Élections européennes : être pour l’Europe ne sera pas suffisant

Ce n’est pas la création factice d’un débat européen simplifié qui permettra de lutter contre le populisme mais plutôt l’émergence d’un débat européen éclairé.

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Élections européennes : être pour l’Europe ne sera pas suffisant

Publié le 18 décembre 2018
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Par Antoine Picron.
Un article de Trop Libre

À six mois des élections européennes, les alliances se nouent et le débat prend forme en se cristallisant autour d’une ligne « Europe des progressistes contre Europe des nationalistes », proche d’un schématique « pour ou contre l’Union européenne ». Si cette division renvoie à une opposition bien réelle sur le plan des valeurs, opposant universalisme et relativisme, elle est insuffisante pour refléter la complexité du débat au sein de l’Union européenne.

Du côté des États partageant l’idéal européen se cachent des fractures multiples notamment sur le plan économique. Tandis que ceux « du Sud » conduits par la France se font les champions d’une Union européenne protectrice et interventionniste, ceux « du Nord » qui composent la nouvelle ligue hanséatique, se posent en dignes héritiers de l’ordo-libéralisme allemand et du libéralisme anglais se faisant les chantres d’une Europe ouverte et adepte de l’orthodoxie économique. Le projet de budget de la zone euro en est un exemple : soutenu par la France, il est édulcoré par l’Allemagne et condamné – à demi-mot – par les Pays-Bas.

Le flou eurosceptique

Quant aux États dits eurosceptiques, le flou règne. La Pologne, la Hongrie et l’Italie font office d’image d’Épinal reprenant à cœur joie la défense de l’Europe des nations face à l’émergence fantasmée d’un empire européen multiculturel. Ces tendances sont plus ténues en revanche dans des États tels que l’Autriche ou la République Tchèque. Quoi qu’il en soit, si les « nationalistes » contestent bon nombre de valeurs européennes, ils ne sont pas contre l’Union en elle-même. Le Brexit a de ce côté-là fait son effet. Le marasme économique, politique et géopolitique dans lequel plonge le Royaume-Uni, et finalement son incapacité à quitter véritablement la zone d’influence européenne a refroidi, si elles existaient, toutes velléités de sortie de l’Union.

Au plan européen, à une complexité toute aussi manifeste s’ajoute une apathie politique inquiétante. La Commission suit une ligne majoritairement technocratique à l’image de sa décision de poursuivre les processus d’élargissement de l’Union qui va directement à l’encontre des aspirations des citoyens européens.

Les partis politiques européens ne font pas mieux. Grands absents de la scène médiatique, ils reflètent essentiellement des logiques nationales agrégatives non sans incohérences. Il en va ainsi de la présence du Fisdez de Viktor Orban au sein du Parti populaire européen ou de celle de l’ALDE roumaine au sein de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe, ces deux derniers n’ayant de point commun que l’acronyme.

Le faux clivage

L’utilisation de l’antienne « pour ou contre l’Europe » ou « progressiste contre nationaliste » est aisément compréhensible : en se fondant sur les valeurs, elle permet un rassemblement large et une opposition frontale sans nuances.

Mais, seule, elle est nocive et contre-productive. Elle risque d’éloigner des urnes le citoyen européen en attente de propositions concrètes et lassé d’un sempiternel débat jugé, à raison, trop abstrait. Aussi, elle est clairement insuffisante pour servir de fondement à un véritable projet pour la prochaine mandature européenne.

Le débat européen ne doit en aucun cas faire fi de l’idée européenne mais il doit être un espace de discussions nuancées et de propositions pragmatiques. Les thèmes ne manquent pas : économie, écologie, géopolitique, militaire, social, numérique, immigration etc.

