L’attractivité économique du pays est aussi une question de fiscalité

Pour la quatrième année consécutive, la France figure en tête du classement EY des pays européens les plus attractifs.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

L’attractivité économique du pays est aussi une question de fiscalité

Publié le 17 décembre 2023
- A +
L’auteur : Éric Pichet est professeur et directeur du Mastère Spécialisé Patrimoine et Immobilier, Kedge Business School.

 

La dernière étude du cabinet de conseil EY sur l’attractivité des pays européens confirme la primauté de la France pour la quatrième année consécutive. En 2022, le pays comptait plus de 1250 projets d’investissements industriels ou technologiques annoncés, soit plus que le Royaume-Uni (900) et l’Allemagne (800), destinations longtemps privilégiées. Le journal Der Spiegel va même jusqu’à titrer en Une, dans un étonnant renversement : « La France aujourd’hui : une meilleure Allemagne ».Illustrant le retour en grâce du pays, quelques exemples d’investissements massifs ont frappé les esprits : celui du Danois Novo Nordisk à Chartres pour plus de 2 milliards ; les gigantesques usines de super batteries dans les Hauts-de-France, à hauteur de 5,2 milliards euros d’ici 2030 du Taïwanais Prologium ; ou encore la start-up italienne Newcleo, créée en 2021, qui a prévu d’investir 3 milliards d’ici 2030 dans les réacteurs nucléaires de faible et moyenne capacité.

Tout aussi significatif de l’attractivité retrouvée de l’Hexagone, Paris distance désormais largement ses rivales (Francfort, Luxembourg, Dublin et Amsterdam) dans la féroce compétition pour devenir la grande place financière européenne. Aux atouts traditionnels liés au prestige de la Ville-Lumière et à un vaste marché d’emplois qualifiés s’est ajouté un rocambolesque coup de pouce du destin qui a transféré l’Autorité bancaire européenne de Londres à La Défense (au détriment de Dublin), lors d’un vote des 27 États restants de l’Union européenne post-Brexit qui s’est achevé par… un tirage au sort le 20 novembre 2017.

Liberté et stabilité

Si l’attractivité d’un pays se définit comme sa capacité à attirer les facteurs mobiles de production (capital et travail), la France répondait déjà, avant l’arrivée d’Emmanuel Macron à L’Élysée en 2017, à nombre des critères de la compétitivité internationale.

L’économie était déjà diversifiée et robuste, la liberté d’entreprendre garantie par un régime politique stable depuis 1958 et les cadres d’entreprise formés par des écoles de management très bien classées dans le prestigieux classement du Financial Times. En outre, grâce à son modèle social très redistributeur, le pays était l’un des plus égalitaires au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

 

Président VRP

Lors de sa prise de fonction, le président de la République a mis sur pied un gouvernement ouvertement probusiness focalisé sur la réindustrialisation. Cette politique a même connu une accélération spectaculaire juste après le covid, et les pénuries de médicaments fabriqués en Asie, l’exécutif cherchant à renforcer notre base industrielle au-delà des domaines d’excellence traditionnels comme l’aéronautique, le luxe ou l’agroalimentaire.

Le plan France 2030 lancé en octobre 2021 vise ainsi à faire émerger les champions de demain dans une poignée de secteurs clés liés à la qualité de vie : la transition environnementale, l’énergie, les transports, l’alimentation ou encore la santé. Le montant total de l’enveloppe s’élève à 54 milliards, dont la moitié versée fin 2023.

L’acteur clé est ici Bpifrance, banque publique des entrepreneurs créée à parité en 2012 par l’État et la Caisse des dépôts et consignations. Initialement destinée à soutenir l’économie française en prenant des participations dans des entreprises stratégiques pour le développement local, l’institution a élargi son périmètre d’intervention en gérant les prêts garantis par l’État aux entreprises pendant les confinements, et surtout en finançant l’innovation notamment au travers du label « French Tech ».

En parallèle, Emmanuel Macron s’est présenté dès 2018 en « super VRP » de la nation en lançant le sommet annuel « Choose France », destiné à présenter aux grandes multinationales les réformes menées pour stimuler l’activité économique : un raout annuel très médiatique dans le cadre royal du château de Versailles.

Le premier sommet a permis de récolter quelque 3,5 milliards en investissement en 2018, et la dernière édition, en mai 2023, a battu les records avec la promesse de 13 milliards d’euros d’investissement et de 8000 créations d’emplois annoncés auprès de 200 multinationales.

