La privatisation du rail est un échec ? Fake news !

Les mythes sur l’échec des privatisations ou l’ouverture à la concurrence des chemins de fer ont la peau dure.

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Rails by Colin (CC BY-NC-ND 2.0)

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La privatisation du rail est un échec ? Fake news !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 28 mai 2018
- A +

Par Simone Wapler.

Londres le week-end dernier. Réunion de famille (non, non, pas de mariage princier). Le clan français s’était déplacé en Eurostar, jonglant avec le calendrier des grèves SNCF.

Antoine, 30 ans, travaille à Londres depuis deux ans dans le secteur aéronautique au sein d’une entreprise américaine. Jorge, 50 ans, travaille dans la finance à Londres et a été expatrié à Paris et Moscou.

Antoine : Les trains anglais sont catastrophiques, vieillots, sales, dangereux. Les transports en commun sont chers. Même si les cheminots français ont tort de faire grève, l’expérience anglaise prouve que la privatisation est une erreur. Nous avons de la chance en France d’avoir un aussi bon réseau ferroviaire.

Jorge : La SNCF a une dette de 55 milliards d’euros. Il y a disons une population active de 30 millions dont un quart est fonctionnaire, ce qui ne fait plus que 22,5 millions d’actifs. Si les finances publiques françaises étaient gérées normalement, chacun de ces actifs devrait en réalité donner 2400 euros à la SNCF. Tous ne prennent pourtant pas le train.

Lorsque je vais à Genève, que je m’installe dans le TGV, dans un fauteuil plus large que celui d’une classe business d’une compagnie aérienne et que je paye mon trajet 55 euros, je sais que ce n’est pas le vrai prix.

Quand je prends un Corail déglingué pour aller à Nevers ou Bourges, la qualité de trajet est plus médiocre que celle d’un train britannique et le prix presque équivalent.

Il faut savoir qui paye et pour quoi. C’est tout. Les transports en commun sont chers en Angleterre parce que les clients les paient.

Les chemins de fer les plus sûrs d’Europe

Le discours sur la calamité de la privatisation des chemins de fer anglais menée entre 1993 et 1997 a la peau dure. Pourtant, il est démenti par les faits…

Le réseau britannique est le plus sûr d’Europe. Le nombre de passagers a doublé depuis la privatisation. Le personnel de bord est payé jusqu’à 40 % de plus qu’en Allemagne et en France.

Source : https://erail.era.europa.eu/documents/SPR.pdf page 52.

Certes, le seul tronçon TGV de Grande-Bretagne est celui de l’Eurostar. Mais y aurait-il des clients au vrai prix ailleurs ?

L’Italie a de son côté connu une expérience plutôt réussie de privatisation avec une baisse du prix des billets.

Dans notre pays, le recours à l’État reste la norme ; il est de bon ton d’agiter les épouvantails de la privatisation, des profits et de l’avidité du capitalisme.

Seul l’argent public ne serait pas sale car toujours employé dans l’intérêt public, sur lequel veillent scrupuleusement des fonctionnaires qui ont choisi leur profession par dévouement (et pas en raison de privilèges tels que les systèmes de retraite ou d’assurance maladie plus favorables ou encore de congés pléthoriques).

Non, un pays n’est jamais devenu plus riche parce qu’il lève davantage d’impôts ou parce qu’il y a davantage de services nationalisés. Les pays riches le sont parce que leurs habitants gèrent bien leurs affaires, qu’elles soient privées ou publiques.

Le problème de l’argent des autres, l’argent public, est qu’on y fait moins attention qu’à son propre argent ; quand il part en fumée, l’argent des autres ne vous manque pas autant que le vôtre…

Pour plus d’informations, c’est ici.

Voir les commentaires (28)

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  • en réalité…le questionnement doit porter sur le public qui est supposé répondre à une « mission »… le privé marche toujours quant à lui car quand ça marche plus ça arrêter tout seul.
    quelle est cette mission.? .des trains presque partout, pour pas cher avec un haut niveau de sécurité…même si c’est l’argent des autres qui le paient. L’idée sous-jacente est que avoir une gare près de chez soi n’est pas un avantage particulier mais un « droit » parce que pouvoir se déplacer en train est un besoin essentiel de l’être humain…vraiment?

    la sncf a une mission stupide et inévaluable de prestige de l’etat …ou des élus locaux…
    et est fière de la remplir plus ou moins…

  • faite croire que les trains privé seront moins cher que la SNCF,c’est une vaste fumisterie. .train PRIVÉ D’ACCORD mais sans SUDVENTION des RÉGIONS !!!
    le contribuable n’a pas à les financer…l’exemple des autoroutes passé en concession bénéfice à 2 chiffres …je reste persuadé il y a eu une entourloupe. ..a méditer. ..

