Témoignage : comment les anti-OGM mettent en péril la recherche scientifique

La pression des anti-OGM vient mettre en danger la recherche scientifique elle-même. Un jeune chercheur témoigne sur les nombreuses pressions qu’il doit subir sur le sujet, et qui le font renoncer à la recherche sur le sujet.

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Témoignage : comment les anti-OGM mettent en péril la recherche scientifique

Publié le 12 juillet 2018
- A +

Par Devang Mehta.

Il y a quelques semaines, comme des milliers d’autres scientifiques du monde entier l’ont fait, j’étais face à un public et j’ai soutenu ma thèse de doctorat devant un jury composé de scientifiques chevronnés.

La thèse de doctorat est probablement l’étape la plus importante d’une carrière scientifique. C’est en partie un examen et en partie un rituel – les soutenances de thèses de doctorat aux Pays-Bas, par exemple, comportent un jury en robe et un maître de cérémonie avec une bâton de cérémonie. Dans mon université en Suisse, la tradition veut que les doctorants mettent un chapeau fantaisiste fabriqué par les collègues chercheurs juste au moment où les résultats (espérons-le, une admission) sont annoncés. Mon chapeau présentait (parmi plusieurs allusions à mon addiction pour Twitter) des références à la technologie CRISPR et aux diverses plantes génétiquement modifiées sur lesquelles j’avais travaillé pour mon doctorat.

Voyez-vous, depuis quatre ans, je suis intégré dans un groupe de recherche suisse spécialisé dans la création d’organismes génétiquement modifiés, ou OGM (les scientifiques préfèrent utiliser les termes organismes génétiquement modifiés ou transgéniques plutôt que OGM). Et non, nous ne sommes pas financés par Monsanto, et nos OGM sont en grande partie libres de brevets.

Néanmoins, mon temps dans la recherche sur les OGM et la création de plantes résistantes à des virus a signifié qu’il a fallu faire face aux réactions de manière écrasante négatives que le sujet suscite chez tant de gens. Celles-ci vont des conversations quotidiennes s’arrêtant dans un silence gêné quand le sujet de mon travail est évoqué, aux trolls haineux sur Twitter, et même à la crainte occasionnelle que des contestataires puissent détruire nos recherches. Il n’est donc pas étonnant qu’après avoir terminé mon doctorat, je sois en partie enthousiaste et en partie soulagé de passer à un nouveau laboratoire pour travailler sur des questions plus fondamentales en biologie végétale : comment les plantes font pour contrôler les niveaux d’activité de leurs gènes.

 

Réactions et critiques

Malheureusement, je ne suis pas le seul. Les premières plantes génétiquement modifiées disponibles sur le marché ont été développées au début des années 1990 dans des laboratoires financés par des fonds publics en Europe et aux États-Unis. Dans les années qui ont suivi, pas moins d’un quart des universités européennes ont arrêté leurs programmes de recherche sur les OGM, certains en raison d’une perte de financement et d’autres parce que les scientifiques ont quitté la sphère des OGM, lassés par les réactions et les critiques.

Ma première expérience de l’intensité des croyances anti-OGM, je l’ai vécue lors d’une table ronde publique sur la brevetabilité des plantes et les OGM organisée par mes collègues. Le panel a été interrompu par un manifestant qui criait que les aliments génétiquement modifiés (GM) étaient responsables de l’autisme des enfants de ses amis américains. Comme les panélistes ont essayé de l’expliquer, il n’y a pas de lien de causalité entre l’autisme et les OGM (ou les vaccins d’ailleurs), et les OGM se sont avérés être parfaitement sûrs pour la consommation humaine. Mais le contestataire a rejeté ces arguments d’un revers de main en faveur de ce qui ne peut qu’être décrit comme une croyance conspirationniste solidement chevillée au corps. Cela a vraiment montré à quel point les efforts des chercheurs en matière de communication scientifique pouvaient être vains.

Des interactions de ce genre – en direct et sur les réseaux sociaux – se produisent tout le temps dans les discussions sur les OGM et les vaccins à travers le monde. Il semble y avoir un groupe de militants mécontents, convaincus que certains scientifiques sont prêts à faire du mal à leurs enfants, et rien de ce que nous pouvons dire ne leur fera changer d’avis.

Personnellement, je suis profondément troublé à l’idée que peu importe les mesures que je prends, il y aura toujours des gens qui penseront que mes recherches leur nuiront, et cela suscite un profond sentiment d’injustice. Injustice parce qu’en tant que chercheurs sur les OGM, nous sommes obligés de faire un gros travail quand il s’agit de défendre la science, ce que nos collègues de la recherche fondamentale n’auront jamais à faire. Par exemple, un de mes meilleurs amis travaille sur un remède contre un trouble rare de la peau. Je suis à peu près certain qu’il n’a jamais eu à répondre à des questions telles que : « Votre recherche va-t-elle être brevetée ? » Ou aux accusations persistantes d’être un vendu à Big-Ag, Big Agriculture.

 

Pas vendu à Big-Ag

En dehors de la haine pure vomie par les activistes anti-OGM, oralement et en ligne, je trouve aussi des fautes chez mes collègues scientifiques.

Trop souvent, les autres scientifiques ignorent la question des OGM, ou la traitent simplement comme une technologie dont nous pouvons nous passer (nous ne pouvons pas, soit dit en passant, pas si nous voulons nourrir neuf milliards de personnes d’ici 2050). Par exemple, c’est un secret de polichinelle au sein de la communauté scientifique végétale en Europe que les propositions de recherche sur les OGM ont très peu de chances d’obtenir un financement public. Ceci en dépit du fait que plusieurs agences européennes, sociétés scientifiques et études financées par des fonds publics ont jugé que les OGM sont parfaitement sûrs, et même qu’ils sont un outil précieux pour lutter contre la faim dans le monde.

