Selon l’OCDE et la FAO, les prix agricoles devraient se stabiliser à un niveau supérieur du niveau observé avant 2008, mais très inférieur aux sommets atteints dernièrement, notamment du fait des récoltes exceptionnelles de 2013-2014.
Mes prix de la viande et des produits laitiers s’établissent à des niveaux inédits, surtout parce que la production n’était pas prometteuse en 2013 et qu’après s’être hissés à des niveaux sans précédent en 2011, les prix mondiaux de l’éthanol et du biodiesel ont continué de baisser compte tenu d’une offre abondante.
La demande de produits agricoles devrait rester ferme, mais progresser moins rapidement qu’au cours de la décennie écoulée. Les céréales restent centrales dans l’alimentation humaine, mais les protéines, les matières grasses et le sucre occuperont de plus en plus de place dans de nombreuses régions du monde alors que les revenus et le taux d’urbanisation augmentent.
Ces changements, conjugués à l’augmentation de la population mondiale, exigeront d’accroître sensiblement la production pendant la décennie à venir. Avec l’Asie et l’Amérique latine en tête, les régions en développement assureront plus de 75% de l’accroissement de la production agricole sur les dix prochaines années.
La production mondiale de céréales augmentera de 15% en 2023, par rapport à la période 2011-2013. C’est la production de graines oléagineuses qui devrait croître le plus vite pendant la décennie qui vient (+26%). La hausse de la production de céréales secondaires et d’oléagineux sera imputable à une forte demande de biocarburants, en particulier dans les pays développés, et à des besoins croissants en aliments pour animaux dans les régions en développement.
La progression des cultures vivrières sera plus modérée au cours de la prochaine décennie, avec une augmentation de 12% de la production de blé et une augmentation de 14% de la production de riz, soit beaucoup moins que ces dix dernières années. La production de sucre devrait connaître dans le même temps une hausse de 20%, concentrée dans les pays en développement.
Y aurait il enfin un bon sens retrouvé?
Il est possible d’augmenter les prix, toujours de les augmenter! Mais si personne n’a plus les moyens d’acheter si cher, qu’adviendra t-il de ces produits? La poubelle, comme c’est déjà le cas? Vois des tombereaux versés à la décharge (après avoir versé du GO dessus pour en empêcher l’éventuel recyclage)est tout bonnement révulsant! Les Monsanto et consorts vont faire déborder le “vase”! Les financiers pourront toujours faire des concours sur Forbes pour voir qui a “la plus longue, la plus grande” sans clients que feront ils?
Les prix baissent parce que la production est là : plus de production = possibilité de choix pour les consommateurs = baisses des prix
Les prix avaient augmentés car des aléas climatiques importants en 2011 et 2012 avaient fait chuter la production (en Australie, et Amérique du sud essentiellement des sécheresse, Russie – Asie – Afrique de fortes inondations). Donc production basse avec demande forte = envolée des prix.
Monsanto et les financiers n’ont strictement rien à voir là-dedans !!!