  • @lou 17, l’auteur ne dit pas que ce sera moins cher mais que le prix payé sera le vrai prix. Ce qui est plus sain. Aujourd’hui, quand je prend le train, le contribuable doit mettre la main à la poche car la SNCF est en déficit. Ce n’est pas normal.

  • à RobinDesBois ,ok à combien s’élèvera le coût d’un billet de train sans sudvention ni de l’état et de la Région ? 50% plus cher?

    • Le prix sera payé d’une façon ou d’une autre. La vraie injustice est de faire payer celui qui ne voyage pas. L’argent des subventions vient toujours de la poche des citoyens.

      • @ parickX
        Il y a 2 réponse à donner:
        1° Il est très politique de décider de vivre ou pas dans une sociale démocratie: dans l’U.E., c’est le modèle principal, en ce qui concerne les buts:
        Démocratie, on comprend, et « social »: on soutient les plus faibles qui ne parviennent plus à manger, dormir à l’abri et survivre en « bonne » santé.
        (Mais l’U.E. n’impose aucunement les moyens pour y arriver!)
        Le consensus sur ces 2 principes est assez répandu en Occident (simple constatation!).
        2° Sans être économiste, il n’est pas difficile de comprendre que, pour l’état, prélever des finances par les impôts taxes … en national comme en local, d’abord, puis en les « redistribuant » ensuite selon des modalités légales, règlementaires aux charges financières, il y a donc une masse d’élus, de salariés ou de fonctionnaires « intermédiaires » pour calculer, payer à qui de droit puis imputer à tel ou tel budget.

        Donc SNCF: qui est pour que les campagnes restent connectées au réseau (ce qui ne rapporte évidemment rien, avec 3 quidam par wagon !)? C’est un choix politique! Remplacer des trains quasi-vides par des bus de différentes tailles ou des navettes, reste une possibilité!

        En France, c’est le monopole d’un état qui veut tout faire et tout contrôler, le problème impayable!

        • Je suis pour que ceux qui veulent connecter les campagnes puissent le faire par le rail, avec des systèmes légers adaptés à la demande des clients potentiels. Remplacer des trains quasi-vides par des autobus sur rail, genre micheline originale, opérés comme des bus aux horaires qui conviennent aux voyageurs, reste une possibilité !

          • Quel intérêt? De garder le réseau de rail pour permettre à des cheminots de garder leur emploi? A quel prix?
            Le réseau routier est complet et déjà entretenu. De plus, il est utilisé par un nombre très divers de véhicules et dessert une multitude de lieux ce qui n’est pas le cas du rail.
            Mais pourquoi ne pas mettre vos autobus sur la route tout simplement!!
            Mettre des équivalents d’autobus sur des rails. On dirait une solution toute droite sortie du crâne d’un énarque qui cherche à ménager les prébendes de son réseau relationnel.

    • Il se murmure que le prix du billet couvre moins d’un tiers du coût réel du ferroviaire. Donc, comptez plutôt sur 200% plus cher en moyenne.

      • oui et non, car les lignes où les gens ne prendraient pas le train au vrai prix et donc trop cher disparaîtraient… on aurait aussi des effets sur le prix du logement de genre de choses..

    • Regardez les tarifs des trains de banlieue à Londres. Vous allez vite comprendre que le « vrai prix » est beaucoup plus élevé que celui qui est appliqué par la SNCF.

      La privatisation en elle-même ne fera pas baisser les prix. C’est la concurrence qui le fera. A condition qu’elle soit techniquement possible et non biaisée. D’où la nécessité de supprimer les subventions qui constituent actuellement une véritable barrière à l’entrée.

      Dans mon secteur, les autobus sont subventionnés à mort avec un tarif forfaitaire de 1 euro le trajet. Avec un tarif aussi bas aucun concurrent ne pourrait se lancer.

  • Le train, avatar du 19ème siècle, est économiquement, socialement, humainement une vaste foutaise….
    On a commencé à faire rouler des charrettes de charbon sur des voies dédiées, pour que ça roule mieux on a mi des planches au fond des ornières, puis on a mis des barres de fer pour que on puisse augmenter la charge des charrettes qui sont devenus « Wagons » par anglicisme.
    Au 21èm » siècle, il serait tant d’envoyer tout ce bricolage extrême à la ferraille, et d’utiliser les anciennes voies dont le seul intérêt est leur nivelage pour le transport en bus des voyageurs et en trains de remorques routières pour les marchandises….
    Les bus peuvent vous prendre et vous déposer dans votre quartier ou même chez vous, les marchandises déplacées de cours d’usine à cours de magasin sans ruptures.
    Un tracteur routier en site dédié, sans cotes excessives puisqu’on utilisera les anciennes voies de chemin de fer bien nivelées peut trainer 6 bennes de 40 tonnes à 100 à l’heure sur ces voies dégagées des voitures et isolées des agglomérations….
    L’éclatement du train routier se fait en quelques minute et peut être automatisé.