Un des résultats de cette diabolisation des OGM, même dans le milieu universitaire, est que les chercheurs dans un nouveau domaine de génie génétique appelé biologie synthétique utilisent maintenant le « cas OGM » comme un exemple de mauvaise communication scientifique et tentent d’établir des limites non scientifiques entre la recherche sur les OGM et leur propres recherches, dans l’espoir d’échapper en fin de compte à l’étiquette OGM.

Les scientifiques travaillant avec de nouvelles technologies d’amélioration des plantes font exactement la même chose. Pour tenter d’éviter le label OGM, ils ont commencé à établir, à mon avis, des distinctions absurdes entre différents types de produits du génie génétique tels que les cisgéniques et les OGM/transgéniques (les premiers sont des plantes qui ont été conçues pour contenir des « gènes » de la même espèce ou d’une espèce voisine, alors que les transgéniques contiennent des gènes d’une espèce différente). C’est une distinction scientifiquement dénuée de sens, créée simplement par la peur de l’appellation OGM. Avec l’avènement de CRISPR, j’ai remarqué le même phénomène : des scientifiques commercialisent leurs produits CRISPR en déclarant fièrement qu’ils sont non-OGM, même s’ils savent que les OGM sont parfaitement propres à la culture et à la consommation.

Un autre point qui rend la communication scientifique particulièrement difficile pour les chercheurs en OGM comme moi est l’énorme fossé entre les activistes anti-OGM du monde riche et les agriculteurs et consommateurs du Sud pour lesquels nous déployons notre science. En tant que scientifique indien travaillant en Suisse, je vois cela tout le temps au travail. Comment dois-je expliquer les conséquences de l’abandon d’une technologie qui peut aider à nourrir des millions de gens à des étudiants suisses qui jouissent du niveau de vie le plus élevé au monde ? Je n’ai pas encore trouvé la réponse, et je ne pense pas que je la trouverai un jour.

 

Une proposition de carrière risquée

Au-delà de la question de l’acceptation du public et, franchement, de la chute de nombreux membres de la communauté scientifique dans les croyances pseudoscientifiques, je suis également heureux de m’éloigner de la recherche transgénique parce que l’activisme anti-OGM des deux dernières décennies a fait d’une carrière dans la recherche sur les OGM une proposition risquée.

Le laboratoire où j’ai mené ma recherche de thèse a une histoire riche en science des OGM. C’est dans ce laboratoire suisse (et avec des collaborateurs de l’autre côté de la frontière en Allemagne) que le riz doré a été conçu et créé. Le riz doré est un riz enrichi en vitamine A développé spécifiquement pour les pays asiatiques où il a le potentiel de soulager le problème de la carence en vitamine A (la principale cause de cécité évitable chez les enfants). Le chercheur à l’origine du projet, Ingo Potrykus, a commencé la recherche en 1991 et a produit les premières plantes de riz doré en 1999 – une réalisation remarquable qui l’a vu honoré par la couverture du magazine Time. (Potrykus a pris sa retraite de mon université cette année-là.) Presque vingt ans plus tard, sa création, une variété végétale qui a passé à plusieurs reprises les tests de sécurité réglementaires, n’est toujours pas disponible pour les enfants qui en ont le plus besoin.

Il y a quelques années, Potrykus (alors âgé de 81 ans) publiait un article dans la revue The Annual Review of Plant Biology, intitulé « Du concept de totipotence aux céréales biofortifiées » ; contrairement à ce que laisse entendre un titre très académique, c’est une autobiographie fascinante d’un chercheur sur les OGM qui a réussi. Dans l’article, Potrykus présente un compte rendu de première main de la lente évolution de l’enthousiasme initial pour la création de grains de riz contenant de la vitamine A vers une histoire de déceptions répétées. Il raconte sa joie d’avoir pu présenter ses étonnantes découvertes lors de son séminaire de départ à la retraite à mon université, puis la lente décélération du projet confronté à l’opposition publique ; la presse négative enrênée par des activistes anti-OGM ; les blocages réglementaires qui ont ralenti l’adoption de la technologie sous forme de variétés de riz utilisées par les agriculteurs asiatiques ; la réticence des institutions publiques à faire face à l’opposition militante ; et un manque de financement pour diverses expériences – l’histoire de 20 ans de riz doré est celle d’un désespoir continu.

Néanmoins, le projet riz doré (et ses succès plus récents) a inspiré plusieurs autres scientifiques européens et les a incités à initier des recherches financées publiquement sur les OGM pour un objectif non commercial. Parmi eux figurent mes superviseurs de doctorat, qui ont jalonné une grande partie de leur carrière avec la recherche sur les OGM.

Cependant, pour moi, l’autobiographie de Potrykus se lit comme un récit édifiant pour un jeune scientifique. Je ne trouve tout simplement pas le genre d’optimisme déraisonnable – que l’on épice avec une cuillerée de fatalisme – que réclame la recherche sur les OGM dans le climat actuel de l’opinion publique.

Potrykus lui-même le dit le mieux en réfléchissant à l’histoire du riz doré :

« Bien que des progrès soient faits lentement, si j’avais su ce que cette poursuite impliquerait, peut-être que je n’aurais pas commencé. J’espère que le riz doré atteindra les nécessiteux de mon vivant. »

J’ai passé quatre années et demie très enrichissantes dans le domaine de la recherche sur les OGM. Ma recherche m’a donné l’occasion de visiter des petites fermes dans deux pays africains, d’enseigner à une étudiante du Sud le genre de techniques biologiques modernes qui restent un rêve pour beaucoup dans son pays, et de faire des découvertes qui pourraient apporter une réponse à un important problème de sécurité alimentaire dans les tropiques. En conséquence, oui, je ressens une certaine culpabilité à l’idée de quitter ce domaine de recherche, et de quitter la quête de mon laboratoire pour concevoir de meilleures variétés de manioc pour les agriculteurs de l’Afrique et de l’Asie du Sud à mi-parcours du projet.

Dans l’ensemble, cependant, je suis un peu égoïste, heureux de passer à un domaine de recherche qui n’entraîne pas les mêmes défis de relations publiques et le même degré de suspicion implacable. Mais vous ne savez jamais – peut-être que le monde développé peut encore donner à la technologie OGM développée sur fonds publics la chance qu’elle mérite d’avoir pour nourrir nos semblables, et je peux encore revenir au bercail.

Devang Mehta est un spécialiste de la biologie de synthèse et des plantes qui écrit. Cet article a été publié en premier lieu sur Massive Science Inc.

Source : https://allianceforscience.cornell.edu/blog/2018/05/perils-gmo-research-scientist-speaks/

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  • La recherche scientifique sans fonds publics, c’est troporibl.

    • oui, c’est là qu’est l’os.

    • La recherche scientifique financée par le privé est la cible de toutes les ONG possibles et imaginables. Alors, que sous-entendez-vous ?

      • A mon opinion, il ne sous entend rien…sauf votre respect , la recherche publique est vendue à la politique point barre.. Et de faon générale elle se sur-vend…
        donnez moi des sous et je vous apporterai progrès richesse et emploi…sauf que non…la science a pour objet la vérité.Le résultat est que la recherche publique participe au mythe de l’etat bienfaiteur du peuple.
        sans promesse de gains matériels qui financerait la science sinon les scientifiques eux m^me et des mécènes??
        On est pourtant tous convaincus que dans l’ensemble ,avec pas mal de parasitisme, le monde de la recherche est « bénéfique » et moteur du progrès humain..mais en est on si certain que cela pourtant.

        Que la recherche privée soit la « cible » des ong…ça veut dire quoi et ça implique quoi…la seule question qui se pose est au nom de quoi toi l’ong tu as le droit de m’interdire de mener les recherches qui me plaisent?
        les attaques des ong sont par contre particulièrement pertinentes quand il s’agit de recherche publique et ça devrait être un souci de tous les contribuable de savoir si ça en vaut la peine. ARGENT PUBLIQUE.
        et plus ça va plus je suis convaincu que la majeure partie des chercheurs pourtant des gens intelligents éduqués et logiques rompus à l’honnêteté méthodologique sont complètement obtus quand il s’agit de pognon publique ..

      • @MichelO : La réponse de Jacques Lemiere me convient assez bien.
        Cet article m’a rappelé 2 des meilleures perles de h16 :
        http://h16free.com/2013/05/06/23224-drame-un-journaliste-decouvre-le-monde-du-travail
        http://h16free.com/2017/03/10/57700-drame-des-journalistes-decouvrent-la-vraie-vie-politique
        Ici, c’est un scientifique qui découvre la désapprobation des ONG et ses conséquences sur le financement de son travail, qui pourtant est public ce qui devrait le laver de toute soupçon… c’est troporibl.
        Naturellement, sa réaction c’est d’abandonner son domaine de recherche (mais pas le public, cétrobien), pour aller vers un autre dont il considère l’utilité moins immédiate.
        Bien fait pour nous, mais bon faut voir, si les fonds publics reviennent il peut lui aussi rentrer au bercail pour sauver l’humanité !

        • @jacques lemiere et cachou42
          Il me semble que vous avez une vue simpliste de la conduite et du financement de la recherche. La recherche a comme objectif la découverte de vérités, et non la validation de suppositions proposées par les financeurs, qu’ils soient publics ou privés. Les procédures actuelles de validation de la recherche sont sans doute perfectibles, mais elles ne sont pas si mauvaises que cela, elles sont supra-nationales et (trop, peut-être) fortement dépendantes de la recherche universitaire, laquelle reçoit la majorité de son financement du public. Vu le rôle formateur de la recherche et les bénéfices qu’on en tire pour garder de brillants enseignants dans les universités publiques, ça ne me choque pas. En revanche, l’assimilation que vous faites entre « avoir passé la procédure de validation publique par ses pairs » et « vanter ses résultats du fait qu’ils ont été obtenus avec des fonds publics » est stupéfiante d’irréalisme.
          Où ça se gâte, c’est quand « on » refuse de réduire la part du financement public dans la recherche alors que le privé est prêt à s’y substituer. Je n’ai jamais vu que ce soit le fait des chercheurs, mais toujours de leurs supérieurs hiérarchiques à visées politiciennes. Ceux qui croient que les résultats visent à faire plaisir au financeur ne restent en effet pas longtemps à la paillasse, ils obtiennent vite du galon. Pour un bon labo, il est bien plus facile d’obtenir des financements privés pléthoriques que de recruter un bon chercheur. Et là, hélas, la hiérarchie va mettre le holà, en rappelant que le labo public doit rester public, en demandant de renoncer à certains des contrats privés, et, certes, en prenant argument de cette demande privée pour faire augmenter la dotation publique. Débile, mais c’est comme ça, je vous le garantis, c’est du vécu.
          Pour le moment, il n’y a pas vraiment de labos trans-nationaux trans-entreprises. Le modèle des centres techniques financés par des professions n’a pas survécu à l’UE-isation, c’était pourtant un excellent modèle. Technip ou Coflexip, issus de ce modèle, vous le confirmeraient. Il y a sans doute quelque chose à imaginer dans ce sens. Mais cela ne peut se faire qu’avec des gens convaincus que la recherche cherche des vérités intrinsèques, et non qu’elle transformerait le lobbying des financeurs en vérités, ce que vous ne semblez être ni l’un ni l’autre.

