Vive la société civile !

Les hauts fonctionnaires sont le problème, le privé sera la solution !

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Comédie française credits gamebouille (CC BY-NC 2.0)

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Vive la société civile !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 24 décembre 2015
- A +

Par Claude Robert.

Comédie française credits gamebouille (CC BY-NC 2.0)
Comédie française credits gamebouille (CC BY-NC 2.0)

Chaque soir d’élections, le spectacle que nous sert notre classe politique est affligeant. Ne défile-t-elle pas sur les plateaux télévisés comme le ferait une troupe de théâtre en représentation perpétuelle ? Une troupe qui jouerait depuis toujours la même pièce éculée sans se soucier des spectateurs présents dans la salle ?

Certes, à chaque tomber de rideau, parce qu’ils ne sont pas totalement aveugles, les acteurs de cette comédie constatent que les spectateurs se font un peu plus rares. Mais qu’ont-ils changé au fil du temps, dans leur représentation, pour pallier cette défection ? Rappelons-nous, il y a quelques années, à l’issue du dépouillement des résultats électoraux, tout le monde était satisfait de ses propres scores, tous les partis en lice se déclaraient vainqueurs, et tous rivalisaient d’arguments pour s’accaparer la victoire tout en se renvoyant dans la figure leurs bilans désastreux. Or, aujourd’hui, par la force des choses, ce ton-là est clairement passé de mode. Sous les coups de boutoir de la montée du FN, c’est-à-dire de la résurgence du réel, car il n’y a pas meilleur thermomètre que ce parti antisystème, les acteurs de notre comédie politique ont dû s’adapter. Mais croyez-vous qu’ils aient changé de pièce ? Absolument pas ! Ils se sont simplement contentés de re-toiletter leur profession de foi, et de nous réciter, malins comme ils sont, la main sur le cœur, le thème de la repentance : « nous avons compris le message », « unissons-nous au-delà des partis », « nous allons prendre des mesures à la hauteur des enjeux »… Promis juré, on se crache dans les mains, et on ne recommencera plus.

En réalité, cette pièce que l’on nous rabâche depuis si longtemps sans le moindre succès, et qui ne soulève même plus d’applaudissements, n’est que le résultat morbide d’une inadaptation totale du profil de ses acteurs. Dans un style quasiment pirandellien, mais sans l’humour ni le style, hélas, nous citoyens-électeurs-spectateurs sommes les otages d’une troupe incapable d’écrire la pièce dont nous avons besoin. Étant impotente, persuadée même que son rôle n’est plus que marginal1 compte tenu du regroupement des théâtres nationaux au sein du grand cirque européen, lui-même encerclé dans la grande comédie mondiale, cette troupe ne poursuit plus qu’un seul but : se maintenir à tout prix sur la scène.

Continuer ses clowneries, se donner en spectacle quoi qu’il en coûte, tenter de profiter du théâtre tant que celui-ci peut l’entretenir, tel est son ultime objectif. Et pour l’atteindre, elle a su développer un incomparable savoir-faire : la maîtrise du verbe. Promesses, reniements, désinformation, langue de bois, diffamation, amalgames, omissions et diversions les plus sournoises sont les outils quotidiens de sa panoplie diabolique. Elle en use, elle en abuse, et elle en profite car jusqu’à ce jour, elle n’a rien trouvé de mieux. Et donnons-lui raison : elle est toujours là, sur les planches du théâtre national, à nous imposer son jeu perfide, telle un cordon de moules agrippées par vents et marées sur leur bouchot.

 

Théâtre national en quête d’acteurs

Méritons-nous ce spectacle immobile ? Devons-nous l’accepter jusqu’à la faillite du théâtre national ? Que nous manque-t-il finalement pour renouveler la pitoyable farce qui nous y est rejouée ? Il faudra bien résoudre un jour ces questions dont l’acuité ne cesse de croître au fil des élections. Mais avant toute chose, examinons le pourquoi de l’incompétence de la troupe. D’où proviennent ses acteurs ? Quel sont leur parcours ?

Beaucoup de spectateurs le savent, ces joueurs de comédie se ressemblent étonnamment.

