Le matraquage fiscal des entreprises expliqué à mes amis

L’entreprise n’est pas là pour fournir son argent de poche à l’État. C’est un système performant – pour créer des emplois, distribuer des salaires aux travailleurs et investir – mais fragile car exposé à la compétition internationale.

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Le matraquage fiscal des entreprises expliqué à mes amis

Publié le 23 février 2014
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Par Nicolas Nilsen

mattraquage-fiscalAvant je n’osais pas, je faisais comme tout le monde, mais désormais, quand je dîne avec des amis, je leur dis carrément que je suis résolument et farouchement capitaliste et libéral (en gros pour la libre entreprise et contre le dirigisme étatique). Si vous pouviez voir leurs têtes : ils se bouchent le nez devant des mots aussi vulgaires et nauséabonds. Pour libéral, ils ajoutent même “sauvage” pour montrer combien je suis dangereux pour la Société. Et capitaliste — mais vous n’y pensez pas, mon Dieu, quelle horreur ! Ils me citent toujours Churchill à propos de la démocratie (vous savez : «le pire des régimes – à l’exception de tous les autres déjà essayés dans le passé»), mais le capitalisme, non, pas la moindre indulgence de leur part : c’est le mal absolu. Je reconnais que par les temps qui courent, s’avouer capitaliste est presque un délit tant il est de bon ton de mépriser et agonir d’injures un système qui leur permet pourtant d’acheter leurs frigidaires, leurs voitures, leurs tablettes, leurs iPhones et – surtout – d’avoir un emploi. Et c’est là justement, à propos de l’emploi, que je sors de mes gonds …

Mais qui donc a décidé que les entreprises étaient là pour servir de tirelires à l’État ?

La taxation des entreprises parait à tous mes amis tout à fait normale. Ils trouvent même qu’elles ne sont pas assez taxées, qu’elles font trop de bénéfices et que les capitalistes touchent trop de dividendes…

  • Je ne reviens même pas sur cette notion de dividende qu’ils ne comprennent pas : le dividende est la contrepartie du capital prêté. Tout comme une banque prête à intérêt, il faut rembourser celui qui vous avance de quoi payer les investissements, point à la ligne. Si vous trouvez le capital sans le rémunérer, tant mieux pour vous. Mais bon, je n’insiste pas, ils ne comprennent pas les rudiments de l’économie marchande.
  • Les bénéfices c’est autre chose. Avec toute cette idéologie socialiste ambiante, on a complètement oublié que les entreprises ne sont pas là pour servir de tirelires à l’État ou de boites-à-sous pour financer ses dépenses publiques (toujours plus massives et dont la gabegie est dénoncée tous les ans par la Cour des Comptes). Les entreprises sont là pour faire des bénéfices ! Elles ne sont pas une “assiette fiscale” où l’État peut venir manger et se servir à sa guise pour boucler ses propres fins de mois ou ses déficits !

Le système capitaliste (qui a fonctionné pendant des décennies avant l’arrivée des États-dits-”Providence”) n’est pas un miracle et il est très simple à comprendre : les entreprises fabriquent et vendent des produits ou des services ; elles doivent faire des bénéfices : pour créer des emplois, distribuer des salaires aux travailleurs et investir en rémunérant en dividendes les apporteurs de capitaux. Elles doivent gagner de l’argent si on veut que la machine à produire de la richesse continue à fonctionner. Si l’État détourne cette richesse à son profit, il fait dérailler le système. Aussi simple que ça.

Le matraquage fiscal pénalise la compétitivité et donc l’emploi !

Ce n’est pourtant pas sorcier à comprendre : quand l’État ponctionne la richesse des entreprises, elles ne disposent plus de ces sommes qui sont distraites du circuit marchand. Et tout s’écroule évidemment. Pour payer ses propres dépenses improductives, l’État crée des impôts sur les bénéfices, et des impôts sur les plus-values et des prélèvements sur ceci et sur cela, et des taxes et cotisations un peu partout… Et donc les entreprises font moins de bénéfices, et puis elles doivent déposer leur bilan et envoyer leurs salariés à Pôle Emploi (où l’État les paye en “contrats d’avenir” financés par ces mêmes impôts qui sont précisément à l’origine de la destruction des entreprises).

