Énergies renouvelables : l’Europe va-t-elle mourir dans ses chimères ?

L’Europe riche et frileuse se précipite vers sa ruine en se prosternant devant les chimères des énergies renouvelables.

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Eolienne Nordex by Frédéric BISSON (CC BY 2.0)

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Énergies renouvelables : l’Europe va-t-elle mourir dans ses chimères ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 5 mars 2018
- A +

Par Michel Gay et Jean-Pierre Riou.

L’Europe voit un risque dans chaque opportunité tandis qu’émerge un monde nouveau (Chine, Inde…) qui décèle une opportunité dans chaque risque.

Ainsi s’éteignent les civilisations, anesthésiées par la facilité et le confort hérités des générations qui se sont battues non seulement pour leur liberté, mais aussi pour produire une énergie source de vie et de richesses. Elles ne croient plus au progrès, elles jouissent avec précaution de leurs acquis.

« Il n’y a qu’une fatalité, celle des peuples qui n’ont plus assez de forces pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir. Le destin d’une nation se gagne chaque jour contre les causes internes et externes de destruction. » Charles de Gaulle

 

Le retour de la route de la soie… à l’envers

La Chine s’apprête à porter l’estocade à l’économie du vieux continent, notamment dans le domaine de la production d’électricité, en réveillant la route commerciale de la soie version XXIe siècle, c’est-à-dire dans l’autre sens.

Elle vient de surpasser l’Allemagne dans le nucléaire en construisant et en livrant des équipements de pointe au projet mondial du futur réacteur expérimental à fusion nucléaire ITER  à Cadarache en France.

La production d’énergie est au cœur de ses préoccupations. Elle prévoit un accroissement considérable de l’énergie nucléaire, grâce à son réacteur de troisième génération « made in China », le Hualong-One.

Car si l’ancien monde semble vouloir se détourner de l’atome, force est de constater que c’est le contraire dans le monde qui émerge.

Le tableau ci-dessous montre clairement que les capacités de production nucléaire stagnent ou diminuent en Occident tandis qu’elles augmentent en Inde et en Chine.

(Source AIE)

Cette expansion chinoise se cristallise dans la recherche dotée d’un budget en augmentation de 18%… par an depuis 2000 et qui, avec 330 milliards d’euros, dépasse celui de tous les pays d’Europe réunis !

 

L’énergie, c’est la vie

La richesse d’une nation provient de son travail et de son activité. C’est son produit intérieur brut (PIB), ou « Gross domestic product » (GDP) en anglais. La corrélation entre celui-ci et l’énergie consommée dans le monde apparait dans le graphique ci-dessous. Les effets des trois chocs pétroliers de 1973, 1979 et 2008 y apparaissent nettement.

Pas d’énergie, pas de travail ni de richesse. Le combat pour l’énergie est déterminant pour la survie d’une nation. Mais tout le monde n’appelle pas de ses vœux une France industrielle forte et énergétiquement autonome.

L’obsédant battage médiatique autour des énergies dites renouvelables et nucléaire vise à modeler l’opinion afin de lui faire croire que les premières représentent l’avenir radieux et, la seconde, un passé dangereux. « La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures » (Noam Chomsky).

 

Le double piège malsain des énergies renouvelables intermittentes

En premier lieu, elles imposent le soutien de centrales à gaz (ou à charbon), surtout lors des nuits sans vent. L’intermittence des énergies renouvelables ne permet pas de remplacer un seul moyen pilotable, notamment nucléaire, en termes de puissance installée.

Ensuite, après avoir restructuré à grands frais notre système électrique pour le configurer aux exigences de l’intermittence de la production, notre approvisionnement dépendra alors de la Russie, de l’Iran ou du Qatar pour le gaz, et de… la Chine pour les terres rares, dont les éoliennes sont si voraces. Pour ces pays, la dépendance créée par cette désastreuse « transition énergétique » est une opportunité de refermer le piège de l’énergie sur l’Europe. L’engrenage peut être mortel.

Cette perspective doit probablement plaire à ces quatre pays.

 

Le jardin d’Eden de la transition énergétique

La soudaine cohésion des dirigeants de la planète enfin réunis autour d’une même et noble cause dans laquelle le monde de la finance et de l’industrie soutient l’écologie ne cesse de surprendre. Cette alliance historique et contre nature augure des dividendes (ponctionnés sur les contribuables) d’une ampleur inédite. Un gigantesque marché subventionné s’ouvre dans les pays en développement où il devient subitement urgent d’investir pour sauver la planète.

Le Mécanisme du Développement Propre (MDP) permet aux pays industrialisés « d’investir dans des projets de réduction des émissions dans les pays en développement, en remplacement de réductions plus onéreuses sur leur territoire ».

Là encore, la Chine a su tirer parti de ce mécanisme par des mesures tarifaires incitatives, notamment pour l’éolien. Elle a attiré de nombreux investisseurs sur son territoire pour bénéficier ainsi du transfert de technologie qui lui a permis de devenir le numéro un mondial des filières éolienne et photovoltaïque.