Parmi leurs caractéristiques communes, l’une d’entre elles saute aux yeux, et à y réfléchir, paraît totalement insensée : l’inexpérience ! Cette inexpérience est d’ailleurs multiforme, c’est dire combien elle est aggravante, puisqu’elle concerne l’absence de pratique du monde de l’entreprise, c’est-à-dire à la fois l’absence de pratique du pouvoir en situation de concurrence managériale, l’absence de pratique de la différence entre les notions d’efficacité et d’efficience2, l’absence de pratique de l’humilité devant le verdict du marché et des critères de rentabilité, et last but no least, l’absence de pratique de la sanction en cas d’échec…

À cette liste effroyable s’ajoute d’ailleurs un travers mental qui rend un peu plus difficile encore l’adaptation de la troupe au monde réel : sa formation ! Il semble en effet que notre pays ait été le seul à avoir créé une « école du pouvoir » et à avoir décidé de fabriquer en série des hauts fonctionnaires, un peu comme on produirait, à l’instar de vulgaires poulets en batterie, des clones d’un spécimen génétique particulièrement avantageux. Michel Crozier, célèbre sociologue des organisations et ancien juré de l’ENA ne disait-il pas qu’il fallait fermer cette école sans délai, école dans laquelle il n’avait jamais vu « des étudiants aussi fermés d’esprit » ?

L’analyse du parcours de notre actuel président résume à elle seule l’incroyable dévoiement du processus de recrutement de nos hommes politiques : un parcours exclusivement à l’abri des ors de la République après un élevage au sein d’un douillet haras mitterrandien, puis un passage financièrement ruineux à la tête d’une petite bourgade du nom de Tulle.

enarques rené le honzec

 

Pour reprendre la métaphore pirandellienne, c’est comme si le théâtre national avait tristement choisi, depuis des décennies, de ne recruter que des acteurs muets, bègues, amnésiques, introvertis, timides, inexpressifs ou autistes.

Observons froidement la trajectoire de notre pays : une part de marché mondiale divisée par deux en une trentaine d’années, un niveau d’imposition record pour nourrir une fonction publique ventripotente (davantage de fonctionnaires qu’en Allemagne, plus de ministres qu’aux USA), un taux de chômage des jeunes et des seniors dignes d’un pays pauvre, un taux de suicide parmi les plus élevés du monde, une consommation d’anxiolytiques encore proche des sommets, une rentabilité des entreprises moindre que chez nos voisins, un droit du travail dissuasif, un exode des jeunes et des riches en croissance régulière, un recul constant de notre position en termes de création de richesse par habitant, une absence quasi-totale des secteurs industriels d’avenir, une croissance en berne, une exclusion de masse, des zones de non-droit, des inégalités odieuses mais persistantes entre public et privé

Il est plus que temps de renouveler la troupe. Mais avec qui ? Avec des acteurs qui ont fait leur preuve, ceux qui se sont frottés à la vraie vie, quelque soit d’ailleurs leur formation, et qui y ont obtenu de vrais résultats !

 

Les trésors cachés de la société civile 

Parmi les sociétés du Cac40 et les autres moins connues, nombreuses sont les réussites individuelles de capitaines d’industrie talentueux.

Certaines de ces réussites ont été remarquées, mesurées de façon concrète, et leurs auteurs ont souvent suscité l’admiration de leurs pairs. Il faudrait que ces individus-là, doués d’efficacité et de rigueur, de puissance de travail et d’abnégation, se prennent de pitié pour notre pays à la dérive, et se proposent enfin pour en prendre la direction. Certes, il n’est pas facile de renouveler la troupe du théâtre national, elle se cramponne, son système de cooptation fonctionne à guichet fermé.

Il existe cependant un moyen démocratique dont paradoxalement l’efficacité est en nette hausse : les élections. Parce que la caste politique a lassé la quasi-totalité de la population, parce que son discours a perdu toute crédibilité, parce que le système est au bord de l’implosion, nous assistons à l’émergence d’un parti qui n’a pour seule qualité de ne pas en faire partie ! C’est donc la preuve qu’il devient possible, pour des personnalités compétentes et extérieures au système, de se faire élire. Si en effet le Front national est devenu le premier parti de France, alors qu’il n’est pas plus compétent que la classe politique qu’il critique dans son ensemble, alors il existe bel et bien une possibilité de renouvellement. Quoi de plus iconoclaste et inattendu qu’un dirigeant provenant du privé ? Jamais cette possibilité n’a été probablement aussi forte qu’actuellement de favoriser l’élection d’une personnalité de la société civile.