L’entreprise n’est pas là pour fournir son argent de poche à l’État. L’entreprise est un système performant mais très fragile : la compétition internationale est extrêmement dure, les parts de marché sont de plus en plus difficiles à obtenir et le dernier rapport de l’OCDE vient encore de stigmatiser la non-compétitivité française. Alors que l’État laisse les entreprises faire leur métier : en ne les accablant pas de taxes, de charges et d’impôts en tout genre qui les empêchent de se battre à armes égales avec leurs concurrents. Qu’il les laisse créer de la richesse et des emplois !

Et comme mes amis n’arrivent pas à comprendre ce dont je parle quand je dis que le poids des charges et de la fiscalité empêche les entreprises d’être concurrentielles, j’ai fait ces images pour les aider à comprendre la notion de compétitivité. Mais même avec ça j’en doute puisque Montebourg, Ayrault, Hollande et les autres nous affirment tous les jours le contraire, sous les applaudissements entendus des médias béats d’admiration devant l’déologie de l’interventionnisme de l’État (l’État keynésien, l’État colbertiste, l’État-providence) et le matraquage fiscal des entreprises qui “sont riches et peuvent payer” ! Arrrgghhh !

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C’est l’État le problème. C’est donc lui qu’il faut réformer de toute urgence !

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  • Parler d’ economie en France avec des Francais ? Vous avez donc bien du courage… lisez plutot :

    http://labourseauquotidien.fr/les-francais-sont-ils-incompetents-voici-le-test/

  • Il faut d’urgence que vous changiez d’ami ! Inscrivez-vous au club de golf le plus pret de chez vous et fréquentez son club house assidûment pour enfin partager vos opinions avec des personnes de qualité.

    Enfin, je me demande encore comment les gens comme vous ne proposent pas le seule solution vraiment novatrice et supra-liberale qui s’impose : débarrassons nous une bonne fois pour toute de tous ces chômeurs et assistés en tout genre qui ralentissent la croissance et tirent les économies vers le bas. Je pense meme que la mise en oeuvre de cette idée pourrait créer de l’emploi ! C’est chic non ?

    • @john doe
      Vous êtes la preuve même de ce que dit l auteur
      En plus en guise de réponse. Vous nous sortez une diatribe « so cliché »

    • Je suis capitaliste et libéral. Je ne vois pourquoi vous assimilez les chômeurs à des assistés. Le chômage est une situation difficile engendrée par un État qui préfère ponctionner les entreprises pour vivre dans l’opulence sur le dos des citoyens.

      • Les syndicats aussi sont co-responsables du chômage, en favorisant ceux qui ont déjà un emploi au détriment de ceux qui n’en ont pas encore ou n’en ont plus.

    • Que faites-vous à traîner sur un site libéral ?
      C’est du masochisme, ou de la provocation ?

      Vous pourriez au moins vous donner la peine de lire les excellents articles (pour la plupart) qui y paraissent. Cela contribuerait à votre éducation (à priori perfectible) à défaut de former votre bon sens (là c’est sans doute foutu).

      Qui est John Galt ?

  • J’adore vos articles Nicolas Nielsen qu sont toujours frappés au coin du bon sens et marqués par une intelligence économique hors-normes. Je voulais vous signaler une équivalence situationnelle dans ma vie quand je suis confronté lors de repas familiaux ou amicaux aux mêmes réserves outragées des « nauséabondistes » pour les mêmes raisons que vous citez dans votre texte, prétendant de ma part avec force et sans aucune vergogne (honte) être un fervent capitaliste et libéral. J’argumente, ce qui en général provoque un silence plus que gêné, sur le mode : « Bon, chers amis, admettons que tout ce qui vient de l’Etat est bon et tout ce qui vient du capitalisme est mauvais. Bon, maintenant, vous rentrez chez vous (après ce merveilleux repas capitaliste) et vous ne gardez que ce que l’Etat a créé et jetez immédiatement (je dis bien immédiatement, tous à poil, en gros !) à la poubelle tout ce que le capitalisme a créé ». Comme mes amis ou familles vont chaque jour faire leur courses aux supermarchés pour s’habiller, se nourrir (et caetera infinitus…) et que leur maison (tout leur mobilier et la vaisselle) a été construite par un « odieux capitaliste entrepreneur », j’obtiens le silence ci-dessus « gêné », masi plus bnauiséabond « Mais c’est pas pareil ! »…

    La discution part en général assez rapidement sur un autre terrain… « Et les enfants à l’école, comment ça va ? »…

    Sur le même registre, j’ai récemment été étonné (et enchanté) de la prise de position du philosophe Français que j’admire pour son honnêteté à déboulonner les vaches sacrées du gauchisme anti libéral et anticapitaliste des XIX et XXè siècle alors que lui-même ne cache pas ses sympathies pour la gauche et est originaire d’une famille ouvrière, qu’il a défendu Nicolas Besancenot aux élections présidentielles de 2007. J’ai nommé le remarquable Michel Onfray, un philosophe comme on en a peu en France, comme on n’en fait plus. Que j’admire profondément ! Iconoclaste, honnête, allant puiser au fond des idéologies pour trier le bon grain de l’ivraie, débusquer les mensonges, tous les mensonges, toutes les postures fallacieuses, toutes les escroqueries intellectuelles, pour nettoyer les écuries d’Augias de la pensée. Il suffit d’écouter cette vidéo hallucinante de sa part. On comprend le chemin intellectuel qu’il a du faire. Il s’agit d’une vidéo présente sur YouTube où on l’entend dire que le capitalisme est incontournable, sans dire qu’il admire le capitalisme. Encore un petit pas, il va devenir libéral ! Je n’ai pas retrouvé cette vidéo ce matin mais elle existe, je l’ai écoutée récemment cette année. A vos recherches !

  • @Fraserve..Je ne suis pas d’accord avec votre commentaire sur M.Onfray..Le voyant agir à Argentan et dans la région (Caen), je peux dire qu’il est comme BHL. Beaucoup de théories – qu’il n’applique surtout pas à lui même – Ce qui compte pour lui aussi c’est d’être dans un média. Tant qu’il a été « soutenu » par la mairie (communiste) d’Argentan il était surtout anti catholique et très gaucho..maintenant que le maire et lui se sont fâchés (pour de basses raisons financières d’ailleurs), il est parti vers Caen où il doit mettre de l’eau dans son vin « philosophique » – car il n’est philosophe de formation (nda)- et il lui faut trouver un nouveau sponsor. Il tourne au vent comme les girouettes.Pour le reste il n’a rien inventé en philo, il ne fait que cracher sur ce qui déjà en essayant de faire de la provoc à deux balles afin que l’on parle de lui…

  • changez d’amis.
    cordialement

    • Très juste
      Nous ne réalisons pas une chose que les sectaires ont compris il y a très longtemps.
      Ils se rassemblent.

      Nous devons nous réunir, habiter dans les même zones géographiques de telle manière qu’on reprenne des territoires petits d’abord puis grands ensuite pour peser dans des élections locales et finir par se faire entendre.
      Dés que nous pourrons nous faire entendre, la télé sera obligée de parler de nous et nous mettrons le grain de sable dans la belle machine sectaire.

      • Ils se rassemblent et… ils sont actifs !
        Les jacobins n’étaient que 30 à la Constituante mais toujours présents, contrairement aux Girondins , des bavards et des écrivassiers. Trois ans plus tard les jacobins étaient pouvoir pour imposer la terreur.