L’analyse du « China Institute » rappelle avec cynisme les motivations de ses acteurs :

« Les entreprises chinoises voient dans ce mécanisme un moyen rapide d’obtenir des équipements de pointe, alors qu’elles ne disposent souvent pas des connaissances techniques nécessaires à leur maintenance sur le moyen et long terme. Les entreprises occidentales sont naturellement attirés par les économies que représentent les crédits carbones en leur permettant de polluer à moindre coût plutôt que par le bénéfice socio-environnemental des projets MDP. »

 

Délocalisation du CO2 et chômage

Un des effets pervers de la politique climatique est de délocaliser les industries consommatrices d’énergie donnant une impression trompeuse de son efficacité. Elle n’aura ainsi consisté qu’à polluer davantage dans des pays où l’énergie est plus émettrice de CO2 qu’en France, tout en supprimant nos emplois. La prise en compte de l’évolution de nos importations dans notre empreinte carbone le révèle amèrement.

France Stratégie avait déjà prévenu en 2014 dans son rapport (page 81) :

« Si l’UE souhaite continuer sur la voie d’un développement rapide des énergies renouvelables actuelles, alors il sera nécessaire de mettre en place des subventions permanentes pour ces technologies et de développer des marges de capacité plus importantes pour répondre à l’intermittence. L’UE devra accepter le fait qu’elle n’accueillera pas d’industries fortement consommatrices d’énergies et que les consommateurs devront faire face à des factures d’énergie élevées. »

 

L’atout maître : le nucléaire

Le programme électronucléaire français était destiné à affranchir l’activité de notre pays des tensions naissantes sur le pétrole. Le parc nucléaire de la France a permis de faire mieux que ses voisins lors du premier choc pétrolier. Il lui confère aujourd’hui une indépendance énergétique supérieure à la moyenne européenne, avec un mix énergétique dépendant à 46 % des importations, contre 61,9 % pour l’Allemagne et 54,1 % pour la moyenne de l’Europe.

Les importations d’uranium ne sont pas comptabilisées. Le coût insignifiant de l’uranium (moins d’un milliard d’euros pour produire les trois quarts de l‘électricité en France pour un coût de 1,14 €/MWh ces 12 derniers mois) et l’importance du stock disponible (plusieurs années) en sont les raisons.

En revanche, la baisse de la production européenne de gaz et sa consommation en hausse laissent craindre le pire en cas de choc gazier.

La pertinence des investissements d’aujourd’hui se mesurera au cours du gaz de demain.

L’accord budgétaire américain signé le 9 février 2018 bénéficiera au développement nucléaire. Aux États-Unis, la plupart des réacteurs américains (84 sur 99) ont déjà obtenu le renouvellement de leur licence pour fonctionner au moins 60 ans.

La manipulation de l’opinion parvient à décrédibiliser le nucléaire qui est la source d’énergie la plus sûre au monde. Pourtant, uniquement en Europe, le charbon tue 23 000 personnes chaque année pour les seules émissions toxiques de sa combustion. En 2012, il a tué plus d’un million de personnes dans le monde en comptant les accidents de mine, la silicose, et la pollution de l’eau.

Notre transition énergétique vise malheureusement à développer une technologie éolienne qui date du XIXe siècle, et dont on ne sait toujours pas stocker massivement la production erratique d’électricité pour un coût acceptable par la collectivité. Ce qui oblige à conserver intégralement le doublon conventionnel dont les fonctionnements en régimes partiels et par à-coups demandent de lourdes subventions.

En tout état de cause, aucune énergie intermittente ne permet de remplacer le moindre réacteur nucléaire, quelle que soit la puissance installée.

 

Les causes du mal

Le 29 octobre 2004, à Cologne, Angela Merkel avait déclaré :

« À la longue, il y aura tellement de profiteurs de l’énergie éolienne qu’il deviendra impossible de trouver de majorité pour en limiter le développement. »

Cette foi dans le développement des renouvelables est le cœur du problème. Elle contraint à une fuite en avant et à une mutualisation des difficultés par des interconnexions toujours plus denses. Les succès annoncés se chiffrent en records de capacités installées sans en mesurer l’intérêt pour la collectivité. La finance s’est engouffrée par un effet d’aubaine dans ce phénoménale marché sur le dos des consommateurs/contribuables.

Mais cet empilement de moyens n’a toujours pas montré sa valeur ajoutée au système électrique.

Les Français ne se rendent pas compte que la convergence de l’idéologie quasi-religieuse des renouvelables et la fausse concurrence subventionnée imposée par la Commission européenne fragilisent les fondements économiques, technologiques, et humains de ce service fondamental qu’est la production d’électricité.

Le pari fou d’une transition énergétique fondée sur les énergies intermittentes, et notamment l’éolien et le photovoltaïque, est voué à l’échec en raison de la confusion monstrueuse entre productions pilotables et intermittentes. Il faudra probablement attendre des pénuries et des pannes catastrophiques pour ouvrir les yeux de nos contemporains.

Après plus de 15 ans d’orientation idéologique, la transition énergétique en France, centrée à tort surtout sur l’électricité, produit des résultats opposés à ceux qui étaient attendus sur la réduction des coûts, la sécurité d’approvisionnement et l’environnement.

L’Europe riche et frileuse se précipite vers sa ruine en se prosternant devant les chimères des énergies renouvelables.