    • Le pire, ce sont les tramway, avec des voies dédiées. C’est très à la mode chez les maires. Ils pourraient faire des trolleybus, mais ce serait trop simple.

  • C’est tout?!?!?
    J’ai appris à apprécier des infos nettement plus approfondi ici.
    Car c’est du niveau de discussion que l’on rencontre dans le bar du coin.
    Dommage.

  • Les statistiques des décès liés au transport par rail sont gravement faussées par plusieurs oublis volontaires, au prétexte qu’il s’agirait d’impondérables : les suicidés, les victimes de simples accidents personnels ou encore les victimes de crimes commis dans les gares et les trains. Très pratique pour faire baisser artificiellement les résultats dérangeants et cacher une certaine réalité.

    Sur la route, les suicides sont comptés comme des accidents. Les crises cardiaques au volant sont comptées comme des accidents. Les courses-poursuites entre malfrats et policiers qui se terminent dans le décor sont comptées comme des accidents. Les fusillades entre gangs rivaux sont comptés comme des accidents si jamais une voiture est impliquée. Et n’oublions pas les jeunes débiles sans casque à deux ou trois sur des scooters volés…

    Pour quelle raison étrange ne pas établir la même statistique pour le rail ? On se le demande… Si on appliquait les exclusions artificielles des statistiques ferroviaires aux accidents de la route, on diviserait le nombre de tués par trois ou quatre. Les exemples cités aggravant les statistiques routières ne sont-ils pas des impondérables au même titre que pour le rail ?

    Pour mémoire, la route en France, c’est 750 milliards de km parcourus chaque année pour 3500 tués environ. La mesure du risque réel est facile à établir. Pas sûr que la comparaison soit à l’avantage du rail, même avec des statistiques bidonnées pour faire paraître ce mode de transport plus sûr qu’il n’est en réalité.

    • Deux roues motorisés 13,8 (/100 millions Km.pass 2001)
      Déplacement pédestre 6,4
      Bicyclette 5,4
      Voiture 0,7
      Navire transbordeur 0,25
      Autobus et autocar 0,07
      Air (aviation civile) 0,035
      Train 0,050

      L’avion est plus sûr, vive NDDL ;).

      • C’est marrant que vous trouviez des statistiques faussées alors que vous utilisez dans votre exemple vous même un prémisse faussé de calcul: les km, pour définir la sureté.

        Les ascenseurs sont plus sur au ratio kilomètre , déplacons nous tous en ascenseur 🙂

        La mesure du risque sur les transports peut autant s’effectuer au kilomètre qu’en nombre de conducteurs / passagers / démarrage, par exemple, si tant est qu’on veuille s’approprier une logique en fonction de son argument.

        Si les routes voulaient être plus sûres il suffirait de ne pas comtper les petits trajets …

        • Ce n’est pas ‘marrant’, c’est l’indice utilisé par European Transport Safety Council (voir wiki accidentologie des transports).
          Je ne vois pas l’intérêt de votre post (s’il en a).
          D’ailleurs on voit que les bus (route donc) on une accidentologie comparable au train, donc les accidents de voiture ont a voir avec les usagers, comme en informatique l’interface homme-machine où c’est souvent du même coté du clavier que réside le pb..
          Vous en êtes l’illustration exemplaire.

    • ce que vous dites est peut-être vrai mais… quel rapport avec le sujet évoqué dans l’article ? On compare ici le réseau ferroviaire d’un pays avec le réseau ferroviaire d’un autre, il n’est pas question du nombre de tués sur la route vs. le nombre de tués en train, si ?
      Et quand on compte le nombre de décès liés à des accidents de train, il peut sembler logique d’exclure la personne qui s’est jetée d’un pont juste devant le trainn cet accident n’étant pas lié à la qualité ou à l’entretien du réseau.

      • Bien sûr que c’est logique. C’est tellement logique qu’il faudrait procéder à la même exclusion statistique concernant la route pour obtenir enfin des statistiques fiables. Qu’est-ce qui justifie un dénombrement différent entre le route et le rail, sinon une certaine forme de démagogie et de clientélisme ?

        Le rapport avec le sujet est d’envisager la mise au rebut du transport ferroviaire, mode de déplacement historiquement dépassé, hors de prix et hors de la modernité, une survivance ridicule d’un passé révolu. Ce ne sont pas quelques statistiques de comparaison entre pays volontairement fausses qui y changeront quoi que ce soit.