  • Il faut bien le reconnaître, le gauchisme est une religion.

    Les gens qui s’y associent n’acceptent plus la discussion, ils sont en mode « bien/pas bien » à chacune des phrases qu’on leur propose mais ne se posent pas une seule fois la question :
    Mais ……… qu’est-ce qu’il essaie de nous dire?

    Il n’y a aucune réflexion dans le gauchisme, il y a juste des réponses reptiliennes.

    On comprend donc qu’on est face à un dogme et que les adeptes passent leur temps à répéter des shakras pendant qu’ils se font laver le cerveau devant leur télé.

    Comme dans le film Matrix, leur sortie de la matrice ne peut venir que d’eux, en prenant selon leur libre-arbitre la pilule bleue ou pas. On ne peut les forcer à la prendre à leur place.

    Malheureusement, la conclusion de mon propos aboutit à une impasse, on ne peut pas discuter avec un gauchiste, c’est très triste, mais c’est comme cela.

    Il y a deux très fortes machines à abrutir, la télé et l’école.
    Pour la 1ere, il suffit de la virer de la maison, c’est pas si difficile quand on y regarde bien, ça parait impossible mais beaucoup de gens y arrivent avec bonheur. De plus, quand les enfants prennent l’habitude de ne pas regarder la télé pendant de longues années, quand on la remet, il n’y viennent plus, ils ont pris l’habitude de gérer avec leur ordi (du vécu).
    Pour l’école, il faut tout faire pour lui résister, polluer les conseils de classe, rencontrer régulièrement les profs, affirmer notre différence et le fait qu’on ne va pas les laisser agir, sachant qu’ils savent très bien ce qu’ils font et leur rôle dans la machine sectaire.

  • Ce serait tellement simple de laisser les entrepreneurs libres de créer mais une économie libre ne laisserait aucun pouvoir à des politiques imbus d’eux-mêmes et bien incapables de créer quoi que ce soit.

  • Un article instructif sur l’économie publique qui explique la mainmise de l’État et des politiques : http://www.institutcoppet.org/2014/01/22/pourquoi-letat-croit-il-lecole-du-public-choice-par-henri-lepage/.

  • Le Patron en France est responsable de ce qui est négatif, du moins pour un fort % de Français.
    On déteste son patron car c’est un exploiteur, et le jour où il ferme sa boîte pour X raison c’est un salaud qui fabrique des chômeurs.
    Donc on pleure quand il y a du boulot, et on pleure quand il n’y en a plus, c’est beau cet esprit de gauche, un pays de fous et foutu.

    • Vous ne pouvez nier que certains patrons font tout pour « être responsable de ce qui est négatif » comme vous dites.
      J’en veux pour preuve du PDG et actionnaire majoritaire de la boite où je travaille (ingénierie et conseil) qui s’accorde royalement 180000 € d’augmentation de salaire par an tout en martelant que la situation est dure (donc pas d’augmentation pour les salariés qui pourtant ont fait et font beaucoup d’effort) et que nous devons tous faire des efforts ; cela renvoie un message complètement incohérent
      Nous sommes en majorité des ingénieurs, nous avons de quoi vivre tout juste correctement (pour combien de temps?), je pense que nous tous faisons en sorte que la société avance mais la coupe commence à déborder (du genre projet de supprimer le forfait jour pour repasser en horaire, car cela perment de moins payer les salariés).
      Le raccourci du genre les salariés sont des feignants/irresponsables/envieux/gauchistes est bien trop rapide!

      • Yann: « Nous sommes en majorité des ingénieurs, nous avons de quoi vivre tout juste correctement  »

        C’est dingue la socialie… dans mon pays les ingénieurs touchent le jackpot. Vous savez que plus de 50% de votre salaire part en impôts ?

        Yann: « Vous ne pouvez nier que certains patrons font tout pour « être responsable de ce qui est négatif » comme vous dites. »

        On voit surtout qu’a force de regarder dans l’assiette des autres et tordre les conditions du marché au nom de l’égalitarisme la France ne permet même plus à l’économie privée de bien payer ses ingénieurs.

        L’état a fait de vous un risque couteux pour les entreprises et les as tellement flinguées de surcroit que le chômage vous livre pied et point lié. A+B= vous êtes mal payé et précaire avec des assurance sociale en faillite.

      • J’ai moi aussi bossé dans une boîte d’ingénierie, le patron un certain Martin Bouygues ne venait pas nous dire combien il prenait en primes, dividendes et/ou salaire.
        Je ne vois pas comment vous savez ce que votre patron gagne.
        De plus s’il est un des gros actionnaires, il a droit à des dividendes, c’est lui qui a pris et qui prend les risques.
        A 55 ans je n’ai pas été satisfait de mon salaire, j’ai quitté Martin pour aller dans la plus grande précarité bosser chez Total, mais en tant que « contracté » je pouvais être viré sur un claquement de doigt.
        C’est ce que j’ai fait toute ma vie, je n’ai jamais fait grève, j’ai quitté environ 20 patrons sans me plaindre.
        Qui vous empêche de devenir patron ?? si c’est si confortable ne vous en privez pas.

        • @IImryn : Je suis bien conscient qu’une grosse part du salaire par en impôts et qu’effectivement dans certains pays, le métier est bien plus lucratif.
          Ce qui semble évident est le désamour des employeurs en France de la technique et métiers de l’ingénierie. Combien de jeunes ingénieurs diplômes vont travailler en finance, combien d’ingénieurs préfèrent être manager et faire de la gestion? Il faut redonner ses lettres de noblesse à la technique et ses métiers, y compris dans l’industrie qui manque cruellement de profils.

          @akpoone : Nous savons combien notre patron gagne car l’info a été relayée de façon publique. Je parlais uniquement de son salaire de PDG, les dividendes n’entrant pas en compte car comme vous le dites il a pris des risques.
          Comme expliqué, il s’agit d’un problème de comm’ , à l’heure où tout le monde doit faire des efforts, il ne faut appliquer le « faites ce que je dis, pas ce que je fais ». Quitter un patron oui c’est envisageable cependant la conjoncture actuelle n’aide pas vraiment.
          Quand à devenir patron, je ne suis pas encore assez expérimenté une pour cela mais j’avoue y penser avec plusieurs collègues.

          •  » désamour des employeurs en France de la technique et métiers de l’ingénierie »
            Tout dépend dans quelle branche vous êtes, j’étais dans la para-pétrolier, la France est très active en engineering dans ce domaine, et fournit du travail à de nombreux sous-traitants.
            Le désamour ne vient pas uniquement des entreprises, l’état a programmé la désindustrialisation depuis les années 90, j’ai moi même assisté à un colloque dans un amphi avec du beau monde sur l’estrade et un amphi archi plein. Lorsqu’un beau linge tête pensante du PS dit texto: « La France n’a pas vocation a être industrielle, ce sera une société de service », j’ai été le seul à réagir en prévoyant le chômage qu’ils programmaient.
            Quand on casse volontairement l’industrie, beaucoup d’ingénierie s’écroule, c’est logique, tout dépend du domaine.
            De plus ne pas oublier que des pays comme l’Inde se développe à grands pas en ingénierie, pas facile de combattre contre eux.
            Que votre patron s’octroie des salaires excessifs ?, peut-être, mais je n’ai jamais regardé ce que gagnaient les autres, je ne voyais que ce que j’avais, je restais ou je partais, je me fous du salaire des autres.
            Commencez même en période difficile à faire les démarches pour être patron, avec des collègues c’est plus rassurant, vous comprendrez beaucoup de choses, vous apprendrez la France administrative.

