Par Kevan Saab.
En ce début d’année électorale, alors que le PS se déchire encore pour savoir sous quelle bannière se rallier, tentons de tirer le bilan de son champion de 2012 sur le thème qu’il a lui-même érigé en clé de voûte de son quinquennat : l’emploi.
Pour être le plus objectif possible et afin de mettre les chiffres en perspective, nous ne nous contenterons pas seulement d’analyser les performances de la France de Hollande de façon isolée : nous les comparerons aux performances de nos deux grands voisins européens, l’Allemagne d’Angela Merkel et le Royaume-Uni de David Cameron puis Theresa May.
Avant de plonger dans le vif du sujet, soulignons encore ici combien les socialistes français se sont faits un plaisir de tirer à boulets rouges sur ces deux pays pendant tout le mandat de Hollande, accusant les politiques plutôt libérales de ces pays d’avoir engendré des cohortes de précaires, une stagnation du niveau de vie, et d’avoir contribué au chômage.
On se rappelle notamment des fameuses promesses du candidat Hollande de partir en croisade contre l’austérité budgétaire allemande en 2012. Promesses qui restèrent évidemment lettre morte devant le refus du ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, de financer les fantaisies économiques françaises.
Bref, si la gauche française avait vu juste en 2012, aujourd’hui nous devrions voir les fruits de cette prescience et constater une nette sur-performance française en matière de chômage, de précarité ou encore de croissance des salaires. Voyons donc ce qu’il en est réellement…
Marché de l’emploi : l’exception française
Commençons notre analyse par les chiffres du chômage, véritable fléau national dont on nous promet la décrue massive au prochain tournant depuis maintenant 5 ans (les fameux retournements de courbe de François Hollande). Ci-dessous l’évolution du chômage en France, Allemagne et Royaume-Uni entre 2012 et 2016 :
Le constat est sans appel : alors que l’Allemagne et le Royaume-Uni affichent tous les deux le plein emploi (moins de 5% de chômage environ), la France reste engluée dans un chômage de masse qui avoisine les 10%, Hollande ayant réussi le tour de force d’empirer la situation déjà déplorable laissée par Sarkozy en 2012.
Malgré ce fiasco économique, on entend souvent dans les médias que ces bons chiffres anglais et allemands seraient à mettre sur le compte d’une explosion des petits boulots et des contrats précaires, affres dont le modèle français nous épargnerait supposément.
Les statistiques de l’OCDE sur le nombre d’emplois à temps partiels involontaires, c’est-à-dire le nombre de travailleurs devant se contenter d’un emploi à temps partiel à défaut de pouvoir trouver un temps plein, illustrent une toute autre réalité :
Comme le montre le graphique, les travailleurs survivant sur un temps partiel et incapables de trouver un emploi à temps plein sont en augmentation constante ces dernières années et ont atteint fin 2015 le seuil critique des 2 millions. N’en déplaise aux habituels chauvins du modèle français, nos voisins plus libéraux anglais et allemands s’en tirent environ deux fois mieux que nous :
Passons maintenant aux tendances en matière de précarité des contrats. Là encore, la légende veut que la France soit une oasis d’emploi permanent, tandis que nos voisins européens enchaînent les contrats à durée déterminée. C’est en fait tout l’inverse et, là encore, la tendance n’est pas à l’embellie :
Pour faire simple : en France, le chômage augmente, et les rares emplois sont bien plus précaires d’année en année. Avant de conclure, jetons un coup d’œil à la croissance des salaires dans nos 3 premiers pays vedettes ces dernières années :
Croissance des salaires en France en rythme annuel en % (Source : Trading Economics) :
Croissance des salaires en Allemagne en rythme annuel en % (Source : Trading Economics) :
Croissance des salaires au Royaume-Uni en rythme annuel en % (Source : Trading Economics)
Les courbes peignent là encore un portrait au vitriol du modèle français, en 2016, alors que les travailleurs anglais et allemands ont vu leurs salaires bondir de 2 à 2,5% environ, leurs confrères français ont dû se contenter d’un maigre 0,3 ou 0,4% d’augmentation. Plus catastrophique encore, la tendance est là encore baissière uniquement en France alors qu’elle est à la hausse chez nos deux voisins.