Si ce rôle est en partie joué aujourd’hui par les think tanks, les partis politiques du Parlement européen doivent prendre toute la place qui est la leur. Il s’agit de limiter l’immixtion des partis nationaux dans les affaires des partis européens, par exemple en ce qui concerne la désignation des têtes de liste, les fameux Spitzenkandidaten. La révision du mode d’élections des députés européens selon des listes transnationales aurait pu constituer une première initiative en ce sens. Mais aucune réforme institutionnelle ne sera suffisante si les eurodéputés eux-mêmes ne font pas primer l’intérêt européen sur l’intérêt national.

Les personnels politiques nationaux doivent constituer la courroie de transmission entre les citoyens européens et leurs représentants. Il ont une double responsabilité : celle d’apporter au plus près des citoyens le débat sur les grands enjeux auxquels fait face l’Union européenne et celle de transmettre le pouls de l’opinion publique européenne à ses représentants.

Ce n’est pas la création factice d’un débat européen simplifié qui permettra de lutter contre le populisme mais plutôt l’émergence d’un débat européen éclairé. La tâche n’est pas aisée certes et demande un effort important de réflexion et de pédagogie. Elle n’en est pas moins celle du politique car comme l’écrivait Alain dans ses Propos sur les pouvoirs, « le droit de l’élite se définit par ce seul mot : instruire ».

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  • Même Macro. s’est dit récemment « populiste » ! Les populistes vous emm…ent !

  • Les européennes vont etre l’exutoire des tâtonnements de l’etat
    des calculs d’épiciers de Bercy , et le manque de souffle politique
    de LREM.
    Les 16 millions de retraités étrillés vont voter contre macron , plus que contre l’europe.. les gilets jaunes son désormais déçus par atermoiements du pouvoir.
    La crise des gilets jaunes n’est pas terminée , vous verrez..
    en conséquence Le RN va faire le plein des votes contestataires
    et gagnera les élections européennes , ce sera la deuxième déflagration que le pseudo débat installé a la hâte par le GVT, pour donner l’illusion d’un dialogue deja éventé va provoquer

    • @ claude henry de chasne

      Oui, c’est idiot mais ce sera sans doute comme ça!
      Quand on comprend rien de rien!… C’est pénible!

  • Il faut surtout lutter contre une Europe socialo-technocratique anti démocratique!

    • Il faut aussi s’informer sur ce qu’est réellement le projet européen qu’on nous a vendu sous prétexte de paix, de prospérité et même de résolution de la « question allemande »…
      En réalité, l’Europe est d’abord un projet idéologique et politique mis en place en utilisant l’économie, y compris la monnaie, le tout à marche forcée.
      Politique parce que l’UE est un moyen de vassalisation économique et politque des pays européens par les Etats-Unis, dont l’OTAN est le versant militaire.
      Idéologique parce que c’est aussi l’expérimentation d’une gouvernance supranationale technocratique dont les utopistes mondialistes veulent l’extension planétaire.
      Il faut relire comment se sont signés les différents traités, au début contre certains gouvernements, puis contre certains peuples.
      Ceux qui mettent en place ce projet parlent de démocratie et de liberté, mais ne sont pas des démocrates. Les pays de l’Europe de l’est ne s’y trompent pas, ils connaissent…
      La question essentielle sous-jacente aux élections européennes est celle-ci: voulons-nous de cette construction supranationale qui vide les Etats de leur souveraineté et donc contredit la subsidiarité inhérente au libéralisme?
      Ceci n’est qu’un résumé, mais ceux qui veulent mieux comprendre pourront lire « Cet étrange monsieur Monnet » de l’historien Bruno Riondel, ouvrage particulièrement clair et documenté sur cette question.
      Ce système totalitaire en gestation s’est élaboré en circonvenant les peuples par la propagande, il montre son vrai visage par sa volonté de « maîtriser » l’information, notamment en fausant la chasse aux « dissidents » sur internet.

      • Ne dite pas n’importe quoi, c’est tout le contraire, l’Europe c’est l’émancipation de la protection américaine. Les USA sont largement déficitaires commercialement et la protection militaire de l’Europe leur coûte cher.

