Accord de Paris : peut-on défendre Donald Trump ?

Trump tourne-t-il le dos à la planète, comme on l’a entendu ? Au-delà des passions, si on réfléchissait au débat qui pourrait s’ouvrir ?

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Accord de Paris : peut-on défendre Donald Trump ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 5 juin 2017
- A +

Par Alain Mathieu.

« Folle décision », « régression infantile », « Trump tourne le dos à la planète ». Les invectives n’ont pas manqué après la décision de Donald Trump de sortir de l’accord de Paris. Emmanuel Macron a même affirmé qu’il serait responsable de « migrations, guerres, disparition de villes côtières ».

Au-delà des passions, dont certaines sont motivées par des intérêts électoraux proches, apportons un peu de réflexion sur le sujet.

 

Accord de Paris et obligations juridiques restreintes

L’accord de Paris n’a fait qu’entériner des « contributions volontaires » de différents États destinées à réduire leurs émissions de CO2. C’est ainsi que le seul engagement des Chinois a été de commencer leur réduction en 2030. Barack Obama est allé plus loin pour les États-Unis : une réduction de 26 % en 2025. Étant sûr de ne plus être là pour remplir cet engagement, il obtenait à moindres frais l’admiration des partisans de ces réductions.

La conception américaine des obligations juridiques est différente de la conception française. Pour nous, ne pas respecter pendant des années un traité dans lequel nous nous sommes engagés à ne pas dépasser un déficit des finances publiques de 3 % du PIB n’est pas une escroquerie. C’est une preuve d’habileté diplomatique.

Pour les Américains, un engagement signé doit être respecté. D’où le recul de Donald Trump. Il ne veut pas prendre le risque de procès de citoyens ou d’ONG américaines le faisant condamner par des tribunaux américains pour ne pas avoir obligé des entreprises à la fermeture de mines de charbon ou de puits de pétrole, si cette fermeture devenait nécessaire pour respecter les engagements pris par Obama. Il renonce donc à ces engagements.

 

La question du financement par les contribuables

La partie en principe la plus contraignante de l’accord de Paris est l’engagement pris par les pays développés de verser aux pays en développement, à partir de 2020, au moins 100 milliards de dollars par an pour leurs investissements dans la réduction des émissions de CO2. Le chiffre est précis, mais la répartition entre les pays développés n’est pas arrêtée.

La définition de ces financements n’a pas été donnée : quels types d’investissements ? Dons ou prêts ? Prêts à long terme, mais aussi à court terme comme les crédits à l’exportation de matériels ? Quid des crédits contractés auprès de banques locales ? Part du public et du privé ? Tout est resté dans le vague. Un seul engagement précis a été publié : celui de François Hollande, s’engageant pour la France à 5 milliards par an de fonds publics. Il ne sera pas là pour l’assurer.

Donald Trump ne tolère pas cette menace imprécise mais possible, car ne dépendant pas des dirigeants américains élus. Elle pourrait contraindre le contribuable américain à verser plus de 50 milliards par an à des pays vendant des produits concurrents de productions américaines. Le terme contribuables est revenu plusieurs fois dans son discours. Trump tient à défendre leurs intérêts. Aucun dirigeant français n’a évoqué les conséquences de l’accord de Paris pour le contribuable français. Trump défend les intérêts de ses électeurs, les dirigeants français ceux des autres pays.

 

Le GIEC s’est déjà trompé

Un reproche peut cependant être fait à Donald Trump : pourquoi a-t-il affirmé que l’Accord de Paris, s’il était appliqué par tous, réduirait de 0,2° C la température de la planète en 2100 ? Ce chiffre est sorti des calculs de modèles climatiques dont la fiabilité est extrêmement faible. Des journalistes ont publié d’autres chiffres puisque d’autres modèles donnent une réduction de 1°C.

En fait personne n’en sait rien. Ces modèles n’ont pas pu expliquer la baisse des températures de 1945 à 1975, ni prévoir la stagnation depuis 1998.

Ces modèles sont d’autant moins fiables que la « science climatique » est incapable de décrire correctement les phénomènes climatiques. D’après l’avis donné le 3 novembre 2015 par l’Académie française des sciences, « il reste de nombreuses questions en suspens nécessitant un programme de recherches soutenu » et il faut « réduire les incertitudes des simulations numériques du climat ». En 1990, le GIEC (les fonctionnaires de l’ONU traitant du climat) prévoyait une hausse du niveau des mers de 13 à 21 cm en 25 ans. Elle a été de 4 cm.