Conclusion
Tous les jours, les Français sont inondés de clichés ridicules et mensongers sur leurs voisins anglais et allemands. Ainsi, on laisse souvent entendre que les jobs à 1 €/heure seraient légion en Allemagne (déformation grossière d’une loi qui impose quelques heures de services sociaux par semaine aux bénéficiaires des minima sociaux), ou encore que les contrats 0 heure sont maintenant la norme au Royaume-Uni alors qu’ils représentent en fait moins de 3% des emplois et que 70% des employés les ayant signé déclarent ne pas vouloir faire plus d’heures (le plus souvent des femmes avec enfants en bas âge et des étudiants).
Sans surprise, nos enfumeurs nationaux oublient commodément de mentionner le fait que le chômage est moitié moins haut au Royaume-Uni et Allemagne qu’en France, que les contrats précaires et les temps partiels involontaires sont en fait bien plus communs en France ou encore que les salaires français font du surplace alors que nos voisins anglais et allemands voient les leurs augmenter beaucoup plus vite.
En matière de politique économique, nos socialistes de comptoir sont là encore complètement perdus. Contrairement à ce que l’on entend souvent, notre gargantuesque Code du travail et nos bruyants syndicats ne protègent en rien le travailleur lambda. En effet, nos entrepreneurs et nos entreprises ne sont pas des organismes de charité : chaque emploi créé se doit de générer un profit, aussi infime soit-il, sinon l’embauche n’est pas viable et le poste sera coupé aussi vite qu’il a été créé.
Dans un pays où l’instabilité réglementaire est ancrée dans l’ADN économique, où les charges sociales pesant sur les salaires et les taxes sur les entreprises sont les plus élevées d’Europe, difficile de concevoir des plans d’affaires rentables. Alors nos entreprises n’embauchent pas ou peu, et quand elles le font c’est de plus ou souvent en CDD, histoire de minimiser les risques en prévision du futur plus qu’incertain qui les attend.
Comme l’ont prouvé successivement nos voisins allemands et anglais avant nous, repenser notre Code du travail archaïque et redonner de la compétitivité à nos entreprises sont de loin les meilleurs remèdes pour faire reculer le chômage, les contrats précaires et les temps partiels involontaires qui menacent les travailleurs français.
En ce début d’année 2017, à la veille de choix politiques qui vont modeler notre pays durant une décennie, souhaitons que les chiffres et les vérités économiques triomphent sur le discours autodestructeur des charlatans qui ont causé les dégâts qu’ils dénoncent hypocritement sur tous les plateaux télé.
Excellente analyse qui vient détruire la propagande des tartuffes de goooche relayée par la Presse francaise – cette Presse qui n’a comme culture économique que le montant du chèque de subventions qu’elle vient chercher humblement auprès du Pouvoir en place.
Il est grand temps de se débarrasser des socialos à tous niveaux!!!
Est ce bien raisonnable de comparer un pays du sud comme la france avec les pays du nord ?
On vous renvoie la question, pourquoi ça ne le serait pas ?
La comparaison se justifie : 2 pays limitrophes de la France, membres de l’UE. France et l’Allemagne partage l’Euro. 3 puissances économiques.
Cette façon de parler d’Europe du « Sud/Nord » vient justement de leurs politiques économiques « opposés ». Cette comparaison chiffrée entre pays (on aurait pu comparer avec l’Espagne et l’Italie) illustre bien le sens de cette expression.
Est-ce bien raisonnable de comparer des pays où les politiciens ont encore le sens de l’intéret général avec un pays comme la france?
@ reactitude :
Est-ce bien raisonnable de comparer 2 êtres humains si différents : les uns manifestement supérieurs d’essence divine, ceux du nord, les autres (ceux du sud) manifestement des inférieurs …
=> prémisse racialiste à la base de votre interrogation.
Ha ha ha, je ne m’attendais pas a ça sur un site liberal
@reactitude :
le rire masque souvent l’aveuglement
Le rire est la seule réponse possible a une affirmation saugrenue.
La différence entre le sud et le nord est géographique et de la géographie ces pays ont crée leur histoire et forge une société adaptée a leur géographie.
@ reactitude : ben voyons…
les pays, la société, cela n’existe pas, il n’y a que des individus et des lois absurdes de dirigeants inutiles.
