Le zèle écolo et les renouvelables intermittents

L’abondance de subventions, aides et soutiens étatiques est hautement nuisible.

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Le zèle écolo et les renouvelables intermittents

Publié le 15 avril 2014
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Par Corentin de Salle et David Clarinval, depuis la Belgique.

énergie verte

Jeudi passé, la société Sunswitch, pionnière et numéro un du photovoltaïque en Wallonie, annonçait sa faillite et le licenciement de 60 personnes. Ce drame social se surajoute à quantité d’autres drames similaires dans le secteur renouvelable intermittent en Wallonie depuis deux ou trois ans (Solar Living, Elekt-Ra, Photovoltech, Home Vision, Concept Eco-Enegy, WindeoEnergy, AGC Roux, etc.).

Ce gâchis humain – on peut même parler d’hécatombe – pousse à s’interroger sur ses causes. Elles ne doivent pas être cherchées dans un soutien insuffisant du gouvernement wallon apporté au secteur mais, bien au contraire, dans la course au renouvelable et dans le soutien massif de ce secteur sous forme de certificats verts (CV). Le gouvernement Olivier, soucieux de stimuler le secteur, a créé une demande artificielle qui a engendré une gigantesque bulle verte. Dès janvier 2008, le ministre André Antoine, auteur du système Solwatt, avait multiplié par sept le nombre de CV octroyés par Mégawatheure produit. Il était, prétend-on, prévu que cette mesure soit revue à la baisse une fois que le prix des installations passerait en dessous de la barre des 5000 € le kilo Watt-crête (kWc)1. Or ce seuil fut franchi au début de l’année 2010, mais son successeur, le ministre Jean-Marc Nollet n’a pas procédé à cette réduction et n’a pas agi efficacement, alors qu’il était encore temps, pour mettre fin au dérapage. Cette « inflation » de CV a fait s’écrouler le cours du marché, obligeant Elia à les racheter au prix plancher-garanti et à en répercuter le coût sur le consommateur. En raison du surcoût généré (2,8 milliards € au minimum, « more to come »), le système s’est autodétruit. Toute bulle finit toujours par éclater. C’est ce qui arrive aujourd’hui.

Pour se faire une idée du caractère artificiel de cette demande, il suffit de comparer le carnet de commandes des industries à deux moments : quand le système était effectif et quand il fut suspendu quelques mois entre la fin de Solwatt et l’instauration de Qualiwatt, le nouveau mécanisme subsidiant. En mai et en juin 2013, la CWaPE a dénombré respectivement 2375 et 2374 installations de panneaux photovoltaïques (vu l’intervalle de six mois entre la pose des panneaux et l’enregistrement des données par la CWaPE, ces panneaux ont été commandés avant mars 2013, date de l’expiration du mécanisme Solwatt). Or, en octobre 2013, on en a installé… 231. Soit un rapport de dix à un. En bref, les subsides ont décuplé la demande. Il y a clairement effet d’aubaine. Ces chiffres prouvent à suffisance que le marché était saturé par rapport à la demande effective. Un produit qui dépend à ce point de l’argent public est-il « durable » ?

Quelle est la phrase la plus terrifiante que puisse entendre un entrepreneur, demandait Ronald Reagan ? Celle-ci : « Je suis du gouvernement et je suis là pour vous aider ». Sur les quelques 2400 emplois créés à la hâte, moins de 800 subsistent. La situation actuelle est le résultat prévisible de la politique de « Green Deal » de Jean-Marc Nollet. Tout politicien qui désire « relancer » l’économie, « stimuler » une branche d’activité ou activer une « transition énergétique » a rarement conscience du fait que, en se substituant de manière aussi démiurgique qu’illusoire à la loi de l’offre et de la demande, il instrumentalise le destin de milliers d’hommes et de femmes qui vont consacrer plusieurs années de leur vie dans une activité le plus souvent destinée à disparaître. Sans une telle intervention, tout ce potentiel humain aurait pu trouver sa voie dans des secteurs véritablement porteurs.

Cette situation n’est pas propre à la seule Wallonie. Elle affecte le monde entier. Une vague de faillites retentissantes déferle dans le secteur des énergies renouvelables intermittentes. En 2009, la quasi-totalité du secteur s’est effondré en Espagne. En Amérique, sur les 12 entreprises solaires aidées par Obama pour un montant de 6,5 milliards $, cinq ont fait faillite et les autres connaissent de sérieuses difficultés. Suntech, le géant chinois, numéro un mondial du secteur solaire, est tombé en faillite en 2013 après une perte d’un milliard $ en 2011. L’entreprise danoise Vestas, numéro un mondial de l’éolien, a licencié près de 6500 personnes ces dernières années. Selon le groupe financier Bloomberg, les investissements mondiaux dans le secteur renouvelable intermittent ont chuté de 41% en 2013 et le nombre d’emplois dans le solaire allemand a été divisé par deux. Au-delà même de l’endettement chronique des États européens, cet effondrement du secteur vert est l’expression d’un réajustement structurel du marché suite à l’explosion de la bulle du renouvelable gonflée par les mégasusbides.

« Souvent tout gâte qui trop se hâte » dit l’adage. L’expérience de ces dernières années nous montre que le moyen le plus sûr de saborder le secteur des énergies renouvelables intermittentes est de subventionner abondamment la production. Pourquoi ? Parce que ces technologies ne sont pas encore matures pour concurrencer les autres sources d’énergie. Ainsi, selon les chiffres des régulateurs énergétiques, le coût de fabrication de l’électricité d’origine éolienne est presque deux fois plus élevé que celle produite par le gaz et presque quatre fois plus cher que celle produite par le nucléaire amorti ; l’électricité d’origine photovoltaïque est six à neuf plus chère à produire que celle provenant du nucléaire amorti, etc. Cette sur-subsidiation renchérit considérablement le prix de l’énergie : d’après le régulateur wallon de l’énergie, le coût de l’électricité pour le consommateur moyen a augmenté de 54% entre 2006 et juin 2013. Et une étude du Boston Consulting Group publiée en juin 2013 prévoit qu’elle augmentera encore de 40% d’ici 20302.

Par ailleurs, selon le professeur gantois Johan Albrecht, « les technologies aujourd’hui les moins importantes sont celles qui, par le passé, ont bénéficié des aides les plus importantes »3. Cette subsidiation génère des effets indésirables (opportunisme, spéculation à court terme), des dérives (fraude) et, in fine, un retour aux énergies conventionnelles qui sont meilleur marché. Ces phénomènes suscitent la méfiance, l’hostilité voire la colère des populations. En Belgique, les mouvements anti-éoliens et associations de propriétaires de panneaux fédèrent des milliers de mécontents. Même si les habitants des villes sont globalement favorables aux éoliennes, les écologistes, par leur politique proactive et déraisonnable (100% renouvelable en 2050), sont en train de décrédibiliser durablement le renouvelable auprès de la population rurale.

Pareille politique écologique tue aussi l’innovation dans l’industrie renouvelable. Quand vous avez l’assurance d’écouler votre production à un prix garanti, de rembourser votre investissement en quelques années et qu’il vous suffit d’acheter, en Chine ou ailleurs, les composantes de votre outil productif, vous n’êtes pas incité à innover. Vous préférez profiter de la rente tant que l’État la distribue et vous réorienter vers autre chose par la suite. La Recherche & Développement (R&D) en énergie renouvelable fait l’objet d’investissements nettement insuffisants4. Alors que les entreprises dépensent généralement 7% de leurs revenus en R&D, les entreprises du secteur renouvelable investissent à peine de 0,5 à 4% dans l’industrie solaire et encore moins (0,7 à 2%) dans l’industrie éolienne.