          • Yann: « Ce qui semble évident est le désamour des employeurs en France de la technique et métiers de l’ingénierie »

            Il y a des cons partout mais en France pour réussir comme patron avec une grosse boite il faut être un bureaucrate gestionnaire avec une touche de frilosité technologique, on n’innove pas, on ne prend pas de risques quand c’est extrêmement dangereux, on consolide, on bétonne. On s’en sort moins par la compétence du métier que parce qu’on sait naviguer dans le système fiscal et législatif.

            Votre salaire est composé de:
            -Valeur réelle de votre travail.
            -Moins 55% d’impôts (cout réel pour l’employeur).
            -Moins le prix du danger, vous êtes un risque permanent en CDD du fait de la législation.
            -Moins le prix du chômage, si votre métier est impacté. (Vous êtes abondant, donc moins cher)
            -Moins le prix de l’instabilité: quand la boite peut perdre 20% de revenu sur un coup de tête législatif ou fiscal avec des effets rétroactifs elle rogne partout ou elle peut pour avoir des très haut rendements.

            Le salaire du patron lui est majoré par:
            -Impôts ubuesque (75% etc) (vous avez calculé le net ?)
            -Compensation pour être considéré comme un salaud. Aucun sentiment d’être « sur le même bateau », l’état à tout fait pour vous opposer, les gens ne vous aiment pas vous auriez tort de vous priver de 200’000 euros franchement, pour qui ? Et puis un salaire est toujours trop haut en socialie, le type qui en fait « cadeau » sera toujours mal considéré.
            -Accumulation de biens du fait de l’instabilité et la dangerosité de la place.
            -Rareté de l’entrepreneuriat.

            Quelques chiffres:
            La France est classée 117ème en matière de flexibilité. 135ème pour les relations conflictuelles entre entrepreneurs et salariés, et 144ème (sur 148 !) pour les règles trop strictes encadrant les licenciements.
            137ème pour une fiscalité défavorable à l’investissement privé, 135ème pour la dette publique, 134ème pour le taux d’imposition en pourcentage des profits, 127ème pour les incitations fiscales à travailler et 134ème pour les prélèvements obligatoires. Ajoutons une 130ème place pour le poids global des réglementations

        • OUi, en effet; soit vous êtes content soit vous créer votre propre emploi, et devenez un « salaud de patron » pour voir comment c’est d’être patron. Vous vérifiez !!

  • C’est la seule solution, le discours uppercut. Je l’ai exploré et exploité il y a une quinzaine d’années quand j’étais environné de gôchos dans le cadre d’une gestion de boîte gôcho, ça marche ! Un jour, un élu excédé m’a interpellé en me demandant quand j’allais arrêté de les prendre pour des cons ? Désolé, mais ce n’est pas moi qui ai commencé !
    Heureusement, ces gôchos n’avaient pas accès à ma « caisse » cependant, à l’occasion d’un séminaire, congrès, un machin pour s’autocongratuler, j’ai une demande pour une représentation de dix élus… refus, deux maxi et enfin trois après palabres. Les faux frais… nada, je ne fais pas de fausses dépenses. Le transport ? « J’ai une bonne nouvelle pour vous, je viens d’appeler la SNCF, ils ne font plus la troisième, vous voyagerez en seconde ! » d’où l’élu excédé… en fait j’ai été obligé de payer des premières.

    • Ils veulent les avantages du capitalisme (le fric) sans les inconvénients (se sortir le doigt du cul pour produire des richesses). Ce sont des parasites sociaux institutionnels.

  • Punaise le mecs vous etes trop forts ! Je vous remercie de me donner autant de plaisir à lire vos tirades du bon capitaliste qui sauve la Terre et donne du travail aux gueux.

    Quand les 90% de l’humanité qui possèdent 15% des richesses mondiale se soulèveront et boufferont la main qui tient son collier j’espere que vous vous rappellerez des propos que vous teniez ici.

    • Exact, quand ces trous du cul de capitalistes ne représenteront plus qu’un faible pourcentage, l’argent ne vaudra plus rien, et les 99,99% qui restent leur défonceront la tête.

