Privatiser l’école

Quel est le chemin pour nous libérer du mammouth ?

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Privatiser l’école

Publié le 13 août 2013
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Quel est le chemin pour nous libérer du mammouth ?

Par Michel de Poncins.

Il y a toujours du neuf au niveau de la prétendue éducation prétendue nationale. Certains disent que le super mammouth est la dernière armée soviétique du monde.

Il se révèle qu’il y a de plus en plus de faux boursiers qui encombrent certaines universités. L’administration, en fait, ne les contrôle pas. Certes la bourse n’est pas suffisante pour vivre, mais il peut s’ajouter de petits boulots. C’est un triste exemple pour les étudiants sérieux qui existent tout de même.

Cela se traduit au moment des examens. Les faux boursiers étant de faux étudiants n’ont rien à faire de l’examen. De la sorte, dès le début de la séance un flot continu sort de la salle en remettant des pages blanches, l’essentiel étant d’avoir fait acte de présence pour justifier la bourse. Lors d’un examen récent 60 copies blanches sur 360 ont été rendues aux professeurs écœurés.

La récente accélération est sans doute corrélée au chômage. La bourse joue le rôle d’assurance-chômage et assure la couverture sociale que les boulots complémentaires parfois bien payés ne donnent pas. L’université devient un parking à chômeurs : c’est vraiment odieux.

La loi de refondation de l’école

Sous un angle plus vaste, un fait nouveau est la loi sur la refondation de l’école de la république promulguée le 8 juillet. Si l’on veut refonder, c’est bien qu’auparavant, cela ne fonctionnait pas d’une façon satisfaisante. J’ai souvent informé mes lecteurs du retard de la France dans le système éducatif avec des jeunes en sortant sans qualification véritable. La nouvelle loi ne fera pas mieux : pour pallier la calamité, elle prévoit un grand nombre de création de postes. C’est ridicule car le budget du mammouth est déjà ruineux. Des organismes nouveaux sont aussi annoncés avec la promesse de juteux fromages pour les camarades.

La privatisation de l’enseignement avec vente des universités et écoles seraient le seul moyen de refonder. Elle ne saurait, toutefois, être envisagée par le pouvoir provisoirement en place car les syndicats, seuls propriétaire réels du mammouth, s’y opposent férocement.

Les conséquences de la nationalisation

Les résultats, indépendamment de l’effet de ruine évoqué plus haut, sont fortement négatifs. Sur le plan de la réussite scolaire et de l’apprentissage des fondamentaux, la France n’est pas dans les meilleurs. Parallèlement la qualité s’est écroulée non seulement par développement de l’illettrisme mais aussi par baisse générale de tous les niveaux. En première année d’université et indépendamment des faux étudiants signalés plus haut, certains présumés vrais étudiants ne savent pas vraiment lire, à savoir comprendre ce qu’ils lisent.

La fausse idéologie du « bac plus tant» joue un rôle formidablement destructeur dans tout le corps social. Pourquoi ne pas aller à un bac plus vingt pour ensuite faire valoir des droits acquis à une pré-retraite ?

L’obligation scolaire prolongée abusivement après treize ans décourage des élèves imperméables aux études abstraites et les empêche d’aller vers les enseignements professionnels où ils auraient trouver leur avenir.

Force est enfin de constater que sous l’influence de gauchistes et même sous des gouvernements de la supposée droite, les manipulateurs du mammouth ont diffusé des idéologies délétères, comme la théorie du genre, nouvelle fausse idole du monde contemporain.

Vendre les écoles

Ce sous-titre n’est ni un gros mot ni une galéjade et, en évoquant l’école, nous couvrons évidemment tout l’ensemble éducatif français. Il rassemble 15 millions d’élèves et étudiants ainsi que 1 million d’enseignants. Un objectif raisonnable pour un gouvernement soucieux du bien commun serait de privatiser ce mammouth. À se limiter aux aspects économiques, les avantages seraient immenses. J’ai souvent montré que toute privatisation diminue les dépenses de moitié avec en sus l’amélioration de la qualité des services rendus. Plus la fonction à privatiser est importante plus il s’impose de la faire.