Pourtant, le renouvelable intermittent a toute sa place dans un mix énergétique équilibré et pourrait même devenir viable un jour (notamment si on progressait dans le stockage d’énergie). Simplement, il faut le laisser se développer en fonction des besoins du marché libre. Seule la concurrence rend les entreprises inventives et innovantes. Pas les subsides. Quelles que soient les politiques menées en la matière, à long terme, c’est toujours le marché qui désigne les champions. L’État peut certes stimuler la R&D mais promouvoir artificiellement la production d’une filière entraîne des gaspillages, des distorsions, des bulles, des faillites et, in fine, des employés sur le carreau…

Corentin de Salle, juriste et docteur en philosophie & David Clarinval, député fédéral (Coauteurs de « Fiasco énergétique. Le gaspillage écologiste des ressources », Texquis, avril 2014, 250 p. (à paraître))


Sur le web.

  1. Le watt-crète est une unité de mesure représentant la puissance maximale d’un dispositif.
  2. Ch. Brognaux and J.Geerinck, Shaping a Vision for Belgium’s Power Landscape, Boston Consulting Group, June 2013
  3. J. Albrecht, Transition énergétique : plus vite vers un système plus vert ?, Academic and Scientific Publisher, 2009, p. 214.
  4. J. Albrecht, Why do we persist to under-invest in energy R&D ?, Itinera Institute, 2010/48, 19/07/2010.
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  • Si un e invention est bonnen, elle n’a jamais besoin de subsides.

    La roue, le parapluie, le vélo se sont très bien développés sans intervention étatique …

    Tout ce qui est subventionné ne cache en réalité que combines, clientélisme, et flambage d’argent public, c’est à dire le vôtre et le mien !

    • « Tout ce qui est subventionné ne cache en réalité que combines, clientélisme, et flambage d’argent public »

      Vous avez oublié incompétence et présentation truquée des résultats ! Dans tout ce qui est étatique, les responsabilités sont diluées, le pouvoir de décision de façade couvre les combines et les collusions. Au final les résultats ne sont visibles pour les citoyens que plusieures années après, sans que l’on connaisse les causes et les responsables de l’échec. Comment peut-on croire un seul instant à une politique interventioniste et à ces subventions sans possibilité de controle et de responsabilisation.

      Devant l’échec, en l’absence de données chiffrées (on fait taire la cour des comptes) et de responsables identifiés, on fait porter la faute sur le manque d’ambition des mesures, les lobbies, les méchants capitalistes ou n’importe quoi pour peu de trouver une oreille attentive. Cela permet aux socialistes et aux écologistes d’en remettre une couche régulièrement.

      Qu’il s’agisse de politique énergétique, d’économie, d’emploi, de logement ou de tout autre domaine où l’état intervient les résultats sont les mêmes depuis des décennies. L’avenir du français moyen est donc d’être chomeur, sans le sou, à la rue et sans moyen de se réchauffer. Mais la chute sera longue.

  • La démonstration est plutôt compliqué. Y aurait il une approche plus simple ? Je pense que oui. Je crois savoir que le vent est gratuit, donc aucune subvention et on verra bien si cela fonctionne.
    Il y a un reportage sur Arte sur la transition énergétique en Allemagne qui est particulièrement édifiant avec des commentaires ridicules particulièrement croustillant. Pendant 30 minutes il essaye de nous dirent que l’offre d’électricité a diminué le prix de l’électricité en omettant de précisé que la facture du consommateur à augmenter.

  • Oui, il est préférable que le montant des subventions soit dégressif de façon prévisible.

  • Bon article, quelque manque de perspective globale cependant (on vous sent un peu spécialisés Wallonie) ainsi que des petites erreurs conceptuelles et factuelles.

    1. Certaines renouvelables (en particulier solaire PV et éolien onshore) sont trop subventionnées a l’heure actuelle, au moins depuis 2008 cela ne fait aucun doute – a part quelques élus ou patrons de PME en manque de commandes personne ne vous contredira.

    2. Ces énergies le sont en revanche nettement moins (cumulativement) que certaines sources fossiles, au premier rang desquelles le nucléaire et les fossiles ‘non-conventionnels’ (gas et huile de schiste, tar sands, synthetic oil); en France, l’atome est lourdement subventionné en amont et en aval du cycle ainsi que via un feed-in tariff spécial.

    3. Le boom/bust cycle qui affecte les énergies alternatives, en revanche, n’est du qu’en partie aux subventions publiques: si elles créent probablement un signal distordu pour les investisseurs, c’est bien l’investissement privé (en particulier les corporates et le capital-risque) qui s’est emballé avant de faire marche arrière. On pourrait aussi pointer des ‘chocs externes’ comme la pénurie de silice de 2008 ou des concurrences entre technologies mais un examen détaillé montre que les explications ‘technologistes’ sont souvent simplistes et ignorent les modalités de fabrication des marchés et leurs défaillances occasionnelles.

    4. Sur ce point, justement, « le professeur gantois Johan Albrecht » me surprend: tous les économistes et les historiens de l’innovation sérieux, les libéraux y compris, reconnaissent le rôle déterminant de l’Etat dans la fabrique des technologies. Une littérature abondante existe sur le sujet; il ne s’agit pas d’écorner la figure de l’entrepreneur chère a notre ami Schumpeter (au contraire, il faut savoir intéresser le Léviathan a ses projets innovants !) mais simplement de se souvenir de l’ampoule a incandescence, du réacteur a fission nucléaire, de l’Internet (les exemples sont infinis) – toutes des technologies extrêmement réussies et largement diffusées, toutes démesurément subventionnées au départ. Souvent, cet investissement public initial passe par la R&D militaire.

    5. Enfin, vous vous trompez, je pense, sur un point fondamental: dire que « ces technologies ne sont pas encore matures pour concurrencer les autres sources d’énergie » témoigne d’une certaine méconnaissance des marchés. Premièrement, les marchés de l’énergie et les marchés financiers ne sauraient être des référentiels pour mesurer la ‘maturité’ d’une technique. Il faut les outils de la sociologie des sciences et de l’innovation pour comprendre ce phénomène, décisif pour expliquer l’échec du Concorde ou les acquisitions de Google…
    Le mix énergétique est également un choix (techno)politique: celui de l’ultra-centralisation des sources pour la France, par exemple, de la spécialisation pour le Canada etc.
    Deuxièmement, les énergies renouvelables ont atteint la ‘grid parity’ (prix de l’énergie compétitif avec le moins cher, a savoir le charbon puis le nucléaire, après connexion au réseau) dans un nombre croissant de pays et régions (Espagne, Italie, Texas, Californie…) et demeurent souvent plus chères en raison… des subventions accordées aux fossiles (fiscalités, régime de distribution, feed-in tariff etc.)

    Pour la concurrence libre, donc, mais aussi pour un choix démocratique de notre façon de produire et consommer l’énergie. La rhétorique de la ‘justice par le marché’ peut parfois servir a dissimuler des oligarchies et des privilèges – indus et dangereux pour notre avenir.

  • Ce que je trouve drôle avec les anti-écolo, c’est que leur vérité n’est valide qu’à partir de leur propre point de vue biaisé. En analysant le marché en vase clos sans le situer un niveau mondial, sans le savoir, ces pseudo-libertariens (ou libéraux) défendent en arrière-plan un système complètement fondé sur la coercition.

    Même pour un climatosceptique, si on calcule seulement le coût militaire, la politique étrangère, les pertes en embargots et en sanctions économiques, le pétrole est incontestablement l’industrie la plus subventionnée mondialement. Un gouvernement qui favorise le développement de l’industrie pétrolière, notamment avec des crédits d’impôts, exerce un interventionnisme économique strictement de gauche.

    Non seulement cela, mais le pays carbure ainsi dans une économie artificiellement débalancée partout en occident! En somme, tous les pays « alliés » dans cette grande mascarade économique entretiennent mutuellement ce grand mensonge du libre-marché en maintenant le cours du dollar USA, fondé uniquement sur la confiance qui elle-même repose sur la coercition.

