Les gens n’aiment pas les hachoirs à oiseaux. Plus de 230 groupes locaux différents qui luttent contre les champs d’éoliennes agissent au Royaume-Uni, depuis l’Ecosse, le Kent, Norfolk, le Yorkshire et les Cornouailles. Ces groupes obtiennent des succès impressionnants contre les installations planifiées de parcs éoliens — même s’ils luttent contre d’importantes recommandations officielles.
C’est d’Oliver Wright, de The Independant, apparemment comme “Whitehall Editor” — quoi que cela puisse être. Notez son ton incrédule : “…même s’ils luttent contre d’importantes recommandations officielles.” The Independant devrait se relire : “Recommandations officielles…“. Hum…
Quoi qu’il en soit, dans les douze derniers mois jusqu’à septembre, il y a eu une diminution de 50% dans les approbations des projets de parcs éoliens en Angleterre, et les approbations en Ecosse ont aussi chuté. Le nombre de nouveaux parcs mis en production a lui aussi baissé de 30% — baisse en partie due à la récession.
Horreur et désespoir ! Ces chiffres, révélés dans un rapport sur l’état des lieux de l’industrie en question, “jettent le doute sur la capacité du Gouvernement à atteindre ses objectifs de 20% d’énergie renouvelable dans toute notre énergie d’ici à 2020“. C’est suivi de : “Les changements introduits dans les lois de planifications, qui seront annoncées plus tard dans l’année, risquent bien de rendre encore plus compliqué l’obtention des permis pour ces projets.”
Vous pouvez détecter l’hystérie grandissante dans le ton de Wright lorsqu’il écrit : “Les militants anti-éolien expliquent que, bien que ces équipements soient nécessaires pour combattre le réchauffement global, les turbines – souvent aussi hautes que le London Eye – sont un véritable affront esthétiques aux plus beaux panoramas du pays.” Ces (terribles) militants disent que ces turbines sont “assourdissantes et déciment les populations locales d’oiseaux. Ils suggèrent que les nouvelles installations soient construites off-shore.”
Mais contre cette proposition, nous trouvons bien sûr des “experts écologistes et industriels“. Ils expliquent que c’est irréaliste. Le temps nécessaire pour construire de telles installations off-shore peut monter à sept ans, elles coûtent bien plus cher et la technologie correspondante est encore trop jeune. Si le Royaume-Uni veut atteindre ses objectifs  en matière d’énergie renouvelable, expliquent-ils, il est vital que des parcs éoliens terrestres continuent d’être installés à un rythme soutenu bien au-delà de 2020.
Et Wright de se lamenter : “L’exemple typique de la situation est donné par ce qui se passe dans le North Yorkshire, où des politiciens locaux ont récemment posé leur veto à la construction de sept turbines après avoir reçu le conseil officiel d’aller effectuer une campagne locale de concertation“. Grands dieux, jusqu’où cela peut-il aller ? Des politiciens locaux qui rejettent des conseils officiels ! Le monde est en train de s’effondrer !
Pauvre Wright. On pourrait presque sentir sa douleur.
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Article traduit depuis EUReferendum
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