        • Les USA ne dont qu’un outil dans cette affaire. Le peuple américain, dont la démocratie a été confisquée bien avant la nôtre, est tout autant victime des mondialistes que les européens.
          Demandez-vous qui détient le pouvoir…

          • @ La petite bête
            Vous élucubrez une histoire bourrée d’invraisemblances pour aboutir à une énigme dont vous ne donnez pas la réponse! Aussi habile qu’insignifiant!

        • « et la protection militaire de l’Europe leur coûte cher. » S’il le font c’est qu’ils y voient un intérêt. Nous tenir la nuque bien courbée, d’une main de fer dans un gant de fer.

      • non la question est plutôt celle ci;
        « pouvons nous nous passer de l’europe ? sachant que le parti communiste chinois a 100 millions d’adhérents soit le tiers de la population européenne »

  • Bonjour,
    Pas tout à fait d’accord sur le Brexit, d’abord la situation actuelle est dues non seulement au flou en Grande Bretagne, mais à la rigidité cadavérique de la commission européenne en charge du Brexit. dirigé par un brillant politicien français hargneux et anglophile. L’ « union » ne veut pas d’une réussite du Brexit car si il marche c’est l’écroulement de la technocratie bruxello parisienne qui ne vit que de la prébende qu’elle exerce au sein de zones d’influence non élues mais autoproclamées. le succès lui sera fatal car il prouverait aux peuple qu’il y a une vie meilleure en dehors de de ce monstre administratif et contraignant qu’est devenu l’Europe . Il faudra attendre que celui-ci soit instauré et quelques mois de recul pour juger. IL ne faut pas oublier que la Grande Bretzgne est la première zone d’exportation de la France ainsi une récession ou destarifs douaniers prohibitifs fer. Rajoutez le problème des migrations et vous avez le futur résulta des européennes.

    • les anglais ont voté le brexit , a partir de là ils faut qu’ils rejoignent
      le sort des pays non européens.. c’est facile a comprendre , a l’intérieur on a des avantages et des normes contraignantes , a l’extérieur on a pas d’avantages , on fait ce qu’on veut mais si on est plus conforme aux normes .. on ne peut pas vendre , c’est tout

      • Pas d’avantages ? vous plaisantez ?

        Reprendre toute sa place dans un Commonwealth de 52 pays qui contient plus de la moitié des paradis fiscaux et le plus fort indice de liberté économique et sociale n’est pas un avantage ?
        Beaucoup d’échanges avec l’ancien empire sont limités par les règles européennes, le Brexit leur permettra de retrouver les vieux réflexes, avec le socialisme étatique pré-thatcherien en moins…

        J’ai passé assez de temps en GB pour savoir que, contrairement aux apparatchiks du poulailler industriel français, que le plan soit Brexit ou Remain, ils sont assez opportunistes pour en tirer le meilleur.

        • je parle des avantages offerts par l’UE

          Si les avantages de l’ancien empire sont si évidents , pourquoi cherchent ils un accord? si l’europe n’est pas leu premier client _fournisseur ou se situe donc le psycho drame du brexit?

          • Je pense que l’UE ne veut surtout pas de brexit, ni doux, ni dur… Un brexit serait un précédent très négatif pour sa construction ou son maintien. Je dirais que l’UE a intérêt à rendre le brexit doux le plus déséquilibré possible pour faire en sorte que la Grande Bretagne se voit contrainte de choisir entre le hard-brexit et le no-brexit, et choisissant ce dernier par pragmatisme.

            Le jour où il y aura une armée européenne, toute sortie sera impossible à cause de la menace de représailles militaires qu’une telle armée fait peser.

            • @ ph11
              Encore des élucubrations! Le U.K. a toujours été un membre de l’U.E. avec un pied dedans et un dehors. C’est bien cela qu’il était difficile de pérenniser! Sinon, l’U.E. regrette, bien sûr la décision britannique! Mais ça ne changera pas la vie.

              Th.May ne semble pas plus heureuse! Comment ne plus être membre mais en conserver les avantages? That’s her question!