        Le rail, pris en étau entre la route et l’avion, n’a pratiquement plus de marché rentable. Par exemple, un Paris-Lyon porte à porte incluant le TGV est dans la plupart des cas moins rapide, moins confortable et plus cher que le même trajet par la route, alors même que le prix du billet ne représente qu’un tiers du coût réel du TGV et que la route est outrageusement surtaxée en regard. La logique économique bien comprise consiste à en tirer toutes les conséquences, à savoir l’abandon définitif du rail sauf rares exceptions. Persister à financer le rail, c’est un gâchis monstrueux d’argent public ou privé qui serait plus utile ailleurs.

        On ose parler de développement territorial à propos du rail alors qu’on sait que l’apparition d’une gare concentre les entreprises et les logements autour d’elle, délaissant le reste du territoire, puisque c’est la condition de l’efficacité apparente des déplacements utilisant ce mode de transport. Le rail engendre l’exact contraire d’un développement territorial harmonieux. Le rail conduit à une concentration territoriale absurde, antinomique avec le principe de développement équilibré de tout un territoire, sans compter les problèmes humains qu’il crée à foison, ou encore les problèmes de pollution locale qu’il provoque.

        Au lieu de financer des voies ferrées et des trains hors de prix, les régions auraient intérêt à les transformer en routes réservées à des compagnies d’autobus (électriques ?) en concurrence, pour un coût de construction et d’entretien divisé par 10 ou par 100 par rapport aux voies ferrées. Voilà qui rendrait un service infiniment plus utile au développement régional et à la continuité territoriale.

        • D’ailleurs, avec les voitures autonomes, les cheminots vont avoir des pb. Mais je fais confiance à l’état de tout faire pour soutenir le rail contre toute logique économique, mais pas politique. La voiture a tjs été un outil de liberté, liberté que l’Etat déteste.

          • Pour être tout à fait complet, le rail a bien été un outil de libération… au XIXe siècle, amenant avec lui une réduction du coût global des transports (prix et durée des voyages). Mais effectivement, depuis la généralisation de l’automobile, et surtout avec les politiques désastreuses après la Libération, c’est le contraire. Le rail est devenu un outil de collectivisation, de répression de la liberté. Le retour récent des tramways en voies propres au milieu des villes est effectivement l’acmé de cette politique de répression.

        • Un peu curieux votre décompte (cf votre post plus haut). Un homme abattu sur un trottoir voire même dans sa voiture, n’est pas comptabilisé comme un accident de la route. Pourquoi voudrez-vous qu’un crime survenu sur le quai d’une gare ou dans un train soit compté comme ‘accident ferroviaire’?
          Et qu’entendez-vous comme « accident personnel », la personne qui chute en montant dans le train? Celui qui tombe en sortant ou entrant dans sa voiture n’est pas comptabilisé non plus.
          Quant aux suicides, il est assez facile de déterminer si un mort « ferroviaire » est un suicidé ou pas. C’est bcp plus difficile quand quelqu’un meurt au volant de sa voiture: l’a-t-il fait exprès ou pas? Du fait de cette distinction difficile pour le transport routier, vous voulez intégrer les suicidés ferroviaires dans des victimes du train? lol.
          « Les crises cardiaques au volant sont comptées comme des accidents. » Quand elles entraînent un accident, oui. Quand les conducteurs arrivent à s’arrêter sans dégât , non. Ne vous inquiétez pas, quand un conducteur de train fera une crise cardiaque entraînant un déraillement ou un crach, ce sera compté comme accident ferroviaire!
          « Les fusillades entre gangs rivaux sont comptés comme des accidents si jamais une voiture est impliquée.  »
          Vous avez des sources de cela?

          • Le ministère de l’intérieur lui-même vous suffira, comme source ?

            Sinon, un tram qui écrase un piéton en ville est compté comme un accident « routier ». Un gars qui s’ouvre le crâne en tombant de son Segway est également un accident « routier »… Les exemples délirants sont à foison.

            C’est un peu comme si on dénombrait comme accident aérien les malheureux qui tombent de leurs échelles, pour justifier une nouvelle réglementation à l’encontre des avions.

            Fantastiques statistiques, n’est-il pas ? Juste ce qu’il fallait pour justifier la limitation à 80 km/h ou la multiplication des radars embarqués qui, comme par hasard, arrivent en même temps.

            Quand il s’agit d’encaisser des gros sous, l’Etat obèse ne recule devant aucune statistique servant opportunément cet objectif.

  • Nos media étant pratiquement tous de gauche, pas étonnant qu’ils mentent effrontément à propos des privatisations! Et comme les français sont trop nazes pour se renseigner ils répètent comme des perroquets les sottises qu’on leur diffuse!

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