  • C’est marrant il n’y a jamais de lien avec les OGM lesquels sont excellents pour la santé , de même pour les vaccins et l’autisme . Quant à l’étude du Pr Séfarini sur le glyphosate , elle serait serait bidon donc bref toutes ces nouveautés sont sûres et pourtant l’on assiste bel et bien à une croissance exponentielle de cas d’autisme aux Etats UnIs et aussi de cancers dans le monde .
    Lire à ce sujet l’excellente enquête de la journaliste Marie Robin sur les OGM et Monsanto

    • http://tylervigen.com/view_correlation?id=53626

      Bon sang, il y a un lien fort (corrélation de 0.97, quand-même) entre les morts par cancer un mardi et le nombre d’avocats dans le Tenessee (je parle du métier, pas du fruit) !

      • pour votre information, le titre spurious signifie faux! c’est bidon.

        • t’es géniale Marie. On a besoin de toi pour nous tirer de notre bétise. Continue! Merci pour tout!

        • C’est un truc on appelle ca du sarcasme, mais il faut croire que c’est un concept trop abstrait pour beaucoup de gens…

        • « spurious » ne signifie pas « faux » mais « fallacieux ».

        • Vu la beauté de ce graphique et de ses courbes, c’est obligatoirement vrai, c’est ce qu’on m’appris a partir des images distribuées au catéchisme !
          Marie tu cherches a m’embrouiller !

          • Une corrélation à 97.5% de confiance signifie que dans 25 cas pour 1000, ça n’est pas une relation de cause à effet que vous observez, mais la manifestation via le pur hasard de la volonté divine… Ou appelez ça comme vous voudrez si vous pensez que le Créateur a autre chose à faire que de gérer les avocats du Tennessee.

    • Que concluez vous des augmentations de cas d’autisme et de Cancer ?
      Vous utilisez un « et pourtant » qui semble indiquer une causalité.
      Des preuves ?
      Il a été prouvé que l’étude de Séralini (pas Séfarini) a été faussée.
      Et justement, concernant l’augmentation des cancers, il y a surtout une augmentation des cas diagnostiqués.
      L’étaient-ils avant ?
      Bref, une intervention peu étayée.

      • Peut-être essayait-il de faire de l’ironie ?
        Il y a un gros problème en fait : l’auteur est un brillant jeune docteur, qui a appris pendant de longues études à appliquer des méthodes scientifiques, a eu des mentors admirables et savants, et le montre bien dans son article. Son contradicteur est un anonyme protégé par un pseudo, qui se fie sans réserves aux enquêtes journalistiques, et dont on peut douter à le lire qu’il ait les moindres bases scientifiques. Pourtant, les systèmes modernes mettent ces deux personnes sur un pied d’égalité dans le débat, voire même avantagent le plus sensationnaliste. Pourquoi n’enseigne-t-on plus le discernement à l’école de notre meilleur des mondes ?

      • Il l’a faussé de 2 manières: en prenant des rats qui développent naturellement des tumeurs cancéreuses, et en faussant la conclusion car les rats nourrit aux OGM présentait MOINS de cas de cancer que le groupe témoin qui n’en avait pas mangé. Bref ce type est un escroc!

    • Je l’ai vu cette enquête complètement bidon. C’est facile d’associer n’importe quelle maladie aux OGM. Manque de chance les cancers ont augmenté bien avant qu’ils soient commercialisés et en Europe ils sont interdits. Donc ils ne peuvent en être la cause. Robin est une écologiste escroc et vous êtes un pigeon crédule qui ne réfléchit pas!

    • Truc marrant : les dernières stats montrent que les paysans ont une espérance de vie supérieure à la moyenne ET moins de cancers (en France en tout cas)
      Et si il y a bien une catégorie de gens qui est infiniment plus exposée que le reste de la populace aux herbicides/pesticides/ fongicides c’est bien celle la.

      http://www.lafranceagricole.fr/r/Publie/FA/p1/Infographies/Web/2016-02-22/esp%C3%A9rance%20de%20vie.pdf

      • Un peu comme les Parisiens, qui, bien que soumis à une plus forte pollution atmosphérique que les ruraux, n’en ont pas moins une espérance de vie supérieure. Pourtant les effets de la pollution atmosphérique sur la santé humaine sont assez bien documentés.
        La seule chose qu’on peut en déduire, c’est que le facteur étudié (la pollution atmosphérique pour les premiers, les pesticides pour les seconds) n’emporte pas tous les autres. Pas qu’il est inoffensif.