Parmi les incertitudes, l’influence des variations des émissions solaires et le rôle des nuages ne sont pas connus. Et pourtant l’effet de serre des nuages, à supposer qu’un tel effet existe, serait 219 fois plus important que celui du CO2 atmosphérique. Quant au CO2 dû aux émissions humaines, il ne représente que 6 % du stock de CO2 atmosphérique. Un jour la science prouvera peut-être que l’augmentation de la quantité de CO2 dans l’atmosphère est due au réchauffement causé par exemple par les variations du soleil, et non que le réchauffement est dû aux émissions humaines de CO2, comme une désinformation systématique l’a fait penser aux Européens.

Ceux qui prétendent que la science a parlé sont des hommes politiques qui ont fait de la protection de la planète une véritable religion, dont la critique est apparentée à un blasphème. Il est dommage que Donald Trump ait cédé à cette croyance en citant un chiffre aussi peu fiable d’augmentation de la température de l’atmosphère terrestre.

 

Une leçon à méditer ?

Donald Trump donne cependant aux autres chefs d’État, et en particulier aux Français, plusieurs leçons qu’ils devraient méditer :

  • Un responsable politique doit d’abord rendre des comptes à ses électeurs, avant d’en rendre à ceux des autres pays.
  • Grâce à nos centrales nucléaires, la France est l’un des pays développés qui par habitant émet le moins de CO2. Ses dirigeants ne devraient pas être en pointe dans la si controversable urgence climatique, et pénaliser leurs électeurs en raison de considérations scientifiques aussi incertaines et qu’ils maîtrisent mal.
  • Philippe Verdier, chef du service météo de France Télévision, a été licencié pour avoir écrit que le réchauffement climatique est favorable à notre pays : en 2014, année chaude, davantage de récoltes, moins de consommation d’électricité et de gaz, et 14 000 décès en moins. L’intérêt des Français ne serait pas de réduire les émissions de CO2, si par hasard la science finissait par prouver qu’elles sont responsables du réchauffement.
  • Puisque les partisans des énergies renouvelables disent que ces énergies sont devenues compétitives, nos dirigeants devraient faire comme les Anglais : supprimer les subventions aux éoliennes et aux panneaux photo-voltaïques. Le coût de l’électricité en serait réduit d’autant pour les Français.

 

Ces considérations de bon sens risquent de vous faire traiter d’ennemi de l’humanité. Donald Trump a cependant eu raison de les provoquer.

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  • Qu’on avance l’argument qu’il n’est pas scientifiquement prouvé que le réchauffement existe ou est causé par l’homme, POURQUOI PAS. Cela semble même sain de se poser cette question. Mais choisir une orientation sur l’avenir du monde en défendant « ses » contribuables est tout simplement irresponsable. Une attitude plus responsable aurait été de demander des avis scientifiques contradictoires au Giec, pour animer un débat sur le fond et non sur des croyances.

    • @ leLibéralSolidaire et @ Alain Mathieu

      Ça fait du bien de voir des avis qui ne soient pas « en noir et blanc ».
      Les constations des climatologues sont certainement fiables mais depuis quand et où sur la planète? (ça s’améliore avec les satellites).
      Par contre les prévisions à 50 ou 100 ans sont des points sur une courbe hypothétique, dans le meilleur des cas, et sous influence multifactorielle.
      Reste qu’une « écologie » raisonnée avec moins de pollution améliore la qualité de vie de tout le monde.

      • Ok pour moins de pollution mais l’accord de Paris se focalise sur le CO2… qui n’est pas un polluant.

        • Le CO2 n’est pas un poison, mais en exces dans un milieu, il est aussi nocif que n’importe quelle autre substance en exces.

      • Pour aller dans le sens de fm06, il y a un amalgame qui est fait entre la Cop21, le CO2 et la pollution.
        Pour la plus part des personnes la Cop21 est pour l’écologie au sens large (ce qui en soit est bon, si l’état ne mettait ses gros doigts dedans). alors qu’en fait elle est centrée sur un phénomène particulier : l’émission de CO2 par l’homme et l’objectif de la diminuer.

        De fait, il suffit de dire que vous mettiez en doute l’impact du C02 ou l’intérêt de diminuer ses émissions pour vous faire traiter de tous les noms. Et leLibéralSolidaire vous faites en partie ce mélange en parlant d’avenir du monde (évidemment vous n’insultez pas mais vous parler d’attitude irresponsable).