    D’ailleurs, la droite libertarienne américaine ne réclame-t-elle pas un retrait des troupes armées à l’étranger en plus de la fermeture de la réserve fédérale? Un tel changement vers la fin de l’occupation militaire, de l’interventionnisme en politique étrangère et vers la vraie liberté de marché mondiale déplacerait définitivement le point d’équilibre de l’énergie à un endroit où les énergies alternatives trouveraient une place bien intéressante.

    La droite autoritaire est une fausse droite où la coercition d’État est détournée vers des intérêts corporatifs: le capitalisme de connivences.

    L’anarcho-capitalisme de l’école Autrichienne nécessite une prise de recul politique et historique afin de bien analyser le marché. Votre analyse, bien qu’étoffée élégamment, omet de placer l’économie locale en perspective face à une économie mondiale fortement soumise à des déviations par coercition.

    • En matière de coercition, on peut faire confiance aux spécialistes que sont les écolos, quand ils ne sont pas tout simplement des terroristes…
      Sinon, ta pseudo démonstration manque cruellement de chiffres et de sources… à moins que cela sorte directement de ton cerveau.

      • Je te laisse le soin de chercher par toi-même quelle part de tes taxes sont utilisées dans des jeux de politique étrangère invasive qui engouffrent des sommes astronomiques en surveillance, intelligence, en corruption et gouvernements fantoches, en assassinats, etc.

        Dans la vaste majorité des cas, la coercition se fait par des interventions en relations publiques à l’étranger (ex: financer une campagne de propagande pour influencer des élections, biaiser les médias, etc.). Dans les pays pauvres, suffit de quelques camions remplis d’armes, une cargaison de voitures de luxe et quelques valises pleines d’argent pour acheter une station de radio et contrôler les nouvelles, pour former une petite armée de désespérés illuminés avec une éducation moyenne de 3 ème année et obtenir les services d’un petit dictateur qui ouvrira grand les portes du marché à une population « slavewage » et à leurs ressources à bas prix.

        Dans les pays plus riches, suffit d’introduire des agents en politique et de stimuler les réseaux sociaux pour renverser un gouvernement et le remplacer par un autre plus sympathique à nos intérêts.

        Qu’est-ce que la liberté de marché quand la plupart des ressources qui transigent mondialement ont été produites directement ou indirectement dans des conditions coercitives?

        Et comment envisager une liberté de marché internationale quand nous n’avons même pas la liberté d’information, nous-même citoyens, face à notre propriété, notre gouvernement?

        • La liberté d’information, tu l’as sur internet. Sinon, je crois que tu regardes trop de films bas de gamme… ou bien tu es encore au collège.

          Au fait, le sujet, c’est les subventions aux énergies dites renouvelables.

          • Il est au collège : c’est les fredaines que les cons vaincus nous serinaient.
            Et c’était au temps de gloire de l’URSS, avec ses gentils mignons camps de « rééducation » en Sibérie.

            Donc : vive le réchauffement, que l’on puisse se barrer de la Sibérie :mrgreen:

          • Votre aliénation est profonde. Vous croyez vraiment que vous avez sur internet la liberté de vous informer sur votre propriété: votre État?

            Vous pouvez affirmer ce que vous voulez, dans les faits, vous n’agissez pas avec une attitude libérale ni libertarienne si vous ne considérez pas que l’État est une entreprise privée où vous êtes un co-propriétaire responsable.

            Dans les faits, le citoyen n’a que des moyens très restreints pour examiner la manière dont le gouvernement dépense l’argent de ses taxes. Et le peu d’information auquel il a accès se présente avec très peu de détails, formatée au maximum, avec une entropie de Shannon très faible.

        • sauf que….dans le cas du pétrole par exemple les ressources utilisées pour lui sont générées par lui…

          difficile de considérer que c’est une subvention…

          en gros énergie = richesse
          renouvelable = moins d’energie donc appauvrissement

          si il y a une énorme arnaque verte c’est de dire que dire qu’il existe un monde utopique à la verte et dans lequel plein de richesse est produite sans beaucoup d’énergie..
          et par richesse je ne pense pas 4×4 mais retraite, congés, santé etc…

          subventionnez donc l’eolien avec l’eolien et là pas de problème…

          je préfère encore un argumentaire qui joue sur les peurs de manquer d’energie fossile, ou de changement climatique, ..et donc payons pour construire des éoliennes…on sera plus pauvre mais sauvé…c’est l’idée…

          car dire en gros que le renouvelable est moins cher que le fossile…c’est difficile à avaler…

          • Tout ce que je dis, c’est que si les pays occidentaux cessaient l’occupation militaire et les politique étrangères agressives et subversives, de nombreuses ressources y compris le pétrole augmenteraient de prix.

          • Le problème de l’histoire du renouvelable est que sans l’énorme socle en béton une éolienne ne tiendrait pas longtemps. Le béton nécessite de l’eau et de l’énergie, chose que les écolos n’aiment pas dépenser.

            Un barrage, une centrale thermique classique ou nucléaire nécessitent aussi du béton, mais beaucoup moins.

            On connait la durée de vie d’une centrale thermique traditionnelle. Concernant la durée de vie de l’éolien, surtout en mer, j’ai des doutes. Concernant le thermique supercritique, j’ai aussi des doutes.

        • Et comment envisager une liberté de marché internationale quand nous n’avons même pas la liberté d’information, nous-même citoyens, face à notre propriété, notre gouvernement?

          Vous êtes bien en France, non ? Sous la coupe des descendants de la dictature du peuple ?
          Solution simple : ne votez pas pour ces cons de gauchistes roses/verts, il vaut mieux s’abstenir :mrgreen:

          Test court :
          Ah, c’est pas joli ni chouette de monter les bourdes et de mélanger tous les filons, ce serait royalement déloyale, et cela n’en vaut pas la peine, et si vous insister cela ne sera cosy à expliquer.
          Ceci dit n’en faites pas un fromage fut-il hollandais car vous vous n’en serez pas le hérault…

          Vous y voyez combien de politichiens ?
          Peut-être y verrez-vous ce que vaut la politique en France …
          Sinon, je vous souhaite de bons ricanements 🙄

    • Dans la réalité c’est exactement le contraire : le pétrole est une gigantesque source de recettes fiscales. Par exemple chez nous les carburants sont taxés dans les 150%

    • « Même pour un climatosceptique, si on calcule seulement le coût militaire, la politique étrangère, les pertes en embargots et en sanctions économiques, le pétrole est incontestablement l’industrie la plus subventionnée mondialement. Un gouvernement qui favorise le développement de l’industrie pétrolière, notamment avec des crédits d’impôts, exerce un interventionnisme économique strictement de gauche. »

      L’exception au libéralisme est la sécurité commune des citoyens. Dans un monde idéal, elle devrait se réduire à une police de maintient de l’ordre. Dans le monde réel, elle inclut l’armée donc les coûts militaires, la politique étrangère, les embargots, sanctions économiques et la subvention éventuelle de l’industrie pétrolière, des pétroles non conventionels, du nucléaire.

      La sécurité des citoyens inclut aussi l’éventuelle lutte contre le RCA.

      Mais la sécurité militaire ne justifie pas que la France construise des portes-avions classe Nimitz en série. Et la sécurité sanitaire ou alimentaire ne justifie pas de griller son économie pour des mesures anti CO2 dont la nécessité, l’utilité et l’efficacité ne sont pas prouvées. Et quand la cour des comptes met en évidence que ces mesures nous enfoncent dans la dette et ne fonctionnent pas et que les travaux du GIEC se révèlent de plus en plus farfelus, il est évident qu’il est grand temps d’arrêter les frais.

      Inutile de faire intervenir la phylosophie, la morale, la geo-politique, la macro-économie ou autre dans l’affaire.