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  • Et encore, attendez qu’on se ramasse un astéroïde qui viendra recouvrir la planète d’un manteau poussiéreux imperméable pour ne serait-ce que quelques années.
    On sera jolis avec nos zéoliennes et autres panneaux photovoltaïques.

  • Merci pour cet article. Je voudrais juste souligner deux points:
    – indépendance énergétique: en aucun cas, l’utilisation d’uranium pour nos centrales nucléaires ne nous donne une quelconque indépendance; il y a d’ores et déjà une tension sur l’approvisionnement en uranium, dont la France n’est pas productrice; avec cela, nous changeons simplement la nature des pays dont nous dépendons;
    – subventions: certes les énergies renouvelables sont subventionnées, mais pour le moment, énormément moins que le nucléaire, qui a bénéficié pendant des années de l’exclusivité des recherches (d’où le retard pris sur l’exploitation d’autres ressources)n, et surtout, le coût de démantèlement et de stockage des déchets, qui, lorsque j’étais petite, était annoncé comme étant pris en compte/provisionné dans les coûts, et qui maintenant, de façon magique, apparaît comme n’étant pas pris du tout en compte. Or ce coût est très important.

    Les US ont beaucoup investi sur le stockage, et la mise au point de batteries, s’appuyant sur des métaux rares non produits uniquement en Chine, pour préparer cet avenir du renouvelable, même s’ils ne sont pas dans les traités COB 21 et autres. L’Europe est à la traine, juste bonne à servir de futur client à la Chine et aux US, par son acharnement au tout nucléaire.

    Personne n’a dit qu’on allait totalement abandonner le nucléaire, à court terme; on en est loin, très loin. Cela n’empêche pas de préparer l’avenir, et d’enfin essayer de trouver notre indépendance énergétique, absolument pas assurée à ce jour.

    • Bravo Caro,votre récitation prouve que vous avez une bonne connaissance des textes sacrés de l’église Gaïatique.
      Vous aurez droit à une laitue sainte.
      Une religion…. parfois on se demande…?

    • – Indépendance énergétique: la quantité d’uranium nécessaire pour faire fonctionner les centrales nucléaires est dérisoire. Il n’est pas très difficile de sécuriser l’approvisionnement. En tout cas c’est infiniment plus facile que de sécuriser l’approvisionnement en pétrole. Et c ‘est aussi beaucoup plus facule que de maîtriser le vent et le soleil.

      – Subventions: avec l’achat obligatoire et à tarif préférentiel, depuis des années c’est le nucléaire qui finance l’éolien et le solaire. C’est aussi le consommateur par l’intermédiaire de la CSPE.

      – Coût du démantèlement et du stockage: ces coûts ont été analysés en détail à de nombreuses reprises, en particulier par la Cour des comptes dont le rapport est public. Ils sont parfaitement connus et provisionnés.

      – Batteries: il y a des dizaines de milliers de chercheurs qui travaillent sur ce sujet hautement stratégique. S’il y avait l’ombre d’un découverte majeure en vue dans ce domaine, ça se saurait.

      • @ fm06

        Les sources d’uranium sont évidemment surveillées comme le lait sur le feu!
        Du pétrole (et du gaz), ce ne sont pas les fournisseurs qui manquent.

        Le démantèlement des centrales et la conservation des déchets: on verra le coût quan vous le payerez!

        Les « batteries? Vous ne connaissez pas le graphène, vous!

    • Tout faux Caroline

      La part du de l’uranium dans le coût de la production énergétique est très faible (2 %) , la quasi totalité des coûts est en matériel et main-d’oeuvre d’exploitation (la centrale, les salaires), c’est en ce sens que le nucléaire apporte une indépendance énergétique, on dépend d’un financement avant tout et pas d’un appovisonnement.

      De plus il n’y a pas de tension sur la consomation d’uranium en ce moment, enfin si il y en avait il existe d’autres sources très importantes d’uranium, à un coût supérieur, certes mais exploitables à moyen terme.

      Le nucléaire a été financé mais pas subventionné, les coûts sont amortis par la rentabilité de l’investissement, l’électricté nucléaire est la moins chère à concurence avec le charbon. On peut admettre à la limite qu’une partie de la recherche a été prise en charge par l’industrie militaire afin de produire des bombes, mais c’est tout.

      Le stockage des déchets est pris en compte depuis l’origine de la filière et ne pose aucun problème technique et de sécurité, on peut admettre une certaine inflation des coûts de démentellement, comme pour les jeux olympiques, ou la construction d’une ligne de TGV, mais c’est surtout la pression de l’opinion publique et des journalistes manipulés par des marchands de peur qui a renchérit les coûts en ajoutant des contraintes ou en gonflant les devis à des fins idéologiques.

      Le plus gros investisseurs dans le nucléaire est la Chine.
      Un stockage efficace de l’électricité n’a pas encore été inventé et c’est la principale limitation de production d’électricité intermittente.

      Si certains pays prévoient d’abandonner le nucléaire, deux pays d’ingénieurs s’il en est ! L’Allemagne et le Japon, on peut en effet s’alarmer de ce genre de ce décision.
      L’avenir sera nucléaire, c’est sûr et c’est sûr.

