaire. Par la suite du grand débat national : encore moins probable, le RIC sera encore plus marginale dans les doléances. Une bonne excuse d’oubli par la macronie. De l’initiative de la macronie : impossible.
                  Retour à la case départ.
                  Je crois plus à la décentralisation qui pourrait être le loup dans la bergerie. D’autant que c’est un sujet plutôt bien accepté et très demandé par les locaux. Par exemple récemment les deux dept alsacien ont annoncé leur fusion et plus de 1500 communes ont déjà fusionné de leur propre volonté.

                  • Le RIC est même la seule revendication politique commune des GJ et beaucoup de gens les soutiennent exactement pour ça. Arrêtez de croire que toute la France pense comme vous.
                    La fusion des départements alsaciens qui a été refusée par référendum ? Ah, d’accord… 2005 n’a pas été suffisant.
                    Et pour la décentralisation, vous faites comment ? S’il n’y a pas de garde-fous, ça va être un source supplémentaire de gaspillage. C’est quand même la fonction publique territoriale qui a le plus explosé les compteurs ces dernières décennies, si je ne m’abuse…
                    Retour au féodalisme, génial 🙁

                    • On verra bientôt si le RIC est réellement le dénominateur commun des GJ ; ce n’est pas l’impression que j’ai. Car d’une manière générale vous semblez avoir une vision statique des choses. La vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain. C’est vrai pour le RIC avec les GJ, l’ordre des revendications peut évoluer avec le contexte (réaction du gouvernement par exemple). De même la fusion des dpts alsaciens est devenu possible et souhaitée aujourd’hui parce que depuis le référendum la création de la région grand Est a changé la donne. Les citoyens peuvent changer d’avis heureusement quoique de mémoire lors du référendum une majorité d’alsaciens étaient favorable à la fusion, cependant toutes les conditions définies par la consultation n’étaient pas réunies. Concernant la décentralisation c’est encore une histoire de dynamique.

                      Car si elle se réalise volontairement à partir des échelon inférieurs, cela ne provoquera pas de gaspillage. C’est seulement le cas lorsqu’on «décentralise» par le haut et que les entités créées ne sont qu’administratives et sans âme. On a vu les réticences avec les grandes régions lors de leur création. Il y aura bien plus de motivation pour défendre des intérêts beaucoup plus clairs et proches (identité culturelle locale par exemple). Et la rivalité vitalisante n’en sera que meilleure, rivalités qui existent depuis toujours à tous les échelons géographiques.

                      Avec un effet boule de neige, on peut espèrer qu’un jour la France se fédéralise avec un pouvoir national circonscrit et correctement représenté.

                      Je rêve c’est pas encore interdit..

                    • La seule revendication commune des gilets jaunes, et c’est d’ailleurs l’origine du mouvement, c’est « Trop de taxes ».

                    • @AxS
                      Le « trop de taxes » est apparu avec une pétition qui a recueilli plus d’un million de signatures.
                      L’auteur de cette pétition (Priscillia Ludosky) a constitué avec d’autres (dont Eric Drouet, celui qui a lancé l’appel aux manifs) le collectif « La France en Colère », qui a coordonné les manifestations de samedi, et ce depuis le début.
                      Ludosky a répondu, au nom de ce collectif, à l’allocution de Macron et à sa réponse en ligne.
                      Cette suite de la pétition contient trois revendications, dont le RIC, pour lequel on a collecté des signatures sur chaque rond-point (ou presque).
                      Il n’y a pas d’autre coordination nationale (et même celle-ci est très légère).

                • D’accord avec vous, et désolé pour le hors sujet.

                  Un point me choque quand meme : vous dites « Par quel moyen arriver à imposer telle ou telle décision de bon sens. »
                  Imposer du bon sens ? Si c’est vraiment du bon sens, vous ne devriez pas ressentir le besoin de l’imposer. Il devrait être évident, vécu/ressenti comme tel par tous.

