Anne Hidalgo et les emplois fictifs : pourquoi je crois Capital
Anne Hidalgo et les emplois fictifs, cela vous laisse, comme moi, sceptiques ? Un conseil : ne retenez pas votre souffle.
Par Baptiste Créteur.
Je ne sais pas si Anne Hidalgo a occupé des emplois fictifs, de 2001 à 2003, au ministère de la Justice puis à la Direction Générale du Travail. J’attends, comme tout bon citoyen, que la justice fasse son travail (pas comme Anne Hidalgo – je parle de la Mairie de Paris bien entendu) et nous livre ses conclusions. Mais je ne peux m’empêcher de penser que oui, pour plusieurs raisons.
- Un emploi fictif au ministère du Travail, ça ne s’invente pas
Si les journalistes de Capital fabulent, ils auraient cherché autre chose.
- Anne Hidalgo a démenti
Ce n’est pas une preuve, mais c’est un indice. À ce stade, si une personnalité politique avouait tout de suite, on la blanchirait.
- Le démenti n’est pas convaincant
Anne Hidalgo mène de plein front sa campagne, tout en exerçant des responsabilités aux cabinets du ministère du Travail et du ministère de la Justice. Le tout, en élevant deux enfants, et enceinte du troisième. Je ne serais pas surpris qu’elle partage son temps entre le marathon de Paris et les résultats de ses expéditions scientifiques à Kerguelen en 2001, 2002 et 2003 comme preuves de sa vitalité.
- C’est pourtant simple
Un calendrier récapitulatif. Des fiches de paie. Des preuves du remboursement. Simple, basique. Je ne doute pas qu’Anne Hidalgo saura mettre ces documents à la disposition de la justice et du journaliste qu’elle accuse de diffamation pour prouver sa probité. Dans un joli petit dossier agrafé en haut à gauche, en trois exemplaires.
- Les Républicains n’y croient pas
Et en matières d’emplois fictifs, ils s’y connaissent.
Si comme moi, vous êtes sceptiques, un conseil : ne retenez pas votre souffle.