Avis aux candidats : 10 mesures libérales concrètes

Quelles sont les mesures phares pour un programme libéral ?

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Avis aux candidats : 10 mesures libérales concrètes

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 18 mars 2015
- A +

Un article du site Libertarianisme.fr

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On demande souvent ce que serait un programme politique libertarien. Bien sûr l’idée générale est de diminuer au maximum les impôts et les réglementations, jusqu’à atteindre un État minimal voire pas d’État du tout. Mais si nous devions présenter 10 mesures « emblématiques » de nos idées, quelles seraient-elles ?

Le Parti libertarien belge a justement fait une telle liste. Et si nous, les auteurs de ce site, devions en faire une pour la France, voilà ce que nous proposerions :

1. Flat tax (impôt à taux unique)
2. Libération des termes des contrats de travail (fin du salaire minimum, suppression de la durée légale du travail, etc.)
3. Fin de l’obligation d’adhérer à la sécurité sociale et à l’assurance retraite
4. Ouverture à la concurrence dans tous les domaines
5. Privatisation des entreprises publiques
6. Suppression de toutes les subventions
7. Totale liberté d’expression
8. Liberté de circulation des biens et des personnes
9. Légalisation des drogues
10. Abolition des brevets

Il y a bien d’autres choses à libéraliser, mais cette liste montre selon nous les mesures qui feraient le plus de bien à notre pays.

Et selon vous, quelles sont les mesures phares pour un programme libéral ?

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  • On peut imaginer encore d’autres mesures, mais il me semblerait utile de distinguer l’idéal utopiste et des mesures concrètes qu’un candidat pourrait reprendre dans son programme sans compromettre irrémédiablement ses chances.

    • Tout à fait d’accord.
      Un candidat avec ce programme est certain de se suicider politiquement.

    • On voit où les calculs politiques ont mené le pays depuis 50 ans. Le temps n’est plus celui de la compromission électorale mais celui d’un discours suffisamment radical et consistant pour déplacer le centre de gravité intellectuel et philosophique du pays.

  • Liste trop simpliste dans un pays comme la France, gangrené par l’étatisme á tout les étages. La libéralisation du marché du travail va aussi de pair avec la réforme totale de l’éducation nationale, des formations professionnelles et universitaires. La réforme de la justice et la réforme de la représentation nationale sont aussi les gros morceaux qui comptent plus que la libération des drogues par exemple. Cela va avec la réforme du territoire et du mille feuille administratif. L’autre volet, c’est booster l’économie, avec la fin du protectionnisme, et bien entendu du capitalisme de connivence et des syndicats qui vont avec. De plus, la libéralisation du commerce et la réduction drastique des charges sur les entreprises auront pour effet de créer les conditions de la croissance, c-a-d l’innovation. Et pour cela, il faut travailler á l’émergence massive des entreprises de taille moyenne, le talon d’Achille de l’économie française. Enfin, ça c’est le corps de la réforme libérale en France, 1- réduire les nuisances des politiques et la gabegie du service publique sans transparence c-a-d sans control et 2- permettre aux privés de se développer et d’entraîner tout le monde vers la croissance.

    • Je suis d’accord avec les nuances que vous apportez. Pour moi, il faut en preambule que l’Etat soit en charge UNIQUEMENT des fonctions regaliennes pour sortir de cet etatisme a tous les etages.
      En tout cas ca fait presque rever mais c’est pas pour demain… surtout avec une droite socialiste ultra etatique.

      Question: un tel programme serait-il compatible avec l’UE ?

  • Dans la série, soyons réaliste demandons l’impossible…
    Y a pas de mal à se faire plaisir, bien sûr, mais quand on voit la portée des « grandes réformes » depuis quelques années.
    Ce matin, on apprend que les paiements en liquide viennent d’être limités à 1000 euros… oui on était en train de rêver à 10 mesures dont certaines nous libéraient et le réveil est toujours plus de flicage.

  • Ça pourrait passer !