Cette bonne performance s’explique également par la loi de finances pour 2018, qui a significativement amélioré la compétitivité fiscale du pays. L’introduction d’une « flat tax » à 30 % sur tous les revenus du patrimoine des particuliers (intérêts, dividendes et plus-values des particuliers) a réduit et simplifié la fiscalité du capital, tout comme le remplacement de l’impôt de solidarité sur la fortune en un impôt sur la fortune limité aux seuls biens immobiliers.

Six ans après ces mesures, le rapport final du Comité d’évaluation des réformes de la fiscalité du capital de France Stratégie constate des effets positifs, comme nous l’avions anticipé, même si l’ensemble des prélèvements sur les ménages et les entreprises au titre d’une détention, d’un revenu ou d’une transmission de patrimoine demeure toujours l’un des plus élevés dans le monde.

 

L’emploi résiste au ralentissement

La fiscalité des entreprises a également été réduite et stabilisée : l’impôt sur les sociétés est tombé de 34,4 % en 2018 à 25 % en 2023. La baisse a surtout concerné à partir de 2021 les impôts de production, qui pénalisent l’investissement, même s’ils restent encore bien au-dessus de la moyenne européenne. Enfin, la niche du crédit d’impôt recherche (CIR), la plus coûteuse et sans doute la plus controversée des dépenses fiscales (alors qu’elle confère un avantage compétitif majeur au pays) a été sanctuarisée en 2017.

Les investisseurs étrangers sont également sensibles aux nombreuses réformes du marché du travail qui ont renforcé la politique de l’offre amorcée en 2013 par le prédécesseur d’Emmanuel Macron à l’Élysée, François Hollande. Les ordonnances du 22 septembre 2017 ont plafonné les indemnités licenciement. La loi du 5 septembre 2018 a supprimé les cotisations salariales du régime d’assurance-chômage en y substituant un financement via la contribution sociale généralisée à l’assiette plus large. Enfin, la réforme de l’apprentissage avec la création du compte personnel de formation, et surtout le transfert du pouvoir sur l’utilisation des fonds des régions aux employeurs directement concernés a spectaculairement augmenté le nombre d’apprentis de 300 000 en 2017 à plus 800 000 en 2022.

Toutes ces mesures ont eu un effet sur l’emploi puisque, malgré le ralentissement de la croissance de 0,5 % au second trimestre 2023, les créations nettes ont progressé pour le dixième trimestre consécutif. Encore un indicateur de dynamisme attractif aux yeux des investisseurs étrangers.

Cet article est à retrouver sur le site The Conversation

Voir les commentaires (19)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (19)
  • Peut-être que les investisseurs étrangers ne se rendent pas compte de la réalité française. Dans tous les cas si j’étais jeune et que j’avais l’idée d’une start-up, ce n’est certainement pas en France que je m’établirai. C’est sûr qu’en cas d’échec, il vaut mieux être en France mais en cas de réussite l’État vous volera une bonne partie de cette réussite.
    Et en ce qui concerne l’immobilier de manière sûre et certaine je n’investirais plus jamais en France. D’ailleurs je conseillerais à tous les propriétaires immobiliers de vendre leur patrimoine, et si ils veulent rester dans l’immobilier, investir dans d’autres pays où les lois sur la location sont beaucoup plus clémentes pour les propriétaires. Pour rester dans la légalité, il leur suffira de déclarer leurs revenus.

    • Typiquement français.
      Comme dit Sylvain Tesson :
      – La France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer.

      -5
      • D’abord, je suis plutôt flatté d’être traité de français typique. Par contre, j’ai joint le geste à la parole et j’ai quitté la France. Je ne sais pas combien d’années il me reste à vivre et j’ai décidé que ça ne serait pas une petite bande de jeunes cré..ins qui allait me les gâcher en siphonnant mon pouvoir d’achat, en restreignant mes déplacements et en essayant de m’expliquer comment je dois vivre. Et si par bonheur, mes enfants sont résidents à l’étranger au moment où je disparaîtrais, ça me fera assez plaisir de savoir que les droits de succession leur passeront sous le nez. Il y a pas mal de marge avant que la France redevienne un paradis après 45 ans de socialisme étatiste.

      • Un seul chiffre : 63% de dépense publique.

    • @francoislibre. Tout à fait d’accord avec vous. Et ces investissements sont en trompe l’oeil. Investissements dans la finance : ça ne consiste qu’à louer des bureaux ; donc du jour au lendemain ça peut partir. N’oublions pas les socialistes et le slogan de Holland : « il faut combattre la finance ».
      Les méga usines de batteries : c’est l’Etat qui a tout payé. Les investisseurs lui ont dit seulement ce qu’ils voulaient. Donc du jour au lendemain, ça peut partir sans perte de l’investissement. N’oublions pas les socialistes et les nationalisations du camarade Mitterrand.
      Tesla a investi en Allemagne. Elon Musk n’est pas trop sensible à la lutte des classes de la CGT, des grèves des transports ferroviaires qui perturbent l’approvisionnement des usines, ou du risque de nationalisation. On se demande pourquoi…
      Intel a investi en Allemagne : les investissements pour les puces sont très lourds et doivent être renouvelés en permanence pour rester compétitif. Donc certainement pas dans un pays où il y a risque de nationalisation.
      Et la liste est longue. Si il y a investissements industriels en France, c’est uniquement parce que l’État les paye à coup de milliards d’euros. Sinon, personne n’investit dans ce pays. Qu’on me site un seule gros industriel étranger qui investit en France sans que l’État paye la majeure parte de son investissement.

  • @ Abon Neabcent.
    Non, c’est un progrès en trompe l’oeuil.
    Cela peut attirer des grands groupes au travers des négociations de capitalisme de connivence qui sont fléchées par Bercy dès le grand raout de Versailles et qui ne sont favorables qu’à des grandes entreprises. C’est une réindustrialisation artificielle qui reste fragile car réversible au moindre changement de vent.
    Pour ce qui est du reste, les coûts du travail et la rigidité administrative restent un étouffoir pour les PME. Créer une start-up en France est quasi suicidaire sauf à marcher là aussi dans le sillon pré-fléché des secteurs subventionnés chouchoutés par la caste de Davos, secteurs dont la viabilité est artificielle et précaire, ou sauf à exploiter le filon facile de la main d’oeuvre illégale.
    Toutes ces subventions typique de la France s’arrêteront quand le FMI sifflera la fin de la récré. Une économie fonctionne durablement avec des TPE et des PME qui se développent organiquement par la sanction positive du marché, pas avec des systèmes de subventions qui comme la manipulation monétaire et la dette ne sont que des système de cavalerie financière institutionnelle à échelle gouvernementale, drogue dure du capitalisme de connivence. Toutes ces créations de grandes usines ne sont absolument pas le résultat d’un quelconque libéralisme, mais d’un infralibéralisme pur jus socialo-ecolo-mondialiste qui se nourrit de son favoritisme des monopoles. Un système économique métastatique au service des monopoles et de la caste des élites, et qui ne fait que renforcer la servitude du peuple, celui qui se lève encore le matin pour nourrir la France.
    Ceci étant, j’adore les bons mots de Sylvain Tesson, homme sympathique au verbe affuté et à la tête dure, mais qui n’a pas forcément tiré toutes les leçons de sa dure expérience personnelle de la gravité universelle, notamment en matière d’économie.

    • Vous pensez en termes absolus, insatisfait du présent, espérant Le Grand Soir Libéral. C’est ainsi qu’on accomplit de grandes choses mais aussi les pires.
      Les entrepreneurs étrangers sont pragmatiques. Ils se contentent de faire du benchmarking. Et arrivent à une conclusion contre-intuitive pour nous – ce que confirme Tesson.
      Nous vivons dans un pays dont nous ne voyons plus que les défauts.
      Sauf pour les vacances, puisque ce pays reste pour nous, comme pour le monde entier, la première destination touristique.
      Comme Tesson, je fustige notre neurasthénie, notre faible estime de soi, notre crypto-victimisation.
      Nous serions Israeliens, nous aurions donné depuis longtemps raison au Hamas et fui la région. Nous serions Américains, les Russes auraient gagné la guerre froide.
      Alors oui, nous vivons dans un pays loin d’être le pire de la planète, et nous ne cessons de nous plaindre, même face aux bonnes nouvelles.
      Peut-être faut-il avoir vécu longtemps ailleurs – c’est mon cas – pour comprendre ça.

