Les Don Quichotte de l'anti-austérité
Don Quichotte séduit mais c’est tout de même Sancho Pança qui a raison. L'austérité ne fait pas exception.
Don Quichotte séduit mais c’est tout de même Sancho Pança qui a raison. L'austérité ne fait pas exception.
Les chiffres de l'économie française sont inquiétants. Ils montrent que la France ne s’est pas adaptée à l’évolution du monde et décline peu à peu.
L’austérité, dans le sens de modestie, n’a été appliquée presque nulle part.
Quand les caisses seront vides et que l’argent ne rentrera plus, quelles seront les prestations touchées en premier.
La panne de croissance annoncée par l'INSEE pour le deuxième trimestre était parfaitement prévisible.
Les mauvais élèves de l'Union européenne s'unissent contre l' "austérité".
Alors que la gauche de la gauche dénonce une soi-disant "politique d'austérité", la droite ne fait malheureusement guère mieux.
L'austérité dont parlent les politiques n'est pourtant nullement visible pour l'État en France.
Voilà, ça y est, on a les détails, on a les chiffres, on a le calendrier, on a tout, on sait exactement comment Manuel Valls…
Est-ce grâce à Barack Obama ? Par la faute de François Hollande ? Ni l'un ni l'autre : en économie, la croissance est toujours déterminée par les entrepreneurs et la recherche.
La dépense publique ne fait que panser les plaies. Il faut des réformes structurelles pour réellement relancer l'économie.
Mais où diable se cache l'"austérité" européenne ? Pas dans les réductions de dépenses publiques !
Les États se comportent comme des alcooliques qui, en pleine cure de désintoxication, demandent de boire à nouveau de l’alcool, car la cure leur fait trop de mal.
Partout en Europe et en particulier en France, les réformes ne s'imposent qu'au pire de la crise, quand il est sans doute trop tard.
Oser parler de rigueur quand les dépenses publiques sont en pleine dérive, c’est pervertir la signification des mots.
Les critiques des milieux politiques et médiatiques contre l’austérité nous laissent perplexes et inquiets sur la capacité de la France à se sortir de la…
Le pouvoir, tout en versant légitimement des larmes sur la croissance perdue, organise tout ce qu'il faut pour l'assassiner.
L’inévitable rigueur n’a pas besoin d’être annoncée ou entamée par le gouvernement pour être prévisible. Par le Parisien libéral. La gauche à la rigueur, titre…
Nos économies étatisées continuent à fêter le Mardi gras perpétuellement. Elles vont devoir se rendre compte qu’elles pèchent économiquement et entrer en Carême.
Une réponse autrichienne au débat sur l'austérité par l'auteur de The Tragedy of the Euro, traduit en français ce mois-ci aux éditions de l'Harmattan.