    • Ma chère Caro, il semble que vous n’ayez pas compris l’article. Les intermittentes ne peuvent en aucun cas remplacer des énergies pilotables, puisqu’elles obligent de les doubler par des énergies fossiles pour compenser les périodes où elle ne peuvent produire! Donc on ne prépare pas l’avenir avec des énergies aléatoires. L’économie européenne a besoin d’énergie pour fonctionner. Si nous sommes rationnés, c’est la prospérité de l’Europe et de ses habitants qui dégringolera!

    • Vous avez parfaitement identifié LE talon d’Achille de nos énergies renouvelables. Si le vent et le soleil qui frappent notre hexagone peuvent être légitimement définis comme notre, les métaux rares nécessaires à ces technologies appartiennent en grande partie à la Chine.
      C’est un problème autrement plus sérieux que le fantasme tant de fois répété ici, de l’intermittence de ces énergies qui nécessiterait de construire moultes « bonnes » vieilles centrales thermiques.
      Nous sommes encore loin de la proportion d’ENR qui justifieraient cela. Et en effet, personne ne songe à se débarrasser en France de l’énergie nucléaire, juste de bénéficier d’un mix modifié par rapport à la situation actuelle, où notre indépendance n’est guère plus assurée avec l’uranium qu’elle ne l’est avec le pétrole.

      • n’importe quoi… comme d’hab

        notre dépendance à la Chine est la conséquence d’une politique particulièrement agressive de celle-ci,en pratiquant un dumping et une vague de rachats des acteurs présents sur le secteur, s’assurant de fait un quasi monopole, le tout au prix d’un désastre environnemental .
        Mr. Trump vient d’ailleurs de proposer de modifier les lois sur l’interdiction de prospection sur des terrains propriété fédérales, et de supprimer les « lubies » de L’EPA concernant les restrictions et autres enquêtes « citoyennes » ainsi que les innombrables procédures que ne manquent pas d’activer les mouvances dont on se pose avec raison la provenance des financements.
        Concernant la pénétration obligée des renouvelables sur les réseaux, les gouvernements qui se sont laissés manipulés par la mouvance, ont tous mis en place des financements pour des programmes de « capacité » aux frais de Mme Michu, car la stabilité devient partout problématique.
        On se demande où est encore une fois l’intérêt de « cramer » du pognon, pour se doter de productions renouvelables dont l’intérêt, de plus en plus remis en question, serait de limiter les émissions de CO2,en place de nucléaire qui n’en émet pas et est amorti?
        Il n’y a strictement aucun avantage, sur aucun plan, à promouvoir un mix énergétique, sinon à satisfaire les lubies de la secte

        • Vous n’avez pas compris le sujet. Je vais répéter calmement. La Chine produit, par exemple, 95 % des terres rares au niveau mondial (groupe de métaux utilisées dans les technologies de pointe, notamment liées aux ENR).
          Pourquoi un tel taux ? D’abord parce que son sol en est abondamment pourvu. Et ensuite parce que l’occident, à quelques exceptions, a décidé de désinvestir le secteur minier. Rien à voir avec un quelconque dumping ; vous avez du confondre avec les panneaux solaires, qui sont des produits finis. Là on parle d’éléments de la table de Mendeleiev.

      • @ JRDC
        Je ne connais pas les « métaux rares » mais bien les « terres rares » qui sont des « métaux » mais bien moins rares qu’on ne croit!

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Terre_rare

    • @ Caroline00fr

      Dans les commentaires sur Contrepoints, dès que ce n’est pas totalement favorable, l’écriture confond vite « France » et « Europe », à tort, évidemment!

      « L’Europe est à la traine »? Pas du tout! L’Europe n’a aucun acharnement au « tout nucléaire »! (La France et Michel Gay, oui!)

      La mondialisation pousse à la coopération internationale, en évitant bien sûr un fournisseur exclusif.

  • L’écologie est la nouvelle religion. La pomme d’Adam et Eve a été remplacée par le CO2 dont la production est devenu un péché mortel. Et si nous redevenions plus laïques en matière énergétique

    • Je ne sais pas quels sont les plus religieux, entre les extrémistes écologistes, et leurs opposés négationnistes.
      Chaque lobby y va de ses chiffres, niant les réalités qu’ils ne veulent surtout pas voir, cachant ses coûts réels.

      Personne n’est en mesure d’affirmer une solution universelle, d’ailleurs celle-ci dépend de nos ressources, de notre environnement, et de nos perspectives de développement.

      Toujours est-il que la meilleure énergie est de préférence celle que l’on ne consomme pas, puis vient celle qui est renouvelable, celle qui ne nous met pas en situation de dépendance, celle qui n’est pas dangereuse à produire.