À ce titre, voici quelques-uns de ses représentants3 dont notre pays pourrait tirer le plus grand bien, parce qu’ils ont fait la preuve de leur efficacité et de leur courage, parfois même dans des situations difficiles, et si proches de l’inextricable fonction publique française :

Christian Blanc

Alors président de la RATP, il démissionne parce que le gouvernement ne le soutient pas dans sa réforme visant à instaurer un service minimum ! Il prend ensuite les rênes d’Air France à un moment très difficile pour l’entreprise, et qu’il arrive à redresser grâce à un plan drastique dont il obtient la mise en place par le biais d’un référendum auprès du personnel. Il démissionne ensuite parce que l’État lui refuse de nouveau son soutien pour le second plan de sauvetage qui s’imposait.

Thierry Breton

Il est arrivé à la tête de France Télécom à un moment où l’on parlait de faillite et de démantèlement. Il a fait un état des lieux des urgences et a mis en place un plan de sauvetage qui a porté ses fruits. L’opérateur français a restauré ses indicateurs, réduit considérablement son endettement tout en faisant face à une ouverture à la concurrence non feinte, certes arbitrée par le régulateur mais pas si facile que dans certains pays. Orange est actuellement l’un des tout premiers opérateurs mondiaux.

Carlos Ghosn 

Il a sauvé Nissan alors que plus personne n’y croyait parmi ses concurrents. L’entreprise japonaise semblait vivre ses derniers instants. Il a su constituer un groupe mondial à partir de Renault, un groupe qui s’est hissé parmi les premiers constructeurs de la planète, et qui accumule les succès commerciaux. Étrange coïncidence, cet homme est actuellement en proie, lui aussi, aux mauvaises manies de l’État, à croire que compétence et énarchie ne font pas bon ménage !

Bernard Arnault 

Il a construit petit à petit l’empire LVMH, et s’est hissé parmi les premières fortunes mondiales en exploitant méthodiquement le marché de l’art du luxe, secteur auquel la France est si fortement associée…

Christine Lagarde

L’actuelle patronne du FMI a dirigé l’important cabinet d’avocats Baker & McKenzie, lequel a vu son chiffre d’affaires croître de moitié sous sa présidence.

Philippe Varin

Il a rétabli le groupe sidérurgique en difficulté Corus, l’a sauvé de la faillite et l’a amené jusqu’à une OPA amicale lors de laquelle l’entreprise a été valorisée 15 quinze fois ce qu’elle valait avant son arrivée. A été nommé à la tête de Areva dont il a failli démissionner (encore un exemple de cette collaboration si difficile avec la caste politique) après avoir posé les premières briques du sauvetage de PSA malgré un contexte très lourd.

Etc.

 

Les hauts fonctionnaires sont le problème, le privé sera la solution

Cette liste n’est bien évidemment pas exhaustive, ni hiérarchisée, ce ne sont que quelques exemples.

Parmi les actuels PDG des grandes entreprises, nombreuses sont les personnalités dotées de ce profil si rare dont le sommet de l’État semble si cruellement dépourvu. Un profil mêlant compétences théoriques et expérience opérationnelle, vision stratégique, leadership, connaissance des mécanismes macro et micro-économiques, relations internationales, expérience de la résolution de conflits sociaux, opportunisme commercial…

L’heure est grave, les chiffres sont tristement mauvais. Il est devenu urgent de réformer notre politique et de shunter les partis via des élections démocratiques totalement ouvertes. Mais il ne reste plus qu’une seule condition : que les candidats potentiels de la société civile prennent leur courage à deux mains, et se déclarent. Hélas, au vu de la façon dont le rapport de force s’organise entre formations politiques, il est presque trop tard pour éviter le carnage qui s’annonce en 2017 et qui risque de nous faire perdre encore cinq très longues nouvelles années.

Sur le web

Lire sur Contrepoints tous les articles de Claude Robert.