                  Sauf si finalement il n’y a pas de « bon sens »…
                  J’ai appris à me méfier à chaque fois que quelqu’un sort « évident », « bon sens », « on sait tous que » dans un argumentaire. Ca cache toujours quelque chose : Un contexte particulier, non applicable à tous. Des désirs personnels que l’auteur souhaite imposer (ah le revoilà). Des approximations, qui peuvent être vraies dans un cas, mais pas dans l’autre.

                  Ca n’est jamais « évident » pour tout le monde.
                  Dans l’idéal, il faudrait convaincre du bien fondé, et accepter que des gens resteront toujours opposés.

                  • Oui, c’est peut-être (probablement) que je me suis mal exprimé. Les « décisions de bon sens » dont je parlais sont vos propositions. Et les imposer, c’est au niveau de l’appareil décisionnaire de l’Etat. Il est là le conflit. Les décisions sont de bon sens pour le pays et pour la population, mais pas pour les intérêts individuels des décisionnaires. Et comme le cercle du pouvoir est fermé et qu’il est le seul à avoir du pouvoir de décision, on tourne en boucle.
                    Après, effectivement, certaines décisions (comme par exemple faire disparaître le SMIC) peuvent ne pas paraître « de bon sens » pour la majorité de la population dans un premier temps. Mais d’autres si. Et, de toute façon, le problème n’est pas là.
                    Un changement, quel qu’il soit, ne peut pas passer cette barrière infranchissable du capitalisme de connivence s’il touche au système et à ses bénéficiaires. Comment faire?

            • @duru ah mais les solutions tout le monde les connait. Mais autant demander au renard de protéger les poules …

            • « plus démocratique et plus libérale. »

              Vue la situation, c’est l’un OU l’autre.

              • Non, vu la situation, on va vers « ni l’un, ni l’autre ». C’est ça que vous ne voulez pas comprendre (« vous » dans le sens plus général de ceux qui s’opposent au RIC par crainte de moins de liberté).

                • Le libéralisme étant très impopulaire, ça ne peut pas devenir à la fois plus démocratique et plus libéral. Donc je préfère que ce soit moins démocratique.

                  • « Vous avez choisi le déshonneur pour éviter la guerre. Vous aurez le déshonneur et la guerre. »

                    • Je ne vois pas où est le déshonneur, la démocratie n’est pas ma tasse de thé tout simplement, je préfèrerais nettement un élitisme de la raison et de la compétence, celui qui a été évacué par l’énarchie.

                    • @mc2
                      Déjà que nous ne vivons pas vraiment en démocratie, je ne sais pas ce qui vous semble réjouissant (ou même simplement acceptable) dans un régime politique qui vous surveille les moindres faits et gestes, comme fait la Chine aujourd’hui.
                      C’est tout simplement contraire au concept même de liberté.
                      Pour le déshonneur, je vous rappelle la fable du loup et du chien de La Fontaine, rien d’autre.

        • La seule « solution » que j’ai est d’améliorer la formation économique et logique de tous. Elle est loin d’être miraculeuse, mais elle est aussi dans mon jugement loin devant toutes les autres. Ces autres qui ne font que retarder, voire faire paraître inutile ma solution.

          • Oui la base de tout est la formation (économique et critique)

          • Ça va prendre au moins une génération en supposant de d’abord pouvoir faire le ménage pour évacuer tous les relents de délires pédagogistes.
            Et alors peut-être passerait-on de la médiocratie à une démocratie tolérable.
            Le démocratisme du RIC c’est le nivellement par le bas, rien de bon à en attendre.

            • Et comment comptez-vous faire pour vous débarrasser des délires pédagogistes qui ont le soutien indéfectible de la caste au pouvoir ?
              Les incantations, c’est bon un moment, mais après, il faut quand même passer aux actes.