      • Bonjour Tigrou666,
        Il n’est pas sûre du tout que la meilleure énergie serait celle qu’on ne consomme pas… Voir article ci-dessous.
        https://www.contrepoints.org/2015/08/19/218474-lenergie-non-consommee-est-elle-la-meilleure

      • employer le terme « négationnistes » est en quelque sorte une carte de visite dans un commentaire
        et si dans la phrase suivante on trouve, lobby, s’il subsistait un doute, confirme que vous êtes un bon « croisé vert », et partant que mener une discussion avec vous n’a strictement aucun intérêt

      • @ Tirgou
        Cachant les coûts réels? Cela fait des dizaines d’années que vous payez votre électricité, vous n’avez pas remarqué que votre facture a explosé depuis 15 ans? Les coûts sont parfaitement connus, pour les intermittentes il faut ajouter celui d’une centrale classique au gaz, au mazout ou au charbon, pour fournir du courant la nuit et les jours où les éoliennes de peuvent marcher!

      • On vous suivra quand vous laisserez au consommateur la liberté de choisir son énergie au lieu de le plomber de taxe. En attendant…

      • « La meilleure énergie est de préférence celle que l’on ne consomme pas »
        … et qui coûte néanmoins très cher à produire ?
        La meilleure énergie est celle qu’on utilise utilement et qu’on aura produite au meilleur coût. Point barre.

  • BMD, vous n’avez je le crains pas tout compris.
    Les recherches sur le nucléaire n’ont en rien stérilisé celles sur l’éolien et le solaire
    en France. Celle-ci a même été en tête de la recherche sur le solaire à l’époque de Félix Trombe, comme en témoignent entre autres les fours solaires d’Odeillo.
    Quand aux éoliennes, elles utilisent l’équivalent des hélices d’avion. Faut-il mettre à leur débit toute la recherche en aéronautique ?
    L’éolien et le solaire ne peuvent nous assurer aucune indépendance énergétique tant qu’il sera nécessaire de les assister avec des centrales pilotables à combustibles fossiles ou nucléaires ou , comme le démontre cet article. Elles ne sont même pas renouvelables, puisqu’elles seront inutilisables si ces centrales n’ont plus de combustibles.
    L’uranium a dans ce domaine beaucoup plus d’avenir que le gaz naturel, si l’on passe aux surgénérateurs qui multiplieront par environ 50 les réserves disponibles; En France, l’uranium 238 actuellement stocké représenterait alors plusieurs milliers d’années de ressources

    • je vous admire
      mi, j’ai vraiment plus envie de même être « poli » avec ce genre d’intervenant, qui ressasse mille fois des pseudo arguments qui ont été ,rien qu’ici, mille fois infirmés.
      Contre une croyance, aucun argument rationnel n’a la moindre chance de faire douter
      en fait c’est une guerre de religion

      • Totalement. Une guerre de religion entre les ventilateurs et les atomiseurs 🙂
        Et la bataille se fait sur le choix de consommer ce que nous fournit notre soleil actuel, ou bien ce que nous a fourni celui d’avant…

  • Je partage votre point de vue qui sera vite noyé parmi les commentaires de ceux qui savent mieux que les autres (déjà BMD vous explique que vous n’avez pas tout compris).
    Ayant un jour émis l’idée que des progrès très très considérables des batterie pourraient fondamentalement changer la donne, je m’étais fait incendié avec hauteur par une contribution qui m’expliquait doctement que les batteries avaient atteint leur maximum théorique (On m’avait répondu : Oui, votre solution est inimaginable. Voyez-vous, cela fait très longtemps que le lithium a 3 protons, et cela devrait durer encore « quelques » années) Il n’y aurait donc que des batteries au lithium…. ?
    Hors de l’Eglise point de salut… hors de nucléaire aussi semble-t-il!

    • il n’y a aucune raison de penser que dans un avenir indéfini, l’on ne trouve des solutions de stockage de masse d’énergie électrique, viables économiquement.
      Comme il n’y a aucune raison que l’on ne découvre d’autres sources d’énergie bien plus performantes à terme.
      Mais pour le moment, et à terme prévisible, on n’a rien, sinon des gadgets très coûteux, dont le bénéfice environnemental est très douteux.
      N’est-il pas suicidaire que de dépenser d’énormes moyens(en Teutonie, on parle d’un programme de 1000 milliards) pour se doter d’outils dont la viabilité va dépendre d’une aléatoire avancée spectaculaire?
      On a des outils actuellement qui « font le job » et à moindre coût, où peut donc être pour la société le progrès en « saignant » les filières actuelles, et les consommateurs , pour se doter d’outils finalement inutiles?
      Au passage, les STP,qui d’ailleurs sont maintenant en faillite, ont été érigées pour palier au manque de variabilité de la production nucléaire du parc actuel.
      Et si demain un stockage autre devenait réalisable, l’outil nucléaire n’en serait que plus rentable.
      Voyez les chiffres
      partout où les gouvernements phagocytés par la « pensée verte » se sont payés debeaux jouets renouvelables, les prix du kwh a explosé,et le réseau est au bord de l’effondrement.
      Pour le moment, l’argent est « gratuit » mais cela ne durera pas , et si les taux remontent, aucun gouvernement ne pourra continuer à jeter de l’argent dans ces chimères.

      • elles risquent d’etre viables économiquement car l’alternative moins chère sera interdite.. à la fin appauvrissement probable.