Pourquoi la corée du nord ne se développe pas et la Corée du Sud oui ? c’est le soleil ? la géographie ? la société ?
Pourquoi L’ile Maurice se développe et pas la Réunion ? le soleil, la société ? la géographie ?
Haiti et saint Domingue pareil, etc etc etc
Allez, enfonçons le clou : pourquoi la GB s’est effondrée de 1960 à 1979 et s’est redressées de 1979 à 1995 ? la géographie ? le soleil, la société, un peuple du sud remplacé par un peuple du nord ?
soyons sérieux.
Pour rappel, Marx et Engels expliquaient la différence de développement des pays occidentaux et des autres pays simplement par des questions de supériorité raciale et aussi, bien sûr, « le sens de l’histoire » de Hegel.
Le rire vient aussi souvent de l’ignorance ou de la non réflexion.
Ouais , l’individu n’existe pas dans une société ,c’est le principe de la meute seul le mâle dominant est important les autres doivent suivre ou mourir. et je te rappelle qu’il n’y qu’une race chez les humains, tous ont le même cerveau et les mêmes capacités intellectuelles, reste une seule variable pour les différentier: leur adaptation a l’environnement.mais qu’en sera t il dans 1000 ans…..tous noir jaune ou blanc ou gris ou vert ?
@ reactitude :
j’ai dit que c’était la société qui n’existait pas, il n’y a que des individus.
le principe de la meute et du mâle dominant c’est la loi du plus fort, rien à voir avec le libéralisme, visitez un peu ce site pour vous instruire.
Ah ben oui, les anglais de 1960 à 1979 avait un environnement géographique bien différent des anglais entre 1979 et 1995, c’est bien connu, voilà pourquoi les uns ont prospéré, et pas les autres, pareils pour les coréens, les haïtiens/dominicains, etc etc ….
après avoir toucher le fond, vous commencez à creuser 🙂
L’Angleterre était gouverné par la gauche, soumise aux syndicats, jusqu’à Thatcher qui a remis ces derniers à leur place!
tous ont le même cerveau et les mêmes capacités intellectuelles : pas sûr!
Que signifie racialiste ?
Que vient faire là race la dedans ?
@ meuh non :
le racialisme est une théorie du 19 ième siècle, différente du racisme, qui cherche à expliquer les phénomènes sociaux par des facteurs héréditaires ou raciaux.
ici : penser comme reactitude qu’un pays du nord s’en sort mieux qu’un pays du Sud simplement parce que la géographie d’un pays impliquerait une société ou des individus particuliers différents qui se comporteraient de façon particulière/meilleure (et les flux migratoires dans tout cela d’ailleurs ?).
Bref, absurde.
Mais reactitude y croit…
En quoi la France est au sud par rapport à l’Allemagne ?
Pourquoi comparer un pays riche avec des pays voisins pauvres ? Ne paraît il pas plus logique de comparer des pays aux économies similaires ? Surtout que nos politiciens adorent se comparer à l’Allemagne…
La France est un pays du « nord », preuve en est l’acronyme PIGS des anglo saxons, tout à fait xénophobe, pour définir les pays du « sud ». La question est donc idiote.
CQFD.
Ce pays et ses habitants rendent fou !
Article mensonger et je le démontre en trois points :
1./ Il est mensonger.
2./ Il est faux.
3./ C’est même pas vrai
Par ailleurs « TOUT LE MONDE SAIT » que le socialisme (De gauche comme de droite) à trois avantages :
A./ Le socialisme est bien
B./ Le socialisme est bon
C./ Le socialisme est meilleur.
La presse et les professions subventionnées voudront bien diffuser ces éléments factuels.
Enfin les autorités législatives auront à poursuivre (Ou rééduquer, on est pas des bêtes) Pour crime grave, lâche et pervers les dires (Et les pensées, on y travaille) contraire
Entièrement d’accord avec vous, le socialisme fonctionne parfaitement et à tous les coups, sauf dans un seul cas de figure que je me permets d’exposer ici par souci d’honnêteté : lorsque les gens ne sont pas tous d’accord entre eux, n’ont pas tous les mêmes besoins/désirs/ambitions, et ne sont pas tous parfaitement désintéressés. C’est comme le loto : on gagne à tous les coups sauf quand on n’a pas les bons numéros… Mais à part ça, c’est l’pied ?
Je nuancerai plus votre postulat « tout le monde sait » en ce très policé « toutes les études montrent » si souvent usité par nos chers politocards. Je ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois que j’entend ce cris de ralliement, j’entend une grosse armoire pleine de vaisselles tomber par terre.
si ils avaient ne serait-ce qu’un tout petit reste d’honneur, il se feraient seppuku . . .
Le socialisme détruit tout ce qu’il touche !
Tout cela c’est de la foutaise.
Saint Benoît Hamont, nous dit qu’à notre époque, le chômage de masse est la norme et qu’il faut bâtir la société en se basant sur ce principe.
La semaine de 30 heures et le revenu universel sont la voix à suivre.
je n’ai jamais eu un pouvoir d’achat aussi faible que depuis l’arrivé des socialistes ; leur recettes ? prendre aux français moyens et aux travailleurs les moins aisés pour redonner aux plus pauvres , quand bien même ceux ci vivent mieux que moi ;
« les Français sont inondés de clichés ridicules et mensongers »
Le fait que les hommes de l’Etat obèse mentent comme des arracheurs de dents démontre aux derniers naïfs qui en douteraient encore que les socialo-collectivistes au pouvoir ont parfaitement conscience de l’immense responsabilité de leurs choix politiques et économiques dans l’apparition des malheurs qui frappent la France et les Français.
Avec ce parfait cynisme qui les caractérisent, les hommes de l’Etat savent pertinemment qu’entre se servir et servir, les deux options étant incompatibles, il faut choisir. Et sans ambiguïté, ils ont choisi de se servir, le plus possible, là, maintenant, tout de suite, puisque eux savent bien que ce pays est déjà foutu. Ils savent bien qu’il n’y a plus que la BCE entre eux et le défaut brutal d’un Etat déjà failli. Mais la BCE n’en a plus pour longtemps avant de changer radicalement de politique et laisser l’Etat français faire face aux conséquences de ses erreurs volontaires. Alors, tandis que le navire coule, les pillards s’activent sans vergogne : autant prendre le plus possible tant que c’est encore possible.
L’élection qui vient sera probablement marquée par la fin des dernières illusions que les Français ont pu nourrir à l’égard de la politique et donc à l’égard de l’Etat providentiel obèse. D’une certaine façon, cette étape de prise de conscience est salutaire pour les Français, qui vont avoir l’occasion historiquement exceptionnelle de devenir enfin des adultes responsables, autonomes, assumant la vie, en renonçant à l’état d’enfant irresponsable réclamant sa becquée à la nounou étatique.
Le voile des illusions envolé, l’Etat obèse ne pourra survivre qu’en devenant de plus en plus violent, injuste, objectivement impitoyable à l’égard de la population, pillant les dernières forces de la Nation épuisée après plusieurs décennies de parasitisme étatique collectiviste. Juste avant la fin, les forces régaliennes qui contribuent encore à la survie du Monstre devront choisir entre l’Etat obèse qu’elles ne sont pas censés défendre mais dont elles subissent les ordres, et la Nation qui, bien sûr, ne peut leur donner formellement des ordres, mais qu’elles ont pourtant le devoir et l’honneur de servir.
Je crains d’être en désaccord avec cette vision optimiste des choses
Au fond, j’ai bien conscience que mon inoxydable optimisme me perdra. Mais que voulez-vous, c’est une manie.
Confiez à des entrepreneurs un désert avec des règles économiques un tant soit peu libérales, et en 30 ans ils en font une ville florissante. Ca s’appelle Dubaï. Confiez à des socialo-syndicalistes une ville florissante, et en 40 ans ils en font un désert économique. Ca s’apelle Détroit.
Mieux: confiez aux mêmes socialo-syndicalistes un désert à gérer, et ils sont même capables de générer une pénurie de sable en moins de 5 ans.
Nous savons ce que vaut le socialisme (fin de la prospérité et appauvrissement général).
