Le trou de la Sécu pourrait vous coûter la vie

La situation financière catastrophique de notre système de santé ne semble émouvoir personne.

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Marisol Touraine (Crédits Philippe Grangeaud-Parti socialiste, licence Creative Commons)

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Le trou de la Sécu pourrait vous coûter la vie

Publié le 29 mai 2023
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Le remède contre le cancer existe, mais les laboratoires pharmaceutiques le gardent secret afin de continuer à vendre leurs traitements hors de prix. Vous avez déjà entendu ce grand classique de la théorie du complot ? C’est incroyable, illogique et infondé, mais beaucoup sont plutôt enclins à y croire.

Si cette affirmation devait nous prouver quelque chose, ce serait que la santé est un sujet extrêmement sensible, qui concerne chacun d’entre nous. Il est paradoxal alors de constater qu’à l’inverse, un fait établi et bien connu de tous, celui de la situation financière catastrophique de notre système de santé, ne semble émouvoir personne.

 

Le système de santé français, un grand malade chronique

Sans entrer dans des détails ennuyeux, on peut dire que la Sécurité sociale souffre d’un déficit chronique qu’aucun gouvernement n’a réussi à guérir depuis des décennies. La principale responsable de ce déficit et de la dette dite « sociale » de la France (plus de 130 milliards d’euros, excusez du peu !) est la branche maladie. Son déséquilibre est d’ailleurs si important et récurrent qu’il doit amener à se poser des questions, non seulement sur la gestion, mais sur la viabilité même du système.

Les chiffres sont exorbitants et inquiétants, mais en réalité ils ne passionnent personne. Comme d’ailleurs la plupart des sujets relatifs à la finance publique, et c’est normal ; les décisions politiques dans ce domaine ont bien sûr un impact concret sur l’individu, mais complexe, aléatoire et difficile à établir. Le lien est si distendu que même lorsque quelqu’un avance des chiffres de coût par habitant, comme par exemple « la crise grecque va vous coûter tant », on ne se sent toujours pas concernés. Ce n’est pas qu’on ne croit pas aux chiffres mais il est vrai que l’impôt n’étant pas levé proportionnellement sur tous les citoyens, certains vont payer dans cette affaire beaucoup plus que d’autres, et par ailleurs, on peut toujours espérer continuer à financer tout cela par de l’emprunt…

Bref, tant qu’on ne met pas la main directement à la poche, on imagine toujours que la dépense ne nous impacte pas personnellement.

Malheureusement, en matière de Sécurité sociale et de santé, les déficits publics peuvent avoir des conséquences encore plus désastreuses qu’une simple perte d’argent…

 

Les fabuleuses promesses du progrès technologique

Pourtant, tout conduit à être optimiste au sujet de notre santé.

Nous vivons une époque si extraordinaire que notre espérance de vie ne cesse de s’améliorer, au point de permettre les espoirs les plus audacieux. Alors que Google investit des millions dans la recherche et annonce la mort programmée du cancer, d’autres parlent même de la « mort de la mort », entrouvrant la porte au transhumanisme, promesse de vie éternelle.

Tout ceci peut paraître exagéré et plus proche de la science-fiction que de notre réalité. Mais souvenez-vous, il y a vingt ans à peine on pensait impossible de décoder l’intégralité du génome humain, on croyait qu’une voiture sans conducteur n’existerait que dans les films et on pouvait encore s’imaginer la vie sans connexion Internet…

Mais il est bien sûr difficile de prédire l’avenir.

À l’instar des prévisions des économistes, j’aime autant interpréter celles des chercheurs en médecine comme des indications de tendance, plutôt que de m’accrocher au mot et attendre que la prédiction se réalise à la lettre. On n’aura peut-être pas découvert le remède contre le cancer ou le VIH d’ici cinq ans, ni le moyen de devenir immortels à l’horizon du XXIe siècle. Mais il me semble assez évident que globalement, nous allons être en mesure de guérir (et prévenir) beaucoup plus de maladies qu’aujourd’hui. Simple question de probabilités.

Et c’est là qu’une ombre vient noircir mon tableau tout rose. Et si toute cette merveilleuse évolution technologique nous passait sous le nez, à nous Français, en raison de notre mauvaise gestion du système de santé ? Impossible ? Pas si sûr que ça…

 

Dépenses de santé et équilibre des comptes, l’équation impossible ?

Comme toujours, lorsque c’est l’État et non le marché qui gère un domaine, la question de l’équilibre se pose.

Dans une entreprise privée, cet équilibre est assuré par la logique de profit. On ne peut se trouver durablement en situation de déficits, puisque cela signifie l’absence de profits et, à terme, la disparition de l’entreprise. Les dirigeants sont donc incités en permanence à chercher des méthodes de production et de gestion qui rendent l’entreprise rentable. C’est le cas même lorsqu’il s’agit d’entreprises qui opèrent dans le secteur de la santé. Par exemple, une mutuelle peut très bien être rentable et avoir ses comptes en équilibre. Pourquoi n’est-ce donc pas le cas de l’assurance santé gérée par l’État ?

Il faut reconnaître qu’à la différence d’une mutuelle, à travers le système de Sécurité sociale, l’État se charge non seulement de mutualiser le risque maladie mais aussi d’imposer, au nom de la solidarité, une certaine redistribution au profit de ceux n’ayant pas les moyens de cotiser. C’est le rôle par exemple de la protection maladie universelle (PUMA) et de l’aide médicale de l’État (AME) qui s’adresse aux étrangers en situation irrégulière. Dès lors, le gestionnaire doit prendre en compte ce surcoût dans ses calculs, et ajuster les cotisations de façon à le couvrir.

 

Les incitations, ça compte !

Mais le problème principal de la Sécurité sociale étatisée n’est pas là.

Son problème est d’une nature incitative. Une assurance privée calcule les cotisations de ses adhérents en fonction de certaines caractéristiques, et notamment de leurs comportements plus ou moins prudents face au risque. Elle pratique certaines franchises dont le caractère incitatif en termes de mesures de précaution a fait ses preuves. Tout ceci permet au « consommateur » de prendre conscience que les soins ne sont pas gratuits et de modérer sa demande (qui, par définition, peut être illimitée) en fonction de ses besoins réels.

Or, ce qui se pratique dans notre système de santé est exactement le contraire. La gratuité totale et absolue de la PUMA a des effets incitatifs désastreux, bien connus de la plupart des médecins. Les comportements prudents, par exemple avoir un mode de vie sain, ne pas adopter des habitudes augmentant le risque de maladies ne sont pas du tout récompensés. Et ce n’est pas la généralisation du tiers payant récemment passée au forceps par Marisol Touraine qui va encourager ces comportements raisonnables.

 

Ce qu’on voit… et ce qu’on ne voit pas

Comme d’habitude, ce qu’on voit, ce sont les bonnes intentions (de celles dont l’enfer est pavé). Ce système est généreux, et que valent quelques milliards de déficits face à la tâche hautement morale et humaniste d’aider son prochain ? On peut se le permettre !

Ce qu’on ne voit pas, c’est que dans la vie, malheureusement, l’addition doit être payée tôt ou tard (les Grecs viennent de faire à leurs dépens les frais de ce vieux dicton). Les cotisations et autres taxes ne pouvant pas être augmentées à l’infini, et la dette ayant atteint des niveaux limites, il faut commencer à chercher désespérément d’autres moyens d’équilibrer les comptes avant que le système nous explose à la figure et nous éclabousse tout entiers desdites bonnes intentions. Et là, comme dans pratiquement tous les domaines, si l’ajustement ne se fait pas par les prix, il se fait par les quantités ou par la qualité.

Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?

 

Des seuils de remboursement de plus en plus bas

Je n’apprends ici rien à personne, les remboursements de la Sécurité sociale sont dérisoires à double titre :

  1. Au niveau du tarif de base qui est largement dépassé par bon nombre de médecins (et ce n’est pas moi qui vais leur jeter la première pierre !)
  2. Au niveau du taux de remboursement. Même s’il est de 100 %, il ne couvre pas grand-chose de la dépense réelle du patient. Citons, juste pour le plaisir, la base de remboursement de la Sécurité sociale des verres correcteurs qui est de 2,29 euros, remboursés, cerise sur le gâteau, à 60 % !

 

Une médecine à deux vitesses

Le résultat bien prévisible est que ceux qui en ont les moyens souscrivent une mutuelle complémentaire couvrant réellement les dépenses courantes de santé et leur permettant par ailleurs de consulter les médecins qui pratiquent des dépassements d’honoraires. Si on se fie à une logique économique de base, ces médecins présentent certains avantages en termes de rapidité ou de qualité du service, ce qui explique que leurs honoraires sont acceptés.

La nécessité d’un système complémentaire est telle que même le gouvernement s’est rendu à l’évidence, s’empressant dans la foulée d’obliger les entreprises à fournir une mutuelle à leurs salariés.

 

Une sélection perverse des traitements conventionnés

Et voilà, nous y sommes, c’est l’aboutissement ultime de la logique anti-marché sur laquelle repose le système d’assurance maladie français. La crainte principale qu’il entraîne est le rôle néfaste qu’il va jouer au niveau de l’implémentation et de la diffusion des nouvelles technologies médicales.

Cet effet négatif se joue à deux niveaux :

Les délais de conventionnement des nouveaux traitements qui présentent un intérêt thérapeutique

Ces délais sont naturellement impactés de toutes les lourdeurs administratives que présente un système étatique et peuvent se compter en mois, voire en années (des années pendant lesquelles ils auraient pu sauver des vies).