    • @ PVDD
      Les batteries ne pourront jamais stocker les quantités considérables requises pour alimenter un réseau aussi gourmand. Votre nullité scientifique apparaît clairement dans cette utopie. Certes elles vont faire des progrès, mais elles ne pourront jamais fournir suffisamment. Il faut inventer un AUTRE moyen de stockage, dont on a pour le moment aucune idée. Au jour d’aujourd’hui le nucléaire est la seule planche de salut.
      Je sais bien que les français sont d’une ignorance crasse en économie, ce qui vous pousse à ignorer que l’énergie requise pour fabriquer un produit augmente son coût de fabrication et donc son prix de vente. Le problème des produits français est déjà leur coût élevé pour ce qu’ils sont, à cause de celui des assurances sur la main d’oeuvre et des taxes et impôts outranciers imposés par l’état. Lorsque le coût de l’énergie augmente ils en font donc autant.

  • Nos voisins allemands ont une économie tellement forte qu’ils peuvent se permettre cette lubie ruineuse sans conséquence trop grave, mais nous français dont le système de production électrique est un de nos rares points forts, nous allons le payer très cher.

    • Quand leur économie n’aura plus assez d’énergie pour fonctionner, vous verrez la tête qu’ils vont faire! Ne jamais oublier que l’énergie est le sang qui alimente l’organisme d’une économie !

      • Pour le moment l’Allemagne est encore exportatrice nette d’éléctricité. Et puis c’est sans compter les interconnexions européennes des réseaux nationaux électriques. Enfin construire des centrales thermiques est rapide. Le déclin allemand par manque d’énergie c’est pas pour demain.

  • Dites merci aux écolos et à la gauche, toujours inconscients et irresponsables, qui ruinent l’Europe et la pousse à la décadence et l’appauvrissement.

    • Le pire c’est beaucoup ne sont pas inconscients: ils prêchent ouvertement pour la décroissance…

    • @ Virgile
      L’Europe n’est pas la France et vice-versa!
      Les pays européens n’ont pas emboîté le pas de la France et de sa solution nucléaire privilégiée!

      Dans ces articles (régulièrement répétés), on fait toujours l’impasse sur les conséquences d’un accident nucléaire, alors qu’il y en a déjà eu trois!
      ceci devrait refroidir vos ardeurs:

      http://www.luckynuke.net/

      comme l’installation des centrales près des rivages marins ou des frontières de vos pays voisins ne peut pas les rassurer puisqu’ils veulent l’éviter sur leur sol.

      Bizarre que cela ne soit pas pris en compte: Cattenom, à 8 km de mon pays, ne répond pas aux normes actuelles!

      • La surgénération refroidie au gaz semble être à la pointe de la sécurité.
        C’est sur que si vous restez assis sur vos bombes cocottes minutes antiques, cela va péter, alors que votre cocotte minute est rénovée, cela ne pas péter…
        Comment dire ❓

      • Comme d’habitude vous restez borné sur vos positions! C’est l’hiver que nous avons besoin le plus d’électricité, et c’est justement en cette saison que les intermittentes fonctionnent le moins à cause de la rareté des vents favorables et de la lumière du jour. Elles ne sont donc en rien durables! Vous allez faire quoi? Vous chauffez et éclairez avec des bougies? Et comment travailler sans électricité? Vous avez la comprenette difficile, vous comprenez vite mais faut vous expliquer longtemps!

      • Les changements continuels de normes dans le nucléaire ont une vocation politique pour favoriser les énergies alternatives et les entreprises de construction et de maintenance nucléaire. Le risque nucléaire est à plusieurs ordres de grandeur sous le risque ambiant que chacun accepte à tout moment, et les accidents passés en sont essentiellement la preuve. Savez-vous faire un calcul de risque ?

  • « En premier lieu, elles imposent le soutien de centrales à gaz (ou à charbon), surtout lors des nuits sans vent. »
    Les nuits sans vent ? Parce que les jours sans vent, les éoliennes fonctionnent mieux ? L’auteur ne voulait-il pas dire : « les nuits sans soleil » ? 😉
    Bref, quoi qu’il en soit, cet argument est faux, tant que les énergies renouvelables ne représentent encore qu’une part minoritaire dans la production d’électricité. L’exemple allemand le prouve. La part croissante de l’énergie renouvelable n’a pas nécessité plus de production d’origine thermique. Elle s’est faite au seul détriment de l’énergie nucléaire. Résultat d’un choix politique.

    • une fois pour toutes, l’injection de puissances renouvelables etr aléatoires sur le réseau se fait en place des puissances du baseload, qui bien entendu ne s’arrête pas de tourner pour autant.
      Les 10 % de substitution du nucléaire allemand, sont oh hasard la production on ne peut plus renouvelable de la bio masse, vous savez, les fermes aux 1000 vaches, qui produisent surtout de la merde « électrique », et également la production de maïs qui alimente les digesteurs « citoyens »
      En Angleterre, ils importent du pellet des USA, où on rase des forêts pour la climat

    • Ah oui? Ils produisent de l’électricité comment? Ils soufflent sur les éoliennes? Vous vous foutez du monde en mentant à ce point, ils compensent forcément avec du thermique car l’électricité il faut la produire.