Nous savons pourquoi le pouvoir veut être socialiste (maximisation de leur gain, et de leur pouvoir, et de notre dépendance)
Nous savons pourquoi le peuple vote pour eux (Education Nationale socialiste, médias socialiste, ignorance économique du peuple, et rationalité des 51% qui volent les 49% car on leur permet (théorie des jeux dans une démocratie : on a le droit de voler, faut juste se mettre d’accord avec 51%))
Maintenant, la question est, nous libéraux, que devons nous faire pour éviter ça ? Quelles sont nos options ?
(Quitter le pays étant une solution, mais ne répondant pas a la question)
Militer et quoi d’autre ?
Désolé, mais le vote avec les pieds semblent être la seule solution. Sinon il faut attendre l’effondrement. Mais faudra pas être là pendant cette période, ca va fouetter du chattons mignons.
Perso, j’ai préféré mettre ma famille à l’abris. On est parti aussi.
Je pense que le socialisme est le pire des systèmes, et c’est pour cela qu’il est arbitrable. Personnellement je vote contre systématiquement, mais a coté j’essaie de l’arbitrer en faisant des paris macro économiques.
En fait plus il y a de crises, de falsifications des prix par l’Etat (subventions, impôts et règles idiotes en tout genre, etc), et plus il y a des opportunités d’arbitrage.
bien vu ,la france est plus que ruinéen car endettée ….
Je dirais qu’un libéral évite généralement de voter dans un pays d’inspiration collectiviste. Le problème, c’est que nous habitons toujours dans ce pays et que nous devons régulièrement payer les conséquences des deux principales motivations des personnes qui votent: 1- Mettre dehors une « certaine partie de la population » 2- Piller les ressources de ceux qui travaillent dur. Localement, il y a encore de l’espoir, surtout en zone rurale où il existe encore du bon sens et des choses qui vous touchent directement et sur lequel vous pouvez encore intervenir. Personnellement, je connais bien le maire, et on discute souvent, c’est bien et constructif même si l’on a affaire à quelqu’un de différent idéologiquement. C’est là, à mon avis que les libéraux peuvent encore s’exprimer. En ce qui concerne le national, personnellement, je vote de temps en temps contre les socialistes, mais la plupart du temps, c’est l’abstention. La chose qui me réjouie est la très probable prochaine disparition du PS, c’est là sans doute une de nos victoires: les mauvaises idées finissent toujours par disparaître d’elle même, et ce toujours au profit de la Liberté. Pour le reste, j’ai choisi l’exil interne: ma maison est barricadée, et seule ma propre loi s’applique chez moi; l’état ne peut y rentrer, d’ailleurs personne ne rentre sans mon autorisation, le droit de propriété étant un droit que l’on peut vendre très chèrement. Je fais fi de toutes leur réglementations à la noix: sur la cheminée, abri de jardin, culture machin, énergies renouvelables, etc. Vous pouvez aussi vous faire votre propre banque chez vous, en cash, en or, argent ou en Bitcoin et échapper à un nombre incroyable de normes, réglementations, taxes et tout ce « vivre-ensemble » que vous n’avez jamais demandé. Vous verrez aussi tout le pouvoir absolument fabuleux de l’Internet, le dernier véritable endroit complètement libre et qui sera l’un des principaux outils pour parachever votre vrai Liberté: vous y trouverez tout ce qu’il vous faut, pour vivre, commercer, obtenir des conseils, etc. Donc si vous voulez mon avis, créez-vous votre petite autarcie chez vous, c’est la seule et unique solution pour un libéral de continuer à vivre dans un pays collectiviste.
Constat implacable. Et encore, le taux de chômage ne dit pas tout puique qu’il reflète la différence des flux entrants et sortants. Tout le monde sait ce qu’il en est des flux sortants.
Quelques clics sur le site de la DARES sur l’évolution des statistiques mensuelles CVS montrent que depuis début 2016, le nombre d’entrants à Pôle Emploi, ainsi que le nombre de primo-entrants, ont explosé.
Ça va être difficile pour ceux qui vont prendre la relève… et pour les Français.
Il manque un indicateur qui est l’évolution du taux de pauvreté dans chacun des trois pays. Avec ma connexion internet je galère à chercher (je suis en zone blanche….)
Très bon article. Juste que si faire comme l’Allemagne pour avoir des salaire à 3€ de l’heure….ou des CDI mais on t’appelle que quand on a besoin de toi comme en Angleterre (voir Moi Daniel Blake)…est un avenir pour nos enfants ?