Le budget de l’Éducation nationale est de 60 milliards d’euros et l’importance de l’enjeu est immense. Vu l’énormité du mammouth des étapes seraient nécessaires, les bienfaits suivant chaque étape.

Se libérer progressivement du mammouth

Quel serait le chemin pour nous libérer du mammouth par étapes ? La privatisation pourrait commencer par le bon scolaire qui permettrait aux parents de s’adresser à l’école de leur choix ceci dans une saine concurrence. L’absence du bon scolaire est une véritable punition infligée aux parents qui choisissent l’éducation de leurs enfants et qui doivent payer deux fois : une fois par les impôts et ensuite en payant sur leurs deniers l’école de leur choix.

La mise en vente des universités serait relativement facile à faire. L’incroyable prospérité des universités américaines indépendantes avec la grande qualité de leur formation est bien connue. Les universités françaises vendues trouveraient les capitaux nécessaires pour se développer et retrouver le chemin de l’excellence. La vente de certains lycées célèbres pourrait suivre et la suite s’enchainerait par étapes successives.

Si ce rêve ne se réalise pas, le mammouth risque de mourir à petit feu dans sa mauvaise graisse. Les principales victimes seront les moins favorisés qui ne savent pas ou ne peuvent pas échapper à son emprise. Les plus fortunés, les plus chanceux et les plus talentueux trouveront des solutions.

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  • Salve de félicitations

  • C’est exactement ce que je préconise depuis longtemps !

    Chaque école devrait se constituer en société, et recevrait une autonomie totale.

    Elle deviendrait propriétaire de ses batiments, et libre du choix de ses enseignants, comme de son programme pédagogique, ce qui ne pourrait qu’en maintenir la diversité.

    Le coût complet de l’EN serait divisé (avec des pondérations par age et type d’enseignement), et chaque élève recevrait un « chèque scolaire » à faire valoir dans l’établissement de son choix.

    Déjà, stupeur des familles en voyant combien coûte au contribuable une année d’étude de leur marmot.

    A partir de là, chaque école pourrait faire les travaux qu’elle veut quand elle le veut (et pas attendre 4 ans), rétribuer ses enseignants comme elle le veut, fixer leurs horaires, etc.

    On pourrait alors carrément supprimer toute l’EN, à deux exceptions près :
    – garder des inspecteurs sécurité/hygiène
    – veiller à un tronc minimum de connaissances, genre bac.

    Pour le reste, le CV porterait le nom des « écoles, comme c’est déjà e czs pour les universités.

    Bien sûr les mauvaises écoles finiraient par tomber en faillite faute de clients, et les bonnes devraient s’agrandir, mais ce serait la fin du protectionnisme qui tue et qui rend fou 🙂

    • @mps

       » Chaque école devrait se constituer en société, et recevrait une autonomie totale  »

      A condition que les enseignants se libèrent de leur idéologie, qu’ils préparent à la vie professionnelle, sinon vous avez la CAMIF. (ancienne version, la nouvelle n’est pas ‘encore’ en faillite.)

    • Quel raisonnement simpliste qui montre une méconnaissance su système. En école primaire les parents veulent une école de proximité. Les nourrices ou les parents sont nombreux à accompagner leurs enfants à pieds.
      Si une école doit s’agrandir et qu’elle ne peut le faire faute de terrain, va t-elle créer une annexe en périphérie de ville pour accueillir tous les enfants qui voudraient la fréquenter ou va t-elle devoir construire de très couteux bâtiments neufs ex-nihilo ? Dans ce dernier cas elle n’en aura simplement pas les moyens avec les « vouchers » tant vantés.
      Jusqu’à preuve du contraire il me semble avoir lu que la suppression de la carte scolaire par la droite n’a pas pour autant donné un droit absolu à inscription dans l’établissement de son choix. Ceci est simplement dû à des contraintes physiques dans les possibilités d’accueil.
      En suivant votre raisonnement les inscriptions dans des établissements comme Louis Legrand exploseraient…
      Cette idée de la « privatisation » est une fausse bonne idée.
      En parcourant le net vous découvrirez par exemple des études qui montrent que d’autres pays développés ne dépensent pas plus pour d’aussi bons ou parfois de meilleurs résultats.
      Mais cela n’est pas forcément dû à l’autonomie des établissements mais à la structure de fonctionnement.
      Par exemple, de plus grands établissements en primaire leur permettent de faire de grandes économies d’échelle.
      Si on voulait arriver au même résultat il faudrait contraindre les parents ou les élèves (en bus) à des déplacements plus importants et reconstruire une très grande quantité d’établissements.
      En ces temps de disette budgétaire, y a-t-il l’argent pour ce faire ? Je n’en suis pas certain du tout…

