Libération fiscale : une nouvelle étoile sur le maillot français
Journée de libération fiscale : la pression fiscale et sociale française n’est pas synonyme de mieux vivre.
Journée de libération fiscale : la pression fiscale et sociale française n’est pas synonyme de mieux vivre.
La journée de libération fiscale est l'occasion de rappeler que si les salariés français sont parmi les mieux payés en Europe, la pression fiscale les fait chuter dans le classement.
Le salarié moyen français est en théorie parmi les mieux payés avec 56 499 € (6ème rang de l’UE), mais il est si fiscalisé (57,41 % de charges et impôt sur son salaire complet, 1er rang de l’UE), qu’il ne lui reste que 24 062 € en pouvoir d’achat réel.
En avons-nous pour notre argent ? Les deniers publics sont-ils bien employés ? Telles devraient être les questions des critiques interpellés par la journée de libération fiscale.
Si on devait payer tous nos impôts en un seul versement, il faudrait travailler du 1er janvier au 12 juin. C'est seulement ensuite que l'on travaille pour soi-même. C'est le jour de la libération fiscale.
L'État vit à crédit depuis le 9 novembre dernier.
Cette année, c'est le quotidien Libération qui prend le parti de défendre l'oppression fiscale.
En 2015, le salarié moyen français travaillera jusqu’au 29 juillet pour financer les dépenses publiques, soit 1 jour de plus que l’an passé.
Cécile Philippe, de l'Institut Molinari, explique en quoi consiste le jour de "libération fiscale".
Le fardeau de l'impôt n'est pas le même pour tous, ce qu'il faut prendre en compte pour juger de la journée de libération fiscale.