  • Le problème des gilets jaunes…les fonctionnaires !
    Le gilets jaunes se battent pour moins d’impôts et taxes…ils se battent , inconsciemment ou pas, contre les fonctionnaires…..une première en France , d’où le faible nombre de manifestants…et l’agressivité du gouvernement et des médias.

    • Ils ont pourtant eaucoup de fonctionnaires dans leur sillage (le boxeur par ex). Je ne les entend plus demander la baisse des taxes, mais en revanche la hausse du smic et le retour de l’ISF.

    • « Le gilets jaunes se battent pour moins d’impôts et taxes »

      Il me semble que beaucoup de gilets jaunes demandent surtout plus d’impôts et de taxes pour les autres, sans comprendre que c’est cette progressivité extravagante qui est la source de leurs difficultés.

      • Vous êtes des clones de Macron, en fait, « trop intelligents, trop subtils, trop techniques ». Et tous les autres sont des cons.

  • Pour faire plus simple et plus juste…C’est une solution stupide d’augmenter la dette nationale pour satisfaire les gilets jaunes ! Car il va y avoir automatiquement augmentation des prélèvements et des hausses des prix. Soit une opération aussi onéreuse que négative et qui commence à être une spécialité du mari de Brigitte. Comment faire comprendre à un énarque aux abois, qu’il suffit de simplifier un problème en raisonnant juste, au lieu de lancer des enfumages lacrymogènes pour noyer le poisson… si j’ose dire. Le problème est en fait celui des dépenses floues dites salvatrices du climat, et dénoncées par la Cour des Comptes comme incorrectes. Réfutées comme absurdes au regard de la Science par une grosse majorité des scientifiques mondiaux (74 prix Nobel et 4000 scientifiques et universitaires !), ce sont ces taxes, et elles seules, qui sont à l’origine du mouvement des Gilets jaunes plumés par les augmentations incessantes des prix des énergies : essence, électricité… Alors que notre électricité est dépolluée à 95% grâce au nucléaire, d’ailleurs recommandé par le GIEC comme remède au CO2 et autres gaz ? Cette spoliation pour recartboniser l’électricité la plupart du temps, n’est plus accepté par une grosse majorité de citoyens, oblige le pouvoir à décréter qu’éolien et solaire seront désormais financés par cagnotte Leetchi uniquement. Point besoin d’un grand débat onéreux, destiné essentiellement à camoufler le vrai problème qui est d’éviter simplement des hausses de prix scandaleusement inutiles. Les Gilets Jaunes pourraient lancer eux-mêmes cette cagnotte Leetchi pour montrer leur bonne volonté aux écolos…si Macron ne bouge pas !

    • L’énarque est le produit de la complexité. Pour lui, la simplification est un suicide et un reniement.

      • L’énarque est le produit de la complexité.

        ?

        Des énarques qui maîtrisent la complexité, je n’en ai pas vu beaucoup.
        Même Laffer ça les dépasse!

      • Supprimer l’ENA, la liquider, est une question de vie ou de mort pour la France.

        • Et vous allez demander à des énarques de s’en occuper ? ?

          • Je sais qu’il y en a qui se débarrasseraient volontiers des jeunes loups qui attendent la place.

          • Ils peuvent bien s’entre-déchirer…
            Déjà rien que fermer l’ENA évitera de nouveaux ânes savants.
            Le stock de nuisible se videra seul.

            • Ce n’est pas la logique des parasites.
              Un parasite préfère être entouré et protégé par d’autres parasites. Il ne va jamais chercher la vraie concurrence.
              Laisser des énarques fermer l’ENA est la garantie d’avoir tout au plus un changement de nom.

    • Augmentations incessantes …car l’appétit de l’ogre est insatiable !
      Chaque jour quelqu’un quelquepart a besoin d’un poste bien payé pour un ami ,une entreprise a besoin d’un marché public etc….quoi de mieux que de taxer l’indispensable comme l’énergie ?