    Cela est tellement incomparable avec notre réalité que personne ne pourrait dire:

    Bah, non, on a déjà essayé.
    La preuve ils veulent du FN.

    Donc, je vote oui, sans hésiter.
    Pour les brevets, on fait comment ?

    Si j’ai une idée géniale, je veux en garder la propriété, donc je dépose un brevet, non ?

    • Ahah! C’est quoi votre idée ? 🙂

    • Si vous avez une idée originale, vous la mettez en pratique commerciale. Cela vous permettra de vous assurer pour un certain temps un monopole sur votre innovation/idée.
      Et en prime, vous ne perdrez pas votre temps:
      – à pourchasser les copieurs
      – à perdre de l’argent en protégeant votre idée
      – à crier sur tous les toits ce que cette dernière contient en long/large/travers.

    • Vouloir supprimer le brevet revient à spolier l’être humain du fruit de son génie. C’est une violation du droit de propriété absolument incompatible avec le libéralisme.

      • Pas du tout, personne ne l’oblige à révéler le fruit de son génie. Il peut très bien l’exploiter sans brevet, et c’est ce qui s’est fait pendant des millénaires. De plus, avoir eu une idée ne donne pas le droit de pourrir la vie de celui qui a la même idée plus tard.

        • Oui, comme vous êtes fondé à venir voler ma voiture parce que je ne l’ai pas mise dans un garage, c’est ça ?
          Et le brevet ne peut être opposé à une personne qui a abouti à la même idée, mais à la suite de recherches menées de manière indépendante.

          • Si vous appelez voler votre voiture en dessiner une qui a le même aspect extérieur (et la même pénétration dans l’air), alors oui. De ce que vous mettez sur le domaine public, seuls les biens tangibles sont votre propriété.
            « Le gueux a eu l’odeur de votre rôti. Il vous a payé avec le son de sa monnaie. »

            • Donc, si je vous suis, un designer de voitures n’aurait aucun droit sur ses réalisations ?

              • En effet. Le seul droit qu’il ait serait qu’un autre ne puisse prétendre avoir fait le design à sa place. On peut d’ailleurs noter qu’aujourd’hui, ses « droits » sont transférés ex ante à son employeur par son contrat de travail, et que cet employeur prétend généralement que le design est le sien. Une situation pas très exemplaire…

                • Bien sûr que si, puisque les deux parties sont consentantes. Le designer pourrait très bien être indépendant, c’est d’ailleurs le cas d’un de mes clients, pour des designs de vélos.
                  Et donc, si je fabrique quelque chose de matériel, j’ai le droit de le vendre, mais si je fabrique quelque chose d’immatériel, je n’en ai pas le droit ? Et vous ne voyez pas de problème avec ça ? Désolé, mais ce concept est tellement énorme d’imbécilité que je demande plusieurs confirmations…

            • On se fait plaisir sur un programme qui ne sera jamais appliqué.
              Pourquoi pas.

        • Les brevets ne protègent pas les idées mais les inventions, qui nécessitent en général du temps et de l’argent (investissements) en R&D. si votre concurrent peut copier votre produit simplement en l’ouvrant et en remontant à la technique de fabrication, et qu’il dispose de meilleurs moyens de production que vous puisqu’il n’a pas eu les charges de R&D, et bien il peut vous concurrencer et vous mener à la faillite.

          la libérté de propriété, sur les fruits de son travail de recherche et développement, ça me semble faire parti des fondamentaux du libéralisme, mais bon les petits jeunes qui ne savent pas combien ça coûte l’innovation aiment bien clamer que les brevets bloquent l’innovation, alors qu’ils lui donnent une raison d’exister (pas de brevet et plus personne ne se risquera à innover en premier, attendant que les autres fassent l’effort)

