Ces handicaps structurels qui entravent l’économie française

« Notre secteur industriel ne représente plus que 10 % du PIB alors que sa contribution à la formation du PIB devrait, pour le moins, se situer à 18 % »

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Ces handicaps structurels qui entravent l’économie française

Publié le 26 janvier 2024
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Le FMI a publié ses prévisions pour l’année 2024 : 2,9 % pour la croissance mondiale, et 1,2 % pour la zone euro, avec un net recul de l’inflation.

« So far, so good ! »  a commenté, non sans humour, Alfred Kammer, le directeur du Programme Europe de l’organisme international. C’est en effet un peu mieux que ce que l’on pouvait craindre, sachant que la plupart des économies européennes sont fortement affectées par la guerre en Ukraine.

En France, nos dirigeants n’ont pas devant eux une page blanche, loin s’en faut. Des niveaux records ont été atteints, aussi bien en dépenses publiques et sociales qu’en prélèvements obligatoires. Ajoutez à cela un déficit du commerce extérieur et un endettement qui ne cessent de croître d’année en année, et on comprend ainsi mieux pourquoi le pays fait figure de vilain petit canard concernant le respect des règles du Pacte de Stabilité et de Croissance imposées à la zone euro.

Ces règles, suspendues pendant la crise du Covid-19, ont été rétablies le 20 décembre dernier, avec toutefois un adoucissment de leur application, sur demande du ministre de l’Économie Bruno Le Maire.

Ainsi, en 2023, le déficit budgétaire de la France était de 4,7 % du PIB, et elle devra le réduire de 0,5 % point chaque année. La dette extérieure, actuellement à 111,7 % du PIB, devra progressivement être réduite de 1 % chaque année.

Cette obligation de résultat va nécessiter des efforts considérables, toutes ces dérives à corriger étant le fruit d’une économie qui accumule les mauvaises performances depuis de longues années.

Pour rappel, le dernier budget en équilibre remonte à 1974 ! La dette extérieure du pays, qui n’était que de 20 % du PIB en 1980, est aujourd’hui supérieure au PIB lui-même.

 

La France, mauvais élève de l’Europe

D’une manière stupéfiante, nos dirigeants ne semblent pas s’être aperçus que depuis plusieurs décennies, l’économie française réalisait des performances bien inférieures à celles des autres pays européens. C’est ce qu’a montré une étude de la Division de la statistique des Nations unies, publiée en 2018, qui a examiné comment l’évolution des économies des pays sur une période donnée. Les statisticiens de l’ONU ont pris tout simplement comme indicateur le PIB/capita des pays, et leur étude a porté sur la période 1980-2017.

Nous reproduisons ci-dessous les résultats de cette étude pour quelques pays européens, en prolongeant les séries jusqu’à la période actuelle, et en ajoutant le cas d’Israël qui est remarquable :

Si la France avait multiplié son PIB/capita par 4,2, comme l’Allemagne ou les Pays-Bas, on constaterait que ses taux de dépenses publiques et de dépenses sociales, par rapport au PIB, sont normaux.

À quoi tiennent ces contreperformances de l’économie française ?

 

La sociologie, une grille de lecture indispensable pour expliquer les faits économiques ?

Dans les processus économiques, les éléments sociologiques jouent un rôle déterminant.

Dans son livre La grande transformation (Gallimard, 1983) Karl Polanyi, économiste et anthropologue austro-hongrois, affirme « qu’il n’y a pas de relations économiques sans relations sociales ».

Dans son ouvrage L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme (Librairie Plon, 1905), Max Weber a montré que la différence profonde de performances économiques entre les pays du nord de l’Europe et ceux du sud tient au fait que les uns sont protestants, alors que les autres sont catholiques.

En France, la sociologie du monde du travail a été forgée par l’orientation du mouvement syndical décidée au Congrès d’Amiens, en 1906. La motion très dure de Victor Griffuelhes adoptée au cours de cette assemblée a donné au syndicalisme le rôle de transformation de la société par l’expropriation capitaliste. Elle énoncait que le syndicalisme se suffisant à lui-même doit agir directement, en toute indépendance des partis politiques, avec comme moyen d’action la grève générale.

Était précisé dans cette motion : « Le syndicat, aujourd’hui groupement de résistance, demain groupement de production ». Ainsi, la Charte d’Amiens a-t-elle constitué l’ADN du syndicalisme français, et ce jusqu’à une période récente.

Le monde du travail a été confronté à un syndicalisme à caractère révolutionnaire : les chefs d’entreprise ont été, en permanence, entravés dans leurs actions par l’hostilité des syndicats. Ils sont soumis à un Code du travail très lourd et dissuasif imposé par une puissance publique qui a littéralement bridé leur dynamisme.