  1. Dixit Chirac puis Hollande !
  2. Efficacité : on obtient un résultat quelque soit le coût ; efficience : on obtient un résultat à un coût raisonnable
  3. Sources Wikipédia, Capital, Le Point
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  • L’auteur de l’article rêve éveillé quand il pense que les hauts fonctionnaires vont abandonner la sécurité du statut de fonctionnaire pour le risque du privé …En effet , les partis en voie de fusion des LR et Ps s’y opposeront avae la dernière énergie , car ils devraient commencer par eux mêmes , en tant que fonctionnaires et fonctionnaires élus …

  • article assez intéressant mais les personnalités choisis ne sont pas incontestable et surtout vous semblez ignorer totalement l’existence de « nous citoyens » qui répond exactement à la problématique posée et de Denis Payre qui est un personnage particulièrement brillant

  • Tout à fait d’accord sur les hauts fonctionnaires en première partie… mais concernant les quelques chefs d entreprises, aussi brillants soient ils, feraient ils pour autant d’aussi bon dirigeants politiques ?
    Peut on présumer qu’ ils seraient candidats et pour quel programme ?
    Diriger une entreprise et representer la société civile, ça n’a rien à voir.

    • @ GL
      « Diriger une entreprise et representer la société civile, ça n’a rien à voir. »

      Diriger une Entreprise n’est-ce pas créer de la richesse et allouer les ressources judicieusement pour créer de la richesse ultérieurement? Et amorcer ainsi un cercle vertueux?

      Représenter la Société Civile doit-il être un droit de tirage permanent… sur les Générations futures, faute de créer de la richesse?

      Bien évidemment, si vous pensez que le Politique doit se mêler de tout et de n’importe quoi alors qu’il ne devrait que s’occuper des fonctions régaliennes, alors là… !

      De plus, trouvez-vous normal que tous les fromages de la République soient occupés par des Fonctionnaires qui sont là en villégiature puisqu’ils n’ont pas l’obligation de démissionner de leur Poste comme partout ailleurs en Europe?

      La Grande-Bretagne faisant encore mieux: démission des Fonctionnaires lorsqu’ils se présentent à une élection…

    • De toutes façons, les politiciens ne place ne laisseront évidemment pas faire: eux, c’est leur métier, ils n’ont pas d’autre porte de sortie.

      D’autre part, il y a surtout un manque d’éthique! Dans les autres pays, quand un parti perd les élections, le chef de parti (président ou secrétaire) démissionne, chez vous, pas!

      Plus personne ne démissionne, dans ce milieu!

      L’opposition critique mais elle ne propose rien.

      L’indifférence des politiciens pour la population est totale, il n’y a qu’avant les élections qu’ils font semblant de s’y intéresser, mais c’est leur place après qui requière tous leurs soins.

      Ils vivent à côté de leurs pompes et ont tellement mentis qu’ils ne savent plus bien où est la vérité, même la leur! Ils ont soif de pouvoir et d’argent, mais de pouvoir, d’abord et avant tout et c’est quand ils l’ont (ou croient l’avoir) qu’ils se croient « à part », au-dessus des lois et du sort commun.

      Le fait d’être convoqué par un juge, ils considèrent que c’est une insulte à leur statut et à leur personne alors qu’on peut arrêté un citoyen sous n’importe quel prétexte et le garder à vue 72 heures même si il n’est coupable de rien, mais ça, c’est banal!

  • C’est un rêve !
    Car la réalité contredit cette théorie
    -le patron d Orange ne veut pas vaincre le chômage mais lutter contre le FN
    -idem pour Bernard Tapie

    Si je comprend bien le PB français c’est le FN
    pas le chômage
    pas la dette
    la l’illettrisme
    Etc …

  • Nous avons une nomenclatura de politiciens professionnels, majoritairement hauts-fonctionnaires, souvent enarques, qui abusent de leur pouvoir. Qui gèrent la République à crédit pour payer leurs promesses électorales.

    La société civile française subit, mais ne se bouge pas beaucoup pour secouer le joug. Karl Marx parlait d’aliénation des masses. Un ouvrier ne faisait partie de la classe ouvrière que s’il avait conscience de son état.

    Or les contributeurs net d’impôts, les producteurs (qu’ils soient entrepreneurs, indépendants, auto-entrepreneurs, ou salariés, ou même qu’ils recherchent un emploi dans l’économie marchande) tous ces producteurs ont un intérêt commun : la réduction du périmètre de l’Etat. Ils n’ont pas encore la conscience de classe de leur état : celui d’être producteur. Rien ne changera tant que ces producteurs n’organiseront pas des liens politiques entre eux : journaux et medias bienveillants pour leurs intérêts, syndicats de producteur dans chaque circonscription électorale pour faire unlobbying efficace auprès des élus. Opération de relation publique de proximité : fête des métiers par exemple. On en est loin, puisque les producteurs n’ont pas formé d’association qui les défend !

  • Les commentaires sont fermés.

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