Par Frédéric Mas.
L’insee relevait ce jeudi 15 février que le taux de chômage était à son plus bas niveau depuis 2009. Il a ainsi reculé de 0,7 point au quatrième trimestre 2017 pour passer sous la barre des 9%.
Le nombre de chômeurs diminue donc de 205 000 au dernier semestre 2017, se stabilisant à 2,5 millions de personnes. Pour un pays chroniquement malade de sa formation continue, les chiffres du chômage de longue durée sont bons. Ils diminuent de 0,6 point sur le trimestre et de 0,7 point par rapport à fin 2016.

L’autre bonne nouvelle vient du taux d’emploi des jeunes. Il augmente de 0,6 point par rapport au troisième trimestre 2017, et de 1,0 point par rapport à fin 2016. Sur le trimestre, le taux d’emploi s’accroît pour toutes les tranches d’âge, notamment les jeunes et les 50-64 ans. Il y a de quoi se réjouir même si le taux d’emploi des jeunes reste l’un des plus médiocres en Europe, et reste loin derrière nos voisins anglais ou allemands.

Plusieurs raisons peuvent être évoquées pour cette embellie, et plus globalement, la croissance positive française se doit d’être rapportée à celle mondiale qui l’entraîne. Cette dernière en 2018 devrait être pour la zone euro de 2,1% selon la Banque mondiale et de 2,5% aux États-Unis. En France, elle serait de 1,9%.
Seulement, il est aussi important de souligner que l’effort porté par le gouvernement pour réformer le marché du travail peut aussi commencer à porter ses fruits.
En effet, les effets positifs des ordonnances Macron sur le droit du travail, en particulier sur l’assouplissement de certaines règles concernant la procédure générale de licenciement n’est pas étranger à l’entrée sur le marché des plus jeunes.
Comme le remarque Bernard Zimmern, c’est une première étape et un bon signal à l’endroit des PME-PMI qui devraient moins hésiter à embaucher. M. Zimmern estime ainsi que « 2 millions d’emplois ne voient pas le jour par crainte des dirigeants de ne pouvoir licencier en cas de recul de la conjoncture. »
Cette première avancée sur le front du chômage devrait inciter le gouvernement à introduire davantage de souplesse sur le marché de l’emploi, ce qui se traduirait par l’amélioration des conditions des travailleurs et de leur rendement, qu’une réglementation tatillonne freine depuis des décennies.
L’étape d’après pourrait alors, comme le note l’étude de Ferghane Azihari pour l’Iref, l’évolution d’un marché du travail vers la décentralisation des négociations collectives pour répondre plus adéquatement aux demandes des employés comme des employeurs.
Enfin, le chômage recule un peu en France, mais la reprise est bien fragile, toujours à la merci de lois liberticides et de la gabegie fiscale…
Faudrait-il encore que ce soit exact, le bidouillage étant une spécialité des politiciens. D’ailleurs les indicateurs économiques ne confirment pas!
Soyons sérieux, il n’y a pas de baisse du chômage. Il y a seulement une manipulation par l’INSEE (organisme 100% dépendant du pouvoir). Ne pas oublier que les chiffres mensuels de Pôle Emploi sont en opposition, c’est d’ailleurs pourquoi le gouvernement a décidé de supprimer leur diffusion… Ensuite pour croire que les réformes Macron ou la soi-disant reprise permettraient une baisse du chômage autrement qu’homéopathique il ne faut pas manquer de souffle… La seule baisse interviendra le jour où le pouvoir procédera à une baisse drastique de la dépense publique. Le reste est juste de l’enfumage macronien.
Personnes en emploi , 65,7%……les 34,3% restant font quoi ?