    • L’augmentation des taxes intérieures de consommation sur les énergies fossiles, destinée à financer le développement des énergies renouvelables est l’élément déclencheur de la révolte des GJ. Il n’y pas de débat, la seule décision à prendre est l’arrêt des subventions à la vaste escroquerie de l’éolien. Pour quelles raisons continuer à financer ces énergies tellement bon marché? Le comble c’est d’habiter en zone rurale à proximité d’une éolienne qui vous détruit la santé et, pour aller au travail, de devoir payer son gaz-oil plus cher pour financer ces machines.

      • Bon exemple ! C’est comme être obligé de payer l’Ed Nat par ses impôts (très élevés) et devoir payer en plus, cher, le collège privé parce que le collège public à côté est tellement malfamé qu’il est hors de question d’y mettre ses enfants ! Grâce aux impôts des autres, les petits c.ns ont accès à une école sans rien payer, et les autres paient une 2e école… Et je ne parle pas de la hausse de la taxe d’habitation à venir pour les 20% les plus riches, car il va de soi que le montant sera bien plus élevé qu’actuellement…

      • De toutes façons tout le monde sait bien que cette augmentation de taxes « pour la planète » ne sert qu’à boucher les trous du budget général.

        • Non, vous n’y pensez pas ! Les GJ ne doivent pas avoir compris ça, n’est-ce pas ?

          • Tout le monde sait, même les GJ of course …

          • Je ne lis pas ici un seul commentaire qui dise que les GJ ne l’ont pas compris, vous êtes drôle parfois. Ils l’ont compris, c’est même la raison 1ere du mouvement. Mais la baisse des taxes n’est plus dans leurs demandes actuelles. Attendons de voir les demandes des mouvements « structurés » en train d’éclore, d’ailleurs combien y en a-t-il déjà ?

            • Il n’y a qu’un seul, celui du début, qui a trois demandes. Les mêmes depuis plus d’un mois.

                • Vous connaissez la pétition d’origine ? C’est par là-bas, et c’est pas Mme Mouraud.

                  • Je l’ai découverte récemment, quand elle a répondu à la réponse, un nom en Sky. Réponse pas très étayée d’ailleurs, elle ne m’a pas convaincue. En revanche, la dame Mouraud, j’en ai entendu parler dès le départ, avec sa vidéo et surtout son « Vous faites quoi du pognon ? ». Ils sont nombreux maintenant, ceux qui se revendiquent du mouvement des gj, il y aura donc pluralité des idées, on verra bien ce qu’ilen ressortira.

                    • La pétition, c’est Ludosky qui l’a lancée, pas Mouraud. Et ça, c’est un fait. Elle ne « se revendique » pas, elle est.
                      Dois-je comprendre que la pétition non plus ne vous a pas convaincue ? Chacun son niveau d’exigences… Vous savez, vous avez à faire à des gens lambda, qui n’ont pas fait bac+5 pour entuber les autres.

                    • Durru, je ne peux pas répondre à votre message, je ne sais pas pourquoi, alors je le fais là. Je ne compare pas Ludosky et Mouraud, j’attends maintenant ce qui sortira de tout ça. C’est la réponse à la réponse de Macron qui ne m’a pas convaincue, en revanche la pétition est claire et complète. Même si je vais critiquer l’interventionnisme demandé (au niveau des aides et au niveau des entreprises) le sujet est bon, elle a des propositions à faire qui ouvre la discussion. Il est clair qu’il est plus que temps de développer les solutions alternatives au pétrole. Mais si cela n’a jamais été fait, alors que d’autres carburants ont été développés, il y a bien une raison cachée (OPEP on vous aime) et c’est celle-là qu’il faut dénoncer et combattre. Mettre les vrais sujets, les vraies résistances sur la table.

  • « D’abord parce que la lourdeur du processus référendaire les cantonne à la rare exception. »

    L’argument est spécieux. Le manque de moyens n’empêchaient pas l’ensemble des citoyens romains de voter au moins une fois par an. Et sauf découverte archéologique majeure, ils ne disposaient pas d’internet. Par quel mystère ce qui était possible il y a 2000 ans ne le serait pas aujourd’hui ?