    • Pourquoi ? Un élu dans une démocratie représentative doit défendre l’intérêt de ses électeurs/des citoyens. Même si cet intérêt est contraire à celui des autres gens.
      Ici il y a un coût certain et colossal de la « lutte contre le changement climatique » et des bénéfices totalement incertains. Il n’y a AUCUNE preuve que les variations des températures soient liées à l’activité humaine, le niveau de confiance est très faible, et pire encore quant à l’impact de ce changement. Tout semble indiquer que les bénéfices surpassent largement les inconvénients.
      Bref un coût sûr à l’impact très réduit (au mieux) v. un coût uncertain, peut être même bénéfique. Un politicien ou même n’importe qui de responsable ne devrait pas hésiter une seconde. Il est urgent d’attendre et de laisser les initiatives privées traiter des éventuels problèmes réels.

    • Il y a longtemps que c’est fait, les élus américains ayant entendu les arguments des 2 partis.

    • Bonjour l’ami,
      Le Congrès US a depuis pas mal de temps auditionné une belle quantité de scientifiques. Ils onr ainsi pu se faire un avis éclairé : on ne ment pas à une commission d’enquête sénatoriale aux US, le parjure est lourdement sanctionné.
      Ces auditions sont publiques, on peut encore en trouver les retranscriptions : Pensee-unique en avait d’ailleurs relayé une bonne partie.
      Les affirmations des rechauffistes, devant les commissions en question, n’avaient rien à voir avec ce que les médias et les politiciens affirment en public.
      En gros, les réponses convergeaient toutes vers « on ne sait pas trop, on n’a pas vraiment de preuve, on ne comprend pas bien comment marche le climat, nos modèles ne marchent pas. On nous demande de tirer des conclusions alarmistes mais on ne peut pas… »
      J’en ai lu plusieurs (de ces retranscriptions), c’est édifiant. Mais jamais relaté dans la presse française !

    • Il y a des arguments scientifiques qui s’opposent à la fable climatique (voir ci-dessous PukuraTane et https://www.contrepoints.org/2017/06/05/291288-istvan-marko-directeur-scientifique-de-climat-15-verites-derangent). Et il y a quantité d’arguments philosophiques et politiques, entre autres :
      1) Depuis quand l’homme est-il capable de prédire l’avenir ? (on nous parle de « mesures » à prendre aujourd’hui pour façonner « le climat » – lequel ? – qu’il fera dans 80 ans !)
      2) Depuis quand les hommes de l’état ont-ils tenu un seul de leurs engagements ? Bien sûr, ils savent parfaitement tenir et aller bien au delà de leurs engagements sur les moyens (augmenter la dépense et les réglementations, mais sur les résultats ?)
      3) Depuis quand les hommes de l’état sont-ils à même de lutter contre les catastrophes, naturelles ou non ?
      4) Depuis quand les hommes de l’état ont-ils eu une seule action efficace pour améliorer le sort de l’humanité ?
      5) Depuis quand les taxes et réglementations imposées par les hommes de l’état n’ont-elles pas provoqué des calamités pires que les maux (réels ou supposés) qu’elles prétendaient combattre ?
      Si vous êtes « libéral » (vous pouvez laisser de côté le « solidaire » car le libéralisme est solidaire, son application aboutissant à la société la plus solidaire jamais pratiquée par l’homme, alors que le socialisme détruit la solidarité), vous devriez savoir que la réponse à toutes ces questions est « non ».

    • La réalité du changement climatique de nature humaine est une réalité scientifique. Je sais qu’en disant cela je vais déplaire à beaucoup de gens sur ce site. Pourtant c’est vrai. Après bien sûr, on peut discuter de l’ampleur de ce réchauffement et à quel point l’homme influence ce réchauffement. On peut considérer que certaines personnes tendent à exagérer ce réchauffement par catastrophisme.
      Mais là, on peut surtout critiquer les climatologues c’est sur leurs prévisions. Ils se basent sur des modèles purement théoriques pas du tout fiable pour prédire l’avenir. Leurs prévisions ne sont pas fiables. A noter que l’on peut aussi les critiquer quand aux effets du réchauffement climatique. Aujourd’hui, on est de loin de connaître les effets avec total certitude de ce réchauffement. Et surtout, aujourd’hui, on part du principe que la température actuelle est la température optimale. Or, rien ne nous permets d’affirmer cela. Il ne fait aucun doute que le réchauffement climatique aura des effets négatifs mais il aura aussi des effets positifs. Il me paraît très dur de dire à l’heure actuelle que le réchauffement climatique aura plus d’effets négatifs que d’effets positifs.
      De plus, même si on accepte les conclusions du giec sur le réchauffement et ses effets (négatifs). Le mieux est de ne rien faire. Car en terme de coûts/bénéfices il y a plus de bénéfices à ne rien faire qu’à agir. C’est ce que montre les travaux du consensus de copenhague.
      Il y a aussi cet excellent article de vincent benard à lire sur le sujet: http://blog.turgot.org/index.php?post/Benard-CO2-reponse-liberale

