Changement volontaire ? Changement nécessaire ?

Quoi qu’on en pense, Il faut bien accepter la permanence du changement. et s’y préparer.

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Changement volontaire ? Changement nécessaire ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 4 février 2017
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Par Alain Goetzmann.

Changement volontaire ? Changement nécessaire ?
By: Mark MorganCC BY 2.0

« Rien n’est permanent sauf le changement » Cet aphorisme d’Héraclite illustre à la perfection le déroulé de notre vie. Du jour où nous sommes nés au jour de notre mort, l’unique constante de la vie est le changement. De notre apparence physique à notre intelligence, de notre conscience à notre bien-être spirituel, les influences internes et externes qui nous gouvernent nous font changer.

Certains de ces changements ne nécessitent aucun effort de notre part. Nous ne faisons pas pousser ou grisonner nos cheveux de notre propre volonté. Nous ne nous réveillons pas le matin avec la détermination de faire pousser nos ongles. Il est parfois possible d’avoir un peu d’influence sur ces changements naturels – manger sain ou prendre des vitamines – mais nous n’en avons pas intrinsèquement. Ils sont liés à notre humanité.

Il existe, par contre, des changements que nous pouvons initier. Nos attitudes, nos relations, nos passions, notre travail. Il arrive que, dans ces domaines, nous changions sans effort, mais, en général, dans ce cas, c’est plutôt en pire. Voilà pourquoi tant de personnes passent tant de temps à réfléchir aux changements qu’elles voudraient voir se produire dans leur vie.

Ce changement qui vient de nous, ce changement qui vient des circonstances

En fait, il y a deux types de changements : le changement volontaire et le changement nécessaire.

Le changement volontaire vient du fond de nous. Il apporte une énergie nouvelle, il est valorisant et créé un élan. Il nous mobilise et nous fait investir dans la recherche d’un résultat positif.

Le changement nécessaire, lui, ne suscite pas toujours l’enthousiasme. Il ne crée pas d’énergie particulière en nous. D’ailleurs, il heurte notre goût pour la stabilité et notre réticence, toujours présente, à laisser bousculer l’ordre établi.

Alors, pourquoi ne pas faire des changements nécessaires, des changements volontaires ? Au lieu de subir, sans enthousiasme, sans énergie et en traînant les pieds, les nécessaires mutations, n’est-il pas plus valorisant de les anticiper et de décider, personnellement, des réponses à y apporter.

Bien sûr, à scruter en permanence l’horizon des bouleversements à venir, on perd un peu de confort. Bien sûr, veiller à sa santé et à son bien-être physique exige des efforts. Bien sûr, bien se comporter avec les autres, ses relations, ses proches, sa famille, demande une discipline d’attitude et de comportement.

Mais, en suivant ce chemin, nous apprenons à nous adapter. N’est-ce pas ce que font toutes les espèces depuis l’origine des temps ?

Nos sociétés se sont progressivement organisées pour protéger les populations des dangers qui les guettaient. C’était indispensable à l’époque ou le tigre-sabre faisait ses délices de nos congénères. Aujourd’hui, on veut aussi les protéger des conséquences du progrès. Pourquoi pas ? Mais attention ! Quoi qu’on en pense, Il faut bien accepter la permanence du changement. Pourquoi alors ne pas nous mettre définitivement en position de veille sur notre environnement sociétal et nous y adapter au fur et à mesure afin de vivre une aventure humaine exaltante ?

« Nous vivons sur une planète mineure, tournant autour d’une étoile très moyenne, se trouvant à la limite extérieure de l’une des centaines de millions de galaxies de l’univers. À la lumière de ceci, ma présence est éphémère, aussi je veux vivre une expérience merveilleuse, spectaculaire et grandiose ». Stephen Hawking.

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  • nous vivons dans un monde ou l’on n’a pas le temps de s’adapter  » au fur et à mesure  » ; tout va trop vite , beaucoup trop vite ; on peut ajuster des robots pour suivre l’évolution , mais nous ne sommes pas des robots ….du moins pas encore ;…

  • Les commentaires sont fermés.

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Auteurs : Philippe Aghion, est professeur à l'INSEAD, professeur invité à la LSE et titulaire de la Chaire Économie des institutions, de l'innovation et de la croissance, Collège de France. Céline Antonin est chercheur à Sciences Po (OFCE) et chercheur associé au Collège de France, Sciences Po

 

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