    Bref, il est tout à fait possible de systématiser le principe du référendum, d’autant plus aisément qu’il est devenu trivial grâce aux technologies modernes. Les grandes démocraties contemporaines n’ont plus besoin d’être représentatives. La représentativité, c’est fini. Le monde a radicalement et définitivement changé.

    On comprend que le personnel politique (mais également syndical et médiatique) qui vit grassement de l’activité de représentation défend son intérêt propre en préservant cette forme de démocratie faible, mais ce faisant, il agit manifestement contre l’intérêt général, à contre courant de l’histoire.

    • mais on s’en sers des gilets jaunes, pour faire passer des reformes
      hostiles a l’administration.. point barre

      • Qui va faire passer des réformes hostiles à l’administration ? Macron ? ? ?? ?? ?
        « You made my day », comme on dit 😉

        • si vous ne voyez pas la manip , tant pis pour vous

          • La « manip », comme vous dites, n’est qu’un bouc émissaire commode pour nos politiciens incapables. Un politicien avec une vision structurée d’où il veut aller et pourquoi n’a aucun problème à imposer ses vues à son administration (du moins, c’était comme ça là où c’est arrivé dans l’histoire). Un stratège d’antichambre, qui ne cherche qu’à faire des « coups » médiatiques et à trouver qui trahir au profit de qui, laisse en effet l’administration faire semblant de décider, mais il ne peut s’en prendre qu’à lui-même et certainement pas à cette administration.

  • Encore un qui fait commerce d’indulgences …

    Et que c’est méprisant et stupide de dire que le peuple est populiste !

  • « Ensuite parce que la complexité et la technicité du droit ne permettent pas l’accès de tous aux textes. Même un juriste doit être spécialisé. Si vous le pouvez, faites cette expérience : ouvrez le Code général des impôts au hasard et lisez. Vous avez 99 % de chances de ne rien comprendre si vous n’êtes pas fiscaliste. Et il en va de même pour la plupart des branches du droit.

    c’est bien une bonne partie du problème : la confiscation du droit par les spécialistes parasites !

    Je ne sais pas si Macron nous a évité le populisme, mais il nous a enfoncé un peu dans « l’élitisme parasite » avec les résultats que l’on sait.

    Non merci, je préfère le populisme de Trump !

    • Bien sûr que le problème est la complexification à outrance, pour le plaisir et pour protéger son petit pré carré.
      C’est amusant de voir des gens qui se déclarent libéraux se faire berner sur cette évidence.
      « Ce qui l’on conçoit bien s’énonce clairement. » Point.

      • « … et les mots pour le dire viennent aisément ».

        Si un impôt nécessite un expert fiscaliste, c’est qu’il est illégitime et la loi qui le porte est injuste.

        Il existe d’ailleurs une forte corrélation entre le niveau des impôts et leur complexité. C »est d’abord par la baisse générale du niveau des dépenses publiques qu’on éliminera la complexité fiscale.

    • Tout à fait. Le monde est certes naturellement complexe mais il est rendu encore plus complexe à dessein par des couches administratives superfétatoires. L’artificielle complexité bureaucratique d’une administration kafkaïenne ne sert que les parasites improductifs qui veulent pouvoir jouir sans avoir à produire, ajoutant leurs violences et leurs déprédations légales aux malheurs du monde.

    • Et bien si le texte lui-même doit être complexe, il suffit de le rendre intelligible à tous. Il n’est pas utile de donner à lire la version des experts, il suffit d’en faire une version simplifiée (mais conforme naturellement) et surtout de l’expliquer en détails = aller au-delà de l’immédiat, bien expliquer les conséquences à MOYEN terme. Autant dire… euh impossible, la démagogie seule va s’exprimer.