    • Le Giec n’est pas crédile. Il suffit d’observer sa structure et comment il fonctionne. Un excellent article à lire sur le Giec: https://web.archive.org/web/20130415053415/http://www.rechauffementmediatique.org/wordpress/2012/01/12/pourquoi-le-giec-n’est-pas-credible/
      Rappelons que tous les documents du giec doivent être approuvé par l’assemblée plénière qui n’est en rien une assemblée composé de scientifiques. L’assemblée plénière du giec est une assemblée purement politique et elle remodèle les documents du giec. A noter que le troisième groupe de travail du giec est dominé par des gens ayant étudié les sciences humaines.

    • Une excellente analyse sur le giec: http://iloapp.agrophil.org/blog/philoscience?Home&post=19
      Le giec est scientiste.
      Ce qui est dommage c’est que les critiques du giec viennent surtout de climato sceptiques alors que n’importe qui devrait être critique du giec. En fait, toute personne de bonne foi avec un esprit critique ne fait pas confiance au giec. Personnellement, je crois au réchauffement climatique de nature humaine mais je n’accorde pas beaucoup de crédibilité au giec. Le giec est clairement un organe politique partial ce n’est pas du tout un organe scientifique.
      On peut s’étonner du choix des auteurs de certains rapports du giec. Par exemple, un rapport spécial en 2011 avait été fait Sven Teske de Greenpeace et Christine Lins de l’EREC, syndicat professionnel de l’énergie renouvelable. Vive l’impartialité. Sans parler des « erreurs » dans les rapports du giec comme l’affaire des glaciers de l’Himalaya. Rappelons les révélations de document interne au GIEC où il est suggéré d’exagérer la catastrophe dans la version du rapport destinée aux « décideurs » politiques.
      A noter qu’il il y a des divergences subtiles mais tout à fait substantielles entre les sous rapports WG1 et WG2, et la synthèse pour décideurs.

    • Ce que dit le consensus de Copenhague est très intéressant: La lutte climatique est le plus mauvais usage de faire de nos ressources financières (limitées) pour résoudre les problèmes actuels. En termes de coûts bénéfices, il est clair que la lutte contre le réchauffement climatique coûte plus qu’elle ne donne de bénéfices. ( tout cela en considérant que ce que dit le giec soit vrai).
      Le consensus de Copenhague analyse avec la rationalité économique la lutte contre le réchauffement climatique. Ce consensus comprends des économistes spécialistes du sujet et de grands économistes dont des prix Nobel d’économie. Le consensus de Copenhague n’est pas climato sceptique. Ils reconnaissant la réalité du réchauffement climatique de nature humaine.

    • Le consensus de Copenhague estime que si on veut lutter efficacement contre les problèmes de santé et d’environnement du monde alors le réchauffement climatique est un des choix de dépense les moins rentables. (http://reason.com/archives/2008/05/30/the-top-ten-solutions-to-the-w)
      La philosophie du Consensus de Copenhague : dans un monde aux ressources financières limitées, il faut orienter la dépense là où elle produit le plus de bienfaits

  • Un responsable politique doit d’abord faire baisser les frais de fonctionnement quitte à investir davantage et donc, à faire travailler l’industrie. C’est ce que font – peut être encore trop timidement – les collectivités Françaises.

    Citons par exemple la rénovation de l’éclairage public, les LED ayant provoqué une véritable rupture technologique sur les factures d’électricité (entre -50 et -75% d’économies à réaliser).