      • Je ne dis pas que les énergies renouvelables sont mieux que ce qu’elles sont actuellement ou que nos pays seraient plus riches si on les utilisait d’avantage. Tout ce que je dis, c’est que si le prix du pétrole en marché libre décuplait, nous serions foutuement plus pauvres et alors là, dans un contexte de pauvreté, les énergies renouvelables deviendraient une alternative intéressante.

        C’est faux d’associer la prospérité au pétrole. La prospérité actuelle ne repose pas sur le pétrole, mais sur la coercition! La plus grande solurce de dette dans tous les pays d’occident, c’est le système financier des monnaies fiduciaires qui repose sur la confiance i.e. le pouvoir de coercition.

        Prenez un peu de recul. Tous les marchés occidentaux carburent aux dollars de la FED. Qu’adviendrait-t-til de l’Euro ou du dollar Canadien si les libertariens fesaient fermer la FED pour rétablir une monnaie représentative? Que les plus grands économistes l’admettent ou non, la valeur des monnaies occidentales sont adossées à la valeur du dollar US. Et la demande en dollars US est assurée par la coercition sur les marchés, en particulier (mais pas seulement) avec les pétrodollars.

        Tant que les bourses transigent en dollars US, pour chaque ressource naturelle sortie de terre et mise en marché, un nouveau dollar US peut être imprimé. Il n’y a donc aucune surprise à ce que les pays occidentaux s’entraident dans cette mascarade (otan). Regardez justement la valeur du Yuan et du Rouble qui sont artificiellement maintenus bas par une politique d’achat massif des devises US: ils jouent sur la viscosité du marché pour provoquer un scénario d’inflation.

        Notons finalement qu’en termes moraux, un capital acquis par coercition n’a aucune légitimité. En somme, la richesse des pays d’occident repose déjà indirectement sur la coercition. Pour revenir au vif du sujet, le prix que nous payons pour le pétrole est actuellement largement dévié de ce que nous devrions payer dans un marché international libre.

        • « les énergies renouvelables deviendraient une alternative intéressante. »

          Non!

          Les énergies soi-disant renouvelables dépendent d’un « backup » (qui fonctionne la plupart du temps) ajustable rapidement qui fonctionne généralement au gaz naturel.

          Vous êtes fatigant.

          • C’est fatiguant, en effet.

            Si vous aviez le choix entre manquer d’énergie par intermittence à cause que le vent s’arrête
            Ou manquer d’énergie fossile par intermittence parce que vous devez garder un peu d’argent pour manger

            Que choisiriez-vous?

            • Je choisis de payer moins cher l’électricité sans risquer d’en manquer, évidemment.

              Je choisis de minimiser les nuisances, l’occupation des sols, le bruit, la pollution de l’air et de l’eau, évidemment.

            • sauf que là vous spéculez….si un jour…

              en tant que tel vous admettez que le renouvelable est un pari…il n’est pas interdit de speculer…en ce cas le renouvelable deviendra fort rentable..avez vous investi?

              on voit surtout que curieusement les constructeurs et exploitants d’éoliennes gagnent de l’argent…en produisant une énergie plus chère… en ce moment …et pas vendant de l’énergie quand il y en aura peut être plus un jour…

              admettez que ça n’est pas cohérent.c’est au minimum un escroquerie intellectuelle.

            • Ce qui est incohérent, comme je le disais précédemment, c’est que le VRAI prix d el’énergie, incluant les biais de marché et les coûts politiques, militaires, environnementaux, etc…. donc le VRAI prix incluant économiquement les externalités, le TOTAL quoi, le prix de l’énergie n’a absolument, mais absolument rien à voir avec le prix qui vous est facturé au kWh.

            • Mais qu’il est fatigant…

              Quels coûts militaires, politiques, environnementaux?

            • Hey j’ai assez perdu de temps à t’exiquer. T’as qu’à écouter quelques discours libertariens. Je te conseille Ron Paul. Si t’es encore bloqué dans ta tête après ça, il faudra admettre qu’en fait tu es un gauchiste autoritaire, simplement. Assume toi.

            • Bref, c’est du vent.

              Tu n’en sais rien.

        • Si vous avez tout compris de l’économie, spéculez sur les marchés financiers et vous ferez fortune. Moi j’ai payé 150 euros il y a 5 ans pour obtenir les analyses et les prévisions d’un think-tank qui faisait des analyses géo-politico-économiques comme les votres … Et j’ai simplement perdu 150 euros car les prévisions étaient fausses !

          En ce qui concerne la prospérité, elle est historiquement clairement liée à l’énergie : animale, charbon, hydrocarbures etc … La croissance est en outre naturellement liée à la mentalité humaine : innover et en vouloir plus. L’innovation libère du temps disponible, en vouloir plus consomme l’excédant.

          L’innovation humaine procède par séries de tests et d’échec. Quand parmi des centaines ou milliers d’essais on tombe sur quelque chose d’utile, on l’intègre et on gagne en productivité. Cela explique pourquoi le dirigisme économique ne peut fonctionner : il shunte les tests et ne reconnait pas ses échecs.

          Pour innover, il ne vous reste plus qu’à trouver comment cultiver sans énergie mécanique et survivre sans chauffage sous des lattitudes ne présentant pas les conditions naturelles requises pour un animal sans fourrure. Bonne innovation à vous.

          • …survivre sans chauffage sous des latitudes ne présentant pas les conditions naturelles requises pour un animal sans fourrure ça existe déjà ça s’appelle la station polaire princesse Elizabeth.

          • Je ne prétend pas avoir une vaste connaissance de l’économie. J’ai lu quelques bouquins, dont le plus important et le plus influent est Man Economy and State de Rothbard (qui d’ailleurs est gratuit http://mises.org/rothbard/mes.asp)

            Je ne spécule pas non plus. J’applique le principe libertarien le plus fondamental: le principe de non-agression. Et donc en examinant le marché mondial de l’énergie, comme beaucoup d’autres marchés, j’observe que celui-ci est dévié de son équilibre par de nombreux actes de coercition et de subversion, ce qui me fait croire, par exemple, que le prix à la pompe que nous payons pour l’essence est une illusion, puisqu’entre autres coûts collatéraux, une partie de nos taxes servent à financer des politiques étrangères agressives ou subversives nécessaires justement pour contrôler le prix à la pompe. Ensuite, quand des gens dans ces autres pays en ont assez de se faire manipuler, c’est encore à nous de couvrir les coûts de la guerre au terrorisme. Ainsi de suite.

            Par chez nous, on appelle ça « pelleter par en avant ». C’est ainsi que le premier principe libertarien, la non-agression, révèle un système économique déficient. Je laisse le soin aux traders de spéculer sur les valeurs. Moi, je dénonce seulement l’immoralité du système et je tente désespérément de sortir les gens de l’illusion du simple prix à la pompe.

            • « Ensuite, quand des gens dans ces autres pays en ont assez de se faire manipuler, c’est encore à nous de couvrir les coûts de la guerre au terrorisme »

              Propagande gauchiste servant à justifier le terrorisme.

            • Simple touriste…
              Je m’oppose à l’intervention gouvernementale dans les relations étrangères. C’est une position strictement de droite.

              L’autoritarisme et l’étatisme sont strictement de gauche. Renseignez vous.

            • Que signifie cette phrase :

              « quand des gens dans ces autres pays en ont assez de se faire manipuler, c’est encore à nous de couvrir les coûts de la guerre au terrorisme »

            • Cette phrase signifie que nos gouvernements exercent des politiques étrangères avec un interventionnisme coercitif et subversif par capitalisme de connivences (gauche) , pour favoriser certains intérêts spécifiques mais qui provoque des coûts collatéraux imposés à tous les contribuables. C’est en d’autres mots un socialisme autoritaire et violent.

    • « Même pour un climatosceptique, si on calcule seulement le coût … »

      On n’est pas des climatosceptiques fanatiques à la recherche d’arguments libéraux pour faire du prosélitisme. (Je n’en dirais pas autant des écolos qui sévissent un peu partout). On est des libéraux qui rejettent les conclusions et la propagande écolo car on juge que la science n’est pas aboutie, qu’elle est récupérée et les résultats manipulés, et que les actions mises en oeuvre sont non seulement anti-libérales mais aussi purement dénuées de bon-sens.

      Vous inversez le problème dans la droite ligne des propagandistes qui cherchent à faire taire les opinions discordantes par tous les moyens y compris la calomnie.

  • toujours le même charabias pour tenter de noyer le poisson.

    toutes les autres énergies sont subventionnées, le renouvelable est moins cher, le vent est gratuit ,et l’état est le moteur du développement.
    J’sais pas vous, mais j’ai comme un petit air de déjà entendu, quand les cocos nous vantaient les grandes percées de la dictature du peuple, même logorrhée d’affirmations fausses,voire manipulées, même ton sentencieux de celui qui détient la vérité,sans appel.

    Seulement voilà, il y a les faits:
    tous les pays qui se sont fourvoyés dans le renouvelable ont vu les prix chez le consommateur exploser;
    tous les pays concernés n’ont pas réussi à se passer du baseload fossile, ou nucléaire importé
    dans tous ces pays, les sociétés exploitantes qui faisaient des bénéfices insolents, ayant même dans certains fait l’objet de taxes spéciales, sont maintenant au bord de la ruine.
    et cerise sur le gâteau, le réseau est maintenant fragilisé, au point que de nouvelles mesures de subsidiations sont à l’étude pour soutenir… le fossile,

    Concernant les coûts indirects de nos importations, la vision du méchant « blanc » qui vole les ressources des pays pauvres est une vraie caricature.
    Si le méchant blanc ne vient pas exploiter ces richesses, elles restent dans le sol, et ne valent pas un clou pour les populations locales.Depuis les invasions romaines, il en a toujours été ainsi, mais dans la vision enfantine de certains, c’est un scandale.

    toujours les mêmes fredaines…..

    • +1
      tous les pays qui se sont fourvoyés dans le renouvelable ont vu les prix chez le consommateur exploser;

      L’Allemagne par exemple. Les petites gens « dégustent » !

    • Si le grand méchant blanc vient exploiter ces richesses, elles alimentent NOS obèses besoins et ne rapportent pas un clou aux populations locales. Ce n’est pas un scandale, c’est normal.

    • « Si le méchant blanc ne vient pas exploiter ces richesses, elles restent dans le sol, et ne valent pas un clou pour les populations locales. »

      Borderline point Kinpling ! Vous valez de l’or, vous…

      Et c’est quoi cette manie d’assimiler les énergies renouvelables et le communisme ? Quelle courte vue ! Vous semblez encastré dans la politique tacticienne des 10 dernières années; je n’aimerais pas débattre avec vous. De plus, vous allez désespérer une grande partie de la droite et du centre, qui sont tout a fait légitime a s’emparer de ces problématiques.

      • vous ne voyez pas le parallèle avec le communisme?

        juste un exemple
        sous la dictature du peuple, des fonctionnaires zélés, pour se conformer à la doxa du régime,n’avaient rien trouver de mieux que de batir des étables en Sibérie,car le travailleur avait droit à son lait et son beurre partout.
        ce systèmes abscons ,et ruineux a perduré des décennies,toute personne ayant 2 neurones auarit compris qu’il était plus rentable d’acheminer le beurre et le lait de régions plus propices.

        Sur base d’hypothèses qui se révèlent de plus en plus fausses, des « penseurs » acquis aux dogmes verts, ont agité ,tels des Philipulus de bas étage, des peurs que l’on espérait faisant partie du passé, car frisant le religieux,et nous ont fourvoyé dans une lutte contre le CO2
        Sur ce paradigme faux,on a élaboré un « micmac » de lois antiéconomiques, et ont a ouvert un boulevard aux renouvelables,boulevard où se sont engouffrés des opportunistes, qui n’ont rien à envier à BigMon,y que conspue la mouvance verte, allez comprendre?

        Vous voyez mieux maintenant?
        cela m’étonnerait

      • « Et c’est quoi cette manie d’assimiler les énergies renouvelables et le communisme ? Quelle courte vue ! Vous semblez encastré dans la politique tacticienne des 10 dernières années; je n’aimerais pas débattre avec vous. De plus, vous allez désespérer une grande partie de la droite et du centre, qui sont tout a fait légitime a s’emparer de ces problématiques. »

        Pour ma part, j’associe les moulins à vent et autres utopies de panneaux solaires au dirigisme économique. Notez qu’on n’a pas attendu les écolos pour construire des centrales hydro-électriques qui elles répondent aux besoins (disponibilité et production de masse). Faire reposer l’innovation sur l’étatisme est le plus sur moyen de tuer l’innovation (vrai pour le nucléaire français entre autres).

        Je suis dubitatif quant au fait de pouvoir fournir un jour l’énergie en quantité sans-cesse croissante dont on a besoin avec des soi-disant renouvelables. Même si c’était possible, c’est trop tôt et le dirigisme est le principal frein à l’innovation nécessaire.

        Quant à la droite et au centre ! NON ! Il ne sont pas plus légitimes et efficients pour s’emparer de ces problématiques tant qu’ils pratiquent le même dirigisme que les socialos et que le président écoute de vieilles chouettes comme N. Hulot.

        Et si vous n’aimez pas débattre avec nous, que faites vous sur ce site ?

    • A qui vendrions nous nos armes sans les pétro-monarchies ?

  • Le but de la politique de soutien c’était de baisser le coût de l’énergie solaire

    On peut difficilement parler d’échec, plutôt de retentissante réussite.

    http://dqbasmyouzti2.cloudfront.net/content/images/articles/bernstein-solar-coal-lng.png

    Maintenant c’est vrai qu’il faut bien mériter son chèque des frères Koch…

    • Bon, on arrête alors.

      • Ne perdons pas de temps dans ces batailles de chatons. Pour certains, il semble plus urgent de professer bruyamment sa foi dans un courant de pensée au demeurant mal défini que d’explorer le problème. Mon commentaire initial était trop complaisant: cet article est truffé de biais et alimente un scientisme conservateur et obtus chez certains lecteurs qui ne nous fera pas du bien quand il faudra vraiment se sortir les doigts et changer nos moyens de produire et consommer l’énergie.

        Je vous rappelle cette évidence: il nous faut entamer des maintenant une transition vers les énergies alternatives au charbon et aux pétroles ainsi que, oui, au nucléaire dont les risques et les inconvénients dépassent largement les (grands) bénéfices, a mon sens. Il nous faut aussi apprendre a économiser l’énergie et a améliorer l’efficacité de nos dispositifs. Si vous n’en êtes pas encore convaincus – dans quel monde vivez-vous ?

        Pour répondre aux critiques énervés et hautains:

        Les énergies fossiles ont été subventionnées a hauteur de $409 milliards en 2011. Par comparaison, les renouvelables ont reçu $66 milliards sur la même période…

        Subvention ne veut pas forcément dire venant des états. C’est un concept distinct en économie de son acception en politique publique. On dit aussi : « dans le cas du pétrole par exemple les ressources utilisées pour lui sont générées par lui… » ça ne veut rien dire, hormis que « tout est dans tout ». Merci…

        Mais plutôt qu’un long discours :

        http://www.iea.org/media/weowebsite/energysubsidies/ff_subsidies_slides.pdf

        On peut difficilement accuser l’Agence Internationale de l’Energie de bolchevisme…. si vous connaissez son histoire.

        Pour finir, je balaierai d’un revers de main la question des ignorants qui croient encore que le nucléaire s’est construit tout seul, ou grâce a la puissance divine des marchés : l’Etat, en particulier l’état français, en est l’architecte et le bailleur exclusif. Le nucléaire made in France est probablement la source la plus subventionnée de l’histoire – et cette fois on parle bien de subventions étatiques.

        Je vous laisse sur un dernier article complétant l’AIE sur la question des subventions (la encore, pas une source inféodée du Parti de Gauche) : http://www.bloomberg.com/news/2011-11-09/fossil-fuels-got-more-aid-than-clean-energy-iea.html

        • Soyons sérieux.

          Le subventions posent problème notamment quand elles rendent une énergie plus compétitive qu’une autre. Il y a aussi les anti-subventions, qui sont des subventions négatives pour une énergie donc des subventions positives pour toutes celles qui peuvent s’y substituer.

          Les seules énergies massivement subventionnées sont les nouveaux renouvelables, c’est à dire biomasse, éolien, solaire.

          La seule énergie massivement anti-subventionnée est le nucléaire, qui est quasiment sans dangers.

          Les subventions aux renouvelables intermittents sont indirectement des subventions aux énergies palliant l’intermittence, donc les barrages et le gaz.

          Les subventions à la biomasse sont indirectement des subventions aux énergies utilisées c’est à dire celles de la filière agricole (fossile) et l’énergie de la filière de conversion biomasse (charbon aux USA).

          Les fossiles sont très peu subventionnées et massivement super-taxés.

          L’urgence est le développement massif du nucléaire en France et dans le monde, notamment dans les navires. C’est facile puisqu’on construit des petits réacteurs depuis des décennies, et que ces réacteurs sont aussi sûrs que petits.

          Soyons sérieux.

          On ne sait pas se passer d’hydrocarbures liquides. La voiture électrique n’est pas aujourd’hui une solution.

          Soyons sérieux.

          • Aucune centrale nucléaire n’a jamais été construite sans intervention de l’état. Même plus l’ensemble de l’industrie nucléaire n’existerait tout simplement pas si elle devait payer ses primes d’assurances au lieu de les faire porter intégralement par les états.

            …et les états unis sont un des pays qui subventionnent le plus les énergies fossiles !

            http://www.imf.org/external/np/fad/subsidies/index.htm

            • Grosses blagues.

              Les centrales US sont assurées par un fond mutuel, mon pauvre.

              Quant à l’intervention de l’Etat, elle existe évidemment, pour faire augmenter les coûts, surtout aux USA où Big Oil a mis la main sur le gouvernement.

              Aucune industrie n’est plus surveillée que le nucléaire.

              Pourtant, le risque est infime : aucun accident causant une contamination du public avec une technologie non soviétique. Pourtant, ceux qui travaillent dans cette industrie ne sont pas parfaits, pas plus qu’ailleurs. C’est juste que le nucléaire n’est pas si dangereux, même fait par des incapables cupides et irresponsables.

              L’impact d’un accident nucléaire est essentiellement psychologique : la radiophobie. Le fait de rendre des zones inhabitables par décret étant la conséquence la plus dévastatrice de cette radiophobie.

              La solution est donc la réinformation des populations contre les débilités de Greenpisse. Il faut critiquer les antinucléaire matin midi et soir.

              Et le supprimer les normes hyper débiles de radioprotection qui provoquent la radiophobie et forcent des gens à habiter dans des abris et poussent les gens au suicide.

              On le voit au Japon : il n’y a pas le désastre sanitaire annoncé. Il n’y en aura pas. Mes papillons survivront, les thons aussi.

              Je ne vois pas pourquoi l’industrie nucléaire devrait indemniser les dommages psychologiques causés par Fiend of the Earth, Greenpisse, la CRIIRAD et Sortir du nucléaire!

              Si vous voulez du non assuré à la hauteur des dommages possibles, allez plutôt chercher du coté du transport de pétrole.

        • « Pour finir, je balaierai d’un revers de main la question des ignorants qui croient encore que le nucléaire s’est construit tout seul, ou grâce a la puissance divine des marchés : l’Etat, en particulier l’état français, en est l’architecte et le bailleur exclusif »

          Vous parlez du nucléaire initialement à vocation militaire?

          Vous êtes con ou vous êtes con?

          Vous pensez que si demain je décide de monter un coopérative d’énergie nucléaire, je pourrais commander des barres de combustible à Areva?

          Vous êtes con ou vous êtes con?

          Vous pensez que si le nucléaire ridiculement réglementé pour un risque infime est compétitif avec les énergies subventionnées, sans cette hyper-réglementation il pourrait ne pas bouffer le marché de l’électricité et mettre à la rue les autres centrales fonctionnant en base?

          Vous êtes con ou vous êtes con?

          • Gilles de la Tourette, vous avez internet ?!

            Subventions : le but est précisément de rendre certaines énergies plus compétitives que d’autres. Vous pensiez que la constitution du mix énergétique national était un phénomène naturel ? C’est un processus éminemment politique, de la sculpture macroéconomique de précision. Le but, c’est remplacer progressivement les autres sources d’énergie. On fait exprès.

            Encore une fois, les fossiles sont massivement subventionnées et taxées de manière régressive; l’ensemble avantage les grands groupes sur les consommateurs et les entreprises de taille modeste. C’est un acquis.

            Nucléaire : vous m’avez l’air d’un fervent zélote ! Toutes les énergies nouvelles sont belles, pas la peine de faire le hooligan. Vous avez peut-être comme beaucoup de français une histoire familiale ou personnelle dans cette industrie. Que les héros de l’atome dorment en paix dans votre Panthéon, j’admire comme tous ces merveilles d’ingénierie. Et pourquoi tant d’insultes ? (Et où sont les modérateurs de Contrepoints ?)

            Les mêmes raisons qui vous rendent allergiques à la critique du nucléaire parce que votre oncle était syndicaliste EDF au Bugey sont celles qui en font l’énergie la plus massivement « subventionnée » de l’Histoire : le nucléaire, c’est l’état, c’est la France – c’est la COGEMA, EDF, le CEA et consors. Et alors ? Très bien ! C’est vous qui avez un problème avec l’intervention étatique dans l’énergie, pas moi.

            Soyons sérieux sur les risques, en revanche. Je vais pas vous faire la tartine sur Windscale, TMI, Tchernobyl et Fukushima vous allez me dire qu’il faut relativiser. L’évaluation des risques est au coeur de cette technique, elle est problématique, elle coûte cher, au privé comme au public, les incidents sont nombreux, les accidents réguliers, sans « cette hyper-réglementation » le nucléaire ne serait pas sorti du laboratoire, et de la caserne. Mais surtout : et l’aval du cycle ? Bitch please !

            Vous confondez risque et danger. Le risque est une mesure du danger et de l’exposition. Le risque de la catastrophe nucléaire est faible, comparé à l’accident de la route ou de la fiente de mouette, mais le danger est énorme – on peut choisir, collectivement, de se passer de la perspective d’événements aussi catastrophiques même si leur probabilité d’occurrence est faible (même si 2 en 22 ans…bon). Mais personne ne nous demande notre avis; ça n’a pas l’air de vous déranger. Moi si.

            • Encore une fois, les fossiles sont massivement subventionnées et taxées de manière régressive; l’ensemble avantage les grands groupes sur les consommateurs et les entreprises de taille modeste. C’est un acquis.

              ben non, pas du tout, lisez le rapport avec le doigt, parfois ça aide

          • Du nucléaire sans réglementation ça a existé au congo, et ça a donné des barres de combustibles retrouvées dans des ventes aux enchères de la mafia italienne…

            http://www.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/ARTJAWEB20101222172155/italie-securite-tats-unis-uraniumwikileaks-ces-inquietants-vestiges-du-nucleaire-congolais.html

            • « Du nucléaire sans réglementation ça a existé au congo »

              Source?

              « des barres de combustibles retrouvées dans des ventes aux enchères de la mafia italienne »

              Qu’est-ce qu’ils vont bien pouvoir en faire?

        • tous les mêmes ,les zozos verts

          ils lisent un titre, le balancent comme lien,et comme ils n’ont pas lu le reste,(ou pas compris, ce qui est loin d’être une hypothèse) ils sont encore une fois à côté de la plaque;
          cette étude parle de subsides indirects, car selon ses auteurs, les pays producteurs ne répercutent pas le prix « marché » mondial à leurs consommateurs, ce qui génère, selon eux, un subside à hauteur de cette distorsion de prix.A noter que tous les pays non producteurs, et les USA, sortent du champ de ce calcul, car ils n’appliquent aucun subside.
          Par contre , les subsides aux renouvelables, eux, ils sont bien à charge des consommateurs, contribuables.
          Et ce n’est pas tout, car la priorité sur le réseau est une autre forme de subside, bien plus pernicieux, car il biaise entièrement la réalité de la pénétration des renouvelables en matière de production.
          Quel serait selon vous le « return » d’une centrale nucléaire qui pourrait balancer à tout moment toute sa production sur le réseau, et à un prix fixe double de ses concurrents?

          Bref, argument poubelle.

          Il nous faut aussi apprendre a économiser l’énergie et a améliorer l’efficacité de nos dispositifs. Si vous n’en êtes pas encore convaincus – dans quel monde vivez-vous ?

          mais d’où sortez-vous,?
          d’un jardin d’enfants?
          croyez-vous que l’industrie ne cherche pas par tous les moyens à diminuer sa facture énergétique?
          Si vous regardez les chiffres , vous verrez que au contraire, notre efficacité énergétique a fortement progressé
          Comme si on avait attendu les zozos verts pour faire des économies,dont le plus bel exemple de « farce verte’ est l’obligation des ampoules au mercure.

          Je vous rappelle cette évidence: il nous faut entamer des maintenant une transition vers les énergies alternatives au charbon et aux pétroles ainsi que, oui, au nucléaire dont les risques et les inconvénients dépassent largement les (grands) bénéfices, a mon sens.

          ben non,ce n’est pas évident.
          il serait au contraire hasardeux, et ruineux, de basculer sur des énergies non matures, incapables de toute façon de répondre à nos exigences d’approvisionnement.L’exemple allemand devrait, dans un monde rationnel, faire sonner les alarmes.

          Quant au nucléaire, qui a « cueilli » les fruits de recherches menées dans d’autres buts, cette filière a fait de substantiels bénéfices que se ont partagés les actionnaires( il suffit de lire les critiques acerbes de certaines mouvances) et quand il s’agit du public, en faisant bénéficier la communauté de ces avantages.

          Avec les renouvelables, le public, et la communauté se partage le trou béant, les actionnaires des petits malins qui ont su exploiter la crédulité des idiots utiles se font des c… en or massif

          • J’ajoute que certains pays (je ne sais plus lesquels) demandent à l’éolien de vendre sur le marché spot (sans priorité) mais tout en autorisant la vente à prix négatif, donc l’éolien va pourrir le réseau électrique avec son électricité en trop, tant que la subvention compense le prix négatif!

            Donc les citoyens payent pour que les prix augmentent (en négatif)! Donc le coût pour les autres producteurs, qui subissent cette pénalité (ceux qui ne sont pas subventionnés), augmente. Il faut bien répercuter ce surcoût de production et donc vendre plus cher le reste du temps. Sinon le producteur fait faillite, ou demande une subvention pour ne pas déstabiliser le réseau…

            Ce n’est pas de la priorité d’accès, mais finalement ça revient un peu au même.

            En l’absence de subvention du kWh, les éoliennes s’arrêteraient en cas de prix négatif.

            Conclusion : ne JAMAIS subventionner chaque kWh produit; toute subvention doit s’arrêter quand le marché n’est pas demandeur.

            • je crois que vous n’avez pas saisi le « machiavélisme » de ce système

              les renouvelables ont toujours la priorité sur le réseau,pour toute sa production, et à un prix conventionné.
              Le régulateur lui, achète et vend ses disponibilités sur le marché spot.
              or, pour assurer la stabilité du réseau, le régulateur a réservé des quantités définies la veille, de courant auprès des opérateurs stables.
              Quant l’éolien par exemple arrive massivement sur le réseau, de façon non prévue, le régulateur doit à tout prix évacuer les surplus,y compris de conventionnels,§ une centrale thermique ne s’arrête pas en 10 minutes) en tentant de vendre dur le marché, f(où l’apparition de prix négatifs.
              Mieux, en Allemagne, la situation devient à ce point périlleuse, que le régulateur efface d’autorité certains champs éoliens en cas de Surproduction impossible à gérer.Les opérateurs sont dans ce cas indemnisés, mais pas de la potentielle perte de production, mais à 90 % de la puissance crête installée.Comme l’éolien n’arrive jamais à un tel rendement, il est donc plus rentable pour une producteur éolien de ne pas produire.

              http://notrickszone.com/2014/03/28/stunning-absurdity-from-germanys-wind-energy-feed-in-act-wind-park-operators-earn-the-most-when-turbines-are-idle/

              et comme le producteur conventionnel est d’autre part prié de diminuer sa production malgré sa disponibilité,il perd de l’argent,et menace de fermer, donc, toujours dans cette même logique absconse, on va également le rétribuer pour son manque de production.
              Il faut savoir aussi que le régulateur, dans son plan d’équilibrage du réseau, se ménage, en payant, des réserves de production mobilisables dans certains délais,qui ,si elles ne sont pas utilisées, viennent encore renchérir le coût global

              un système de fous

            • C’est encore beaucoup plus dingue que ce que je pensais.

              C’est officiel : les malades se sont emparé non pas de l’hôpital psychiatrique, mais de pays entiers.

            • En gros vous ne savez pas que l’électricité ne dépend pas de mécanisme d’offre et de demande mais d’un mécanisme de prix régulé suivant des règles administratives qui s’appliquent à l’ensemble des producteurs et qui fixés pour toutes les demi heures ?

            • Quel est ce mécanisme?

            • @simple-touriste
              @ tilleul

              Tarification progressive de l’énergie : c’est ce mécanisme dont le touriste n’a pas entendu parler.

              @joletaxi : la source que vous citez est peu sérieuse. Vous poussez des cris d’orfraie mais vous semblez juste avoir assez mal compris le principe d’un feed-in tariff – il n’y a rien de très controversé la-dedans, vous devriez mieux vous renseigner.

              Par ailleurs l’Allemagne a, comme prévu, cessé de subventionner les renouvelables au vu de leur compétitivité croissante (c’était le 8 Avril). La période d’incubation est terminée, les ER seront un peu plus soumises aux forces du marché (sur une place de marché hyper-régulée et subventionnée, s’entend, même pour les fossiles) et vont progressivement remplacer les sources polluantes. Malgré votre résistance maladive au changement.

            • « Tarification progressive de l’énergie »

              en clair?

            • « Cessé de subventionner les renouvelables ». Il faut admirer l’aplomb pour écrire de telles chose sfausses en public.

              L’EEG n’a pa été supprimée: http://www.contrepoints.org/2013/02/06/113756-exclusif-energies-renouvelables-la-verite

              Et vu votre ton et vos affirmation toutes plus fausses les unes que les autres, il serait temps de donner des sources, des liens et des documents un peu.

            • Le mécanisme du merit order… (voir ici pour plus de détail : http://www.eurotrib.com/story/2011/3/27/112744/639 ) Le prix de l’électricité n’est pas fixé suivant des accords entre des consommateurs des producteurs, il est fixé par une autorité régulatrice qui fait le compte de toute les centrales qui ont été appelé et fixe un prix pour l’ensemble des moyens de production qui dépend du prix du combustible de la centrale la plus chère. Ce type de fonctionnement est lié au fait que le fait de garantir que le réseau électrique est équilibré est un monopole : vous ne pouvez pas par exemple choisir d’avoir un courant de moins bonne qualité pour moins cher (ou inversement). Le « marché » électrique c’est en fait simplement des gens qui sont en concurrence pour répondre au besoin de ce monopole mais ça n’en fait pas pour autant un lien avec le consommateur. La raison date de la théorie des monopoles naturels à l’époque des chemins de fer qui prétend qu’il n’est pas possible d’avoir plusieurs réseaux. Et encore ça c’est pour l’Europe, pour les Etats Unis il y a non seulement des monopoles sur le réseau mais en plus celui qui contrôle le réseau contrôle aussi la production !

              Le principe du merit order permet de garantit un revenu aux centrales à combustible dont les coûts sont intermittents (si le prix du gaz augmentait le principe du merit order faisait que le coût de l’électricité augmentait également garantissant toujours un revenu). Par contre si vous n’avez pas de besoin de combustibles votre prix est fixé à 0 euros.

              C’est d’ailleurs le même problème pour le nucléaire : le cout du nucléaire dépend du taux d’actualisation plus que du prix du combustible. Donc soit vous faites comme la France, vous enlevez toute concurrence dans l’électricité en maintenant une entreprise nationale en situation de monopole ce qui permet de faire payer le remboursement des emprunts par l’abonnement (mais interdit aux gens de ne pas payer pour ça). Soit vous faites comme le royaume-uni et vous mettez en place un marché totalement séparé qui consiste à rémunérer les gens non pas sur leur capacité à avoir le prix du combustible le plus bas mais sur leur possibilité à trouver des financement les plus bas et à produire le plus possible : c’est le nuclear strike price d’Hinkley point. Vous fixer un prix du MWh sur plusieurs années, offre qu’un producteur d’énergie fossile est incapable de proposer parce qu’il est incapable de savoir ne serait-ce que s’il aura du combustible à plus de deux ans, et vous laissez le marché décider des gagnants et des perdants.

              Enfin dernière possibilité, vous changez totalement le fonctionnement de l’électricité en supprimant l’intermédiaire du fournisseur d’électricité pour avoir un mécanisme qui permet à un producteur de négocier directement une fourniture d’électricité à un consommateur, y compris la sécurité d’approvisionnement, et vous permettez à tout le monde d’exploiter des centrales et des réseaux électriques.

            • la source que vous citez est peu sérieuse. Vous poussez des cris d’orfraie mais vous semblez juste avoir assez mal compris le principe d’un feed-in tariff – il n’y a rien de très controversé la-dedans, vous devriez mieux vous renseigner.

              Par ailleurs l’Allemagne a, comme prévu, cessé de subventionner les renouvelables au vu de leur compétitivité croissante (c’était le 8 Avril). La période d’incubation est terminée, les ER seront un peu plus soumises aux forces du marché (sur une place de marché hyper-régulée et subventionnée, s’entend, même pour les fossiles) et vont progressivement remplacer les sources polluantes. Malgré votre résistance maladive au changement.

              une vieille technique:quand le message ne plait pas, il suffit de critiquer la source.

              toutes vos « charades » sur le renouvelable qui serait moins cher, non subventionné,etc, c’est de la daube.

              Une chose est plus que certaine, si les allemands persistent dans cette folie, cela va leur coûter ,d’ici, 2020, 1000 milliards, sans pour autant pouvoir se passer du baseload fosille, ou nucléaire(importé cette fois)

              que vous racontiez n’importe quoi, on a l’habitude sur les forums de se bagarrer avec les idiots utiles, cela n’a pas d’importance, par contre, que Mme Michu croie à vos conneries, ça, c’est dramatique, parce que cela signifie que à terme, il y aura une Segolene, pour appliquer la transitude, uniquement sur base de pensées électoralistes,avec toutes les conséquences financières désastreuses que l’on voit partout où cela a été tenté.

            • Tilleul

              toute cette belle démonstration ne résiste pas à l’analyse, parce que ,et c’est inévitable, les renouvelables, partout, ne régulent pas, et sont donc ce que l’on appelle, une énergie fatale.
              En plus, partout, elles bénéficient d’un « feeedin » tarif garanti.

              Concernant le monopole du régulateur, il est également inévitable, car il faut maintenir partout sur le réseau un courant constant, quelque soient les opérateurs présents.
              Aux USA par contre, les réseaux ne sont pas bouclés, ce qui n’est pas sans poser de gros problèmes en cas d’incidents( black out récurrents)

              L’irruption imprévisible des renouvelables de capacités non appelées fait chuter le prix du kw sur le marché, et déstabilise tous les opérateurs, dont les schémas prévisionnels sont balayés, les mettant en grande difficultés(tous les opérateurs allemands sont dans le rouge) au moment où de gros investissements pour sécuriser le réseau sont indispensables.

              Vous pouvez tenter d’enfumer le débat par toutes les acrobaties sémantiques, la réalité est là, le prix au consommateur explose partout où le renouvelable devient significatif.

          • J’ignore vos sources puisque vous ne les citez pas, mais nous n’avons pas lu le même article. Et vous connaissez mal votre sujet.

            Les Etats-Unis (3eme producteur mondial) subventionnent massivement les énergies fossiles, en particulier le pétrole. On cite généralement $4 milliards par an, mais cela varie car la définition d’une subvention à l’énergie est large (personne ne s’est d’ailleurs soucié d’en parler dans l’article ou le thread).

            Il est raisonnable de considérer qu’une subvention a lieu quand on fait baisser le coût de production, qu’on augmente le prix perçu par les producteurs ou qu’on baisse celui payé par les consommateurs. il s’agit généralement de subventions « indirectes » comme vous dites : elles prennent presque toujours cette forme (déductions d’impôts, aide aux ménages, exemptions réglementaires, partenariats R&D etc.).

            Toutes ces subventions, lorsqu’elles sont assurées par l’Etat, sont à la charge du contribuable d’une manière ou d’une autre. Nous payons tous les subventions au pétrole, un ordre de grandeur au-dessus des renouvelable. Et nous payons deux fois : avec la qualité de notre air, de nos eaux, nos maladies chroniques et celles des autres. Tournez cette petite molette sur vos jumelles, vous allez voir.

            Bon après, vous vous perdez un peu – peu d’arguments entre les invectives. L’efficacité énergétique a progressé : oui, c’est très bien, il faut qu’elle progresse plus. Vous oubliez que EE = gros investissements, c’est un profit à long terme, choix que peu d’industries sont capables de faire. Vous divisez le monde en deux catégories c’est énervant (les zozos verts et les zozos comme vous ?); je me bornerai à rappeler que l’avenir, c’est les LED.

            Sur le nucléaire: cf. les commentaires de l’autre illuminé. La communauté bénéficie superbement de ses avantages – surtout la taxe professionnelle – mais aussi de ses cancers et de ses nucléocrates. Les bénéfices pour les actionnaires ont été substantiels, en effet : les premiers barons du nucléaire privé sont partis avec trois décennies de R&D gratos et un soutien infaillible des gouvernements. Il n’y a pas plus interventionniste que notre économie du nucléaire.

    • « Maintenant c’est vrai qu’il faut bien mériter son chèque des frères Koch… »

      Comment dit-on?

      Ideation trucmuche…

  • @Heyo : tentative plus qu’honorable mais vaine.
    Ils n’ont aucun problème de molette à régler, ils militent.
    Certes, à vaincre sans péril (le public du site est plus qu’acquis à leur(s) cause(s) – Koch’s brothers, EDF, AREVA – etc..) on triomphe sans gloire, mais bon, c’est toujours ça de gagné sans gros effort.

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