  • M Aulnas est un vieillard heureux car il ne sait pas ce qu’est vivre avec une porte-monnaie vide . . . je ne comprends pas comment ce « papi riche » peut écrire sur cette tribune et pour quelles raisons Contrepoints lui permet d’afficher son soutien à la Macronnerie ! il me fait penser à Shiappa avec ses petits airs de « sainte n’y touche » !
    Je le cite « Le bonheur est une affaire purement personnelle. » : ça nous renvoie à l’un de ses articles précédents dans lequel il disait se sentir « à l’aise » et content avec sa retraite (celle d’un prof agrégé ); la CSG qui lui était appliquée, et bien il trouvait ça normal ! cet égoisme de retraité « pépère qui n’a jamais souffert » est effarant.

    • 1. Il est particulièrement souhaitable que Contrepoints continue à publier des articles avec lesquels nous ne soyons pas d’accord. Non seulement un libéral ne devrait pas soutenir une pensée unique, quand bien même elle flatterait ses idées, mais les centaines de commentaires montrent que les discussions intéressantes ne surgissent pas du consensus.
      2. L’égoïsme est une vertu libérale. Il garantit que tout échange, redistributif en particulier, est bien volontaire. L’indignation est suspecte, elle n’est pas un argument, surtout quand elle frise l’attaque personnelle, elle ne sert qu’à faire oublier les véritables arguments.

      • Le problème revient en fait au message de Taleb dans son dernier livre.
        Y’en a marre de tous ces donneurs de leçons qui ne sont pas concernés par le sujet, car ne mettant pas leur peau en jeu.

  • « Ensuite parce que la complexité et la technicité du droit ne permettent pas l’accès de tous aux textes. Même un juriste doit être spécialisé. »
    D’accord pour le constat, mais la question est essentielle : pourquoi est-ce forcément nécessairement compliqué ?

    Est-ce qu’on ne peut pas obliger à ce que le droit reste simple et compréhensible par tous ? – et donc bannir toute loi trop compliquée ?
    « Nul n’est censé ignorer la loi ». Comment pouvons nous exiger que chaque citoyen respecte la loi s’il ne peut pas la comprendre ?

  • Ça m’attriste de voir les libéraux français devenir des liberals anglo saxons (qui sont des socialistes planificateurs qui admettent l’apport de l’économie de marché mais qui la nie en la planifiant). Finalement je me demande si le gouvernement ne se dit pas liberal par méconnaissance totale du libéralisme. Y a qu’à voir la page wikipedia du social libéralisme pour comprendre la supercherie. Monsieur aulnas j’aime bien vous lire mais vous avez pondus de bien meilleurs articles que cette soupe consensuelle.

  • La démocratie représentative à la française aurait plus de chance de survie si elle l’était vraiment, représentative. Mais comment croire à cette fable, quand un parti qui a fait moins de 25 % à la présidentielle obtient la majorité absolue au Parlement et que le deuxième parti au second tour n’a que 8 députés ?
    Par ailleurs, il est faux de prétendre que le système référendaire serait l’apanage de petits pays : il existe notamment en Italie, en Allemagne et dans la moitié des États americains…
    En France, il y a clairement un deficit démocratique : comment comprendre sinon qu’une décision décriée par 80 % des Français (y compris le candidat Macron), comme le 80 km/h, puisse être mise en place par la seule volonté du premier ministre ?
    Avec les députés godillots de la Macronie, qui doivent souvent leur élection à la seule marque « Macron », le système apparaît dans toute l’étendue de son vice : la politique est décidée par une poignée de conseillers qui gravitent autour du Roi.
    De ce point de vue, l’irruption des GJ dans le jeu ne peut être que bénéfique pour notre démocratie imparfaite. Et celle-ci ne pourra prospérer sainement que sur de nouvelles bases. Dont le RIC est un pilier.