À l’inverse, en Allemagne, la collaboration des syndicats avec la Sozialdemokratie a permis de déboucher sur la cogestion des entreprises ; en Suisse, elle a conduit à un accord avec le patronat : La paix du travail. Un consensus prévoyait alors de régler les conflits par des négociations, et non plus par des grèves ou des lock-out.

Compte tenu de la position adoptée par la CGT au congrès d’Amiens, la France est restée bloquée à la sempiternelle « lutte des classes », et ce mauvais climat social a fortement nui au bon fonctionnement de l’économie.

 

Des anomalies structurelles entravent l’économie française

Avec ces innombrables luttes menées contre le pouvoir central et le patronat, les Français ont obtenu des « acquis sociaux » importants inscrits dans la législation du pays, un Code du travail volumineux et très rigide, nuisible à la bonne marche des entreprises.

Le mode de fonctionnement de l’économie française se caractérise par le tableau qui suit. Les pays scandinaves et la Suisse sont pris comme références pour définir des pays où l’économie est prospère et dynamique :

Ainsi, dans le cas de la France : taux de population active anormalement bas, durée de vie active plus courte, nombre d’heures travaillées/an inférieur à celui des pays du Nord ou de la Suisse, propension à recourir à la grève particulièrement élevée. Ce sont là les résultats des combats menés par les syndicats, auxquels s’ajoute un droit du travail particulièrement protecteur pour les salariés.

 

La population active de la France est aujourd’hui de 31,6 millions de personnes (données de la BIRD) : si ce taux était de 55 %, on atteindrait 37,2 millions d’actifs, ce qui signifie qu’il manque au travail 5,6 millions de personnes, soit à peu de choses près le chiffre des inscrits à Pôle Emploi : 5 404 000 personnes en novembre 2023 (toutes catégories confondues), dont 2 818 000 en catégorie A.

Il faudrait rallonger la durée de la vie active de 4 ou 5 années, mais on a vu combien cela est difficile avec la dernière tentative du gouvernement de réformer notre régime des retraites.

Il faudrait rallonger de 200 heures le nombre d’heures travaillées par an, ce qui représente, au plan national, un déficit d’environ 6 milliards d’heures, chaque année, c’est-à-dire un peu plus de 60 milliards d’euros, si on valorise ces heures au tarif du Smic.

De tous ces handicaps résultent des performances économiques très inférieures à celles des pays scandinaves et de la Suisse, d’autant que la France est devenue le pays le plus désindustrialisé d’Europe, la Grèce mise à part.

Le secteur industriel ne représente plus que 10 % du PIB alors que sa contribution à la formation du PIB devrait se situer au moins à 18 %, comme c’est le cas pour l’Allemagne ou la Suisse (autour de 23% ou 24 %).

Dans le tableau ci-dessous figure le classement des pays selon leur ressenti du bonheur (World Hapiness Report de l’ONU, année 2019). Malgré toutes ses dépenses sociales, la France est classée seulement en 24e position, entre le Mexique et le Chili.

Les Français ont le sentiment que le pays est en déclin, avec une économie à la traîne. En 2018, la crise des Gilets jaunes avait pour origine les difficultés des Français à finir le mois, et la désertification du territoire.

 

Réformer, une nécessité

La France a un immense besoin de réformes, mais nos dirigeants sont très loin de s’atteler à cette tâche. Le prochain président de la République devra présenter aux citoyens un diagnostic réel de la situation, ce qu’Emmanuel Macron n’a pas fait : les Français ne parviennent pas à prendre conscience que notre PIB par habitant est bien inférieur à celui de nos voisins du Nord.

Emmanuel Macron paraissait doté de tous les talents pour mener à bien le redressement de notre économie, d’autant qu’il avait été ministre de l’Économie. Malheureusement, ces espérances ont été déçues. La crise liée au covid a révélé la désindustrialisation du pays, et ce n’est que le 13 octobre 2021 qu’a été lancé le Plan France 2030, visant à « faire émerger les futurs champions technologiques de demain et accompagner les transitions de nos secteurs d’excellence […] favoriser l’émergence d’innovations de rupture ».

Rien n’est prévu pour corriger les distorsions structurelles qui plombent l’économie du pays, et pas davantage pour s’affranchir de la tutelle de la Commission européenne qui gouverne le pays. Et à quoi peut-donc servir le nouveau Commissariat au Plan dirigé par François Bayrou ? Cet allié politique est totalement muet alors qu’il avait pour mission d’« éclairer les choix collectifs que la nation aura à prendre pour maintenir ou reconstruire sa souveraineté ».

 

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  • Les pays du Nord montrent, que plus qu’un trop rigide positionnement partisan, c’est avant tout la souplesse générée par la proximité des citoyens et des politiques qui prime. Les politiques sont au service des citoyens et ces derniers y veillent.
    Sinon vous avez la version en force, type autocrate, qui finit souvent moins bien.
    Entre les deux, vous avez ceux qui misent sur l’intermédiation étatique comme la France pour forcer la cohésion d’en haut. Le gros inconvénient c’est que l’intermédiaire devient un acteur à part entière : citoyen, dirigeant et Etat. C’est un peu le copain ou copine encombrant(e) dans une relation amoureuse.

    -1
    • Les pays scandinaves, l Allemagne, le Royaume-Uni, l Italie, l Espagne…..ont adopté la subsidiarité qui répond très largement a la demande de leurs citoyens
      Seule la France reste arc-boutee sur son jacobinisme intransigeant
      Sinon le modèle autocratique poutinien si souvent porté au nu

  • L’industrie au ras des pâquerettes… A cause des syndicats ?
    Qu’on se rassure, l’agriculture suit. Malgré ses syndicats.
    Points communs : la décroissance entr’aperçue comme une vertu. Et un désintérêt total pour les secteurs correspondants.
    Avec « De la ferme à la fourchette », le ver est dans le fruit – et il y restera tant l’usage des pesticides va être réduit.
    Ce magnifique projet conjugué avec le remarquable traité avec le Mercosur va achever l’agriculture française.
    On va « vendre » notre agriculture pour un plat de lentilles. Des bagnoles européennes (allemandes ?) contre du bœuf aux hormones. En gros.
    Pour l’amélioration de notre balance commerciale ? Hum ! Il y a loin de la coupe aux lèvres.

    • Notre industrie comme notre agriculture et nos services se spécialise sur nos points forts à fortes valeurs ajoutées
      Soit l aéronautique, le luxe, l agrobusiness, le militaire……pour l industrie
      Soit les spiritueux, les grands crus viticoles , les fromages, les céréales……pour l agriculture
      Les services au entreprises, le BTP, la banque, les transports, le commerce…….

  • Excellent article merci.
    Lisez donc l’excellent article sur les travers du management a la française, pour répondre aux travers des ouvriers : les deux parties, patrons et employés, ont leurs torts: https://www.alternatives-economiques.fr/enquete-travers-management-a-francaise/00109282 : les américains dénonçaient déjà cette culture verticale, jacobienne, en 1945! Rien n’a changé… Personne n’écoute personne dans notre pays. (D’ailleurs, niveau tic de langage depuis Hollande, on ne dit plus  »je vous ai compris » comme de Gaulle mais  »j’entends bien » , càd je ne vous écoute pas et je vous comprends encore moins…? Sic)
     »Jaune » signifiait pourtant etre un syndicaliste collaboratif avec le patron, au début du siècle dernier (on se faisait alors traiter de ‘sale jaune’…).
    De top-down, il faut pivoter à bottom-up, gymnastique culturelle impossible. Notre pays n’a pas où si peu de classe moyenne, tout est pensé construit décidé et géré selon une dichotomie  » élite -peuple » , des classes prépas (voire, puisque c’est le brûlot -chasse au sorcières même -actuel, les écoles privées d’élite – au retraites dorées, parachutes dans le privé, sénat ronflant dans le public… La faute à une vision catholique du monde, Dieu et ses brebis (moutons à tondre) versus les protestants?: nous avons décapité notre roi, eux ont décapité leur Pape: ils ont été plus forts que nous, plus révolutionnaires, plus démocratiques ! Notre révolution n’a pas été finalisée, Napoléon (1er, qui a rétabli le clergé) l’a sabordée (Napoléon III a été pro capitalisme et sciences, lui).

    Que faire alors maintenant? Évitons d’un extrême l’autre et cherchons ce juste milieu (Macronien?) non pas  »ni-ni » mais  »et-et », gagnant-gagnant ( »win-win »), depuis l’école jusqu’aux plus hautes instances de notre pays, une gouvernance (terme et science trop rare en France) équilibrée : la Holacratie (gouvernance tournante enseignée par l’excellent consultant français aux USA -nul n’est prophète en son pays, particulièrement en France…- Frédéric Laloux) est inspirante.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Reinventing_Organizations_%3A_Vers_des_communaut%C3%A9s_de_travail_inspir%C3%A9es?wprov=sfla1
    Une  »4,5e » république ?
    MEDEF, CGT, Macron, et nous tous, votez jaune!

  •  »pour s’affranchir de la tutelle de la Commission européenne qui gouverne le pays.  »
    Commentaire qui dessert l’article, fort dommage…
    Les pays que vous donnez en exemple sont pourtant pour la plus grande partie dans l’Europe, démonstration que là n’est absolument pas le problème !
    Un classique du genre, écrire 95% de vérités pour faire croire au ⁵% de mensonge inséré dans un discours. Décevant et malhonnête.

    Nous serions l’Argentine ou la Turquie sans l’Euro. Pas de GSM. Pas de RGPD. Pas d’Airbus. Les autos japonaises auraient eu raison de nos PSA et Renault. Sans la PACS quid de nos agriculteurs? Notre pays si vertical aurait encore plus de corruption et d’oligopiles voire monopoles desquels l’Europe nous protège, et leurs patrons tout-puissants comme au 19eS imposeraient leurs tarifs: les ouvriers auraient un pouvoir d’achat et niveau de vie moindre , et la productivité ne serait pour autant pas meilleure, le travers de cette lutte des classes verticale étant partagé autant pas la base syndicale que par un management hors-sol (https://www.alternatives-economiques.fr/enquete-travers-management-a-francaise/00109282)

    Dommage. Vive l’Europe!

  • « le pays le plus désindustrialisé d’Europe, la Grèce mise à part ». Moi je trouve la part industrie du PIB grec à 16.9%?
    « ce n’est que le 13 octobre 2021 qu’a été lancé le Plan France 2030 ». Ah, mais c’est cela, si le plan avait été lancé plus tôt, tous nos problèmes auraient été réglés!
    Trêve de plaisanterie. Nos politiques n’en n’ont rien à faire de l’état du pays ni de son avenir. Il est évident qu’il faudra attendre un type comme Milei en France. Sauf que pour qu’il puisse être élu, il va falloir d’abord que la France descende très très bas.

    • La France (16,8%) le RU ( 17,7%) et la Grèce (15,9%) ont le poids de l industrie le plus faible de l UE source eurostat 2021 quand la Pologne et la Hongrie monte a 30%…..
      La France garde toujours ses vieux strabismes qui sont rédhibitoires pour les investisseurs soit des impots de production trop élevés, une bureaucratie tatillone avec des délais et des normes exponentielles, une culture catho marxiste qui broie en permanence la réussite et son corollaire l argent
      Un discours gouvernemental pro business associes a des subventions seront largement insuffisants
      Doit on voir le verre à moitié vide ou a moitié plein ??????

  • Point 1 : la financiarisation de l’entreprise et sa mondialisation, associée a une inertie coupable des dirigeants du pays (LR, PS ou macroniste) à conduit à cette encroulement et la liquidation de nos champions. Poont 2 : Cependant au sein même de l’entreprise on assiste aussi à une valorisation de la médiocrité et surtout du copinage. Combien de gens compétents ai je vu mis sur la touche au profit de médiocres…. beaucoup trop… on a ce qu’on mérite…

    • Quand face aux changements, la France se terre dans l immobilisme, la situation économique se dégrade
      Les français sont responsables de cet état de fait……inutile de chercher les éternels bouc emissaires l UE la mondialisation les entreprises…..

  • Le mal est d’abord dans les têtes. Les fameux hussards noirs de la République n’étaient pas les instituteurs passionnés par la transmission du savoir, mais des idéologues marxisants, dans la droite ligne des idées de la Commune de Paris. Leur but était de faire des soldats pour récupérer la Moselle et l’Alsace, mais surtout des citoyens au sens que ce mot avait en 1793…
    L’Etrange Défaite décrite par Marc Bloch n’était que le résultat des institutions corrompues et incompétentes de la IIIème République. Or ces institutions étaient déjà aux mains des membres de la fonction publique. S’il pouvait décrire ce qu’il se déroulait sous ses yeux, Marc Bloch, en bon socialiste, ne disposait pas du cadre analytique nécessaire pour comprendre la situation. à sa décharge être poursuivi par l’occupant pour faits de résistances a dû lui occuper l’esprit…
    L’article évoque le congrès d’Amiens. Mais on peut également s’interroger sur le succès obtenu en France, plus que partout ailleurs en Occident, des idées marxiste les plus folles (pléonasme): Trotskysme (Mélenchon); Maoïsme (Mai 68-Cohn Bendit); Phnom Pen « libéré » par les Khmers Rouges (Le Monde – Plenel), etc.
    Aujourd’hui ce sont les escrolos qui ont repris le flambeau de l’obscurantisme. Ce qui est fascinant c’est qu’ils ont réussi à embringuer dans leurs délires des partis prétendument sérieux (LR, Socio-démocrates, Macronistes, RN): Fermeture de Fessenheim, réduction à 50 % du nucléaire (par réalisé mais de peu ! ouf !) Eoliennes, Solaire, etc.
    C’est un peu comme si, en France, la supposée élite de la société secrétait le poison qui tue le pays. Les normes qui tuent la paysannerie en sont aujourd’hui un parfait exemple.

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