              L’U.K. y a déjà perdu beaucoup depuis l’annonce, voir la £. Pas l’€!

              Mais comment un Français non initié qui ne s’intéresse qu’à la France (métropolitaine) pourrait comprendre ça?

              • La question cher professeur, au de la des approximations bien pardonnables des commentateurs qui comme nous n’ont pas que ça à faire . Pourquoi tant de difficultés … quel est l’enjeu ? S’il est économique ,nous avons intérêt à commercer avec U.K. . S’il est politique, que faire de la liberté des peuples à disposer d’eux memes …
                Cette liberté politique gene surtout les technocrates qui savent ce qui est bien pour nous . (D’ailleurs ceux de Bruxelles viennent d’avoir une augmentation de salaire pour compenser l’inflation) . Pour vous amuser les anglais(grand bretons) ont eu la sagesse de garder un pied dehors , et comme pour la tombe de retirer le deuxième apercevant le trépas . Et puis peut être vaut il mieux être libre que bien nourris à l’Europe (Isengrin a tranché) . La liberté dans un état de droit mène rarement à la pauvreté . Ce que d’aucuns historiens ont pu écrire entre deux narrations des exploits pacifiques des feux « pays de l’est » .

                Les franchouilles non initiées vous remercient .

            • c’ests acté il y aura un brexit

      • A l’extérieur, on n’a peut-être pas les avantages de l’intérieur, mais ça compte bien plus de ne pas en avoir les inconvénients.

    • @ François56
      Si vous aviez suivi l’actualité, vous sauriez que Th.May a demandé un délai pour conclure le Brexit et, jusqu’à présent, la date effective reste le 29/03/2019, avec ou sans accord. On en est là et il ne reste plus qu’à attendre.
      Pour le reste, les élections européennes désigneront dans chaque pays, les futurs députés envoyés au parlement européen pour chacune des nations.
      Donc si les Français désignent M.Le Pen, tant pis pour eux: on sait déjà qu’elle est souvent absente, qu’elle se prononce très rarement, mais a son quota pour toucher ses indemnités, un peu comme son père avant elle!

  • des tarifs prohibitifs feront de nous les premières victimes du Brexit.

  • @Francois56 , danger pour l’Europe si l’Angleterre réussi sa sortie de l ‘Europe ..Et cette Europe là, discriminatoire au détriment des autres ,, fiscal..salaire , concurentiel en emploi , impôts etc… paradis fiscaux !!! apauvrissement des populations !!

  • Quel dommage que l’Europe ne se soit pas arrêtée au stade de zone de libre-échange, et se soit donné à la place des ambitions de Saint Empire Multiculturel. Maintenant il va falloir tout foutre en l’air juste pour revenir à un peu de raison.

    • +1000000
      Ces élections n’existeraient d’ailleurs pas dans une zone de libre-échange, et franchement, on ne voit pas en quoi elles manqueraient aux Européens.

    • L’Europe de Schumann contre celle de Monet . Les anglais n’ont jamais apprécié les oukases du polit bureau de Bruxelles et n’ont pas de leçon à recevoir en termes de démocratie … Le but de Barnier et de punir l’anglais qui a mal voté . Historiquement punir l’Angleterre n’a jamais servi le « continent »…

      • @ Did
        Commentaire faux et dérisoire.
        Pourquoi Monet contre Schumann?
        Les Anglais sont Britanniques.
        Oukases et polit bureau sont des termes d’un autre régime.
        Bruxelles est la capitale européenne, pas forcément la ville du Brexit!
        L’U.E de 26-27 pays n’attend aucune leçon d’un pays membre sortant!
        Pas sûr que ce soit le but de M.Barnier!
        L’Histoire s’écrit tous les jours et à table plutôt que sur un champ de bataille!
        Ben oui! C’est comme ça!