  • On ne peut que souscrire à la privatisation de l’enseignement. Il restera le problème de ces « jeunes » pour qui l’école, quelle qu’elle soit, est une tentative d’endoctrinement républicain.
    Il faut aussi détruire ce mythe que 80% d’une classe d’âge peut et même doit avoir le bac.
    Donc:
    1. privatiser l’enseignement par étapes
    2. remettre l’âge de l’apprentissage à 14 ans (voire 13?)
    3.; viser environ 50% d’une classe d’âge capable d’avoir un bac digne de ce nom. En réalité, vu le problème des « jeunes » mentionné ci-dessus, ces 50% se trouve représenter plutôt 65% de ceux qui veulent bien apprendre.

  • Finlande :
    Système au financement 100% public.
    Secteur privé résiduel (financé par le public, avec interdiction de surfacturer).
    Absence totale de concurrence entre établissements.
    Carte scolaire en béton armé.
    Droit à l’éducation gratuite constitutionnel.
    Cantine gratuite.
    Syndicat enseignant surpuissant sans qui rien ne se fait.

    … et Régulièrement 1er et 2e aux évaluations internationales PISA.

    Cherchez l’erreur…

    Conclusion : le coté « public’ ou ‘privé’ n’a rien à voir avec le succès ou l’insuccès d’un système éducatif.

    Une réforme « à la finlandaise », principalement managériale, progressive, étalée sur des années, est un scénario bien plus souhaitable et adaptée à la situation française qu’une privatisation à outrance.

    • Finlande:
      *une population ethniquement et culturellement homogène.
      *un examen d’entrée en sixième.

    • Le « droit à l’éducation gratuite constitutionnel » n’a strictement rien à voir avec le fait que l’Etat gère lui-même les écoles, les examens, les diplômes, les enseignants, le contenu de l’enseignement. Il n’est donc pas incompatible avec la privatisation complète des établissements et l’instauration d’un voucher éducation. En outre, chacun peut noter que si les parents éduquent leurs enfants sans faire appel à une école, l’éducation qu’ils prodiguent est par définition « gratuite ».

      Mais ce « droit à » est typiquement soviétiforme (cf la constitution de l’URSS). Il participe à la destruction systématique de la famille et à la négation du devoir des parents de pourvoir à l’éducation de leurs enfants selon leurs souhaits et préférences. Comme tous les « droits à », c’est une insulte à la raison et à la liberté.

      Enfin, quand on évoque le droit à la gratuité de l’éducation, on parle généralement de l’école primaire : apprendre à lire, écrire et compter, et acquérir un minimum de culture générale pour vivre en société. Jamais il ne s’agit des étapes supérieures, collège, lycée ou université. Etendre la gratuité de l’éducation au-delà du primaire, c’est tout simplement un abus. Et surtout, on voit bien que l’école publique française échoue lamentablement à remplir l’objectif d’instruction minimale, en violation manifeste des lois de la République. Les résultats catastrophiques et la production à la chaine de faibles d’esprits devraient conduire les responsables du ministère de l’EdNat au gnouf pour une durée conséquente.

      • Le socialo-étatisme veut garder la mainmise sur l’éducation de la primaire au lycée car c’est la période où les esprits sont les plus facilement influençables, manipulables, endoctrinables …. à l’idéologie socialiste (étatisme, fonctionnarisme, égalitarisme, collectivisme, anticapitalisme …. et bien d’autres ismes des plus joyeux !).

    • Certainement pas.
      Une telle école en France tombe inévitablement aux mains des socialistes qui endoctrinent les enfants.
      Vive la liberté !

      • J’ai connu les curés… la meilleure école pour devenir athé …

        Nos enfants vivent de toute manière endoctrinés par nos propres dogmes.. et devenir adulte, c’est s’en affranchir…

        • Vous n’étiez donc pas endoctriné, contrairement aux enfants actuels – dans le socialisme.

          Je préfère que mes enfants soient éduqués dans mes convictions que dans celles de ceux qui se sont approprié le pouvoir.

          Si vous préférez que l’État prenne le magistère moral et l’impose, ne vous attristez pas ensuite que le totalitarisme s’installe.

          L’école des curés n’avait pas un monopole et une carte scolaire.
          Ses résultats étaient largement meilleurs pour un coût moindre.
          J-F Revel admirait la probité intellectuelle de ses maîtres jésuites, que leurs successeurs athées étaient bien loin d’égaler, imbus qu’ils étaient de la supériorité de leurs convictions à eux.

          À mon avis l’Église enseigne une morale de responsabilité, donc de liberté, au contraire du socialisme.
          C’est parce que le magistère moral était autrefois reconnu comme relevant de l’Église qu’il était soustrait à l’État. L’essentiel de notre liberté venait de là, et nous la perdons au fur et à mesure que le magistère moral redevient la propriété de l’État.

  • L’Éducation Nationale au main des socialo-commununistes ne veut pas que les jeunes accèdent ni aux métiers de la main, et ni qu’ils développent l’esprit d’entreprise, car un bon bac+5 sociologie, servant des frites dans un McDo, sans vrai boulot et frustré, est un bien meilleur client électoral qu’un menuisier poujadiste et qui a du taff !

    http://www.twitlonger.com/show/n_1rlsrj8

  • Tout à fait d’accord, il faut privatiser le mammouth !!! et le plus tôt sera le mieux pour nos finances et surtout notre liberté !
    Bastiat disait que « tout monopole est un système communiste, et le pire est celui de l’instruction publique, car si une erreur est instillée, c’est toute la société qui en subit les conséquence ».
    Dans son texte « socialisme et baccalauréat » il cite Liebnitz, qui dit « Faites moi mettre de l’enseignement, je me charge de changer la face du monde » tout est dit, n’est-ce-pas….

    • Sa seré ti pa pluto Leibniz (sans t) ? Et il mettais quoi, au juste ?
      Affligeant, ça veut parler d’enseignement et ça écrit des énormités pareilles…

  • C’est certes très séduisant, mais cela demanderait beaucoup d’efforts de la part de nombreuses institutions, surtout au niveau administratif. C’est tout le problème des institutions. Puis qui garantirait l’égalité des chances et un tronc commun dans l’instruction des jeunes.

    Je n’ai que vingt-et-un, pas encore la maturité nécessaire, ni une culture libérale approfondie — problème que je tends à résoudre en consultant Contrepoints —, et bien que j’ai toujours été favorable à la privatisation du système scolaire, cela me parait colossal à mettre en œuvre.

    Notamment un cas particulier : quid des études de droit ? Aujourd’hui c’est un passage obligé par l’université. Ensuite reste le problème des formations peu professionnalisantes, comme les sciences humaines.

    Je suis sceptique, nonobstant merci de cette lecture enrichissante.

    • Bonjour brnjcb,

       » Puis qui garantirait l’égalité des chances  »
      Le marché tout simplement, la concurrence. Pour vulgariser, si on transforme les écoles en des entreprises vendeuses/fournisseuses de services, et les élèves (et leurs parents) en clients, cela va automatiquement une demande, et une offre adaptée à chaque demande.
      Actuellement ce qu’on appelle l’égalité des chances n’existe pas, l’état et l’éducation nationale se contente pour l’orientation d’envoyer majoritairement les jeunes des « quartiers » en voie professionnelle, sans chercher à pousser leurs réels potentiels au maximum, car il en faut bien pour remplir ces branches là, et trier les élèves de cette manière est plus simple que de se baser sur un réel potentiel de réussite. En instaurant la pluralité éducative, les élèves et les parents qui ne trouvent pas leurs comptes dans tel ou tel établissement/école pourront toujours avoir la possibilité d’aller voir ailleurs.