        • Indépendamment de ce qu’il respire, faites mener à un Parisien la vie d’un éleveur de porcs à 5 km du village sans autre commerce que la boulangerie, vous verrez de combien d’années d’espérance de vie il abandonnera…

    • les cas d’autismes certes n’étaient pas comptés avant que l’autisme soit défini… on avait des idiots des retardés..on en a plus…
      quant on cas de cancers…des chiffres svp…
      l’étude du professeur séralini n’est pas bidon…elle existe..mais une question tiens d’après vous elle montre quoi??? eh ben..rien. Par contre elle montre un biais médiatique ENORME…

      Les manipulateurs verts sont tellement malhonnêtes dans leurs méthodes que ça donne la rage.. Et on perd énormément de temps et d’energie…

      qu’un type accuse une personne de crime c’est une chose…si il apporte des preuves ça va. La conviction la plus sincère n’est pas une preuve.

      en outre comprenez bien une chose..qui à mes yeux est très caractéristique personne ne vous dira que les ogm TOUS les ogm imaginables sont une bonne chose…le simple fait de les traiter en bloc est absurde…et révèle le sectarisme …
      Vous ne voulez pas d’ogm fort bien…pour vous c’est le diable très bien, eh bien je m’en fous.

      accuser sans preuve est ignoble.

  • la realité:
    sans traitement les céréales n’arrivent pas a terme , la majorité des legumes mûrissent mal, sont attaqués par des insectes et sont invendables . les fruits le raisin etc .
    sans compter la productivité.
    l’environnement pollué lui aussi par le regional et les nuages d’altitude , notre mode de vie.
    faites analyser un produit dit  » bio » vous serez étonné de ce que l’on y trouvera, mais chut .
    pour une analyse recherchant des molecules toxiques style le 330 il faut compter environ 130 euros .
    on est pas déçu.

    • cherchez des trace de botulisme dans le miel vous ne serez pas déçu non plus..
      votre commentaire est absurde…
      cherchez donc plutôt des traces d’effets sur la santé publique des pesticides !!!!

      Il y a un vrai problème néanmoins la pollution chimique est très diverse.. alors m^me en admettant qu’elle soit source de problème vous allez faire quoi interdire tous les « produits chimiques » terme à définir!!!

      On a toujours fait comme ça..on a regardé si un produit était associé à un effet si c’est visible et si les avantages sont inférieurs aux inconvénients on l’interdit…

      d’ailleurs je vous le donne en mille quand un produit chimique est interdit….en général sans preuve claire de sa nocivité, vous demandez benoîtement ce qu’on va voir comme effet sur la santé publique…en général, on vous réponds ..ben rien..c’est un premier pas…

      • mon commentaire « absurde » est réel et ne contient aucune idéologie mais des faits.
        la pollution et l’environnement plus la chimie ont tué les micro organismes contenus dans la terre et lui donnant vie , ceci sont donc compensés , par de la chimie ; que vous le vouliez ou non , et malheureusement ça ne s’arrêtera pas demain, la grade finance est derrière pour s’occuper de ça les technocrates de Bruxelle aussi!.
        peut être consommez vous de la moutarde? elle contient un des additif les plus dangereux le E330.
        peut être achetez vous du bio au producteur, j’en connais un sur le marché du village (depuis des lustres) qui ‘s’approvisionne au marché gare pour 80% de sa production en période estivale!
        autre constat il y a une cinquantaine d’année les blés avaient une hauteur a terme de 1.5 m en moyenne, ils n’excèdent plus les 1.2 .
        peut etre aussi dans notre environnement faudrait il faire part des experience connues ou non (essai nucleaires, armes chiliques ect) , des accidents chimique de la pollution aériennes pas piquées de hannetons vue les milliers d’avions qui brûlent journellement des tonnes de kérosène a haute altitude , de la pollution des porte containers qui nous amènent ces bon produits de l’autre bout du monde( e-phone et autre ) et dont la pollution de la totalité de leur flotte en fuel lourd est égale a la pollution de tout le parc automobile de la planète. la diffusion des polluants par voie aérienne est très rapide (le nuage de Tchernobyl a mis moins de 5 minute pour arriver en France lors de la catastrophe.et certaine essences Provençales sont encore polluées.
        mais qui s’occupe de tout ça ? qui le prend en compte ? qui ose en parler, personne !
        notre très cher Macron qu’a t il fait pour les gyro phosphates ?
        rien.alors quand on me parle de regarder si un produit est bon pour notre santé je me marre .car le choix d’un produit quel qu’il soit a sa priorité du au rendement ou au gain qu’il peut rapporter , nous, ceux qui sont a la barre nous bercent de ceux qu’on veut qu’ils nous disent et n’en ont rien a faire de notre devenir personnel voila ou était mon propos

        • C’est pas un peu rapide 20.000 km/h pour un nuage ?
          (eh oui, il y en a au moins un qui a lu jusqu’au bout …)

          • vous avez l’etude complete sur le net avec la progression en temps réel de fameux nuage. c’est assez ahurissant.
            surtout quand les vents altitude et la vitesse de rotation de la terre se cumulent . vitesse de rotation 1700km/h distance de tchernobyl en Ukraine non pas 20.000 Khm mais 1950 kms environ .
            vous lisez effectivement jusqu’au bout mais commentez une erreur sur les distances comme moi une erreur dans ma frappe de texte je voulais dire 50 minutes et non pas 5 minutes .
            voila la chose est réparée.
            mais n’avait on pas dit a l’époque que le nuage s’était arrêté avant la France? et certains y ont cru !

  • @sylvain il est normal que le nombre de cancer augmente puisque la population augmente et qu’elle vit mieux et bien plus âgée qu’auparavant.

    L’autisme est une maladie méconnue, la recherche scientifique planche dessus, et en attendant des résultats probants concernant l’origine de cette maladie, je m’abstiendrait volontiers de faire de la science de comptoir en suggérant un lien avec les OGM.

    dernière chose : l’évolution se caractérise par une modification des gènes et de leur expression dans les organismes vivants (sélection naturelle, epigenetique) : des OGM, la nature en fabrique toute seule.