      -4
      • Il est évident que nous ne sommes pas le pire pays de la planète.
        Nous sommes néanmoins un pays en dégradation rapide et continue depuis 40 ans. Selon vous, comme nous sommes encore mieux que d’autres, nous ne devrions pas nous plaindre et dire amen à tous. Libre à vous.
        Mais il y a de plus en plus de pays qui sont mieux que la France. Cela explique le taux croissant d’expatriation. Devant cela, on peut se contenter d’un haussement d’épaule et dire « qu’ils partent, on n’a pas besoin d’eux » (un membre de ma famille qui vote Mélenchon 🙂 ) ou penser qu’il y a bien un pb.

        • Contrairement à ce que peut penser la personne de votre famille qui vote Mélenchon (j’ai du mal à penser qu’on puisse le faire de manière rationnelle, indépendamment du programme politique, l’individu est exécrable) un des moyens efficaces pour faire tomber les régimes socialo-communistes reste l’appauvrissement général du pays, je dirais même que si on a quelques moyens et que l’on veut le bien de la France il faut partir pour protéger son patrimoine et pour pouvoir y revenir une fois que le régime sera complètement en faillite, et que les lois auront finalement changé. Je sais que je rêve et que c’est du long terme et tant que les régimes socialistes trouvent de l’argent localement ils arrivent à acheter les élections. Après quand ils seront obligés de prendre l’argent de leurs électeurs pour leur redonner en leur disant: votez pour moi, ça sera plus compliqué.

  • « classement EY des pays européens les plus attractifs  »
    J’aimerais savoir en quoi la forte redistributivité d’un pays et de son système social est attractif économiquement ? Cela suggère fortes taxations, cotisations et fiscalité. Cela entraîne une désincitation au travail par la rétribution élevée de l’absence travail, le resserrement des grilles de salaire peu incitative à l’investissement personnel pour une progression professionnelle…etc
    Donc, in fine et comme tjrs, voici un indice créé aux petits oignons pour démontrer la « supériorité » d’un système socio-économique avec un fort interventionisme étatique mais rien de plus. En plus, cela ne m’étonnerait pas qu’on y ait inclus qq touches d’écologisme ou de « durabilité » pour faire bonne mesure.
    Cela ressemble plus à un indice du capitalisme de connivence et du financement étatique ce qui ne concerne qu’une petite frange de l’économie: celle nécessitant de forts investissements que l’État prendra en très grande partie à sa charge et dans des secteurs d’activités potentiellement fluctuants (en raison des progrès techniques et des phénomènes de mode sociétale) permettant ainsi un désinvestissement rapide de l’industriel avec un minimum de pertes vu que ce n’est lui qui y a mis le principal de l’investissement.
    Une réussite française…
    On peut alors m’expliquer pourquoi le pays continue de se désindustrialiser?

    • Cet indice « EY » me semble plutôt illustrer la vision qu’ont nos technocrates européens de l’économie puisque l’EU fait montre d’un interventionnisme de plus en plus insistant dans l’organisation économique et sociale de tous les pays membres et cherche à réduire toutes velléités de liberté et d’indépendance.
      Au fait, le degré de « liberté économique » a-t-il été inclus dans l’indice « EY »? Cela m’étonnerait.

      • Faut arrêter de nous prendre pour des blaireaux.
        Nous étions 71e en 2018, puis 52e en 2022 et 57e en 2023, entre la Serbie et la Macédoine, pour l’indice de liberté économique.
        Singapore, la Suisse, l’Irlande et Taïwan occupant toujours les 4 premières positions.
        Et je rappelle les critères :
        Liberté d’entreprise
        Liberté des échanges
        Poids des taxes et impôts
        Dépenses du gouvernement
        Stabilité monétaire
        Liberté d’investissement
        Dérégulation financière
        Protection de la propriété privée
        Lutte contre la corruption
        Libéralisation du travail
        Alors beaucoup, beaucoup de progrès à réaliser pour atteindre le paradis !!!

  • J’ai trouvé un rapport à https://www.ey.com/fr_fr/attractiveness/barometre-de-l-attractivite-de-la-france/barometre-de-l-attractivite-de-la-france-2023
    Il ne me semble pas si optimiste que ça, quand on lit les annexes, et surtout il manque le chiffre essentiel : combien de milliards la France paie-t-elle pour faire venir ces projets ?