      Le pire c’est qu’ils croient que leur merde de pognon rend les gens heureux, qu’il n’y a que ça qui compte, qu’il faut un super boulot, acheter des supers objets, sinon on existe pas.
      Pauvres pantins…

      • Pourquoi tant de haine?
        Personne ne vous attaque ou en a envie, alors pourquoi vouloir le mal à qqun?

        Ce ne sont pas les capitalistes qui ruinent votre vie, mais vous-même et votre haine destructrice.

        Demandez vous d’ou vient cette haine? Les capitalistes ne vous connaissent pas, ne vous veulent pas de mal, alors pourquoi les haïssez vous?

        Cette haine ne naît-elle pas ailleurs et est ensuite reportée sur d’autres qui ne vous veulent rien parce que vous ne pouvez supporter d’haïr la personne que vous voyez le matin dans la glace?

        Votre haine n’est qu’une projection du dégoût de vous-même dont vous n’arrivez pas à vous dégager, et donc vous cherchez un autre qui devra la porter …………. les capitalistes.

        Demandez vous, qu’est-ce que les capitalistes vous ont fait pour que vous les haïssiez tant?
        Rien, donc votre haine a une autre source que les capitalistes.

      • Si le pognon ne rend pas les gens heureux, laissez le leur donc dans leur poches.

      • « Exact, quand ces trous du cul de capitalistes ne représenteront plus qu’un faible pourcentage,  »

        et c’est vrai que le mouvement est maintenant fort bien amorce, hum…

        « l’argent ne vaudra plus rien,  »

        je ne vois pas le rapport mais je suis sur que vous allez nous eclairer magnifiquement avec une explication implacable

        « et les 99,99% qui restent leur défonceront la tête. »
        d’accord… c’est vrai c’est logique… mais alors qu’est-ce qui se passe apres? tout le monde est heureux?

      • « Le pire c’est qu’ils croient que leur merde de pognon rend les gens heureux »

        Ceux qui disent cela sont ceux qui n’en ont pas. Envieux John Doudou ???

    • C’est bien connu, la liberté asservie les hommes.

    • Si vous êtes un représentant des 90% dont vous parlez, il n’y a aucun risque pour les 10%.

      Puisque vous dépendez à coup sûr d’un capitaliste ou de l’Etat, soit un tiers qui vous donne un travail et un salaire qui vous permet de bouffer… et les clébards se révoltent rarement contre leur maitre même quand ils se prennent des coups. Ils ont trop fascinés par ceux qui leur donnent leur gamelle et ils n’ont aucune idée de comment remplir la gamelle…

      Mais bon, comme tous les clébards, vous aboyez et on ne sait pas trop ce que cela veut dire. Et on s’en fout…

      • « un tiers qui vous donne un travail et un salaire qui vous permet de bouffer »

        La division du travail et l’échange tu connais ?

        Abruti.

        • Le chômage tu connais ?

          Mongol.

          • Je connais le chômage

            Quand on ne sait pas, on ferme son clapet.

            « Puisque vous dépendez à coup sûr d’un capitaliste »

            Il dépend de qui le « capitaliste » ? De ses clients qui sont très souvent des salariés.

            Confiturologue.

    • Allez en Chine, regardez ce qu’un peu d’ouverture au secteur privé à permis à une société en 30 ans.
      Allez dans les anciens pays de l’ex URSS qui ont rejoints l’UE, parlez leur de cette époque bénie où « le bon capitaliste qui sauve la Terre » n’était pas là.
      Allez dans les deux Corées… et osez me parler de la « misère » qu’apportent les capitalistes.

    • « Quand les 90% de l’humanité qui possèdent 15% des richesses mondiale se soulèveront et boufferont la main qui tient son collier j’espere que vous vous rappellerez des propos que vous teniez ici. »

      Vous voulez dire contre les socialistes ?