    • Pour l’autisme, je ne suis pas sûr qu’il n’y en ait pas déjà eu autant dans ma jeunesse, sauf qu’on ne les diagnostiquait pas en tant que tels.

      • il y en avait, mais il n’y avait pas autant de recherches.. maintenant i ll y en a. la FRANCE EST en retard…

        • https://www.magicmaman.com/,autisme-etude-troubles-autistiques-diagnostic-augmentation,2573865.asp

          et sylvain s’en fout..demain il répété le même truc…il aura accusé à tort , il s’en fout pas d’excuse..pas nécessaire car il est gentil..et de bonne intention… m’en vais lyncher mon voisin il a une tête de terroriste..

          • @ jacques lemiere
            Bien sûr! L’autisme n’est pas 1 maladie, mais différents troubles du comportement dont l’origine reste fort inconnue. La psychiatrie française, du fait du pouvoir dominant des psychanalystes, s’est longtemps désintéressée de ces troubles (et d’autres) qu’elle ne soignait pas. Ce ne fut pas le cas ailleurs où les principes de thérapie cognitivo-comportementale (TCC) se sont développés avec un impact thérapeutique plus fréquemment efficace par des traitements « courts » (3 mois à 1 an, minimum, quand même!), plus accessibles que la psychanalyse aux résultats aléatoires.
            À défaut de comprendre clairement la cause ou l’origine de ces troubles, à force de s’y intéresser, il est devenu possible d’augmenter la qualité de vie de ces patients (dont une belle fraction de « surdoués ») et leur socialisation.
            La recherche des causes a déjà éliminé plusieurs facteurs injustement incriminés, en effet. Les neurosciences, aidées par la nouvelle technologie dont l’imagerie statique ou fonctionnelle, par exemple, mais aussi la biologie et biochimie.
            Donc oui, la recherche publique mais surtout privée avance bien et est gage d’espoir.

            • Pour certains, la qualité de vie a augmenté. Pour d’autres, la qualité d’insertion dans le vivrensemble s’est améliorée. Est-ce la même chose que la qualité de vie ? Entre les surdoués qui ne se rendent plus compte qu’ils seraient bien plus heureux « mal » intégrés, et d’autres qui bénéficient d’une intégration totalement artificielle, où l’on fait semblant qu’ils seraient comme les autres plutôt que de reconnaître que différent ne veut pas dire inférieur, les progrès me paraissent surtout pour l’opinion que les non-autistes se font de leur traitement de la chose.

    • En fait toute vie sur Terre est OGM puisque les modifications génétiques sont inévitables à chaque cycle de reproduction. Sinon nous serions toujours des singes.
      Le problème est toujours le même: l’ignorance (pourtant à l’école on apprend des notions en génétique) associée à la bêtise humaine, qu’Einstein quantifiait infinie!

      • Bien vu : Notre existence est le fruit du Hasard de milliards de milliards de croisements.
        L’Ecolo lui pense qu’il est un génie unique, et souhaite donc ne pas se mélanger.
        Il serait rigolo que les écolos cessent de se reproduire. Mais qui va pédaler pour faire de l’électricité bio ?

        • @ Esprit critique
          Non: tout est question de verbiage!
          Bien sûr que nous sommes des OGM (appellation idiote mais réservée aux mutations dites naturelles).

          La nature, je ne connais pas: je n’ai jamais été présenté! Si elle existe bien ( donc une réalité, pas un concept intellectuel flou), alors comme mammifère, je pense en faire intégralement partie! Une objection?
          Oui, on sait que le bétail absorbe déjà des farines à base d' »OGM » et que c’est autorisé. Et dans tout labo de génétique ou du vivant, on crée des « OGM » presque tous les jours!

    • OK pour le nombre mais je parlais du taux bien évidemment

      • l’incidence des cancers en france est stable ou en diminution me semble t il , l’incidence d’Alzheimer est en baisse me semble il…

  • Si vos gosses a l’école ne comprennent rien de rien dans aucune science, et croient tardivement au Père Noel, ils deviendront Leaders ECOLOS.

  • Malgré les attaques de plus en plus radicales des « dévolutionnistes », rétro-magnons et autres incultes sectaires, je continue à adhérer à l’idée de progrès par la science. Des chercheurs tels que vous renforcent mon point de vue.

    • PS : Aujourd’hui, dans les sciences, l’histoire et la politique, on n’est plus dans le débat d’idées et l’échange argumenté mais dans la Croyance. Le dogme a remplacé la raison. Inquiétant.

      • L’incursion de l’idéologie dans l’histoire et la politique est tout à fait normale. Elle fait partie de leur ADN.
        Il n’en est pas de même pour la science, dont la plupart des lois découvertes par l’homme, ne souffrent plus la discussion. Il n’empêche que certains sujets, récents, ne sont pas encore tranchés. Ils ne le seront qu’avec un recul suffisant, des statistiques sur une longue durée, et peut-être de nouveaux outils (IA ?).
        En attendant, le règne de l’incertitude ouvre la porte à de multiples interprétations.
        Combien de temps a-t-il fallu pour s’apercevoir des dégâts du distilbéne ?
        Parfois, ce sont les priorités qui changent et les produits qui hier étaient vantés pour leurs caractéristiques techniques deviennent essentiellement des poisons. Par exemple, l’amiante.
        Pour rester dans le domaine de la santé publique : le rapport avantages/risques du baclofène reste encore indéterminé…
        C’est un fait que les récents scandales sanitaires (valle folle, médiator, amiante,…) ont rendu le citoyen très soupçonneux vis à vis des produits ou technologies qu’on lui vante.
        Le dogme ne remplace la raison que lorsque la raison ne dispose pas des éléments suffisants pour trancher à un instant t.
        Il a fallu 48 ans pour valider l’existence du boson de Higgs.
        Les cultures OGM n’ont que 25 ans, et vous voudriez que la messe soit déjà dite !?