    • Une décision décriée par 80 % des Français comme le 80 km/h ? Quand vous aurez un mort par accident dans votre famille, on en reparlera. Même lorsque le gouvernement fait son boulot en s’intéressant à la sécurité, il est critiqué. Les radars n’ont-ils pas fait la preuve de leur nécessité? Il ne faut pas se perdre, il faut chercher la cause de l’augmentation des taxes sur les énergies fossiles, laquelle est selon mes informations : les subventions à la gabegie des énergies renouvelables. Bien sûr, les bénéficiaires feront tout pour nous égarer et nous faire incriminer tout autre chose, y compris les bonnes!

      • Le bel argument ! Quand j’aurai un mort etc., je militerai pour la limitation à 33 km/h, parce que c’est absolument sûr, un choc à 33 c’est bien moins violent qu’un choc à 80 km/h.

      • Il est prouvé que depuis cette « limite », le nombre de mort au volant s’est accentué : mais cela, personne ne le dit en macronie !

        • Je vais me faire l’avocat du diable: c’est parce que tous les radars ont été cassés.

          • Non, pas tous. Conditions météo, trafic routier… voilà qui peut expliquer les variations. Il est certain qu’en roulant à 5 km/h il n’y aura plus de morts.

            On attend quoi ❓

      • baisser la limite de la vitesse sur les routes, c’est juste pour prendre plus d’argent en distribuant des amendes à la volée, mais c’est aussi renchérir le prix des produits livrés par les chauffeurs livreurs, bref, c’est lutter contre le pouvoir d’achat du peuple.
        si vraiment le gouvernement se préoccupait de sécurité routière, il permettrait que les voitures récentes équipées de la conduite autonome puissent justement rouler sans l’intervention humaine d’un conducteur distrait ou fatigué justement par cette limite de 80 km/h.

      • Doit-on en permanence ignorer la démocratie parce que des gens prétendument intelligents disent savoir mieux que les autres ce qui est bien est mal ?

        Cela devient tellement une habitude partout et dans tous les domaines que démocratie ne veux plus rien dire.

      • Cette décision a été imposée alors même que les résultats de l’expérimentation, qui devait être transparente, rigoureuse et décisive n’ont même pas été rendus publics.
        Question crédibilité de la mesure, on fait mieux.

        • C’est le meilleur argument. Oui une expérimentation a eu lieu et les résultats sont sans appel : mesure inutile pour la sécurité. Idem pour le 70km sur le periph parisien soi-disant pour lutter contre le bruit et la pollution. Résultat d’une étude, étouffée bien sûr : aucun effet sur le bruit et la pollution ! Idem sur la pietonnisation des voies sur berge. Mais mesures appliquées quand même.

      • Une étude a été réalisée préalablement à la baisse à 80 km/h, avec test régional, et le résultat était sans appel : réduire la vitesse à 80 km/h n’a eu aucun effet sur la fréquence des accidents et bien sûr aucun sur leur gravité !
        De même vous citez les radars : regardez la courbe du nombre des accidents : au moment du déploiement des radars la courbe des accidents était déjà en décroissance, les radars n’ont rien changé, la courbe a continué de décroître. Les radars n’ont absolument pas fait la preuve de leur efficacité, d’autant qu’ils sont installés dans des endroits non adaptés (principalement sur autoroutes, alors que ce sont les voies de circulation les plus sûres).
        L’augmentation des taxes sur les carburants n’est même pas pour les énergies renouvelables, une très faible part des taxes en leur faveur y est affectée, non non, c’est juste pour renflouer les caisses vides. Et 1 mois plus tard, on a décidé de les vider encore (c’est possible ?) avec des annonces qui coûtent et pas une seule baisse de dépense publique en face. Pourtant, E.Philippe en avait parlé, une toute petite phrase « il faudra réduire nos dépenses », elle a très bien été entendue par les GJ et c’est pourquoi la demande a changé : il n’est plus question de baisse des taxes mais de hausse des rentrées sur le dos des « riches » au nom de la « justice sociale ».