    • « Quand les 90% de l’humanité qui possèdent 15% des richesses mondiale se soulèveront  »

      mais attendez je croyais que posseder c’etait le mal, il faudrait savoir
      ils se souleveront parce que? parce qu’ils meurent de faim?dans quel pays? dans quel pays capitaliste exactement les gens meurent de faim plus que euh, par exemple plus que dans un pays du tiers-monde sans capitalisme, ou un pays communiste sans capitalisme non plus? non parce que les gens qui possedent 90% de la richesse ils vivent pas en Afrique, ni en Coree du nord lol

      « et boufferont la main qui tient son collier »
      qui tient son collier ou qui lui donne du travail, une voiture, une tele, un canape ? c’est sur que c’est un collier qui merite la critique quand on la tape dans son ordi chez soi, depuis son canape, devant la tele, avec la voiture qui attend en bas 😀 hu hu

      « j’espere que vous vous rappellerez des propos que vous teniez ici. »
      c’est certain, internet n’oublie pas ,et c’est sacrement embarassant pour les socialistes 😀

    • John Doe: « Quand les 90% de l’humanité qui possèdent 15% des richesses mondiale se soulèveront et boufferont la main qui tient son collier »

      Ça refera 100 millions de morts et ~2 milliards de gens plongés dans l’extrême pauvreté.
      Notre truc c’est l’humanisme et la défense de tous, le tiens c’est jalousie, balle dans la nuque et camps de la mort.

      John Doe->John Doudou qui se répond à lui-même :mrgreen: le niveau d’imbécilité… 💡

  • Le probleme…c’est la republique genitrice du communisme et de.la CGT….ENCULES!!!!

  • L’avantage de l’économie de marché sur l’économie planifiée est simple à comprendre : d’une part on a un système économique qui fonctionne tout seul, sans qu’on ait besoin de comprendre comment il fonctionne, sans qu’on ait besoin de bureaucrates éclairés pour faire fonctionner l’économie. Alors que dans une économie planifiée, on ne comprendra jamais suffisamment les mécanismes, les chefs ne seront jamais suffisamment compétents, les plans toujours trop mal fichus.

  • « fragile car exposé à la compétition internationale »

    Il ne faut pas donner l’impression que c’est le libre-échange qui empêche l’État-providence.
    Le socialisme échoue parce qu’il est stupide.

    • Le socialisme échoue toujours car ce n’est pas un système économique. Mais pour des handicapés du bulbe comme Doudou, ça doit être dur à comprendre.

  • Le matraquage fiscal DOIT s’arrêter en Bretagne. Car la Loi EST la Loi. Le traité, toujours en vigueur, de Septembre 1532 du Plessix-Macé, interdit à la france de percevoir le moindre impôt ou taxe sur le territoire du Duché de Bretagne. Dans ce territoire, est inclu la loire atlantique… Plus grave encore, toujours selon ce traité, la france ne peut arguer en justice les Bretons hors du territoire de Bretagne. Seuls les tribunaux Bretons sont habilités a acter sur le Duché de Bretagne, et selon le Droit Coutumier Breton.

  • pour parler entreprise, il faut d’abord en créer une . je l’ai fait,j’ai eu jusqu’à 7 employers ,j’ai tenu 12 ans .
    les charges devenant insupportables,j’ai licencié , j’ai continué seul 1 an.aprés un différend avec les impôts,je suis allé a la chambre des métiers fermer mon compte. j’ai continué de travailler seul en tant que tâcheron (salarié ) chez mais clients . droit au chaumage , assurance maladie , congés payés , ;; le paradis! beaucoup de repos et de balades en campagne . je suis pas prêt de recréer une entreprise et encore moins d’embaucher , surtout avec l’ouraguent économique qui nous arrive dessus .

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L'auteur : Éric Pichet est professeur et directeur du Mastère Spécialisé Patrimoine et Immobilier, Kedge Business School.

 

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