      « un tronc commun dans l’instruction des jeunes »
      Je pense que pour le minimum c’est simplement du bon sens, mathematique, français, etc.
      Ensuite c’est aux établissements d’être clairs sur leurs programmes, et aux parents de s’impliquer un peu et d’être regardant sur ce que offre les établissements.

    • « ui garantirait l’égalité des chances… »

      Mais sont elles garanties aujourd’hui? L’égalité des chances c’est encore le nivellement par le bas; dans des classes ou l’on fait beaucoup de chose, a part étudier. des classes ou même étudier déclenche les quolibets des camarades.

    • « Puis qui garantirait l’égalité des chances et un tronc commun dans l’instruction des jeunes. »

      C’est précisément avec l’égalitarisme qu’il faut rompre.
      Il ne produit que le nivellement par le bas, et à un coût exorbitant.
      Assurer que la même éducation soit livrée à tous et partout est une utopie ruineuse et délétère.

      Si au contraire on se propose d’avoir une école aussi bonne que possible mais dans la diversité, le marché est la solution évidente.

      Un marché libre de l’éducation produirait des résultats largement meilleurs pour bien moins cher, et dans une diversité permettant de répondre à celle des caractères (vous verrez que vos enfants auront chacun le leur).

      Le marché éducatif serait en prise avec le reste de l’économie et avec les administrations, ce qui assurerait des débouchés des élèves, la prospérité économique, et la promotion sociale, car l’économie a besoin des talents d’où qu’il viennent mais n’a que faire des fils-à-papa.

      Le problème des formations « peu professionnalisantes » n’existe pas.
      Une administration est un débouché. C’est à la politique d’y pourvoir.
      L’important est que l’éducation ne soit pas un « droit à », que les étudiants ne puissent pas dépenser les ressources des autres sans avoir de compte à rendre, sur le mode « je décide et tu paies ».

      Soyez assuré d’une chose: Le socialisme détruit toujours ce qu’il prétend servir, comme l’illustre l’évolution de la promotion sociale depuis l’école pulique obligatoire.

  • Avant de « vendre » les écoles, il faudrait que l’État en ait la propriété. Or ce n’est pas le cas. L’État n’a pas de propriété légitime sur aucuns des biens dont il assume le contrôle et n’est donc pas en droit de les « vendre ».
    Ce qu’il faudrait plutôt faire, c’est l’une des options suivantes :
    – donner les écoles aux citoyens, répartis par région, par département ou par quartier, qu’importe, mais le tout est de rendre les citoyens actionnaires des écoles (étant donné que leur argent a financé l’établissement et le maintien de ces dernières)
    – rendre les enseignants propriétaires des écoles (puisque leur travail a permis de faire de ces écoles ce qu’elles sont)
    – un mélange des deux options précédentes
    Et rien n’empêche par la suite que les actions soient échangées librement dans le marché. Il faudrait aussi supprimer toutes les formes de licences, de monopoles, de restriction pour des motifs de planification urbaine, etc. Mais cela ne se limite pas seulement au domaine de l’éducation.

    • Les deux options (« donner les écoles aux citoyens » et « rendre les enseignants propriétaires des écoles ») sont communistes par nature.
      Pourquoi un salarié aurait le moindre droit de propriété sur son entreprise ? Il est dédommagé de son travail par un salaire, et ne peut rien demander de plus.
      Pour le citoyen, on a assez vu « d’initiative citoyennes » pour savoir comment ça se termine : 95% des gens s’en foutent, et les 5% restant sont des endoctrinés qui gueulent entre eux. Au bout d’un moment, le 0.5% restant est le sous-groupe semi-cohérent qui gueulait le plus fort, et ne représentent plus que leur gueule. L’exemple des syndicats est parfait à ce sujet …

      •  » Il est dédommagé de son travail par un salaire ».
        Le travail est donc bien un dommage infligé ou subi (volontairement ou non) qui nécessite réparation : le salaire.
        Ne travaillez jamais (Guy Debord).

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Les auteurs : Nathalie Sayac est Professeure des universités en didactique des mathématiques, directrice de l’Inspe de Normandie Rouen-Le Havre, Université de Rouen Normandie. Eric Mounier est Maitre de Conférences en didactique des mathématiques, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC).

 

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