        • Avant de commenter assurez vous d’avoir bien lut et compris !Aucune leçon à recevoir de ce genre . Vous Ne démontrez rien.
          Relisez Les Britanniques en effet, refusent de continuer à recevoir des directives (oukases pour rappeler un régime libéral) de fonctionnaires omnipotents de Bruxelles (polit bureau pour rappeler etc.): Memes structure , mêmes pensée , mêmes résultats à la fin . Je n’ai pas écrit que Bruxelles était la ville du Brexit. J’ai écrit que les anglais n’avaient pas de leçon à recevoir en termes de démocratie.Rien qui dise que l’E.U. avait à en recevoir. Mais vous avez raison je pense que l’E.U.et la France pourraient prendre exemple de cette vieille démocratie ou règne l’état de droit au lieu du droit de l’état comme chez nous . . Pour Barnier ses positions sont claires ,mais je n’ai pas votre intelligence et votre immense savoir pour le comprendre dans ses raffinements …

          L’histoire s’écrit tous les jours et sur une table en effet: les historiens ont cette manie de travailler tous les jours et plutôt sur une table (à table c’est au moment du repas). Pour le réel à partir duquel ils travaillent , les champs de batailles comptent mais aussi tout ce qui constitue ce qu’on appelle le monde , La Palice n’aurait pas dit mieux .
          Pourquoi Monet contre Schumann ? De manière très synthétiques des accords économiques « libéraux » en face d’un « constructivisme » qui sera développé en autre par Delors et Trichet pour les français .

          Le cave se rebiffe! c’est comme ça ….

        • Mais bon sang on n’a pas besoin d’une capitale, ni d’un drapeau, et encore moins d’un gouvernement européen. Personne n’a besoin d’un Etat européen, à part les parasites qui en vivent directement.

  • Remplacer des gouvernements nazionaux par un truc encore plus balèze, quelle bonne idée.
    L’administration européenne risque de devenir la plus importante dans l’histoire de l’humanité, croissant de manière exponentielle, telle un blob.

    • ‘ Et la chétive pécore enfla si bien qu’elle creva… ‘

    • @ Ragoul
      Non, pas du tout. L’administration de l’Union Européenne, c’est moins de fonctionnaires que pour la ville de Paris!
      Alors pas de leçon en contresens!

      • Cher professeur vous dévoilez le futur européen . Je fait confiance à l’Europe pour faire aussi bien (mieux est-ce possible ,soyons fou)que la ville de paris, question de temps . Avec le renfort de T. Piketty pour « booster » le budget, l’autoroute est dégagé .

  • @Francois56 , danger pour l’Europe si l’Angleterre réussi sa sortie de l ‘Europe ..Et cette Europe là, discriminatoire au détriment des autres ,, fiscal..salaire , concurentiel en emploi , impôts etc… paradis fiscaux !!!

  • L’europe un machin soft totalitaro-démocratico-socialisto-écologiquo-libéralobobo- bureauratico-festif et moi et moi comme chantait l’autre … le « lili-bobo » travaillerait-il pour un étatisme d’experts mondial ou bonne gouvernance mondiale dont l’Europe serait une répétition ?

  • Encore un qui calomnie les populistes. Si l’Europe était moins technocratique, moins dirigiste, plus démocratique et surtout plus empathique envers ses membres, voir l’attitude envers les Britanniques, les Hongrois ou les Polonais, elle serait moins rébarbative. Pour attirer il faut être sympa! Quand on est un emmerdeur les gens fuient.

    • @ Virgile
      Vous avez vu un seul discours du président du conseil européen, D.Tusk, diffusé sur la télé française? Jamais! Il ne parle pas pour vous mais pour les chefs d’état et de gouvernement européen de chaque pays membre de l’U.E., dans les pays, ce n’est plus son affaire. (la subsidiarité!).
      Pas de chance! Critiquer quand on ne sait pas, c’est ballot!