      • « Quand vous aurez un mort par accident dans votre famille, on en reparlera. Même lorsque le gouvernement fait son boulot en s’intéressant à la sécurité, il est critiqué. Les radars n’ont-ils pas fait la preuve de leur nécessité? »
        En faisant la remarque « quand vous aurez un mort » vous pouvez justifier n’importe quoi. La vraie question est : passer à 80 km/h est il utile ?
        Et également il n’a jamais pu être démontré que ce sont les radars qui ont fait diminuer la mortalité routière parce que concomitemment à leur installation la sécurité des véhicules, des pneumatiques etc…a été largement améliorée.
        Ce qui reste à faire c’est d’améliorer les infrastructures là où elles sont encore déficientes…sauf que là nous sommes dans le poste « dépense » au lieu d’être dans le poste « recettes » !

        Ensuite pourquoi s’ingérer, de plus en plus , dans l’intimité des citoyens ? Nous sommes désormais, concernant la mortalité routière, dans la partie asymptotique de la courbe. Il faudra de plus en plus d’effort, de décisions liberticides, de volonté taxatrice, pour gagner un mort en moins. Ce n’est plus vraiment d’actualité. (à la différence du nombre de suicides et de morts « domestiques »).

        C’est le même type d’argument psychologique que de montrer la photo d’un enfant sur les plages tuques pour justifier la porte ouverte à l’immigration…et puis quand « on creuse » et que l’on écoute l’interview de la tante de ce petit réalisée au Canada (je l’ai fait, le l’ai ainsi entendu directement ) , il en résulte essentiellement que le père a été criminel de faire prendre de tels risques à sa famille pour se faire rembourser des appareils dentaires par les avantages sociaux occidentaux !
        Et pour autant l’Europe et la France doivent ils avoir pour destin de prendre en charge toutes les souffrances du monde ?

        Il y a des choses que l’on attend d’un gouvernement : la sécurité qui ne s’obtenir que par la violence.
        Pourquoi ? parce que l’état en a le monopole ! Pour les autres « sécurités » qu’il nous laisse nous en charger (sécurité de l’emploi par exemple etc…).

        • Cela me semble de plus en plus évident que l’hypothèse soulevée par je ne sais plus quelle assoce d’automobilistes, comme quoi la baisse de la limite de vitesse a été décidée pour cacher la dégradation des réseaux secondaires, est tout à fait au coeur du problème.

  • Bel article, mention spéciale pour la fin sur le bonheur. Il ne peut pas exister de liberté imposée (c’est un oxymore).

    • C’est pourtant ce que le pouvoir actuel veut nous vendre (« c’est pour votre bien »). La défense contre le « populisme » inclus.
      Rappel : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par leur Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur.

  • Quelle leçon tirer après 2 mois ?

    Nous étions au bord du gouffre, mais grâce à la République en Marche … nous avons fait un grand pas en avant !

  • L’élection de Macron devant Marine LE Pen était jouée d’avance. Mais qui connaissait Macron? Qui connaissait son programme? En avait-il un ? Qui connaissait son arrogance et mépris pour le peuple?

    Maintenant nous le connaissons mais c’est trop tard. Les Français ont élu un stagiaire

    • En ce qui concerne le programme je suis allé sur le site internet du mouvement…il avait l’épaisseur du papier à cigarettes.
      « macron » lui-même a déclaré, que le programme n’avait pas d’importance, et citant De Gaulle, que les présidentielles c’était « la rencontre entre un homme et le peuple ».
      A cette époque il souhaitait rencontrer le peuple…(?? enfin pas n’importe qui non plus hein !)

  • Un de ces samedi animé du centre de Paris, le préfet de police ,affolé avait donné l’ordre d’utiliser les gaz inertants présents dans les blindés de la gendarmerie.
    Un gradé de cette arme moins borné que les autres a bloqué cet ordre imbécile par humanité.
    On ne peut qu’admirer ce geste qui va lui couter cher ….
    Rendez vous compte!! Macron serait devenu : »Manu le chimique »

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