        • Une hypothèse n’a de sens que si elle est réfutable. Et en l’absence de réfutation, vous devez accepter l’hypothèse nulle, innocuité, ad vitam aeternam et quelles que soient les réfutations d’autres hypothèses nulles dans d’autres domaines.

          • Sur le papier, vous avez raison. Mais vous oubliez le contexte, résultant de plusieurs scandales, qui ont été ignorés, dissimulés ou niés pendant de nombreuses années. Dès lors le citoyen n’a plus confiance, ni dans l’Etat, ni (et encore moins) dans les lobbies, quand ceux-ci leur disent qu’ils n’y a rien à craindre.
            La charge de la preuve, en réalité, s’est inversée. C’est ce qui explique notamment l’inscription du principe de précaution dans la Constitution.

            • La science ne s’inverse pas. Les politiciens français ne l’ont pas compris, pas plus qu’ils ne croient devoir se plier au reste de la science, ce qui explique notamment l’inscription du principe de précaution dans la Constitution et la dégringolade de la France dans les classements mondiaux de tous ordres.

              • Bof ! Le principe de précaution a également rang constitutionnel en Allemagne, pays qui se porte plutôt bien.
                Bref, faudra trouver autre chose pour expliquer les déboires de la France.

                • « Ceux qui réussissent ont toujours néanmoins, à un moment ou un autre, commis des erreurs, donc la répétition des erreurs conduit forcément à la réussite ».
                  Seule la France a élevé le principe des Shadoks au rang de richesse nationale…

  • Merci pour votre article, cette inquisition est tragique, il faut montrer ses méfaits.

  • Cela dévoile que l’Europe, avec la France comme leader, est en pleine décadence intellectuelle. Grâce à nos juges de gauche complices et nos politiciens lâches qui n’osent pas faire respecter la loi.
    Pendant ce temps là les Asiatiques forment des scientifiques et des ingénieurs par centaines de milliers tous les ans! La civilisation occidentale va perdre sa suprématie au profit de l’Asie! Quand à la France, ce sera un pays touristique sans aucune industrie car complètement déclassée!

    • @virgile touristique ? Vous êtes optimiste. Les vols, la crasse et les attentats sans compter les grèves aléatoires mais répétées. .. les touristes vont se bousculer c’est sûr. ..

    • sans oublier que nos « bon » chercheur non d’autre choix que d’aller travailler chez eux (chez les autres pas en France) si ils veulent réellement développer de la recherche . Ce fut le cas d’Emmanuelle Charpentier qui a reçu un prix NOBEL pour avoir découvert les techniques/outils « CRISPR/cas 09 « qui viennent de révolutionner les biotechnologies.
      Quel honte pour le sois disant pays des lumières!!!

    • @ Virgile
      Non, il n’y a pas de confusion entre France et Union Européenne, et les pérégrinations internationales de votre président n’ont pas trop confirmé le leadership français: qui aurait envie de payer vos dettes?

  • Tout cela est bel et bon! Lobby, contre-lobby, vérité scientifique, mensonge ou intérêt? Comment faire la part des choses?
    Une chose est sûre: pourquoi le génie génétique est-il exclusivement dirigé par et vers l’industrie agro-alimentaire?
    N’y aurait-il pas d’autres applications comme par exemple l’élimination des cultures de pavot/cocaïne ou la valorisation organiques des déchets en mer etc…
    Notre alimentation est déjà suffisamment dégradée par tous les progrès de productivité pour faire des aliments de plus en plus pollués chimiquement.
    Est-ce un progrès que de renforcer encore l’épidémie d’obésité qui règne sur notre planète?
    Mettons donc l’intelligence humaine au service d’autres causes plus valorisante….
    Le maillon manquant entre le singe et l’homme….c’est nous!!!

    • « pourquoi le génie génétique est-il exclusivement dirigé par et vers l’industrie alimentaire »
      Pare que la sidérurgie s’en moque un peu, voyez-vous, et que les fondations pour la valorisation des déchets, genre Fondation Hulot, ont d’autres priorités que les OGM…

      • Si on l’applique a L’Homme, assez rapidement, L’humanité n’existera plus tel que nous l’avons connu, Il restera une sorte d’entreprise aux mains d’une poignée d’individus maitrisant et décidant des objectifs.
        Bof ça ou l’slam avec Macron ….

    • A l’origine, la recherche sur les techniques OGM a été mise en place pour limiter l’emploi de molécules chimiques en agriculture. Par exemple le maïs Bt.
      D’autre part, notre alimentation n’est pas dégradée, mais au contraire améliorée, et cela en partie grâce aux techniques OGM. Il ne faut pas oublier que les culture dites bio utilisent aussi des techniques OGM, mais au lieu de modifier de façon précise certains gènes, c’est par bombardements radio-actifs que des mutations sont créées. Reste à faire le tri entre les végétaux apportant une amélioration « visible » et les autres. Impossible, avec ces techniques « bio » de savoir s’il n’y a pas aussi des effets négatifs cachés.

