Parisian Gentleman : éloge de l’élégance

Cet ouvrage présente les grandes maisons parisiennes de l’élégance masculine : costume, chemise, souliers, voyage, parfumerie, accessoires.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Parisian Gentleman : éloge de l’élégance

Publié le 18 janvier 2016
- A +

Par Jean-Baptiste Noé

Parisian GentlemanSur son blog Parisian Gentleman, Hugo Jacomet évoque les modes sartoriales, les coupes et les lignes de vêtement, les créateurs et les couturiers, tout un univers de la mode de bon goût et accessible. Après sept ans d’existence, le blog a donné naissance à un livre. Il ne s’agit pas de reprendre les billets publiés, mais de proposer au lecteur un beau livre, de grand format, présentant les grandes maisons parisiennes de l’élégance masculine : costume, chemise, souliers, voyage, parfumerie, accessoires. À travers ces déclinaisons des marques et des maisons qui s’inscrivent dans le temps et dans le travail bien fait : Cartier, Guerlain, Berluti, Weston, Charvet, Smalto… d’autres encore.

Pour chacune des maisons gardiennes et novatrices de l’élégance à la française, Hugo Jacomet propose une description mêlant histoire, considérations sartoriales et manière de travailler. Les lecteurs de PG retrouveront son style direct et sobre, les autres découvriront une façon de parler du travail de ces artistes en sachant mettre leur art à la portée de tous.

Le livre est servi par de superbes photographies d’Andy Julia qui, plus qu’un photographe, est un metteur en scène. C’est l’art de photographier des tissus, des mannequins, et de capter les ombres et les lumières des draps et des étoffes. Les photos sont des hommages aux nombreux artisans, tels les bottiers ou les tailleurs, dont on perçoit les multiples étapes du travail. La mode n’est pas qu’une question de regard, mais aussi de mains. Il faut savoir manier la justesse des aiguilles, des ciseaux, et prendre avec douceur les textiles et les cuirs.

Si la plupart des maisons présentées dans ce livre sont connues, d’autres sont plus confidentielles. Simonnot-Godard pour les mouchoirs, Moynat pour les sacs de voyage. Hommage aux artisans du luxe et de la mode, l’ouvrage d’Hugo Jacomet est aussi une belle immersion dans l’histoire des entreprises et l’histoire économique, rappelant, par ces mots et par ces photos, que la France est une des principales terres du luxe, et que celui-ci est un des principaux atouts de sa renommée.

Sur le web

Voir le commentaire (1)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (1)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Par Sabine Lula.

La chaîne des magasins Lidl fait souvent parler d’elle en proposant des marchandises de qualité à des prix cassés : crème solaire, robot de cuisine, ou plus récemment une PS4 à seulement 95 euros.

Cette formule attire de plus en plus les Français, qui voient chaque année leur pouvoir d’achat baisser, à cause de l’inflation, de la montée des prix, et surtout des taxes. D’autant plus que les magasins Lidl se diversifient, au point de devenir également producteurs de certaines de leurs marchandises.

Le dern... Poursuivre la lecture

Par Jean-Noël Kapferer. Un article de The Conversation

Karl est mort. Ayant figé sa propre image depuis des années, avec ses gestes hiératiques, son expression impassible et ses codes vestimentaires si distinctifs et élégants, nous nous étions habitués à sa permanence, préalable à son immortalité. Quel paradoxe pour un homme dont le métier consistait à travailler jour et nuit sur l’éphémère toujours renouvelé, c’est-à-dire ce que l’on appelle la mode. Le monde du luxe et de la mode sont sous le choc car c’est un géant qui nous quitte. ... Poursuivre la lecture

Par Philippe Silberzahn.

Dans un très beau texte publié sur LinkedIn, le sociologue François Dupuy dresse un constat désabusé sur son métier. Selon lui, la « petite musique » de la sociologie, qui fut tant appréciée par son auditoire tout au long de sa carrière, va bientôt s’éteindre, victime à la fois du prêt-à-penser qui engloutit la pensée managériale et du manque d’intérêt des chercheurs pour le monde de l’entreprise.

Si je partage en partie ce constat, j’explique dans ce qui suit pourquoi je ne suis pas aussi pessimiste qua... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles