France ou Suisse : quel est le meilleur modèle ?

La France ne devrait-elle pas revoir son modèle de société et s’inspirer de ses voisins helvétiques ?

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France ou Suisse : quel est le meilleur modèle ?

Publié le 9 juillet 2013
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La France ne devrait-elle pas revoir son modèle de société et s’inspirer de ses voisins helvétiques ?

Par Daniel J. Mitchell.

Lors de la conférence de l’European Resource Bank en juin, Pierre Bessard de l’Institut Libéral suisse évoquait lors d’un débat « le lien entre le poids de l’État et la prospérité économique ». Sa présentation comprenait deux diapositives qui valent vraiment la peine d’être partagées.

La première, fondée sur des recherches du Boston Consulting Group, examinait quelles juridictions avaient le plus de ménages avec plus d’un million de dollars de biens. La Suisse est de loin le vainqueur et vous ne serez probablement pas surprise de voir Hong Kong et Singapour obtenir de bons scores.

Hmm, je me demande si les bons scores de la Suisse (4e), de Hong Kong (1er) et de Singapour (2e) sur l’index de liberté économique du monde ont un lien avec leur prospérité ? Ceci est bien entendu une question rhétorique. La plupart des gens sensés comprennent déjà que les pays avec un marché libre et un État modeste surpassent les nations avec de grands États providence et beaucoup d’interventionnisme.

En parlant de cela, regardons la diapositive de Pierre qui compare les finances publiques suisses avec les chiffres lamentables des pays de la zone Euro.

La partie la plus impressionnante de ces données est le moyen que la Suisse a utilisé pour maintenir un fardeau de dépenses publiques beaucoup plus faible. L’une des raisons des résultats supérieurs des Suisses est le « frein à l’endettement », un plafond des dépenses publiques imposé par l’électeur et qui empêche les politiciens d’augmenter les dépenses plus vite que l’inflation et la population.

Maintenant, comparons la Suisse et la France, ce que j’ai fait au Free Market Road Show organisé à Paris par Contrepoints (conférence « Après la faustérité » du 15 juin 2013).

Dans le cadre de mon intervention, j’ai demandé à l’audience si elle pensait que son État qui consomme 57% du PIB lui donne de meilleurs services que l’État allemand qui consomme 45% de son PIB. Ils m’ont répondu non. Je leur ai demandé s’ils avaient un meilleur État que les citoyens du Canada, dont le gouvernement consomme 41% du PIB. Ils m’ont répondu non. Et j’ai conclu en leur demandant s’ils avaient un meilleur État que le peuple suisse dont le gouvernement ne consomme de 34% de la production économique (j’ai utilisé les données de l’OCDE pour mes comparaisons, c’est pourquoi mes chiffres ne sont pas identiques à ceux de Pierre). Encore une fois, ils m’ont répondu non.

La question fondamentale est donc : pourquoi les politiciens français imposent-ils un fardeau si lourd de dépenses publiques (avec un coût si élevé pour l’économie) lorsque les citoyens ne reçoivent pas de meilleurs services ? Ou peut-être la vraie question est-elle de savoir pourquoi les électeurs français élisent des politiciens qui poursuivent ces politiques insensées.

Mais pour être juste, nous devrions nous demander pourquoi les électeurs américains ont élu Bush et Obama, qui ont tous deux rapproché les États-Unis de la France.


Sur le web.
Traduction : Cthulhu pour Contrepoints.

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  • La qualité de service dans les administrations n’est certainement pas meilleure en France qu’en Suisse (quoique, mais bon, c’est subjectif).

    Par contre, de prétendre que d’avoir un taux de dépenses si fort est nocif pour l’économie…en fait, ça ne l’est pas tant que ça. Les fonctionnaires sont de bons consommateurs. Finalement, si la France a un tel taux de fonctionnaires, tout simplement le plus fort du monde, c’est pour créer du boulot artificiellement.

    Personnellement, ça me fait un peu rire, mais il n’empêche que s’ils n’étaient pas fonctionnaires, ils seraient autre chose, éventuellement chômeurs.

    De plus, de comparer l’état d’endettement de la Suisse, petit Etat qui encaisse des impôts anticipés sur le rendement de la fraude fiscale avec l’état de la dette de la France, victime de la fraude fiscale que la Suisse organise fait un peu rire.

    Qu’on retire les 10% de PIB directs que le secret bancaire rapporte à la Suisse et qu’on observe les conséquences et on va voir…

    C’est que si le secret bancaire permet l’évasion fiscale et rapporte directement 10% de PIB à la Suisse, il y a aussi les conséquences en cascade. Grâce à ce comportement, la capacité d’investissement et les retombées en termes d’images contribuent également à la prospérité. A l’inverse, la France a une image dégradée à cause de ces fuites. Elle donne une image d’une économie bordélique.

    Je préconise donc qu’on durcisse radicalement le ton contre les fraudeurs. Qu’ils sachent qu’ils ont une date butoir pour déclarer et payer leur dû, TOUT leur dû, avec intérêts et tout. S’ils ne le font pas et se font prendre, ils n’en auront pas assez du restant de leur vie pour le regretter.

    …Et là les choses vont peut-être changer radicalement.

    • Au contraire, ce sont les gouvernement français qui ne cessant pas de voler le peuple justifient amplement la fraude fiscale au sein de notre pays. Je vous rappelle que la constitution française donne le droit de résistance à l’oppression.

      En outre, le secret bancaire devrait être respecté car il fait parti du respect de la propriété privé.

    • Le secteur financier représente certes 10% du PIB suisse. Toutefois, ce secteur financier ne s’arrête pas au secret bancaire. Il y a de nombreuses compagnies d’assurances en Suisse et les banques ne font pas que gérer des fortunes étrangères, vous en conviendrez.. Par ailleurs, la véritable force de l’économie suisse, c’est son industrie. En fait. la Suisse est le pays le plus industrialisé au monde proportionnellement à son nombre d’habitants, le pays le plus compétitif et le plus innovant…Cela n’a rien à voir avec le secret bancaire…Il faut arrêter avec les clichés sur ce pays…

    • Thierry,

      Vous me faites penser à un pilote dont l’avion a décroché, et qui continue à cabrer.

      « S’ils ne le font pas et se font prendre, ils n’en auront pas assez du restant de leur vie pour le regretter. »

      Pol Pot, par exemple, l’a déjà fait.

    • Si les functionaries n’etaient pas fonctionnaires, l’argent qu’ils coûtent serait investi dans quelque chose d’utile, probablement créateur de richesse et donc d’emploi. Ils seraient donc utilement employés. Si les fonctionnaires n’étaient pas fonctionnaires, ils ne se sentiraient pas obligés de justifier leur existence en créant des règlements toujours plus compliqués, compliques et arbitraires. Les citoyens pourraient donc s’occuper de leurs affaires plutôt que de perdre leur temps a remplir des paperasses. Etc etc.

    • « Par contre, de prétendre que d’avoir un taux de dépenses si fort est nocif pour l’économie…en fait, ça ne l’est pas tant que ça. Les fonctionnaires sont de bons consommateurs. »

      http://bastiat.org/fr/cqovecqonvp.html#l_impot

      « Ce qu’il y a de très-positif, c’est que, quand Jacques Bonhomme compte cent sous au percepteur, il ne reçoit rien en retour. Quand, ensuite, un fonctionnaire dépensant ces cent sous, les rend à Jacques Bonhomme, c’est contre une valeur égale en blé ou en travail. Le résultat définitif est pour Jacques Bonhomme une perte de cinq francs.

      Il est très-vrai que souvent, le plus souvent si l’on veut, le fonctionnaire rend à Jacques Bonhomme un service équivalent. En ce cas, il n’y a pas perte de part ni d’autre, il n’y a qu’échange. Aussi, mon argumentation ne s’adresse-t-elle nullement aux fonctions utiles. Je dis ceci: si vous voulez créer une fonction, prouvez son utilité. Démontrez qu’elle vaut à Jacques Bonhomme, par les services qu’elle lui rend, l’équivalent de ce qu’elle lui coûte. Mais, abstraction faite de cette utilité intrinsèque, n’invoquez pas comme argument l’avantage qu’elle confère au fonctionnaire, à sa famille et à ses fournisseurs; n’alléguez pas qu’elle favorise le travail.

      Quand Jacques Bonhomme donne cent sous à un fonctionnaire contre un service réellement utile, c’est exactement comme quand il donne cent sous à un cordonnier contre une paire de souliers. Donnant donnant, partant quittes. Mais, quand Jacques Bonhomme livre cent sous à un fonctionnaire pour n’en recevoir aucun service ou même pour en recevoir des vexations, c’est comme s’il les livrait à un voleur. Il ne sert de rien de dire que le fonctionnaire dépensera ces cent sous au grand profit du travail national; autant en eût fait le voleur; autant en ferait Jacques Bonhomme s’il n’eût rencontré sur son chemin ni le parasite extra-légal ni le parasite légal. »

    • @Thierry : Effectivement… Les choses changent radicalement en ce moment.

      D’ailleurs, même les gens « en règle » commencent à sérieusement songer à aller en Suisse.

      Il va sans dire que la France jouit, depuis la « chasse à la fraude » d’une image autrement meilleure aux yeux du monde ébahi (ou pas).

    • @ Curty,

       » De plus, de comparer l’état d’endettement de la Suisse, petit Etat qui encaisse des impôts anticipés sur le rendement de la fraude fiscale avec l’état de la dette de la France, victime de la fraude fiscale que la Suisse organise fait un peu rire.  »

      Vous ne connaissez rien de la force de l’économie suisse. Elle tire sa croissance déjà un par la qualité de sa main d’œuvre qualifiée travaillant dans un tissu économique celle des PME qui représentent le 98% des entreprises. 1 franc sur 2 est gagné par le secteur de l’exportation. Elle bénéficie d’une bonne stabilité sociale et politique. Les grèves sont rares. On ne connait pas la semaine des 35 heures, on travail au delà de 60 ans. Le chômage des jeunes et aux environ de 4% et au dessous de 3% pour le chômage national. Et c’est pas un hasard. On a pas comme en France un code du travail restrictif sur le droit de licencier.

      La Suisse est en tête des pays les plus innovants. Pour l’économie c’est des nouveaux emplois créés qui remplacent les anciens.

      D.J

    • Thierry Curty: « Je préconise donc qu’on durcisse radicalement le ton contre les fraudeurs. …Et là les choses vont peut-être changer radicalement. »

      Vous rêvez. Même les murs et les miradors n’ont jamais pu retenir la richesse.

      La France est en faillite, après 39 années de budget négatif malgré une médiocre place de 168eme pays sur 185 pour la fiscalité. L’état devenu cancéreux (57%) taxe tout ce qui reste encore vaguement debout pour survivre, il n’y a qu’une fin à cela et c’est celle de tous les régimes socialistes.

      Thierry Curty : « permet l’évasion fiscale et rapporte directement 10% de PIB à la Suisse »

      100% des avoirs des banques en Suisse seraient du à la fraude… très crédible. Pour ce qui est des nez morveux pourquoi ne pas regarder du coté de la francafrique avec les pillages de compagnies adossées à l’état français ? la troisième place de vendeur d’arme de la France ou les divers marchés mafieux monopolistique ?

      Entre nous Suisse et France ne sont pas meilleurs du point de vue moral, Sauf que la Suisse est un état de droit, une excellente démocratie, une économie très libre avec pour conséquence peu de chômage de dette et d’impôts, d’excellente prestations sociales et salaires et un fort taux d’étranger sans que rien ne brule.

    • +1, Thierry Curty. Le secret bancaire et l’évasion fiscale sont le pilier de la prospérité suisse, qui sans elle serait une petite curiosité touristique.

      La fin du secret bancaire finirait par ruiner même l’assez bonne industrie suisse, assise sur des financements bon marché grâce au vol que la suisse pratique sur d’autres états.

      Le fraudeur est un voleur, point. Il doit payer durement ses crimes. Quand on commencera à les mettre en taule, à leur faire comprendre qu’un costume Dolce et Gabbana ne suffit pas pour se construire une respectabilité, il y aura un peu de changement.

      • @ panemetcircenses

        Vos propos démontrent votre méconnaissance profonde de la Suisse.

        La finance ne représente que 10% du PIB suisse (et encore). La prospérité suisse est due essentiellement à son industrie. Il existe des milliers de PME industrielles suisses actives dans les secteurs à haute valeur ajoutée, tels que les microtechniques, la chimie, la pharmacie, la biotechnologie, la nanotechnologie et l’électronique. Il y a également beaucoup de multinationales industrielles suisses, à l’instar de Nestlé, Novartis, Roche, Syngenta, Stadler Rail, Sulzer, Oerlikon Schindler, Leica geosystem, Lonza, Kaba, ABB et bien d’autres encore..

      • Panemetcircenses : »Quand on commencera à les mettre en taule, à leur faire comprendre qu’un costume Dolce et Gabbana ne suffit pas pour se construire une respectabilité, il y aura un peu de changement. »

        Effectivement, les richesses vont déserter massivement la France et l’effet Laffer va complètement scier les revenus de l’état. La faillite sera foudroyante. Si vos goulags et vos enfer fiscaux marchaient la moitié de l’Europe aurait fui en URSS à la fin du mur de Berlin.

        Pour votre information les PME sont imposée à 65% et leurs employés coutent 200% de leur salaire, merci l’état. Sans la fraude massive beaucoup ne survivraient tout simplement pas et le chômage serait trois à quatre fois plus élevé.

        Si vous pensez ne taper que sur les « riches » ça ne marchera pas non plus. vous aurez peanuts, étudiez un peu l’économie avant de raconter n’importe quoi.

        Panemetcircenses : « Le secret bancaire et l’évasion fiscale sont le pilier de la prospérité suisse »

        Non. Vous n’avez que de vagues slogans en guise de culture. Misère intellectuelle et misère fiscale : le duo pack gagnant.

      • La démonstration est simple.
        Imaginez-vous qu’un tel sujet soit traité sur le même thème sur un forum en Suisse en ce moment?
        Non, vous pouvez parier votre dernière chemise C&A qu’à la place, ils débattront plutôt sur l’usage qu’ils auront de la richesse à laquelle ils auront travaillé pendant que vous vous repaissez de vos propres mots.

    • « Qu’on retire les 10% de PIB directs que le secret bancaire rapporte à la Suisse et qu’on observe les conséquences et on va voir… »
      Banco!
      Juste se souvenir que :
      – si la France n’est pas contente, elle n’a qu’à contrôler ce qui sort de ses frontières plutôt que de fouiner dans ce qui se trouve hors de son espace de souveraineté.
      – il n’y a pas de paradis sans enfer…
      – s’il n’y avait que les dépôts bancaires, la Suisse serait un trou perdu depuis longtemps. Sans les dépôts bancaires, je doute qu’elle se serait mise dans la situation de la France.
      Mais pourquoi pas? Essayons : après tout, c’est bien la faute des Suisses si la France va mal!
      Après tout on peut tout tenter : l’humanité a essayé tout un tas de trucs plus incongrus les uns que les autres et on est toujours là. Qu’est ce qu’on risque?
      Le malheur c’est que je me sente obligé de préciser que c’est de l’ironie…

  • @Thierry Curty

    Le secteur financier suisse représente certes 10% du PIB, mais ça ne veut pas dire que tout provient du secret bancaire. Je me permets de vous rappeler qu’il existe également en Suisse de nombreuses compagnies d’assurances et que les banques ne font pas que gérer des avoirs étrangers. Par ailleurs, la véritable force de l’économie suisse, c’est son industrie. En fait, la Suisse est le pays le plus industrialisé au monde, proportionnellement à son nombre d’habitants, le pays le plus compétitif et le plus innovant….Cela n’a rien à voir avec le secret bancaire.

    • @ Ardisson

      Entièrement d’accord, et pour avoir suivie la question j’ajouterai même que:

      L’essentiel de la prospérité en Suisse vient des PME, et non du secteur bancaire ou pharmaceutique.

      Les PME fonctionnent mieux qu’ailleurs, simplement parce qu’elles ont moins de contraintes étatiques.

      On peut observer exactement la même chose en Suisse-même entre les différents cantons: ceux qui ont le plus de contraintes étatiques ont une moins bonne économie que ceux qui en ont le moins.

      Et les cantons qui avaient beaucoup de contraintes étatiques et qui les ont réduites drastiquement, ont vu leur économie devenir bien plus prospère en à peine quelques années (Obwald, par exemple).

  • La question m’a bien fait rire 🙂

    La France n’est un modèle pour personne, c’est très simple.

    Elle est même l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire, mais on le réalise mal dans l’Hexagone..

    • Bon, OK vous avez un avis, vous avez aussi des arguments?

      • La pratique, la pratique, rien que ça. Si les administrations marchent si bien c’est que les citoyens font quand même l’essentiel du travail (j’ai eu plusieurs fois l’occasion d’expliquer son travail à des contrôleurs des impôts [les textes de leurs hauts fonctionnaires sont tellement abscons qu’ils peuvent une chose et son contraire]). Ensuite, le simple fait d’avoir son permis de conduire va vous permettre de vous le faire voler avant de l’avoir (évidemment, dans le département où la Poste est réputée pour le plus fort taux de vol, on vous l’envoie par courrier normal; département de Valls?) et de devoir visiter préfecture, Poste et Commissariat 2 fois chacune car personne ne sait ce qu’il faut faire et que tout le monde se renvoie la balle.

      • Merrrde…
        Mea maxima culpa!
        J’avais lu « la Suisse » au lieu de « la France »….

        Effectivement, je rejoins cette constatation.

    • « La France n’est un modèle pour personne, c’est très simple. »

      C’est pas l’avis de mon pote americain qui a du mettre sa bagnole au clou pour se payer une opération de l’apendicite, parce que son assurance a refusé de payer pour une obscure virgule.

      Il m’a dit « et dire que pendant mes 4 ans d’études en france je n’ai pas dépensé un sou pour ma santé »

      • Rassurez-le en lui disant qu’en France aussi, la sécu peut refuser de rembourser pour une obscure virgule.

        Au fait, il a choisi d’aller vivre en France ou aux US votre pote américain?

      • Panemetcircenses : »qui a du mettre sa bagnole au clou pour se payer une opération de l’apendicite, parce que son assurance a refusé de payer pour une obscure virgule.  »

        Vous parlez de votre pote imaginaire qui serait le seul à ne pas profiter de Medicare ou Medicaid ?

        En France c’est tout le pays qui est mis au clou : Budget négatif depuis 39 ans : dette et impôts monstrueux, paupérisation, chômage et faillite. On reparlera des fabuleuses prestations sociales « gratuite » quand la France aura rejoins la Grèce et l’Espagne.

      • Ah, qu’est ce que ca serait bien si les autres pouvaient financer toutes mes dépenses. Je pourrai ainsi vivre comme un coq en pate.

  • Après avoir subi tant et tant de dégradations, d’agressions en France, nous somme parti pour la Suisse il y a 2 ans. Poussé dehors par la violence de la population. Il faut juste avoir des yeux pour voir que la population de la France a été remplacée par une autre population. Cette nouvelle population n’est plus du tout de la même qualité que l’ancienne.

    Ici notre vie est fantastique en comparaison, la sécurité se dégrade (causé par le printemps arabe cf les statistiques Suisses) mais elle reste bien supérieure à la France. Le tissu industriel est pléthorique. C’est un pays moral et honnête et surtout les enfants y sont heureux.

    Je résumerai tout ça par un haïku :
    – On m’a cassé une dent en France
    – Je suis parti en Suisse.

  • Pour répondre à la dernière question de l’auteur, je me contenterais d’indiquer (comme je l’avais déjà fait dans un post précédent concernant l’évolution du libéralisme en Allemagne), c’est malheureusement un des travers du clientélisme de nos hommes politiques:
    – Si ça va bien, un menteur politique vous expliquera que tout pourrait encore aller mieux si on l’élit (et l’argument marche d’autant plus fort s’il s’adresse aux classes les moins favorisées)…
    – Si ça ne va pas bien, un politicien de ce genre vous expliquera (avec le même pourcentage de succès) qu’il suffit de prendre aux riches pour donner aux pauvres… L’argument est tellement simpliste qu’il marche à tous les coups.

  • « La question fondamentale est donc : pourquoi les politiciens français imposent-ils un fardeau si lourd de dépenses publiques ? »
    Parce qu’ils sont jacobins !

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