      • Postulez pour un poste dans l’administration européenne vous avez le profil . Donald Tusk president du conseil européen (non élus) parle à nos élus ; mais pas à nous, vous avez raison .Ce serait dommage . Pour vous déplaire avec ma bêtise crasse et ignorante
        cela me rappelle le polit bureau et les soviets, il y avait une belle dose de subsidiarité … D Tusk serait un libéral et alors !
        Les caves ça critiquent sans savoir et ça se rebiffent sans gilet jaunes nécessairement . Il faudrait nous trouver un forme de goulag, soft, festif pour faire plaisir à « lilibobo » .

  • Il est de bon ton de critiquer les « fonctionnaires européens ».
    Ils sont cependant, moins nombreux que ceux de la ville de paris (37000 vs 50000 environ).
    N’oublions pas que les textes de la Commissions ne sont dictés que par les élus.
    Il est vrai qu’il y a un lobbying intense auprès des différentes Commissions, dont les organisations écologistes se sont faites les championnes (WWF, Greenpeace et consorts). C’est là qu’il faudrait mettre le hola (organisations activistes, parfois financées directement financées par nos impôts et/ou des puissances non européennes)…

    • @ nevez
      Tout Lobbying n’est pas qu’écolo, loin de là, mais il sont officiels et publiés: ça existe dans quel pays?
      Faites votre job et laissez leur faire le leur! Ils sont bien payés pour ça!

      • En langage clair, vous lui dites :ta gueule retournes au boulot .
        C’est du Coluche sans la forme . Ce qui ne porte pas à rire .
        Merci Professeur

  • La tentative d’union européenne est la conséquence des guerres qui l’ont ensanglantées au siècle dernier et dont la responsabilité est entièrement portée par des etats-nations devenus fous. Il ne faut pas l’oublier. L’Europe des nations est un leurre, une invention des etats pour conserver un peu de pouvoir. Cela ne nous garantit en aucun cas contre le retour des folies nationalistes. Il faudra sans doute du temps pour construire une europe rellement unie mais elle se fera. L’unité de l’italie ne date que des années 1860 mais souvenons nous de ce qu’était ce pays quand il etait divise en de multiples petits « états ». Un terrain de jeu pour les armees des etats voisins, la france en particulier.
    L’Allemagne etait dans le même cas Napoleon en sait quelque chose …
    Les pays européens deviendront le « jouet » des grandes puissances mondiales si elle ne fait pas son unité. Cest déjà bien parti …

    • Il me semble que l’unité entre faibles n’empêche pas d’être les jouets des puissances mondiales. Quand on est faible, il vaut mieux se rendre indispensable dans certains domaines, la force qu’on en retire est plus grande et moins coûteuse que de péter plus haut que son cul. Que ferait le monde sans les banques, les montres et instruments de précision, les médicaments, la chimie et le chocolat suisses ?

    • Avant de créer une couche supplémentaire d’administration, il faut prévoir d’alléger ce qui existe localement, sinon la liberté sera menacée. Les fonctionnaires sont trop nombreux en Europe comme les élus.

    • L’Europe n’est pas une nation. C’est une civilisation .
      La nation n’est pas à l’origine des guerres et autres malheurs. C’est surtout son instrumentalisation par des idéologies qui a conduit à cela. C’est pourquoi dans une nation la qualité de la constitution est essentielle pour parer à cela. L’instruction , le développement du sens critique des citoyens , la capacité réelle du contrôle des élus par le peuple sont indispensables . Chercher l’erreur en France et E.U. .

  • J’apporte ma théorie complotiste 😉 c’est les USA qui ont fait en sorte que l’EU existe sous la forme actuelle ! Au moins ils sont peinards avec l’EU il n’y aura pas de concurrence avant 2 ou 3 siècles. D’ici là l’EU sera extrêmement vertueuse en écologie car les 3/4 des individus seront morts de faim. Ah, que c’est beau l’économie marxiste. C’est même la seule et unique politique qui est prévisible !

  • Et n’ayons pas peur du Brexit. C’est qui qui bloque le processus ? La liberté est extrêmement couteuse. Cela devrait au contraire motiver.

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