    • C’est une bonne question.
      Car, vous le savez, on n’attrape pas des mouches avec du vinaigre.
      Mais la réponse ne sera totale que quand on saura ce qu’offrent tous les autres. D’une manière ou d’une autre. Je pense à l’IS irlandais par exemple.

      • Ne pas faire le prédateur en tout et n’importe quoi, ça n’est pas payer.

      • Je ne pense pas que l’Etat irlandais subventionne bcp. Par contre, il prélève (bcp) moins que les autres.
        Donc il ne prends pas de risque financier avec l’argent de ses concitoyens. Les entreprises qui veulent venir sont obligées d’investir de leur poche et donc de rester un certain temps pour rentabiliser leurs investissements via des charges et taxes moindres.
        C’est donc de l’argent qui reste dans la poche des irlandais et des acteurs économiques qui participent à la vie économique du pays sans peser sur celle-ci. Il est évident que c’est qqchose d’insupportable pour un pays comme la France.

  • Il me semblait pourtant que la fiscalité était plutôt LE point essentiel pour une bonne attractivité… Le reste n’est que du blabla…

  • Une hirondelle ne fait pas le printemps. Mais très satisfait que nos gouvernements aient pris la mesure de leurs contraintes fiscales et sociales. Bien des choses restent à faire.
    Attention aussi à ne pas perdre des pépites françaises. Au gouvernement, aux élus des 2 assemblées et à la haute fonction publique de permettre à la France de gagner.
    « Il n’y a pas de progrès social sans création de richesses ».

  • Dépenses publiques près de 58% du PIB !!! Déficit public 2023, 172 milliards !!! En 2022, le déficit commercial de la France a atteint un niveau record depuis 1949, s’établissant à -7 % du PIB. Endettement plus de 3000 milliards ce qui plombe les capacités d’investissement de la France pour, au moins, les prochaines 50 années !!! Politique de destruction de la capacité nucléaire de la France depuis Jospin pour complaire aux escrolos. Idem pour Macron qui a stoppé le projet nucléaire Astrid en 2019 et a fermé Fessenheim, qui était en parfait état de marche. Politique d’investissements délirante dans les pseudos énergie Renouvelables ce qui a augmenté les factures d’électricité de manière folle des PME. Soumission à la politique « usine à gaz » de Bruxelles en matière d’énergie. Incompétence du gouvernement à tous les étages. Borne qui croit que des entreprises peuvent vendre à perte. Si on ajoute à cela une justice devenue totalement folle sous l’influence du marxisme qui crée une terrible insécurité juridique et une bureaucratie soviétique tout à fait hostile au profit et à la libre entreprise, j’avoue m’interroger sur une étude qui ne prend pas ces tous petits détails (sic) en compte…

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
6
Sauvegarder cet article
Inflation et plus-value dans l’immobilier

En règle générale, les calculs du prix de l’immobilier publiés dans les journaux et revues, ou cités sur les sites internet ou les chaînes de radio-télévision sont effectués sans tenir compte de l’inflation. Les interprétations des résultats qu’ils présentent n’ont guère de sens.

La hausse des prix de l’immobilier est de toute évidence incontestable, mais il est nécessaire de rétablir une mesure rationnelle et réaliste de cette augmentation.

Cette mesure est déduite de deux indices défin... Poursuivre la lecture

Le Maroc est un pays dynamique, son économie est diversifiée, son système politique présente une certaine stabilité dans une région en proie à des crises à répétition. Ce pays a fait montre d’une résilience étonnante face aux chocs exogènes. La gestion remarquée de la pandémie de covid et la bonne prise en main du séisme survenu dans les environs de Marrakech sont les exemples les plus éclatants.

 

Pays dynamique

Sa diplomatie n’est pas en reste. La question du Sahara occidental, « la mère des batailles », continue à engran... Poursuivre la lecture

Nommé ministre du logement jeudi 8 février, Guillaume Kasbarian avait accordé un entretien à Contrepoints en novembre dernier en tant que député Renaissance de la première circonscription d'Eure-et-Loir et président de la Commission des affaires économiques.

 

Contrepoints : Bonjour Monsieur le Député, merci d’avoir accepté de nous accorder cet entretien. Pour nos lecteurs qui ne vous connaissent peut-être pas, pourriez-vous nous parler de votre parcours et nous raconter ce qui vous a amené à vous engager en politique et à ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles