Le privé fait toujours mieux que le public

La liberté a toujours fait progresser les pays favorisant les initiatives personnelles dans le respect d’autrui.

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Le privé fait toujours mieux que le public

Publié le 3 septembre 2018
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Par Edward Metzger.

L’État devrait se cantonner au régalien : Justice – Sécurité intérieure et extérieure – Affaires étrangères – Finances du fonctionnement de l’État.

Le privé fait mieux que le public et permettrait des économies de taille sans endetter les générations futures.

Les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en Droits les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur une utilité commune.

Si l’on applique l’article 1er de la DDHC, les règles, les droits, les devoirs devraient être les mêmes pour chaque citoyen. Ou alors il faut nous expliquer ce qui rend les uns plus utiles et plus égaux pour justifier  » Les distinctions sociales  » ?

Le public est-il « plus utile » ?

Or pourquoi existe-t-il 40 régimes professionnels dont 37 spéciaux pour faire la même chose ? Les agriculteurs rendent bien un service public, sans quoi nous ne mangerions pas, ils sont donc très utiles. Idem pour les boulangers, les bouchers, les cuisiniers etc. Quelle différence public/privé ?

Les infirmières, aides-soignantes, médecins etc. assurent bien la santé, qui est bien d’utilité publique. Où est la différence selon qu’ils travaillent dans les hôpitaux publics ou privés ?

Dans le domaine des transports où est la différence entre un conducteur de la RATP et un chauffeur de bus scolaire, ou pour amener sur le lieu de travail, entre la SNCF et un train de marchandise privé ? Entre EDF, GDF ou ERDF et les entreprises privées ? Des fonctionnaires ou des employés du secteur privé ?

En résumé, en dehors des fonctions régaliennes, pourquoi ces discriminations sociales, et ce d’autant plus que le secteur public délègue de plus en plus ses tâches au secteur privé : Sécu, hôpitaux, ERDF…

Le même statut pour TOUS relèverait de la justice sociale.

Des économies seraient possibles

Les uns ne paieraient plus pour les autres, il n’y aurait plus de différences en matière de retraites, de maladie, d’arrêt de travail, de chômage, plus de postes à vie, plus de fonctionnaires inamovibles malgré leur incompétence…

Imaginez les économies pour l’État qui ne produit RIEN par ailleurs !

Imaginez les économies pour la protection sociale des « moins utiles », des « moins égaux » comparé au système inégalitaire et inéquitable actuel ?

Imaginez la véritable solidarité en fonction des capacités contributives de chacun, si les assurances prévoyances santé et retraite étaient séparées de la solidarité pour les nécessiteux. L’assurance n’est pas une fonction régalienne !

Imaginez tous les shit jobs administratifs qui disparaîtraient, les inutiles, les incompétents, les parasites, les nuisibles !

Imaginez tous ces hauts fonctionnaires, ces élus qui pondent des lois, des règlements, des normes qu’ils seraient obligés de s’appliquer à eux mêmes ! Il faudrait élaguer tous les Codes, toutes les réglementations, toutes les normes qui les empêchent de travailler !

Imaginez l’énergie disponible pour exercer son métier plutôt que perdre du temps avec notre sur-administration !

Imaginez que tous ces hauts fonctionnaires, fonctionnaires et employés des services publics soient personnellement responsables individuellement, comme dans le secteur privé ; il n’y aurait plus de déficits, plus de dettes, plus d’intérêts de ces dettes que ces élus et hauts fonctionnaires font assumer par leurs concitoyens !

Imaginez comme la France retrouverait sa prospérité, réduirait son chômage, la pauvreté, l’exclusion, donc l’assistanat de masse !

Un pays libéral ?

Ce serait une démocratie, un pays de justice sociale où la solidarité nationale pourrait s’exercer sans crédit !

Un pays libéral, où l’on respecterait autrui et où chacun serait responsable individuellement de ses actes.

Il faudrait réunir deux conditions pour y parvenir :

  1. La liberté de choisir une protection sociale obligatoire pour la santé, la retraite, le chômage, dans un système concurrentiel ; plus de régimes spéciaux, plus de syndicats et autres intermédiaires parasites.
  2. Une réforme en profondeur de la fiscalité afin d’assurer la solidarité pour les plus nécessiteux, au lieu d’un assistanat systématique et sans contrepartie pour les valides.

Une société démocratique sanitaire et sociale où l’État fixe les cadres, assure cette liberté sociale, la transition pour les droits acquis les plus anciens.

L’étatisme fabrique de la pauvreté

Dans les ex-pays de l’Est, 80% des terres étaient étatisées, et produisaient moins que les 20% privées.

L’étatisme, le dirigisme, le collectivisme ont toujours conduit à la paupérisation des peuples et à l’enrichissement d’une minorité qui décide pour tout le monde.
La liberté a toujours fait progresser les pays favorisant les initiatives personnelles dans le respect d’autrui.

Malgré tous les exemples de l’histoire, il semble que nos concitoyens ne l’aient toujours pas intégré, ils préfèrent moins de riches et plus de pauvres ; les pays libéraux ont opté pour moins de pauvres et davantage de riches. La richesse bénéficie à la solidarité ; les étatistes, eux, redistribuent en achetant la paix sociale à crédit en laissant les dettes aux suivants.

Voir les commentaires (11)

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  • Ok avec tout ça, il manque seulement le chapitre de ceux qui restent sur le bord du chemin, et qui n’ont plus la capacité à y revenir.
    Je sais que la richesse globale favorise la solidarité, et que la véritable solidarité ne peut être que volontaire, mais l’exclusivité de cette dernière a toutes les chances de produire des effets délétères (inefficacité, asservissement).
    Quelle solution, à part un impôt négatif ou équivalent ?

    • Ben là aussi, pour relancer ceux qui restent sur le bord du chemin, l’état et l’impôt, même négatif, sont par définition les moins aptes à réussir.

    • Pas sûr qu’il y’ait + de personnes au bord du chemin qu’actuellement.

      Réduire la taille de l’Etat, c’est aussi réduire les connaissances nécessaires pour savoir comment la société marche et toutes les démarches à faire pour retourner sur ledit chemin.

    • @ MichelO et Ungars Oui aux 2, mais quelle solution alors ?
      Des associations qui finiraient par être des états dans l’état, comme le sont la sécu, les caisses de retraite et les organismes de formation ?

      • Aucune association ne deviendra un état dans l’état si on ne lui accorde ni subvention publique, ni droit de percevoir l’impôt. Et beaucoup d’associations ne manqueraient pas de bénévoles ni de contributions, mais il faut que leur objectif soit d’enseigner comment on vit sur le chemin : se lever tôt, se montrer aimable et attentif, être digne de confiance, accepter les contraintes genre le travail le dimanche après-midi si on postule pour vendre des fleurs ou des baguettes, etc.

  • dans le régalien il ne faut pas oublier l’éducation et la culture….
    l’éducation peut être privée mais le programme enseigné doit être établi par l’état.

  • Certes, le privé fait nettement mieux que le public. Mais comme le privé est de plus en plus obligé de fonctionner comme le public ça va devenir de moins en moins vrais. Et ça l’est déjà. D’ou par exemple la farouche volonté des groupes du cac 40 d’exfiltrer au plus vite de France tout ce qu’ils peuvent car la débandade est telle que gérer du personnel (quand on le trouve) est devenu un vrais m…..r dans ce pays.

    • @ Y29
      C’est une façon d’éclairer le problème, en France.
      Imaginez un axe entre extrême droite et extrême gauche (« l’hémicycle ») pour installer tous les élus choisis par la population (présents ou pas!!!), suivant leurs idées professées: Il ne sera pas difficile de constater qu’un consensus général sur les objectifs ET sur la façon de les atteindre est illusoire!
      En fait, la démocratie et beaucoup de pays ne peuvent se satisfaire d’une seule pure liberté individuelle ni d’un pouvoir purement collectif.

      Pas plus qu’on ne peut dissocier liberté et responsabilité.

  • Ce serait le principe d’une minarchie libérale !

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