          Bien cordialement,
          un libéral non idéologue 🙂

          • Il est vrai que Thomas Jefferson, Benjamin Franklin, ou Bertrand Lemmenicier sont des petits jeunes un peu branleurs sur les bords, qui n’ont pas réfléchi à la question et n’ont fourni aucun moyen de contourner l’éventuelle absence de propriété intellectuelle. Stefan Kinsella fait aussi autorité en la matière, mais ce doit également être un petit jeune qui ne sait pas combien coûte l’innovation… Il est vrai aussi que Coca, Michelin et beaucoup d’autres firmes étaient bien connes (trop jeunes, sans doute) pour n’utiliser essentiellement que les secrets de fabrication et s’en remettre aux brevets que dans des cas bien moins nombreux que d’autres firmes comparables. A contrario, les patents trolls à la Apple et autres ont bien raison. Sont moins jeunes, eux.

            Bien cordialement,
            un libéral trop jeune

            • Ok pour Jefferson, mais Franklin n’a jamais dit qu’il était contre l’IP. Dans son autobiographie, il dit qu’il était en faveur d’un échange d’inventions entre inventeurs de bonne foi. De là à dire qu’il était pour que n’importe qui puisse s’en servir sans contrepartie…

              Et pour Kinsella, ses explications pour écarter le droit naturel de propriété sont, à mon avis, pitoyables (même si pas mal du reste est valable). Par exemple, il dit que le créateur d’un brevet n’a rien inventé, il réarrange juste de la matière qui existe déjà. Selon le même raisonnement, une voiture ne pourrait pas faire l’objet d’un droit de propriété.
              Et le fait qu’il ne comprend pas la différence entre la découverte d’une loi de la nature, comme E=mc2, et l’invention d’un procédé qui n’existait pas avant dans la nature, est incroyable. Mais le meilleur est qu’il se sert de cette incompréhension pour descendre l’IP. Selon lui, il faut tout protéger ad vitam eternam, ou rien du tout. Et comme on ne peut pas protéger E=mc2, on ne doit rien protéger.

            • Ne pas breveter n’est intéressant que pour certains types d’inventions, où le mystère est un argument commercial (Coca) ou où les techniques de caractérisations ne sont pas encore assez développées pour remonter au process (Michelin ?). pour d’autres types d’inventions il est plus intéressant de breveter :

              Si Dyson n’avait pas protégé son invention, quel aurait été le résultat de ses efforts ? Nul. Son invention est finalement relativement simple, on copie la forme, la puissance des ventilateurs, on se positionne moins cher (facile), et c’est gagné. en fait c’est exactement ce qu’il se passe une fois le délais du brevet dépassé (quand l’innovation a rapporté les bénéfices attendus au créateur)

              Désolé pour le « jeune », c’est juste que je pense pas que beaucoup d’économistes aient fait partit d’une équipe de R&D et mesuré les effort à fournir pour créer de l’innovation ( les jeunes surtout, ceux qui sortent de l’école plein de bonnes intentions, ayant réussi par miracle à ne pas tomber dans l’étatisme béat, c’est déjà ça ! :p)

              J’ai 24 ans

          • Dans un brevet toute votre invention est détaillée , il suffit que votre concurrent change la taille d’un angle ou donne une forme carrée alors que la votre est ronde pour contourner votre brevet. Le mieux pour protéger votre invention est de ne rien dire et de garder vos secrets de fabrication. Pendant que votre concurrent cherche comment vous fabriquez, vous avez le temps d’arriver sur le marché

            • Il me semble que personne ne force une entreprise à recourir aux brevets, à partir de là ça ne sert à rien d’interdire les brevets, si ce n’est pour se mettre à la place de cette entreprise qui essaie de rattraper son concurrent en copiant son process, mais en même temps vous me dites que cela coûte finalement plus de temps et d’argent que le bénéfice final .. j’essaie de comprendre honnêtement, mais à partir du moment où on ne force personne à breveter ses inventions, interdire la possibilité de le faire devient anti-libérale 🙂

              • Ce débat est un faux débat : tant qu’une idée n’a pas prouvée qu’elle était bonne … elle ne vaut rien.

                Le secret comme le brevet sont aussi inutiles économiquement l’un que l’autre : soit il y a un vrai débouché et la concurrence crée le marché, soit il n’y en pas et l’idée ne vaut rien.

                Le problème est que la pure œuvre intellectuelle ne fonctionne pas ainsi : un livre, un programme informatique, une chanson, un film n’ont aucun potentiel de valorisation lié à la réalisation de l’idée et sa duplication, la mise en concurrence n’apporte aucune valeur supplémentaire, mais dépossède le créateur.

                Bref : si l’idée est une œuvre qui a une valeur objective en elle même (objective : mesurable sur le marché), il est logique de la considérer comme un bien comme les autres : ni plus, ni moins.

          • Pourquoi le monopole de l’idée doit il être plus justifiable que le monopôle de l’argent ou du service ?

  • -Le licenciement immédiat de 1 million de fonctionnaires (dans les 3 fonctions publiques)

    -Le démantèlement du statut de la fonction publique

    -application des mêmes règles pour tous : retraite, chômage, cotisations, jours de carence etc.

    -modification de la constitution : l’état n’a pas le droit de dépenser davantage que ses recettes, et toute hausse de recettes doit être validée par les payeurs, c’est à dire les électeurs.

    Voilà. Avec ça, vous avez une vraie révolution et des vraies perspectives.

    Mais bien entendu, personne ne portera un tel programme, et peu voteraient pour un tel programme.

    Bref, retour à l’expéditeur : continuez de rêver et de faire des listes (le « parti libertarien belge », c’est énorme ??)…

    Il vaudrait mieux passer à l’action.

    Ce que vous n’obtiendrez jamais par le vote, vous l’obtiendrez en mettant en faillite l’état, c’est à dire en réduisant ses sources de financement, ce qui réduira de facto sa taille et son pouvoir de nuisance.

    Expatriation, réduction consommation, investissements etc. On connait la musique depuis 50 ans : Atlas Shrugged, la Grève.

    Qu’attendez vous ?

  • Suppression de la fonction publique et donc de tous les privilèges y afférants.
    Par conséquent suppression de l’ENA.
    Par conséquent suppression des élus issus de la fonction publique.

  • S’il ne faut garder qu’un point, c’est « suppression de TOUTES les subventions ».
    Ce qui conduit implicitement aux points 1, 2, 3, 4, et 5, à la suppression du statut de la fonction publique et à la mort (ou la métamorphose) des syndicats.

  • Fin du cours forcé et du cours légal des monnaies étatiques.
    Fin de la garantie des dépôts bancaires. Fin de la régulation bancaire.
    Répudiation de la dette publique.
    Fin de ‘assurance (voiture, habitation, etc ..) obligatoire.
    Libération du port d’armes de poing.
    Autorisation des vente à perte.
    Fin des lois sur la discrimination, à la vente, à l’embauche, etc.
    Abolition des régimes exceptionnels pour la « culture » et la presse.
    Privatisation des logements sociaux, fin de la planification étatique de la construction de logements.
    Fin de la fonctionnarisation de la recherche.
    Fin des partenariats public-privé.
    Réforme constitutionnelle : Proportionnelle intégrale aux élections, fin du régime présidentiel, abolition du Sénat, des juridictions administratives, des conseils de prud’homme et autres aberrations institutionnelles, du conseil constitutionnel, création d’une cours suprême fonctionnant grâce à un ample jury populaire tiré au sort.
    Réforme de la magistrature
    Fin des transferts forcés entre collectivités, notamment envers les collectivités d’outre-mer.
    Fin du statut de fonctionnaire.

    Etc.

  • Réforme du système électoral.

  • Privatisation des voiries publiques
    Privatisation des services de sécurité et de défense
    Privatisation de tous les services d’assurance maladie, chômage, etc.
    Privatisation de l’éducation
    Privatisation de la monnaie et de son émission
    Privatisation de la justice et tous les métiers du droit
    Privatisation des dettes (les parasites n’auront qu’à rembourser leur part)

    • Je propose aussi de privatiser des gens : tout petit roquet à tendance socialiste de meute doit connaitre sa vraie valeur sur le marché 🙂

  • Entre l’article et les commentaires, on a le road book.

    Pour faire court, dégraisser l’État.

    Ok. Et après?

    Le pivot de l’article c’est :

    « voilà ce que nous proposerions »

    La limite pourrait être le temps auquel le verbe est conjugué, mais le problème, c’est le verbe.

    Heureusement que personne n’a lu l’article d’aujourd’hui dans lequel on parle de la Boston Tea Party, ça risquerait de mettre des gens sur une piste les aidant à faire un lien entre « article-on-connait-la-chanson » et « mise-en-pratique-dans-la-réalité »…

  • Une liste qui a le mérite de faire l’unanimité … contre elle : mélanger la flat tax avec la libération du cannabis, l’abolition des brevets avec l’ouverture à la concurrence dans tous les domaines … c’est le meilleur moyen de trouver chez 99% des Français au moins 1 point sur lequel il ne sera pas d’accord, où bien sur lequel il aura à redire.

    Ce n’est clairement pas comme cela que l’on fera avancer le libéralisme dans ce pays : les utopies sont des délires dangereux, et l’utopie libérale, en se coupant du réel, scie la branche sur laquelle elle est assise.

    Ce pays a besoin de résultat, de pragmatisme, de concret, de réel … on s’est tapé des intello marxistes tout le XX° siècle, c’est pas la peine de se taper des intello libertariens tout le XXI°

    Ya Ka … Fo Kon …

    • « on s’est tapé des intello marxistes tout le XX° siècle, c’est pas la peine de se taper des intello libertariens tout le XXI° »

      L’autre fois, dans un de vos commentaires, vous aviez dit que même Madelin passait pour un marxiste aujourd’hui en parlant du gap parcouru par la pensée libérale en peu de temps…

      • La pensée libérale : 100% d’accord : c’est cela qu’il faut mettre en avant, pas une liste qui ressemble à un menu de restau chinois : ca ronfle quand on lit les titres, mais on n’a absolument aucune idée de ce qu’il y a dedans …

        • Ah bah non, là, plus d’accord 😀

          Le mot même de libéralisme est à proscrire si vous voulez être écouté. N’avez vous pas remarqué que 99% des gens se ferment automatiquement quand ils entendent ce mot???

          • La pensée, les valeurs… Je suis d’accord le mot est connoté pour l’instant mais il y en marre que les marxistes aient le monopole du cœur….

            • Pour en avoir marre j’en ai marre, mais tout le monde en a marre, parfois de façon contradictoire, et ça ne dit toujours pas comment on arrive à faire désenfler l’État

        • OK mais c’est pas avec les ronflements gentillets de Monsieur Madelin qu’on va sortir de l’ornière

          • Lui aussi me fait penser à un « petite fraise des bois » 🙂

          • On est d’accord.

            • Au fait, j’ai fait une recherche de thèmes au hasard sur contrepoints pour y voir les articles écrits par le passé. J’ai ensuite jeté un œil aux nombre de commentaires.

              En 2010, on tournait entre 0 et 10.

              Aujourd’hui, certains articles font des centaines de commentaires.

              Beaux progrès !

        • S’il n’est pas possible de réaliser une liste de mesures qui fasse consensus chez les libéraux, c’est que la pensée libérale n’existe pas en tant que philosophie politique. Cela la reléguerait au statut de philosophie tout court, d’épistémologie, ou autre branche des sciences humaines, mais sans existence politique.

          • S’il n’est pas possible de réaliser une liste de mesures qui fasse consensus … c’est que les esprits libéraux Français sont embrouillés de surmoi marxiste dispensé dès leur plus jeune âge dans notre cher ednat et de rationalisme matérialiste …

            Il suffit de voir la litanie de lieux communs et d’intolérance dès qu’un article sur CP parle de religion …

            Le libéralisme repose sur l’empirisme et le pragmatisme : deux gros mots au pays de Descartes et d’Auguste Comte.

    • Je suis assez d’accord avec vous cette fois mon cher Stéphane 🙂

      Demander à un grand nombre de personnes de s’envoyer des pavés pour cerner la philosophie libérale, trop long et compliqué.

      Du concret là tout de suite?
      Le ras le bol fiscal. J’y reviens encore, désolé 😉

    • +1
      D’accord avec vous, c’est la réflexion que je me faisais en lisant l’article et la suite de commentaires. On est dans une liste à la Prévert et c’est pas comme ça qu’on fera émerger un peu de bon sens dans ce pays. Si même les libéraux se mettent sur mode utopie, ce pays est vraiment irréversiblement foutu…

  • « Et selon vous, quelles sont les mesures phares pour un programme libéral ? »

    L’ennui avec les listes, c’est que l’on risque d’oublier des points très importants ! Donc, allons à l’essentiel en quelques mots : privatisation de tout et de n’importe quoi !

  • une vraie faillite programmée ce programme!

    • Que de propositions infaisables!
      La première chose à faire, c’est d’instituer le référendum, avec interdiction de toute grève et manif une fois que les citoyens ont voté.
      Ensuite, on pourra peut-être envisager des réformes, chacune d’entre elles précédée de référendum.
      Et là, je ne suis pas dans l’utopie!

  • Le revenu universel

  • La principale revendication libérale est de supprimer l’étatisme. Ou du moins le réduire et le simplifier, ce qui est une vision moins idéologique et plus réaliste. Et sur ce point je pense qu’il est possible de rassembler une majorité, la position inverse devenant rapidement indéfendable.

    Chacun devrait comprendre qu’il est impossible de supprimer l’étatisme. De plus simplifier et réduire toute chose est plus difficile que de bâtir. Souvent il vaut mieux raser et recommencer à zéro mais ce n’est pas vraiment envisageable dans ce cas précis et sûrement pas fédérateur.

    Cependant, l’idée de simplification commence à faire son chemin et on n’a pas le choix de toutes façons. Ce qu’il faut donc c’est promouvoir cette idée, le fait qu’elle doit s’appliquer dans TOUS les domaines de l’état et surtout que c’est très difficile, complexe, indispensable et va se heurter à toutes sortes de blocages.

    Il faut absolument être féroce dans la répression des blocages : quand on doit changer l’existant mais qu’on ne peut altérer, on est obligé de détruire et ce n’est l’intérêt de personne.

    • Je pense que vous avez raison mais il ne faut pas promouvoir l’idée de privatiser l’état. Il faut promettre monts et merveilles étatiques, n’oublions pas que beaucoup vivent de l’état, pour finalement rendre tout privé dès le lendemain de l’élection. Le mécanisme électoral oblige à quelques stratagèmes 😉

  • Abroger toutes les lois liberticides votées ou imposées depuis 2012 (+ quelques autres …! )

  • Votre proposition N°3 est erronée: la fin du monopole de la Sécurité Sociale est actée (et publique) par l’Europe depuis 1993! L’obligation de contracter UNE assurance reste, mais on peut s’adresser au privé. L’Etat français intimide ses ressortissants par tous les moyens pour leur interdire l’exercice de cette liberté, mais le mouvement est maintenant bien lancé et plus de 300.000 français ont passé la ligne. Votre organe s’en est fait l’écho récemment: http://www.contrepoints.org/tag/je-quitte-la-secu
    Autre lien utile en la matière: http://www.claudereichman.com/mlps.htm

  • Pour moi ce ne sont pas des mesures mais des objectifs à atteindre. Il manque la stratégie démocratique pour les atteindre

  • Peut-être faut-il faire comme chez le dentiste ❓
    Chercher d’abord à rassurer. Ne pas agiter le chiffon rouge, avec des listes exhaustives mais faire le maximum de ce que les alliances électorales permettront. Le but étant d’abord de réduire la part de l’état.

    Réduire les subventions progressivement. Réduire le nombre de lois en commençant en priorité par le code du travail pour les TPE/PME jusqu’à 50 employés ou 1 page suffirait, puis en étendant à 500 employés.

    • Non! pas comme chez le dentiste…
      Lui, travaille sous anesthésie, comme nos marxistes depuis des décennies.
      Je crois davantage à des méthodes plus viriles (pas la gégène tout de même …)
      INTERDICTION A TOUT FONCTIONNAIRE D’EXERCER UN MANDAT ELECTIF !
      Aujourd’hui, nous sommes en plein conflit d’intérêts.

      • D’accord avec le sens de ce que vous dites. Mais qui a le pouvoir ❓
        Et un parti un tant soit peu libéral l’obtient dans une coalition, ce qui pourrait être le plus probable, tout ne passera pas, et alors quelle sera la priorité ❓

  • Mesure 9: « légalisation des drogues ». Ben voyons. Permettre de franchir la ligne blanche sur la route tant qu’on y est.

  • En plus d’une liste des objectifs à atteindre, c’est un chemin en dix ans qu’il faudrait tracer, afin de rendre l’opération viable politiquement.
    Dans ma liste des objectifs, il y aurait certainement quelque chose sur l’éducation (peut-être incluse dans le point entreprises publiques). Les différences entre la liste belge et la liste Contrepoints sont amusantes. Les belges revendiquent leur neutralité tandis que Contrepoints inclut dans son top 10 un point sur les brevets (modalité technique qui n’a aucun caractère obligatoire) qui parait bien anecdotique par rapport au reste.

  • L’abolition du monopole monétaire me semble bien plus urgente que l’abolition des brevets.

    Abolir les brevets reviendrait à devoir rembourser ceux qui les ont payés. Franchement, je crois que si on veut abolir ce sstème, il vaut mieux le laisser mourir en ne reconnaissant pas les nouveaux brevets.

  • Quand un produit marche bien, il ne faut pas plus de 2 mois pour le copier en Chine et produire sa copie en masse. Même pas le temps pour l’inventeur de lancer sa vente et d’amortir ses frais de R&D.

  • Cette liste peut être remplacée par une seule proposition : le suicide collectif de tous les Français. Parce que si ce programme est appliqué cela reviendra au même.

  • Je pense très important de se préoccuper du système de représentation.
    Les mécanismes français actuels ne favorisent en rien l’adoption et le maintien d’une société libérale:
    les fonctionnaires sont avantagés par leur statut (ils restent fonctionnaires et progressent dans la carrière publique) et leur présence dans la représentation contrevient à la séparation des pouvoirs (pour les municipales par exemple, donc à une bien moindre échelle que nos parlementaires, les employés de la commune ne sont logiquement pas éligibles…). Le système de scrutin avec parité sexuelle (alternance dans les scrutins de liste…), deux tours, scores éliminatoires… achèvent de verrouillera représentation entre les mains de quelques partis tenus par les mêmes fonctionnaires. Passons sur l’élection des sénateurs ou la constitution du Conseil économique social et environnemental, 3e assemblée constitutionnelle!
    La sélection de nos représentants n’est pas fondée sur des compétences économiques, sociales… mais essentiellement sur des techniques de marketing et de communication, de clientélisme…

  • Liste contestable… Pour ne citer que celle-là, la légalisation des drogues ne me paraît pas une mesure prioritaire, donc à tenir dans un programme minimal.

  • D’accord avec l’ensemble sauf le point 9, libéralisation de la drogue à laquelle je m’opposerai de toutes mes forces.

  • Les commentaires sont fermés.

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Le 12 décembre dernier s’est tenue une nouvelle édition de l’Assemblée des Idées, un cycle de débats bimestriel organisé à la Galerie des Fêtes de l’Hôtel de Lassay, résidence officielle de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui préside également cette série de colloques.

Après le logement, le rôle de la France à l’international, l’intelligence artificielle ou encore la morale, la chambre basse a accueilli plusieurs dirigeants de médias pour débattre du pluralisme et de l’indépendance ... Poursuivre la lecture

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