      • Joe et Virgil. Renseignez-vous avant de débiter votre cathéchisme climato-sceptique. C’est à la portée du premier c.n venu. En Allemagne, la production d’électricité d’origine thermique est stable depuis les années 90. La montée en puissance de l’électricité ENR (par ordre d’importance décroissante : éolien, biomasse, photovoltaique) à partir des années 2000 s’est faite AU DETRIMENT DU NUCLEAIRE SANS AUGMENTER LA PART THERMIQUE.

        • Vous nous l’avez déjà sortie celle-là (commentaires dans https://www.contrepoints.org/2018/02/16/309791-rechauffement-climatique-particules-fines-lallemagne-limpasse). Je vous ferais donc la même réponse:
          « la production d’électricité ALLEMANDE d’origine nucléaire a MODÉRÉMENT baissé parce que, autoritairement, l’Etat ALLEMAND a intimé l’ordre ses opérateurs de sortir du nucléaire en 2022.»
          https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectricit%C3%A9_en_Allemagne »
          Cette baisse est la résultante d’une volonté politique et non d’un mieux-disant économique des énergies dite vertes. Malgré les subventions, cette électricité « verte » est très chère. Les consommateurs allemands en paient directement les conséquences. D’ailleurs, « L’Allemagne se distingue par des prix d’électricité parmi les plus élevés au monde : le prix moyen pour les ménages de l’électricité atteignait 329,71 $/MWh en Allemagne en 2016 contre 182,75 $/MWh en France et 125,48 $/MWh aux États-Unis. » (cf article wikipédia)

  • « Un des effets pervers de la politique climatique est de délocaliser les industries consommatrices d’énergie donnant une impression trompeuse de son efficacité. »
    C’est faut. Nos délocalisations industrielles n’ont rien à voir avec la politique climatique de l’occident. Les premières ont commencé bien avant que la seconde ne prenne une telle ampleur médiatique.

    • C’est hélas vrai. En renchérissant le coût de l’énergie, donc les coût de production, la politique climatique rend plus difficile le maintien de certaines industries.

  • « Un des effets pervers de la politique climatique est de délocaliser les industries consommatrices d’énergie donnant une impression trompeuse de son efficacité. »
    C’était vrai dans les années 70, car nous exploitions nos propres mines d’uranium (principalement dans la région Limousin), ça ne l’est plus aujourd’hui. Notre uranium vient de l’étranger, et pas toujours de pays stables politiquement. Notre indépendance énergétique est donc un leurre. Inutile d’ajouter que les réserves d’uranium sont inférieurs au siècle, et pire encore si la Chine en devient friande…
    Plus généralement, nous n’avons aucune indépendance énergétique. Pour les deux premières révolution énergétique (pétrole et uranium) nous dépendons désormais des autres. Et pour la troisième (les énergies renouvelables, dépendantes des métaux et terres rares), nous dépendons aussi des autres (en particulier et principalement de la Chine, qui dispose des plus grandes réserves)…
    Que ce soit pour nos voitures, nos centrales nucléaires, nos éoliennes ou nos centrales photovoltaïques, l’indépendance est pur fantasme !

    • Oups, mauvais copié-collé ! Mon commentaire visait :
      « Le programme électronucléaire français était destiné à affranchir l’activité de notre pays des tensions naissantes sur le pétrole. Le parc nucléaire de la France a permis de faire mieux que ses voisins lors du premier choc pétrolier. Il lui confère aujourd’hui une indépendance énergétique supérieure à la moyenne européenne »

      • Dernière chose sur le nucléaire civil français, il est l’héritier du nucléaire militaire, et la décision de le promouvoir est antérieur au premier choc pétrolier. La crise de 73 n’aura fait que valider et renforcer une décision prise de longue date.

        • Décidément,
          affirmer que le programme électronucléaire français n’était pas destiné à tenter de diminuer notre dépendance énergétique, cela tient de l’argument de camelot, les centrales produisant l’armement nucléaire n’ont strictement rien à voir avec l’électronucléaire.
          Et il y a de nombreux fournisseurs potentiels de minerai, le prix du « carburant » étant un facteur minime dans la rentabilité d’une centrale.
          Concernant notre indépendance énergétique,que vous voulez placer au centre des préoccupations, faites donc comme Trump, du fracking, et de la prospection, le domaine maritime de ma France est très prometteur

          • « affirmer que le programme électronucléaire français n’était pas destiné à tenter de diminuer notre dépendance énergétique »
            Ce n’est pas ce que j’ai écrit. Faites un peu l’effort de lire vos interlocuteurs. J’ai écrit que la décision de la promotion du nucléaire civil, héritier du nucléaire militaire, est antérieur aux tensions naissantes sur le pétrole – contrairement à ce qu’a affirmé l’auteur de l’article – qu’on peut dater à fin 73.
            Encore une fois, tous ces faits sont à la portée du premier c.n venu.

        • JRDC, vous aimez bien réécrire l’histoire, cette activité favorite des socialistes et des dictateurs.

          • Je ne suis ni l’un ni l’autre, et à en lire certains ici, je ne suis même pas sûr que la réécriture de l’histoire soit à l’usage exclusif de ceux que vous citez.