Une sorte de sélection adverse

Elle est basée, non pas sur l’efficacité et la demande potentielle qui existe pour le traitement, mais sur les tensions financières du système de santé.

Typiquement, un traitement trop cher et très demandé par les assurés n’arrangera en rien le « trou de la Sécu ». Des exemples de traitements efficaces mais non remboursés pour une de ces deux raisons ne manquent pas : cela va des traitements considérés « de confort » comme la chirurgie réfractive des yeux, jusqu’aux traitements qui améliorent les chances de survie des patients, comme les prothèses vasculaires héparinées, certaines technologies chirurgicales de pointe, les tests sanguins qui remplacent l’amniocentèse, des traitements innovants contre l’hépatite C

Alors oui, nous vivons une époque extraordinaire. Oui, nous aimons nous complaire dans l’idée de solidarité et générosité que la Sécurité sociale nous renvoie. Mais dites-vous bien que demain, si le remède contre le cancer existait, il pourrait bien se révéler au-dessus de nos moyens…

 

Un article publié initialement le 17 juillet 2015.

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  • La dette sociale n’est pas de 130 milliards mais de 240, à moins que ce ne chiffre ne concerne que la branche maladie (la phrase n’est pas claire).

    Dans les années 1950, la Cour des comptes s’inquiétait déjà de l’explosion des dépenses de santé. Des dizaines de plans de maîtrise des comptes on été mis en place sans jamais s’attaquer au problème qui est qui que la SS n’est pas une assurance.

  • Le remède anti cancer n’existe pas mais le lobby pharmaceutique oui. Que l’auteur cesse de nous prendre pour des lapins de 6 semaines. Rien n’est fait pour la prévention !

    -4
    • Connaissez-vous quelque chose à l’industrie pharmaceutique ? Savez-vous pourquoi les laboratoires cessent d’innover ? Savez-vous qu’il est difficile de se prévenir de quelque chose que l’on ne connais pas ?

      Après, il faut voir pourquoi les lobby pharmaceutiques existent : l’Etat leur impose des contraintes réglementaires énormes (10-15 ans d’études clinique entre autres)…et si de l’autre côté, ils n’ont pas l’assurance de pouvoir rentabiliser leurs investissements pourquoi le feraient-ils ?

      Ayant bossé pour un concurrent de Servier, je trouve néanmoins que ces derniers tapent juste dans ce billet : https://blog.servier.fr/les-brevets-necessaires-lindustrie-pharmaceutique/

    • La prévention !!

      La notion de responsabilité individuelle a-t-elle un sens pour vous ?
      On n’oblige personne à fumer, on n’oblige personne à avoir une consommation excessive d’alcool etc..

      Ce que souligne l’article c’est justement le rôle des incitations.
      Dans un marché libre de l’assurance santé, les assureurs ferait nécessairement des prix plus faibles pour les non-fumeurs.

    • Avatar
      jacques lemiere
      31 mai 2023 at 23 h 11 min

      mais rien n’est fait par qui?
      je dois aller voir mon voisin pour lui expliquer que fumer augmente son risque de développer le cancer???

      tout interventionnisme politique dans un secteur économique engendre n lobby pour essayer d’agir sur des lois qui souvent ne devraient pas être..

      et le responsable de votre santé c’est vous… la prevention c’est votre responsabilité..

  • Et tout le monde, généralement, trouve ce système génial.
    C’est le côté grec des français, la santé c’est gratuit, c’est l’Etat qui paie. C’est notre modèle social, généreux mais irresponsable.

    Et les socialistes le trouvent tellement bien qu’ils veulent en faire bénéficier le monde entier, au frais de l’Etat français bien sûr.
    C’est si bon de se donner bonne conscience, quand c’est payé par les autres.

  • La SS n’est même pas une assurance mais elle interdit l’accès aux véritables assurances santé, privant les citoyens des moyens de les financer. Loin de les rendre solvables comme la propagande collectiviste le prétend, la SS condamne les Français à l’insolvabilité.

    Au mieux, la SS ne sert à rien. Au pire, la SS est nuisible car elle compromet les chances de survie des malades actuels et futurs, à commencer par les plus démunis d’entre eux. Le temps est venu d’y mettre un terme définitif, sans barguigner plus longtemps.

  • Le mouvement est inévitable : la médecine à « plusieurs vitesses ».

    On a voulu faire croire aux veaux que tout le monde serait soigné de la même façon, que tout le monde aurait le bac, et que tout le monde ferait des études supérieures, etc.

    C’est la même pensée magique à l’oeuvre. La même hypocrisie et la même absurdité.

    Voilà le coeur du problème.