    • non ..ce n’est pas pareil si un lobby en accuse un autre la preuve est à sa charge!!!!

      votre alimentation est dégradée? et vous le savez? vous êtes stupide? soyez clair et précis.
      il me semble qu’on ne force encore personne à bouffer.. sauf preuve du contraire et cas exceptionnel .l’obésité est d’abord et avant tout une responsabilité parentale éducative et personnelle.
      dire que les gains de productivité sont néfastes est gonflé!!

      avez vous la moindre idée de la qualité de l’alimentation d’il y a 50 ans…
      heureusement qu’il y a des résidus de pesticides qui peuvent vous permettre de faire l malin, pour le reste??il n’y pas photo…

  • @ tradition, « la nourriture polluée par du chimique » c’est bizarre mais on a jamais vécu aussi vieux et en bonne santé que depuis que l’agriculture intensive est pratiquée.
    Les OGM peuvent de plus permettre de diminuer drastiquement les produits chimiques utilisés pour améliorer la qualité et la quantité des récoltes, les OGM devraient donc êtres le Graal pour les gens comme vous qui ne veulent plus des produits chimiques dans leur alimentation.

    « le génie génétique est utilisé exclusivement pour la production alimentaire » c’est faux, archi faux, c’est par contre je vous l’accorde, un des domaines d’application le plus abouti. Et ce parcequ’ils permettront dans un avenir proche de nourrir toute la population terrestre convenablement. L’objectif est réaliste et les bienfaits pour l’humanité sont exceptionnels.

    C’est triste de lire des commentaires comme le votre. A l’époque de l’invention de l’automobile, vous auriez défendu le cheval… c’est triste

    • Vous êtes complètement à côté de la plaque : jadis les gens étaient décimés par les guerres, les maladies infectieuses , les privations et une vie dure de labeur commencée souvent dès l’âge de 10 -12 ans ce qui n’est plus le cas aujourd’hui . d
      Oser affirmer que l’agriculture intensive a permis d’augmenter l’espérance de vie, il fallait le faire ! ! !
      Fumez donc la moquette et du glyphosate

      • Si vous ne mourez pas de faim parce qu’il n’y a pas de parasites qui détruisent les récoltes, ça fait augmenter votre espérance de vie, non?

      • oui on le fait!!! parce que l’agriculture intensive n’a pas pour conséquence qu’ agricole, elle libère du temps , de l’énergie de la main d’oeuvre….
        quand il n’y pas d’agriculture intensive tout le monde bosse dans les champs..et beaucoup…

        sans petrole sans agriculture intensive le niveau de vie  » naturel » ce doit être 1 a 2 euros par jours ..

        incroyable aveuglement… et encore il y une porte de sortie prévue… agriculture intensive on voit arriver l’agriculture intensive de papa acceptable…encore bonne..

      • « Fumez donc la moquette et du glyphosate »
        non! mais toi il faut arrêter au moins la fumette

  • Il est étrange que l’auteur rapproche la question des OGM de celle des vaccins. Le lremier sujet est sa spécialité, mais pas le second, étayé par une communication du CDC, lequel est justement mis en cause par des études sur le lien autisme-vaccin ROR aux Etats-Unis.
    L’étude d’un certain nombre de faits me porte à penser que des connivences Etat-multinationales pharmaceutiques sont à l’oeuvre dans les communications à ce sujet.

    • L’Auteur ne fait pas le moindre lien entre OGM et Vaccins, ils constatent que des cons le font c’est pas pareil.

      • Si, si, il en fait un petit, quand même, de lien. En comparant l’OGM, exploité depuis seulement 25 ans, avec le vaccin, qui a plus de 2 siècles d’existence, et une réputation qui n’est plus à faire, il cherche, en creux, à donner au premier, le statut du second.
        En mettant les détracteurs des deux dans le même panier, il met ispo facto, vaccin et OGM dans un même autre panier. Rhétorique rusée, mais qui ne dupe pas tout le monde.

  • Lors de mon DEA et de ma thèse j’ai des exactement les mêmes problèmes. Je participais à des « cafés scientifiques » durant lesquels les chercheurs exposaient et expliquaient leurs recherches. Je me souviens de délires avec des créationnistes, les premiers anti-vaccins ou anti-OGM… Le problème est très simple en fait, et je l’avait résumé comme ceci lors d’un de ces débats de vulgarisation : Il y les gens qui croient et cela tient de la religion, et il y a les gens qui comprennent et cela tient de la science. Malheureusement, par facilité ou fainéantise les gens préfèrent croire que comprendre !!!
    Et au sein de mon université, parce que j’avais un financement en parti privé, plusieurs fois mes expériences, mes analyses, mes échantillons ont été détruits « par inadvertance » !!! Et oui, même au sein de l’université, de la recherche « publique » il y a des gens qui refusent la diversité … des financements (j’ai été accusé de « vendre la recherche publique au privé »…) !!!! C’était il y a presque 20 ans !!!

  • @ Sylvain, si, je comfirme, le fait de manger a notre faim une nourriture variée a participé a l’augmentation de l’espérance de vie. Allez faire vos commentaires aux habitants des pays pauvres qui n’ont rien a grailler, ou a ceux des pays riches qui n’ont pas un rond ; il préféreront sûrement manger des légumes au glypho que ne rien manger du tout !
    Perso je dépense plus que la moyenne pour avoir accès a une nourriture de qualité (surtout gustative), mais je sais que tout le monde ne peut pas. Et je ne juge pas les gens qui n’ont pas les moyens de faire comme moi.

    • Le moindre agent municipal avec sa souffleuse qui soulève la poussière des rues au niveau du 4e étage et accessoirement déplace quelques feuilles mortes est un cancérigène certain, lui, bien qu’il laisse pousser orties et ronces sur les trottoirs pour éviter le glyphosate…

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