    A cause de nos centrales nucléaires, la France est un des seuls pays de l’UE qui n’atteindra pas les objectifs européens de développement des énergies renouvelables. Nous sommes à 15,6%, loin des 23% prévus. Pendant ce temps, 11 pays ont déjà dépassé leurs objectifs. Qui veut parier sur le prix de l’électricité en France d’ici 10 ans ? (source : AMORCE Mai 2017 – page 68).

    En ce qui concerne les subventions au photovoltaïques, les tarifs de rachat baissent régulièrement depuis 10 ans, passant de 59 centimes d’€/KWh à 25 centimes actuellement, voire moins (http://www.photovoltaique.info/-Tarif-d-achat-.html) Ils seront bientôt supprimés, le producteur vendant sur le marché, une prime de compensation venant éventuellement compléter le prix (cela devrait plaire aux libéraux). On s’approche de la parité réseau.

    Bref, en lisant l’article, j’ai le sentiment que l’auteur est loin de la réalité et du terrain.

    • Expliquez nous pourquoi l’Allemagne qui a fait le choix d’arrêter le nucléaire et de développer les ERenouvellables a une électricité 3 fois plus chère qu’en France?
      Sans doute parce que la France est une meilleure gestionnaire ou sait mieux faire des affaires? :-)))

    • « A cause de nos centrales nucléaires » pourquoi à cause ? c’est plutôt grâce. L’énergie renouvelable est un désastre. Vouloir investir dedans est du n’importe quoi. Grâce au nucléaire, l’énergie francaise est moins chère. Regardez un peu l’Allemagne et sa transition énergétique c’est un désastre. Et on devrait suivre leur exemple ?

    • L’objectif de l’ue a été fixé par les lobbys et n’a aucun sens. Les énergies renouvelables sont non seulement très chères et ont besoin de subventions mais en plus, sur le plan du réchauffement climatique, cela n’a quasi aucun impact. Que l’on m’explique les avantages des énergies renouvelables

    • Tant mieux que la france ne respecte pas l’objectif de l’ue qui est totalement insensé. L’Europe se suicide économiquement avec la transition énergétique

  • je ne peux pas m’empêcher de penser que le classement vertical d’un machin qui plaisait tant à Hollande, Royal, et Fabius ne peut pas être une si mauvaise chose que ça… ?

  • Excellent, et tant pis si je suis, moi aussi, considérée comme une ennemie de la planète et de l’humanité!

  • La photo montre parfaitement la propagande mensongère des écolos, cette bande d’ignorants et de paranos. Car depuis que la Terre existe son climat a TOUJOURS changé, faisant disparaître des espèces. On a l’impression qu’ils n’ont rien appris à l’école!

  • >Un jour la science prouvera peut-être que l’augmentation de la quantité de CO2 dans l’atmosphère est due au réchauffement causé par exemple par les variations du soleil

    reve pas.
    Le soleil est mesuré en permanence depuis 40 ans, il est plutot mou.

    >Un responsable politique doit d’abord rendre des comptes à ses électeurs, avant d’en rendre à ceux des autres pays.

    ça c’est vrai, et ça devrait etre vrai pour tous les autres domaines.

    >Grâce à nos centrales nucléaires, la France est l’un des pays développés qui par habitant émet le moins de CO2.

    c’est vrai aussi. cela fait meme parti des recommandations du giec

    >Et pourtant l’effet de serre des nuages, à supposer qu’un tel effet existe, serait 219 fois plus important que celui du CO2 atmosphérique.

    On ne peut pas mettre dans la meme phrase :
    – c’est 219 * plus puissant (admirons la precision)
    – mais on ne sait pas si ça existe.
    ça heurte ma logique

    pour le reste
    http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2681

  • Bjorn Lomborg, dans une étude validée par ses pairs, a déterminé la baisse de température permise par les mesures de l’accord de paris. Les modes de calcul retenus sont ceux validés par le GIEC.
    Tenez vous bien, l’accord de paris réduira la hausse des températures moyennes de … 0.17°C à la fin de l’année 2100
    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/cop21-des-promesses-ou-du-vent-532631.html

  • Drieu Godefridi: Pourquoi la sortie des US de l’accord de Paris est une excellente chose https://m.youtube.com/watch?v=SNmXHos0fuk&feature=youtu.be

  • L’hypocrisie de certaines critiques: le Canada critique Trump mais invite les investisseurs étrangers à financer ses champs de shale
    http://dailycaller.com/2017/06/09/canada-shows-commitment-to-fighting-global-warming-by-asking-china-to-invest-in-its-oil-industry/

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