    Aujourd’hui déjà les individus avec des moyens financiers peuvent se faire soigner à l’étranger, rapidement.

    Un scanner ? Une IRM ? A Bangkok c’est tout de suite, si on paye. En France ? Faire la queue, connaître le spécialiste, attendre, etc.

    Parallèlement la médecine high tech devient de plus en plus coûteuse.

    Croisement des courbes.

    La Sécu c’est bien quand il s’agit de donner de l’aspirine aux veaux malades.

    Mais pour le génie génétique, les thérapies géniques, les examens et les analyses poussés…. ça ne peut pas fonctionner.

    La Sécu apparaît ainsi nue : un système de ponction destiné à faire vivre des cohortes de parasites et une administration-rentière.

    Et les malades, eux, en crèveront. Doucement, sans bruit… Eternelles victimes de la pensée magique socialiste et collectiviste.

    Morts mais…. « égaux » !

    • Vous faites une grosse erreur Charles : la SS n’a jamais soigné personne. En revanche, elle provoque la mise en place un système médical à trois vitesses
      – un pour ceux qui les moyens
      – un pour ceux qui paient et qui n’ont rien en retour
      – un pour ceux ne cotisent pas et qui ont tou payé les seconds.

      A l’inverse son coût exorbitant détourne des ressources des recherches fructueuses que l’industrie pharmaceutique pourrait engager.

  • J’ai lu que le trou de la sécu est dû aussi au fait que l’t ne lui reverse pas la totalité du produit des certaines taxes (alcool, tabac, assurances…). Quand la cavalerie budgétaire remplace la gestion…

    -1
  • … que l’État ne lui reverse pas…

  • La SS c’est un peu moins de 160.000 salariés dont un peu plus de 40% à la limite du départ à la retraite
    Un gain immédiat de 6.000.000.000 (hypothèse 60.000 départs avec un coût complet de 100k euros annuels) en masse salariale si on compense ces départs par des refontes ou des suppressions de processus métiers plutôt que par des embauches

    • Ca fera des économies sur le fonctionnement mais ça n’attaquera pas le problème de fond qui est que la SS n’est pas une assurance et une pompe à fric pour les syndicats.

  • Le plus gros soucis c est quand plus on s endette a savoir on paiera encore les dettes que la secu sera fermé donc on pourra plus se soigner. Merci les soviét

  • Comme quoi on peut être Docteur, et se tromper …

    http://blogs.mediapart.fr/blog/gerard-karageorgis/300113/une-nouvelle-approche-therapeutique-du-cancer

    Les conspirationnistes ont bon dos…. Quant on sait que 67% des Américains ne croie pas au rapport OFFICIEL sur la mort de JFK !! 2 tiers de fou dans le monde …..

  • Et on veut encore légiférer en ce moment sur le principe de soins gratuits aux étrangers sans papiers … On se fout de qui ???

  • Je rectifierai votre affirmation « ceux qui en ont les moyens souscrivent une mutuelle complémentaire », justement le calcul coût d’une mutuelle par rapport aux prises en charges est défavorable. Mais est-il réalisé ?

    • Difficile à chiffrer. La mutuelle permet aux gens à découvert dès le 15 du mois de pouvoir quand même s’offrir certains soins. Comme toutes les solutions à l’insolvabilité périodique, elle est bien plus coûteuse que de gérer correctement son budget, mais ça n’est pas au moment où on supprime les tickets de caisse que cette gestion correcte va revenir en grâce.

  • « la base de remboursement de la Sécurité sociale des verres correcteurs qui est de 2,29 euros, remboursés, cerise sur le gâteau, à 60 % « 

    Bienheureux les pistonnés! Mes verres facturés ~900€ viennent de m’être royalement remboursés de 0,06€ !

  • Qui osera remettre en cause le monstre étatique de la SS ? Combien de parasites prospèrent sur sa toison?
    Les » gestionnaires  » de sa dette ne peuvent l’ignorer, ( la plus part bénéficient des régimes spéciaux de retraite!!!).L’impression de gratuité socialiste est un leur sauf pour les bénéficiaires de la CME .
    Les français : veaux et moutons, seraient bien inspiirés de faire le total des prélèvements sociaux retenus par leur employeurs, leur caisses de retraites leur banquiers sur l’épargne …. chaque année .
    Pourquoi le ministre des comptes publics qui a imposé le prélèvement à la source de l’impôt sur les revenus ne donne pas l’information sur l’avis d’imposition de chacun de la totalité des sommes prélevées à ce titre ?
    Les français réfléchiraient peut-être au vrai cout de leur SS avec en plus la quittance de la mutuelle.
    L’informatique peut répondre à cette question , l’Etat à toutes les données
    Il n’y a pas de volonté politique ……… la bureaucratie empêche tout

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