        • @ Jean Roule Du Cable
          C’est le choix de la filière des réacteurs à eau pressurisée qui est l’héritière du nucléaire militaire.
          Plus facilement compatible pour la propulsion d’engins comme les sous-marins.
          Après, il fallait faire un choix.
          Au vu de l’ambition du programme nucléaire Français, il était inconcevable de courir plusieurs lièvres à la fois. D’où le choix des REP.
          Mais certainement préférez vous le choix des politiques qui par idéologie et électoralisme ont fait fermer Superphœnix. Pour aujourd’hui financer en catimini des projets à minima comme Astrid .

  • N’étant pas technicien de l’énergie, je n’ai pas d’avis technique sur le sujet, mais j’apprécie l’article pour au moins deux rappels essentiels que je complète ainsi :
    1) Une énergie abondante et bon marché est l’une des conditions nécessaires (mais non suffisante) au progrès humain.
    2) Sans énergie, l’homme est condamné à l’existence misérable qui a été la sienne pendant des millénaires (durée moyenne de la vie se situant entre 20 et 30 ans, certitude, pour le « chanceux » parvenant à l’âge de 40 ans d’avoir déjà perdu la majorité de ses nombreux enfants, son conjoint, ses parents, la majorité de de ses frères et sœurs et amis…).
    Une énergie bon marché, c’est une énergie qui peut être produite et acheminée là où les gens en ont besoin avec le minimum de travail humain. Dans l’univers dans lequel nous vivons, seul le travail humain est rare, tout le reste (matières premières, sources d’énergies) existe en quantité illimitée. Ce qui manque pour identifier les innombrables sources d’énergies potentielles connues et inconnues puis pour les exploiter, c’est encore et toujours du travail humain. Au passage, on remarquera que la notion même d’énergie « renouvelable » est une imposture. Aucune énergie ne peut être produite et acheminée là où on en a besoin sans travail humain. Un système de prix libre (non entravé par une quelconque intervention gouvernementale) est un indicateur infaillible de ce dont la production requiert beaucoup de travail humain et de de qui en demande peu.
    Le travail humain est d’autant plus productif que les travailleurs disposent de capital (locaux, machines, ordinateurs, réseaux, moyens de transports…), lui-même produit, entretenu, développé avec du travail humain et du capital. Pour fonctionner, les innombrables machines mises au point et produites par le génie humain ont besoin d’énergie.
    Empêcher les humains d’utiliser les sources d’énergies dont ils disposent dans l’état actuel de la connaissance, de la technologie, du capital avec le moins de travail humain possible est une entreprise criminelle, qui, outre qu’elle prive inutilement ceux qui pourraient aujourd’hui bénéficier des bienfaits de cette énergie abondante et bon marché, ne fera que retarder les futures découvertes.
    Les taxes sur les énergies efficaces (celles dont la production et l’acheminement requièrent le moins de travail humain), et les subventions aux énergies inefficaces (celles dont la production et l’acheminement requièrent le maximum de travail humain) sont criminelles.

    • « Une énergie abondante et bon marché est l’une des conditions nécessaires (mais non suffisante) au progrès humain. » : on a vu le résultat avec une pollution (air, mer et terre) générale .
      il n’est que de voir le dernier reportage sur les fonds marins de Bali : pensez vous donc que manger du plastique est un progrès?

      • Vous n’avez manifestement pas pris le temps de lire l’intégralité de mon commentaire car vous n’y répondez en rien.
        Sur votre propre commentaire :
        1) Qui vous dit que la prétendue pollution générale dont vous parlez soit la conséquence d’une énergie abondante et bon marché ? Cette pollution est-elle si générale que ça ? Comment se fait-il que même dans les pays les plus pauvres de la planète, qui sont, comme votre remarque l’illustre, les plus pollués, la durée moyenne de la vie soit aujourd’hui bien supérieure à ce qu’elle était au 18e siècle en Europe ? Comment se fait-il que l’espèce humaine (plus de 7 milliards d’habitants) prospère avec de si abominables conditions de vie ? Si vous préférez une énergie rare et chère, personne ne vous empêche de vivre votre idéal en produisant vous même l’énergie qui vous coûtera le maximum de votre travail pour le minimum de résultat. Il y a encore suffisamment de coins inhabités sur la planète pour vivre en accord avec vos prescriptions, à l’abri de toute « pollution ». Il y en a même en Europe et même en France.
        2) Que vient faire le plastique dans ce débat sur l’énergie ?

    • « Les taxes sur les énergies …….. sont criminelles. »
      faux, elles permettent d’éliminer les plus polluantes : respirer des particules fines (même problématique que l’amiante) est mortel

      • Encore une fois, aucune preuve. Qui vous dit que les taxes sur l’énergie permettent d’éliminer les plus polluantes ? Pour taxer, il faut qu’il y ait production. Plus de production, plus de taxe. Ce n’est évidemment pas l’objectif des promoteurs de taxes.
        Si respirer des « particules fines » est si mortel que ça, on se demande comment se fait-il que la durée moyenne de la vie en France soit aujourd’hui supérieure à 80 ans ? Combien de morts par an ayant pour unique cause prouvée l’absorption de « particule fine » ? Combien de morts par an si vos taxes et vos subventions parvenaient à éliminer toute production efficace d’énergie ?

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